Author: Haiti Economie

  • Ajay Banga : le nouveau candidat de Biden à la présidence de la Banque mondiale

    Le président Joe Biden a nommé Ajay Banga, pour former le directeur général de Mastercard, au poste de président de la Banque mondiale. David Malpass, l’ancien chef, a démissionné la semaine dernière alors qu’il craignait de ne pas prendre au sérieux le changement climatique. Les États-Unis, principal actionnaire de la Banque mondiale, qui ont presque toujours choisi un citoyen américain pour diriger la banque, cherchent à étendre les opérations de la banque pour se concentrer sur la lutte contre le réchauffement climatique.

    David Malpass quittera ses fonctions de président de la Banque mondiale d’ici juin, près d’un an avant la fin de son mandat de cinq ans. Nommé par l’administration Trump, M. Malpass a été critiqué à l’automne dernier pour avoir initialement refusé d’affirmer que l’activité humaine avait contribué au réchauffement climatique. Le secrétaire au Trésor des États-Unis a récemment demandé à la Banque mondiale de prendre des mesures “plus audacieuses et plus imaginatives” pour lutter contre le changement climatique.

    Dans un communiqué publié mardi, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré qu’elle applaudissait la décision du président Biden de nommer Ajay Banga à la tête de la Banque mondiale. Elle a noté qu’Ajay est attaché à la mission de réduction de la pauvreté du prêteur et aux réformes des prêts pour lutter contre le changement climatique et d’autres défis mondiaux.

    Selon une déclaration du président Biden, M. Banga, qui a grandi en Inde, a une perspective unique sur les opportunités et les défis auxquels sont confrontés les pays en développement et sur la manière dont la Banque mondiale peut mettre en œuvre son ambitieux programme de réduction de la pauvreté et d’expansion de la prospérité.

  • Une croissance économique américaine plus forte que prévu

    La dernière estimation américaine de la croissance économique est plus élevée que prévu. Dans sa deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre, le Bureau d’analyse économique des États-Unis a indiqué que l’économie avait progressé à un taux annuel de 2,7 %, contre des projections de 2,5 % après une hausse de 3,2 % au troisième trimestre.

    La croissance économique au quatrième trimestre a principalement reflété des augmentations de l’investissement dans les stocks et des dépenses de consommation qui ont été en partie contrebalancées par une diminution de l’investissement dans le logement.

    La publication du rapport sur l’emploi de janvier a souligné la résilience du marché du travail. Il a montré que les gains nets d’emplois salariés ont grimpé à plus d’un demi-million ce mois-là et que le taux de chômage est tombé à 3,4 %, son plus bas niveau depuis 1969.

    Le département du Travail a signalé que les demandes initiales d’allocations chômage de l’État avaient chuté de 3 000 à 192 000 au cours de la dernière semaine du 18 février. Les économistes s’attendaient à ce qu’ils augmentent.

    Par ailleurs, le calendrier économique américain fournira des informations clés la semaine prochaine alors que de nouvelles données sur l’état de la consommation et du marché du logement et une lecture sur la direction de la construction et de la fabrication seront publiées.

    D’autres données liées à la fabrication devraient rester en territoire de contraction pour le quatrième mois consécutif en février, les fabricants étant aux prises avec une baisse de la demande pour leurs produits.

    Les autres données critiques qui seront publiées la semaine prochaine comprennent les biens durables avancés, les ventes de maisons en attente, le commerce international avancé, les dépenses de construction, la productivité et les ventes de véhicules.

    Néanmoins, la prévision du PIB réel montre maintenant une légère baisse au premier trimestre de 2023, mais une accélération plus forte au cours des trimestres suivants cette année.

  • Déclaration de la CARICOM sur Haïti

    Les chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), lors de leur 44e réunion ordinaire aux Bahamas, ont réitéré que la Communauté doit jouer un rôle de premier plan pour faire face à la détérioration de la situation en Haïti, un État membre de la Communauté, envers lequel il existe des sentiments moraux et politiques obligations.

    Les chefs ont affirmé qu’une action décisive est nécessaire à la première occasion de la part de la CARICOM compte tenu de l’insécurité croissante et de son impact généralisé sur toutes les facettes de la vie haïtienne. Les chefs de gouvernement ont été rejoints dans une partie de leurs discussions par le très honorable Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.

    Les chefs de gouvernement ont reconnu l’adoption de l’accord politique du 21 décembre 2022, le Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes, lancé par l’honorable Ariel Henry, le Premier ministre par intérim d’Haïti, mais ont estimé qu’il fallait être plus inclusif. À cet égard, les chefs de gouvernement ont convenu de convoquer rapidement une réunion des parties prenantes en Jamaïque.

    Ils ont également accepté de participer à une réunion qui sera convoquée en Haïti avec les parties prenantes haïtiennes, pour aider à l’élaboration d’un plan de restauration de la sécurité et de l’État de droit.

    Les chefs de gouvernement ont noté les diverses formes d’assistance à la sécurité fournies par le gouvernement du Canada et ont mis l’accent sur le renforcement de la capacité de la Police nationale d’Haïti à protéger la population générale contre les activités criminelles.

    Enfin, les chefs de gouvernement ont convenu de construire des partenariats internationaux à l’appui des efforts visant à ramener Haïti à la paix et à la stabilité en tant que précurseur nécessaire à des élections libres, équitables et crédibles.

  • Eddy Allexandre plaide coupable à un stratagème de près de 250 millions de dollars pour frauder des investisseurs

    EDDY ALEXANDRE, le PDG d’une prétendue plateforme de trading de cryptomonnaie et de devises appelée EminiFX, a plaidé coupable de son rôle dans une fraude présumée qui, selon les procureurs fédéraux, a dupé des investisseurs de millions de dollars.

    M. Alexandre de Valley Stream, New York, a sollicité près de 250 millions de dollars d’investissements auprès de dizaines de milliers d’investisseurs, principalement des Haïtiens, après avoir fait de fausses déclarations en rapport avec sa plateforme de trading EminiFX.

    Le PDG de 51 ans a été arrêté en mai 2022 et inculpé de fraude électronique et de fraude sur les marchandises, pour lesquelles il a initialement plaidé non coupable. Ce vendredi, il a changé son plaidoyer de culpabilité. Le juge de district John P. Cronan a accepté son plaidoyer.

    L’avocat américain Damian Williams a déclaré : « Eddy Alexandre a admis aujourd’hui avoir attiré des investisseurs dans son escroquerie d’investissement en cryptomonnaie en fabriquant des rendements hebdomadaires d’au moins 5 % à l’aide d’un » compte assisté par Robo-Advisor « pour effectuer des transactions.

    Selon les allégations contenues dans l’acte d’accusation et d’autres documents déposés et déclarations faites devant le tribunal, M. Alexandre n’a pas investi une partie substantielle de l’argent de cet investisseur et a même utilisé certains fonds pour des achats personnels.

    Par exemple, M. ALEXANDRE a détourné au moins environ 14 700 000 $ dans son compte bancaire personnel. Il a également utilisé 155 000 $ de fonds d’investisseurs pour s’acheter une BMW et a dépensé 13 000 $ supplémentaires de fonds d’investisseurs pour les paiements de voitures, y compris à Mercedes Benz.

    Le PDG a accepté de payer une confiscation d’un montant de 248 829 276,73 $, ainsi qu’une restitution d’un montant à déterminer par le tribunal. Ce délit de fraude est passible d’une peine maximale de 10 ans de prison.

  • Le HCT de Mirlande Manigat et un recyclage des pakapala

    On a vu que même l’Éternel des Armées ne fait pas du nouveau avec le vieux… Il a fallu la mort de la génération de Moïse et que seulement un jeune Josué et un vieux Caleb ont pu entrer dans la terre promise, symbolisant une minuscule réserve saine de toute une génération incrédule et méchante sous l’égide de la jeunesse brave pour finalement conquérir Canaan…

    La nouvelle Haïti pourrait être aussi conquise en ayant une gérontocratie sélectivement saine et progressiste éclairée par les générations émergentes, mais les éternels vautours PAKAPALA entourant et harcelant Mirlande Manigat au HCT nous laissent déjà croire que cette transition sera foutue…

    Hélas, les éternels affamés PAKAPALA ne survivront pas et leurs marmites ne friront guère s’ils laissent ceux qui ont reçu les révélations stratégiques de ce temps post-moderne résoudre les défis de modernité, d’innovation et de développement durable qu’ils n’ont pas pu résoudre durant ces 30 dernières années ! 

    Quel égoïsme cynique ! Quelle prétention malsaine de prendre en otage l’avenir des générations montantes ! Comment décider l’avenir de cette jeunesse éparpillée dans le monde entier fait de jeunes professionnels compétents de 30 à 45 ans, pendant que vous ne restez pas même 10 ou 15 années à vivre sous le soleil ? Vous avez eu votre temps, tantôt dans l’Opposition, tantôt au Pouvoir, vous avez échoué cette nation depuis 1986. Votre constitution de débauche démocratique n’a été qu’un instrument d’instabilité et d’injustice sociale. Mais aujourd’hui, vous prétendez avoir la solution pour les 30 prochaines années à venir ?

    Quelle honte de voir les mêmes têtes inutiles recherchant encore les avantages et privilèges ÉTATIQUES ! L’administration publique n’est pas une maison de retraite aux mamelles succulentes où la corruption généralisée faite de contrats bidons, de surfacturation, de trafique d’influence, de contrebande, du népotisme et de gaspillage des biens publics ; devrait régner à jamais sur Haïti. 

    Qu’avez-vous fait du développement rural ? De l’aménagement du territoire national ? De la gestion urbaine ? Qu’avez-vous fait des grandes zones de productions agricoles ? Qu’avez-vous fait de nos plages paradisiaques ? Quel grand chantier de construction publique avez-vous démarré ? Quel système d’éducation avez-vous légué ? Quelles lois avez-vous votées pour stopper la liquidation des entreprises autonomes de l’État ? Quels lieux de loisir et de divertissement avez-vous donnés à la jeunesse de votre commune ? Qu’avez-vous fait des forces armées ? 

    Vous voilà encore PAKAPALA, Manipulateurs des comptables publiques, imposteurs irraisonables, sangsues des fonds de l’État. Que voulez-vous encore ? Des postes de consultants, de conseillers ? Ah non, vous voulez influencer et intimider les juges pour ne jamais répondre aux forfaits de vos actes ignobles, vous voulez acheter les directeurs des douanes ? Vous voulez encore asservir les policiers pour sécuriser les appartements de vos maitresses et copines ? Ah oui, vous voulez bourrer les Ambassades et consulats de vos petits cousins et copines ! Vous voulez encore des chèques zombies, vous voulez nommer des hommes de main dans de postes de direction pour préparer les prochaines élections ? 

    Que n’avez vous pas fait encore pour assouvir votre soif démoniaque ? Chers PAKAPALA, pour quel compte avez-vous travaillé depuis 20, 25 et même 30 ans ? N’avez-vous pas vos villas de luxe ? Vos hôtels, night-clubs et appartements à Santo Domingo, à Miami, à Québec, Boca Raton ? N’avez vous pas gouté toutes les 100 000 nanas de la République ? Pourquoi êtes vous encore affamés ? Pourquoi avez-vous tant soif de pouvoir et d’argent ? 

    Même devant les sanctions internationales vous ne réfléchissez pas. Vos départements géographiques n’ont vu aucun développement économique ni d’infrastructure de base, encore moins de présence policière… Quel gâchis votre bêtise politique. Une carrière de faux succès personnels et rien pour votre communauté entassée dans la misère, le fatras, la poussière et un désespoir chronique poussant vos compatriotes à chercher une vie meilleure en terres voisines. 

    Hello PAKAPALA! Vous rêvez devenir Président de la République ? Droits civils et politiques ou droits de sans honte et de sans vergogne ? Vous voulez plus de ministères ? Plus de ministres vassaux sous l’égide de votre Agenda gangsterisé ! Vous voulez plus de trafic d’armes, de cocaïne, de femmes violées et d’élections truquées avec le support de vos sponsors mafieux du secteur des affaires ? 

    Chers PAKAPALA, vous ne verrez pas la nouvelle Haïti ! Détrompez-vous, vos illusions de retenir en captivité les générations montantes prendront fin pas avant longtemps ! L’ange de L’Éternel vous frappera et FBI vous surprendra ! Vos enfants souffriront de toute espèce de maladies chroniques… vos biens seront livrés à la rouille ! Vous serez enterrés dans la honte et la consternation… Vous ne recevrez pas même les honneurs de vos femmes insouciantes ! 

    *PAKAPALA (les éternels incontournables de la politique Haïtienne : Chefs de partis, anciens PM, ministres, sénateurs, députés, directeurs généraux, ambassadeurs, avocats du système, leaders de société civile et de la presse) 

    Auteur : Ancien Juge et retraité de la diaspora !

  • Le conseil d’administration du FMI approuve un décaissement de 105 millions de dollars en faveur d’Haïti

    Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 23 janvier 2023 un décaissement de 81,9 millions de DTS (105 millions de dollars) en faveur d’Haïti, au titre du guichet « chocs alimentaires » de la facilité de crédit rapide, afin d’aider le pays à répondre aux besoins urgents de financement de sa balance des paiements qui découlent de la crise alimentaire mondiale.

    Selon le communiqué de presse, la flambée des prix des denrées alimentaires n’a fait qu’aggraver la situation de la population haïtienne, qui souffrait déjà de malnutrition sévère et d’insécurité alimentaire avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.

    Haïti subit de plein fouet le choc mondial sur les prix des denrées alimentaires. L’inflation record a aggravé la fragilité d’Haïti, car la hausse des prix au niveau mondial s’est fortement répercutée sur les prix intérieurs et a occasionné des pénuries alimentaires. Haïti, dont plus de la moitié de la population est déjà en dessous du seuil de pauvreté, traverse une crise humanitaire dramatique ; au cours de l’exercice 2023, le pays devrait connaître un déficit de financement d’au moins 105 millions de dollars (0,5 pour cent du PIB), en supposant une compression de ses importations, et faute d’un financement extérieur supplémentaire de la part de ses partenaires pour le développement.

    Au terme des délibérations du conseil d’administration, Madame Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe et présidente par intérim, a fait la déclaration suivante :

    « Haïti traverse une grave crise humanitaire et subit de plein fouet le contrecoup économique de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’inflation record a exacerbé la fragilité d’Haïti et ravivé les souffrances d’une population déjà touchée par des formes sévères de malnutrition. Le gouvernement s’emploie à atténuer les effets des hausses des prix des produits alimentaires et à étendre les dispositifs de protection sociale ».

  • L’économie mondiale devrait croître de 1,7 %, Haïti de -1,1 %

    Selon les perspectives économiques de la Banque mondiale, la croissance mondiale tombera à 1,7 %, contre un taux de 3 % prévu il y a six mois. Quant à Haïti, la Banque mondiale s’attend à ce que l’économie haïtienne se contracte pour la cinquième année consécutive en 2023.

    L’inflation, la hausse des taux d’intérêt, la contraction des investissements et les perturbations continues dues à la guerre en Ukraine sont à l’origine de ce ralentissement de la croissance de l’économie mondiale. Haïti, quant à elle, le pays reste en proie à la violence et à l’instabilité.

    L’inflation en Haïti a atteint un niveau record et les gens ont de plus en plus de mal à se nourrir. Plus de la moitié de la population fait face à des difficultés alimentaires. Entre 2019 et 2022, l’économie a chuté de plus de 2 % en moyenne par an.

    Avec quatre années successives de contraction économique caractérisées par une chute spectaculaire des activités économiques, l’économie haïtienne est en dépression économique.

  • Consensus National Pour Une Transition Inclusive et Des Elections Transparentes

    Le Pouvoir Exécutif, le Secteur économique, le Secteur social et le Secteur politique :

                    Considérant que, depuis l’adoption de la Constitution de 1987, le pays connait un cycle d’instabilité chronique des institutions démocratiques et qu’en effet Haïti est dans sa 7ème rupture d l’ordre constitutionnel et le mandat de quatre (4) Présidents n’est pas arrivé à terme, dont le dernier Président Jovenel MOISE assassiné, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, mettant en péril la stabilité de l’Etat et les fondements même de la République :

    Considérant que cette instabilité conduit le pays à un dysfonctionnement institutionnel rendant impossibles les réponses aux défis de développement économique et social ;

    Considérant que le pays s’enlise dans une crise interminable se traduisant, sur le plan économique, par une décote accélérée de la gourde, une inflation grandissante avoisinant 30%, une accélération de la croissance d’Indice des Prix à la Consommation (IPC), en particulier pour les produits d’importation, qui atteint plus de 40% en juin 2022 ;

    Considérant que cette situation fait augmenter l’insécurité alimentaire déjà chronique pour plus de 50% de la population haïtienne ;

    Considérant que les enlèvements, la violence, la prolifération des gangs ajoutés à l’impact de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 et au choléra ont provoqué des pertes d’emploi, des limitations de la communication terrestre entre les différents départements géographiques du pays et ont restreint les déplacements de la population ;

    Considérant que tout ceci constitue un accroc aux droits humains dans un pays menacée par une grave crise humanitaire et qui, par ailleurs, est en proie à une récente recrudescence du choléra ;

    Considérant que, sur le plan politique, le citoyen Ariel HENRY est entré en fonction comme Premier ministre le 20 juillet 2021, suite à sa nomination par le Président Jovenel MOISE et que, moins de deux (2) mois après, des acteurs politiques et des acteurs de la société civile, dans le cadre d’un Accord dit : « Accord des 10, 11, 12, 13 et 14 septembre 2021 », sont venus l’appuyer dans la conduite des actions gouvernementales ;

    Considérant que, néanmoins, les luttes politiques, devenues chroniques, ont continué à polariser la classe politique, la classe des affaires et les acteurs sociaux ;

    Considérant qu’il en est résulté plusieurs accords et propositions ou différents groupes, chacun de son côté ont cherché à imposer leur vision propre pour aborder et résoudre la crise multidimensionnelle que conna1’t le pays ;

    Considérant que, par-delà les difficultés, la période intérimaire actuelle peut, cependant, constituer une opportunité pour poser des actions structurantes capables d’orienter le travail des futurs élus en vue de mieux répondre aux défis dans une perspective durable ;

    Considérant que, dans cette optique, les parties signataires de la présente, tout en restant attachées aux prescriptions de la Constitution haïtienne amendée, notamment l’article 149, conviennent d’impliquer différences force, politiques, économiques et sociales dans la gestion de la cité, de créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections transparentes et non contestées, d’aborder la question de la sécurité, de contribuer au renforcement de l’État de droit en identifiant les reformes économiques et sociales urgentes ;

    Considérant que, toutefois, les différentes parties prenantes sont conscientes de leur incapacité à résoudre seules et sans concertation réelle, les problèmes tant conjoncturels que structurels auxquels est confronté le pays ;

    Considérant qu’elles reconnaissent la nécessité, d’une part, de trouver une solution haïtienne concernée et consensuelle à la crise actuelle et, d’autre part, de rechercher un plus large consensus pour garantir I’implication effective et harmonieuse de tous les protagonistes de bonne foi dans la gestion de la période de transition ;

    Considérant qu’elles s’entendent donc, pour établir un équilibre politique et pour mettre en place en ajout au Gouvernement, deux (2) institutions pouvant pallier les carences du moment, à savoir un Haut Conseil de la Transition (HCT) et un Organe de Contrôle de I’Action gouvernementale (OCAG) ;

    Considérant qu’il est impératif pour le Premier ministre, Ariel HENRY de faire une large concertation et une grande ouverture en tenant compte des toutes les propositions, de tous les protocoles d’accord et accords émanant des Secteurs économiques, sociaux et politiques, démarche nécessaire pour inspirer confiance aux acteurs et aux citoyens dans la perspective des prochaines élections générales, libres et démocratiques ;

    Considérant qu’il est urgent de s’unir pour trouver des solutions à long terme aux défis sécuritaires, institutionnels et économiques d’Haïti, restaurer la confiance du public dans le processus politique et électoral d’Haïti et assurer une gouvernance responsable dans l’intérêt public :

    Ont convenu ce qui suit :

    SECTION I : DES PRINCIPES POUR LA TRANSITION

    Article 1er – Les signataires du Consensus National pour une Transition inclusive et des Élections transparentes conviennent que le processus de transition sera géré selon les principes politiques suivants :

    a)            Intérêt public à long terme : le Gouvernement de transition est une administration intérimaire chargée de gérer un programme de réformes fondamentales de la politique, des institutions publiques de l’économie d’Haïti. Des élections libres et équitables sont une étape cruciale dans un processus a plus long terme qui s’étendra au-delà des élections pour transformer le pays et établir un contrat social plus juste entre l’État et les citoyennes et les citoyens ;

    b)            Transparence et responsabilité : les parties prenantes (i) élaboreront et publieront une feuille de route conjointe d’engagements, d’étapes et de jalons vers des changements constitutionnels, des élections libres et équitables et un programme de transformation structurelle à long terme (ii) coopèreront pour guider et soutenir le Gouvernement intérimaire dans la mise en œuvre de cette feuille de route, et (iii) suivront et vérifieront sa mise en œuvre à travers les organes de la transition, et avec le soutien des amis internationaux impartiaux d’Haïti ;

    c)            Impartialité et fin de l’impunité : les règles, durant la transition, seront appliquées à tous de la même manière, que ce soit dans le secteur public ou le secteur privé. Les parties prenantes mettront tout en œuvre pour identifier, dénoncer et sanctionner les pratiques déloyales et corrompues qui détruisent la vie publique et économique d’Haïti, afin de mettre fin au climat de peur et d’impunité qui mine les processus judiciaires d’Haïti ;

    d)            Inclusion politique par le dialogue : le processus de dialogue politique se poursuivra, durant la transition, sur un agenda de transformation nationale, afin d’assurer une large représentation des points de vue et des intérêts et de promouvoir un environnement de coopération constructive sur les questions touchant les Haïtiennes et les Haïtiens vivant dans le pays ou à l’Étranger. Un dialogue politique de haut niveau entre les partis politiques, la société civile et le secteur privé sera renforcé par une consultation au niveau communautaire dans le cadre d’un processus de dialogue national ;

    e)            Action urgente pour les Haïtiennes et les Haïtiens en souffrance : la transition donnera la priorité à des mesures immédiates et importantes pour mettre fin aux souffrances humanitaires dans les communautés les plus pauvres, rétablir la sécurité et les services, créer des emplois, soustraire les jeunes de l’emprise et de l’attrait des gangs et rendre justice a ceux qui en ont souffert. Un programme d’action directe et urgente, dans les zones les plus touchées, sera engagé et la communauté internationale sera sollicitée pour apporter des investissements et un soutien supplémentaire ;

    f)             Engagement et participation du public : la transition cherchera à reconstruire la confiance dans les institutions politiques et électorales d’Haïti, en veillant ace que le processus électoral soit ouvert et encourage une nouvelle génération d’Haïtiennes et d’Haïtiens à s’engager et participer, que ce soit en tant qu’électrices et électeurs ou en tant que candidates et candidats, a des élections équitables et crédibles et à la revitalisation à long terme du système politique haïtien.

    Il est entendu que les parties prenantes s’engagent à mettre en œuvre les principes ci-haut définis et à recourir à un mécanisme de suivi international dont les Termes de Référence seront élaborés, au plus tard, quatre (4) semaines après l’adoption du présent Consensus.

    SECTION II : DES ÉLÉMENTS DE CONSENSUS

    Sous-section 1ère

    De la sécurité

    Article 2.- Les parties prenantes reconnaissent la nécessité de considérer, comme préalable, la question de la sécurité des vies et des biens qui est un devoir régalien de l’État. De plus, elles reconnaissent la nécessité d’accorder une place de choix à la sécurité sociale et alimentaire pour mieux combattre l’exclusion et les inégalités.

    Article 3.- Conscientes des faiblesses actuelles des forces de l’ordre haïtiennes, les parties prenantes se déclarent favorables à l‘assistance internationale immédiate en matière de sécurité sollicitée le 9 octobre 2022 par le Gouvernement, en vue d’aider la Police Nationale d’Haïti dans la planification d’interventions et la mise en œuvre d’opérations qui garantiront la liberté de mouvement de la population et la gestion de la crise humanitaire et de l’insécurité à laquelle fait face le pays.

    De même, les parties prenantes s’engagent à organiser, dès l’adoption du présent Consensus, un Forum national réunissant les acteurs politiques, économiques et sociaux.

    Ledit Forum permettra de bâtir un Plan national de Sécurité basé sur les réalités du moment, la culture haïtienne et prenant en compte aussi bien les aspects d’intervention policière que le volet socioéconomique de l’insécurité.

    Ce faisant, les parties prenantes entendent contribuer, d’une part. au retour d’un climat favorable a une vie politique, économique, sociale et culturelle pour permettre à la population de vaquer à ses occupations sur l’ensemble du territoire national et d’autre part, à une consolidation durable de la paix pour garantir la présence de l’État et la fourniture des services de base dans les quartiers précaires.

    Sous-section 2

    Paragraphe 1er

    Des Organes de la Transition

    Du Haut Conseil de la Transition (HCT)

    Article 4.- Il est créé un organe dénommé : « Haut Conseil de la Transition » (HCT) dont la mission est de contribuer à la définition des orientations stratégiques des pouvoirs publics à travers :

    a)            la création de conditions politiques et sociales pour le retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections libres, crédibles et transparentes ;

    b)            la promotion d’un dialogue politique pour la participation des différents acteurs à la gestion de l’État durant la période de transition ;

    c)            la création de conditions nécessaires pour le retour à un climat de sécurité et de paix ;

    d)            la définition, le suivi et l’évaluation de réponses aux urgences de politiques publiques.

    Article 5.- L’objectif du HCT est de favoriser le dialogue national dans la recherche d’un consensus sur les jalons à poser pour signifier les lignes de rupture avec les mauvaises pratiques et sur les grands chantiers de la période de transition, notamment en matière de sécurité publique, de Constitution et d’élections, de réformes économiques, de justice, d’État de droit et de sécurité sociale et alimentaire.

    Article 6.- Le HCT, œuvrant en étroite collaboration avec le Gouvernement, a les attributions suivantes :

    S’assurer de la crédibilité et de l’intégrité des élections en participant au choix des membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) et en organisant des évaluations d’étape assorties de recommandations pour la performance du processus électoral ;

    Choisir le Comité d’experts en charge de la révision de la Constitution

    Coordonner un dialogue politique de haut niveau afin d’élargir la base du consensus entre les principaux acteurs politiques, sociaux et économiques du pays, sur la base d’un programme de (i) sécurité (ii) de réforme politique constitutionnelle et électorale. (iii) de bonne gouvernance et (iv) de mesures économiques et sociales ;

    Coopérer avec le Premier ministre et le Conseil des ministres pour définir une feuille de route comportant des étapes et des délais précis et mettre en œuvre un plan d’action stratégique pour la période de transition

    Participer à la reconstitution de la Cour de cassation :

    Participer aux remaniements ministériels, aux changements dans les hautes directions de I ‘Administration publique et aux réformes dans la diplomatie haïtienne ;

    Inspirer et s’assurer des réformes économiques, notamment en matière de recettes de l’État, de politiques fiscale et monétaire ;

    Veiller à la mise en place et à I “exécution d’un Plan global de sécurité publique ;

    Identifier et proposer des réformes en matière de droits humains et de renforcement de l’État de droit ; identifier et proposer des réformes visant la sécurité sociale et alimentaire.

    Article 7.- Le HCT est composé de trois (3) membres choisis selon la répartition suivante :

    1. Secteur économique : (un) I ;
    2. Secteur social : (un) 1 ;
    3. Secteur politique : (un) 1.

    Article 8.- Le HCT fonctionne, par nature, de manière collégiale. Il choisit un(e) de ses membres pour le/la présider. Par ailleurs, le HCT s’occupe des Chantiers stratégiques suivants : (i) la sécurité (ii) la réforme politique, constitutionnelle, et électorat (iii) la bonne gouvernance et (iv) les mesures économiques et sociales.

    Le HCT se réunit régulièrement, en session ordinaire et, au moins une fois par mois, avec le Premier ministre. Toutes ses décisions sont prises par consensus, ou à défaut, par vote à la majorité simple. Celles-ci sont transmises, sous forme de résolutions, au Conseil des ministres via le Premier ministre.

    Les membres du HCT participent au Conseil des ministres sans voix délibérative.

    Paragraphe 2

    De l’Organe de Contrôle de l’Action Gouvernementale (OCAG)

    Article 9.- Il est créé un organe dénommé : « Organe de Contrôle de l’Action gouvernementale » (OCAG), dont la mission est de s’assurer du respect des règles de bonne gestion et de transparence dans la gouvernance publique.

    Pour ce faire, l’OCAG est une instance capable de faciliter l’intégration des représentantes et des représentants des différents secteurs de la vie nationale dans la veille citoyenne et le contrôle de l’action gouvernementale dans l’actuel contexte de dysfonctionnement du Parlement.

    Article 10.- Les attributions de l’OCAG sont les suivantes :

     veiller au bon fonctionnement des Institutions républicaines ;

    Émettre des avis motivés sur les Décrets, les Accords et le Budget national ;

    Donner des avis motivés sur les actes légaux pris par le Gouvernement ;

    Appuyer le processus de dialogue national et de révision de la Constitution ;

    S’enquérir de la mise en œuvre des actions gouvernementales ;

    Organiser des séances d’information avec les Ministres sur des sujets d’intérêt.

    Article 11.- L’OCAG est composé de vingt-et-un (21) membres recrutés parmi des personnalités issues des organisations politiques, des associations socioprofessionnelles et des organisations communautaires de base des dix (10) départements et de la diaspora. Sa composition doit refléter une participation territoriale nationale ainsi que le quota de 30% de femmes.

    Article 12.- L’OCAG est géré par un bureau de trois (3) membres, dont au moins une femme.

    L’OCAG se réunit, au moins, une fois par semaine. Ses décisions sont prises par vote acquis à la majorité simple. Il est entendu que l’organisation, le fonctionnement et les procédures de travail de l’OCAG sont fixés dans son manuel de règlement intérieur.

    Sous-section 3 : DU GOUVERNEMENT

    Article 13.- Le Gouvernement, ayant à sa tête le Premier ministre, exerce le Pouvoir Exécutif. Le Premier ministre fait appliquer les décisions du Gouvernement qu’il dirige. A la signature du présent Consensus national, il évalue, en concertation avec le HCT, la composition des instances gouvernementales et procéde aux changements nécessaires au niveau du Gouvernement et des hautes directions de l’Administration publique.

    Sous-section 4 : DE LA COUR DE CASSATION

    Article 14.- Le Gouvernement, en concertation avec le HCT, nomme les juges de la Cour de Cassation, après certification par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ).

    Sous-Section 5 : DE LA CONSTITUTION ET DU DIALOGUE

    Article 15.- Le HCT, en collaboration avec le Premier ministre, nommera un Comité d’experts constitutionnels qui révisera la Constitution haïtienne. Les points concernes par la révision constitutionnelle sont, notamment, les suivants

    la durée et l’harmonisation des mandats ; l’équilibre des pouvoirs ;

    l’autorité et le moment d’octroi de la décharge administrative ;

    la définition des rôles au niveau des Collectivités territoriales ;

    les conditions d’intégration et de participation des Haïtiennes et des Haïtiens vivant à l‘étranger à la vie politique du pays ;

    et le processus d’amendement périodique de la Constitution. Suite au processus de révision et de consultation, qui sera géré par le Comité d’experts et qui ne dépassera pas six (6) mois, les autorités électorales soumettront à une consultation populaire le projet final de Constitution en vue de son approbation.

    Par ailleurs, le HCT mettra en place un processus formel de dialogue politique inclusif et participatif impliquant (i) les principaux acteurs politiques, économiques et sociaux, signataires et non-signataires. (ii) des représentants des dix (I0) départements géographiques d’Haïti désignés par les autorités locales (iii) les principales organisations des Haïtiennes et des Haïtiens de la diaspora. Ce dialogue politique s’étalera sur toute la durée de la transition.

    Sous-section 6 : DU CONSEIL ÉLECTORAL ET DES ÉLECTIONS

    Article 16.- Un Conseil Électoral Provisoire (CEP) sera mis en place. Pour ce faire, le Gouvernement soumettra au HCT une pré-liste de vingt (20) personnalités, issues de structures représentatives de la société civile haïtienne de l’intérieur et de la diaspora. Le HCT, en concertation avec le Premier ministre, en choisira neuf (9), dont au moins trois (3) femmes, comme membres du CEP.

    Article 17.- Le CEP, ainsi constitué, sera nommé par le Gouvernement, avec les attributions suivantes :

    a)            Organiser la consultation populaire sur la proposition Constitution révisée ;

    b)            Publier le calendrier électoral ;

    c)            Soumettre au Gouvernement pour publication le projet de Décret électoral ;

    d)            Organiser les élections générales :

    e)            Contrôler, en toute indépendance, toutes les opérations électorales, jusqu’à la proclamation des résultats des scrutins.

    Sous-section 7 : DES RÉFORMES INSTITUTION ELLES ET ÉCONOMIQUES

    Article 18.- Les parties prenantes reconnaissent la nécessité d’entreprendre des réformes institutionnelle et économique pendant la période de transition. À cet effet, le Gouvernement, en accord avec le HCT, fait un inventaire du capital humain, des ressources matérielles et financières de l’État et s’assure du fonctionnement des Conseils d’administration et de la révision des organes de gestion des Organismes autonomes.

    Ainsi, les réformes nécessaires sont entreprises dans le but de :

    a)            Moderniser les capacités de perception de l’État ;

    b)            Combattre la contrebande et le trafic d’armes ;

    c)            Continuer, en partenariat avec le Secteur privé des affaires, les réformes fiscales en cours ;

    d)            Augmenter les recettes publiques :

    e)            Garantir l’efficacité de la politique monétaire ;

    f)             Renforcer le contrôle des frontières terrestres, maritimes et aériennes du pays ;

    g)            Garantir la performance des organismes de répression du trafic des stupéfiants, de lutte contre la corruption et de lutte contre le blanchiment des avoirs.

    Parallèlement, le secteur privé s’engage à assumer ses responsabilités incluant, notamment, le respect de ses obligations envers le fisc. Ceci permettra une augmentation substantielle des recettes publiques. Et le Gouvernement, de son côté, s’engage au principe de transparence et de gestion saine et publiera, périodiquement, le montant des recettes ainsi que les décaissements effectués.

    Il est entendu que l’augmentation des recettes fiscales renforcera les capacités financières de l’État. Ainsi, le Budget de la République devra mieux prendre en compte la nécessité de disponibilités de ressources financières pour la sécurité, l’harmonisation du climat social, la promotion économique et sociale des jeunes et des femmes vivant en particulier dans les régions et zones défavorisées et les élections.

    Sous-section 8 : DE L’IMPARTIALITÉ DU GOUVERNEMENT DE TRANSITION

    Article 19.- Le Premier ministre veille à l’impartialité du Gouvernement de transition en obligeant tous les Ministres et Directeurs Généraux à déclarer tout éventuel conflit d’intérêts.

    Sous-section 9 : DE LA DURÉE DE LA TRANSITION

    Article 20.- considérant les défis auxquels le pays est confronté en termes de sécurité publique, de conditions sociales et humanitaires, de réforme constitutionnelle, de renforcement de l’État de droit, de réforme économique et de création de conditions pour des élections libres et équitables, et surtout la nécessité de s’assurer que les reformes et les progrès se traduisent par un changement stable long terme pour les citoyens haïtiens, les signataires du présent Consensus conviennent que la période de transition englobera les nouvelles élections générales qui se tiendront en 2023 et l’entrée en fonction d’un Gouvernement nouvellement élu le 7 février 2024.

    SECTION III : DES CONDITIONS PARTICULIÈRES

    Article 21.- Les parties prenantes ont convenu que :

    a)            le Conseil des ministres fasse publier dans Le Moniteur, Journal officiel de la République, le présent Consensus national pour une Transition inclusive et des Élections transparentes

    b)            le Conseil des ministres fasse publier dans Le Moniteur, Journal officiel de la République, les noms des différents membres du HCT ;

    c)            le Conseil des ministres fasse publier dans Le Moniteur, Journal officiel de la République, les noms des différents membres de l’OCAG ;

    d)            le Gouvernement et le HCT élaborent la feuille de route de la transition ;

    e)            dans un délai ne dépassant pas un (un) mois après leur entrée en fonction, les membres du Gouvernement et tous les grands fonctionnaires et grands commis de l‘Etat fassent leur déclaration de patrimoine par-devant les autorités compétentes ;

    f) le Premier ministre et le HCT n’entretiennent pas de relations de subordination : l’un ne peut démettre l’autre de ses fonctions ;

    g)            le Premier ministre et l’OCAG n’entretiennent pas de relations de subordination : l’un ne peut démettre I ‘autre de ses fonctions ;

    h)            en cas de démission et d’indisponibilité d’un membre du HCT ou de l’OCAG, l’organe en question établisse le contact avec le groupe constitutif concerné qui, à travers les signataires dudit groupe constitutif, proposera une nouvelle personnalité ;

    i)             les membres du HCT, le Premier ministre et les Ministres ne puissent participer aux prochaines élections, lors même qu’ils démissionnent avant la tenue des joutes électorales ;

    j)             les membres de l’OCAG ne puissent participer aux prochaines élections, sauf s’ils démissionnent six (6) mois avant la tenue des élections ;

    k)            le mandat de l’OCAG expire dès qu’un gouvernement nouvellement élu entrera en fonction ;

    I)             le mandat du HCT expire dès qu’un gouvernement nouvellement élu entrera en fonction.

    Fait, de bonne foi, à Port-au-Prince, Haïti, le 21 décembre 2022, pour servir et valoir ce que de droit.

    Par :

    Le Pouvoir Exécutif

    Ariel Henry

    Premier Ministre

    Suivent les noms et prénoms des représentants des Secteurs Economique, Politique et social

  • Le géant du commerce en ligne Amazon va supprimer 18 000 emplois

    Au milieu d’une incertitude économique, Amazon va supprimer 18 000 emplois, la plus grande réduction jamais réalisée pour les entreprises technologiques.

    Les suppressions d’emplois, qui ont commencé l’année dernière et qui devaient auparavant toucher environ 10 000 personnes, pèsent lourdement sur le commerce de détail et les ressources humaines. « Ces changements nous aideront à poursuivre nos opportunités à long terme avec une structure de coûts plus solide », a annoncé le PDG d’Amazon, Andy Jassy.

    Amazon est le plus grand détaillant en ligne au monde en termes de capitalisation boursière. L’entreprise a commencé comme libraire en ligne et s’est depuis développée pour englober pratiquement toutes les catégories de vente au détail.

    L’élimination de 18 000 travailleurs serait la réduction la plus importante pour les entreprises technologiques. Toutefois, le géant du commerce en ligne a également une main-d’œuvre beaucoup plus importante que ses pairs de la Silicon Valley. Elle comptait plus de 1,5 million d’employés fin septembre, ce qui signifie que les dernières suppressions d’emplois représenteraient environ 1 % des effectifs.

  • États-Unis : la tempête hivernale fait au moins 57 morts et laisse des milliers de personnes sans électricité

    Plus de 100 millions d’Américains dans 37 États américains étaient sous la tempête hivernale et les alertes de refroidissement éolien alors que la population se préparait à la vague de froid « potentiellement mortelle ».

    La puissante tempête hivernale qui a frappé l’Amérique du Nord a fait au moins 57 morts alors que des températures glaciales et de fortes chutes de neige frappent des pans entiers du pays.

    Les refroidissements éoliens sont tombés en dessous de moins 50 degrés Fahrenheit, quelques jours avant Noël, alors qu’un souffle d’air froid, originaire de Sibérie et traversant le Canada, est attendu depuis deux semaines. Les entreprises ont été alertées des conditions météorologiques qui pourraient avoir un impact sur les opérations commerciales.

    « Les températures froides potentiellement mortelles et combinées à des refroidissements éoliens dangereux créeraient un danger potentiellement mortel pour les voyageurs », a averti le National Weather Service. Plus de 55 millions de personnes étaient sous alerte au refroidissement éolien dimanche matin, et des avertissements de gel sont en vigueur dans tout le Sud.

    Le nombre de morts était le plus élevé dans le comté d’Erie, un pays qui comprend la ville de Buffalo à New York. Au moins 34 personnes sont mortes, a déclaré mercredi le directeur du comté, Mark Poloncarz. Les chutes de neige et le blizzard ont rendu les routes impraticables et gelé les sous-stations électriques.

    Les météorologues ont averti que l’impact économique de cette tempête hivernale « se chiffrerait probablement en milliards ». Environ 250 000 foyers et entreprises aux États-Unis n’avaient pas de service d’électricité dimanche, dont près de la moitié dans le Maine et à New York, selon PowerOutage.us. Depuis le début de la tempête, le nombre de pannes a parfois dépassé le million de clients.

      Plus de 2 500 vols Southwest ont été annulés mercredi, après environ 5 600 annulations lundi et mardi, selon FlightAware, qui suit l’état des vols en temps réel. FlightAware a déjà signalé plus de 2 300 annulations du Southwest pour jeudi.