Author: Haiti Economie

  • La stratégie nationale pour l’inclusion financière

    Ce mercredi 24 juin 2020, le président Jovenel Moise a présenté au public la Commission présidentielle sur la stratégie nationale d’inclusion financière.

    La Commission présidentielle sur la stratégie nationale pour l’inclusion financière regroupe le ministère de l’Économie et des Finances, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, la Banque de la République d’Haïti, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique, le Ministère du Commerce et de L’industrie, le Ministère du plan et de la Coopération Extérieure et trois représentants de la présidence.

    La mission de la commission est de coordonner le suivi de la stratégie nationale d’inclusion financière de 2014. Il disposera d’un groupe de travail comprenant l’Association professionnelle des banques, l’Association du secteur de la microfinance, l’Association du secteur coopératif espagnol et du crédit.

    La plupart des Haïtiens sont financièrement exclus en Haïti. En 2014, lors du lancement de la stratégie d’inclusion financière, seulement 27% des Haïtiens avaient accès aux services financiers. Bien que des progrès aient été accomplis, ils sont loin d’être suffisants et Haïti fait partie des pays ayant le moins de personnes ayant accès aux services financiers. En 2018, seulement 34% des Haïtiens âgés de 15 ans et plus avaient accès à un des services financiers et 88% de la population adulte n’avait pas de compte d’épargne formel.

  • Transfert de fonds : l’entrée en vigueur de la Circulaire 114-1 reportée

    Réf. : BRH/SBIF/20#72

    Le 23 juin 2020

    Aux Directeurs Généraux

    Des banques et des maisons de transfert

    En leurs bureaux

    Madame le Directeur General,

    Monsieur le Directeur General,

    La Banque de la République d’Haïti (BRH) vous avise, par la présente, que suite aux demandes de plusieurs maisons de transfert, l’entrée en vigueur de la Circulaire 114-1 portant sur les opérations de transferts sans contrepartie est fixée au 3 aout 2020.

    La Banque de la République d’Haïti vous prie de recevoir, Madame, Monsieur le Directeur General, ses salutations distinguées.

    Jean Baden Dubois

    Transfert de fonds - Circulaire 114-1 BRH
  • 26 juin : Anniversaire de la Signature de la Charte des Nations Unies

    L’Organisation des Nations Unies (ONU) sont une organisation diplomatique et politique mondiale dédiée à la paix et à la stabilité internationales. L’ONU a été officiellement créée en 1945 à la suite des événements horribles de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les dirigeants internationaux ont proposé de créer une nouvelle organisation mondiale pour maintenir la paix et éviter les abus de guerre.

    Aujourd’hui, l’Organisation des Nations Unies compte 193 États Membres. La mission et le travail des Nations Unies sont guidés par les objectifs et principes énoncés par sa Charte fondatrice, signée à San Francisco le 26 juin 1945 et entrée en vigueur le 24 octobre 1945.

    L’expression « Nations Unies », suggérée par le Président des États-Unis, Franklin D. Roosevelt, fut utilisée pour la première fois dans la Déclaration des Nations Unies du 1er janvier 1942, pendant la seconde guerre mondiale.

    Au printemps 1945, représentant environ 80% de la population mondiale, 850 délégués de 50 pays, dont Haïti, se sont réunis lors de la Conférence de San Francisco afin d’élaborer la Charte des Nations Unies. Les propositions rédigées par les représentants de la Chine, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’URSS entre août et octobre 1944 à Dumbarton Oaks (États-Unis), ont servi de base à leurs travaux.

    La Conférence avait à son ordre du jour les propositions de Dumbarton Oaks pour rédiger une Charte acceptable par tous les pays. Tous les pays qui avaient déclaré la guerre à l’Allemagne et au Japon et signé la Déclaration des Nations Unies. La Chine a signé le premier en tant que première nation attaquée pendant la guerre.

    Après des jours et des nuits de compromis et de coopération, quatre organes principaux ont été créés, le Conseil de sécurité ayant l’autorité militaire finale, l’Assemblée générale représentant tous les pays membres, un Conseil économique et social pour s’attaquer aux causes de la guerre et une Cour internationale de justice pour juger tout différend international.

    De par son statut unique à l’échelon international et les pouvoirs que lui confère sa Charte fondatrice, l’Organisation peut prendre des mesures pour résoudre un grand nombre de problèmes auxquels est confrontée l’humanité au 21ème siècle, tels que la paix et la sécurité, le changement climatique, le développement durable, les droits de l’homme, le désarmement, le terrorisme, les crises humanitaires et sanitaires, l’égalité entre hommes et femmes, la gouvernance, la production alimentaire et d’autres encore. 

    Depuis sa création, l’Organisation des Nations Unies a mené à bien de nombreuses opérations humanitaires, environnementales et de maintien de la paix réussies, ainsi que des échecs. Certains des efforts les plus connus des Nations Unies qui se sont soldés par un échec ou un scandale médiatisé comprennent :

    La mission rwandaise de 1994 : au cours de cet engagement, l’ONU a tenté de mettre un terme au génocide rwandais, mais les Hutus ont massacré près d’un million de membres de la minorité tutsi.

    Choléra en Haïti : après le tremblement de terre de 2010, les travailleurs humanitaires népalais dirigés par l’ONU ont été accusés d’avoir propagé le choléra à travers Haïti. Plus de 10 000 personnes sont mortes de l’épidémie. 

    Bien que l’organisation ait ses défauts et ses lacunes, la majorité des dirigeants et experts internationaux conviennent que l’ONU continue de jouer un rôle essentiel pour garantir la paix, la stabilité et la prospérité dans le monde.

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  • BRH: modification du décret sur les maisons de transfert

    Le 19 juin 2020, la Banque de la République d’Haïti (BRH) a publié la Circulaire 114-1 modifiant certaines dispositions du décret du 6 juillet 1989 concernant l’opération les maisons de transfert.

    Banque de la République d’Haïti BRH Circulaire 114-1

    AUX BANQUES ET MAISONS OE TRANSFERT

    Conformément aux articles 2 et 3 du décret du 5 juin 2020 modifiant certaines dispositions du décret du 6 juillet 1989 sur les maisons de transfert et a l’article 161 de la loi du 14 mai 2012 sur les banques et autres institutions financières, la présente circulaire définit les normes relatives aux opérations de fonds sans contrepartie.

    1. Des modalités de transfert
      1. 1 Des transfers reçus

    Les banques et les maisons de transfert sont tenues de payer les transferts internationaux :

    1. en monnaie étrangère  si  le  bénéficiaire  reçoit les fonds sur son compte bancaire (en dollars américains);
    2. en gourdes si le bénéficiaire requiert le paiement  à n’importe quel  point  de  service (succursale, agence, bureau, kiosque) sur le territoire national.

    Les paiements en gourdes se font au taux de référence public par la BRH quotidiennement.

    Lors du paiement d’un transfert, les banques el les maisons de transferts doivent identifier leur client habituel ou occasionnel, conformément aux dispositions des lois et règlements en vigueur, et remette au client un reçu de la transaction. Le reçus doit contenir entre autres le montant et la monnaie dans laquelle le transfert a été paye, le taux de change de la transaction, le nom de la banque ou de la maison de transfert ainsi que l’adresse du point de service ayant effectué l’opération.

    Les banques et les maisons de transfert sont tenues d’afficher le taux de référence de la BRH visiblement dans leurs locaux. Elles doivent s’assurer que tous leurs points de service gérés par des tiers, appelés « sous­ agents », affichen1ce taux dans un endroit visible de leurs locaux.

    1.2.         Des transferts expédiés

    Lors de rexpedition des transferts vers l’étranger, au cas où le client n’a pas de ressources en dollars, les banques et les maisons de transfert sont tenues d’effectuer la transaction au taux moyen d’acquisition (TMA) du marché (taux de vente moyen du système bancaire), public par la BRH quotidiennement.

    Les banques et les maisons de transfert sont tenues d’afficher le TMA visiblement dans leurs locaux. Elles doivent s’assurer que tous leurs points de service gérés par des tiers, appelés « sous-agents », affichent ce taux dans un endroit visible de leurs locaux.

    1.3.         De la gestion des ressources

    Pour s’assurer du paiement des transferts en gourdes, les maisons de transfert sont dans l’obligation de solliciter de leurs institutions financières les ressources nécessaires. La contrepartie des paiements effectués par toute maison de transfert doit être remise à son institution financière, sans majoration de coûts.

    Les correspondants étrangers sont tenus de remettre en dollars américains à leurs agents autorisés (banques, maisons de transfert) les fonds reçus des expéditeurs.

    2.            Des principes lies au service de transfert de fonds

    Les banques et les maisons de transfert doivent signer des contrats de représentation avec les tiers ou sous-agents, à qui ils permettre d ‘effectuer, pour leur compte et sous leur entière responsabilité, renvoi de fonds

    Ces contrats doivent préciser entre autres les opérations que les sous-agents peuvent réaliser pour le compte de la banque ou de la maison de transfert, les responsabilités des parties, les modalités opérationnelles relatives au paiement des transferts à l’envoi de fonds.

    Lors de la conclusion de contrats de représentation pour des services de transfert avec des entreprises commerciales, les banques et les maisons de transfert doivent :

    a)            s’assurer de leur honorabilité et de leur intégrité ;

    b)            établir leur profil de risque en tenant compte entre autres du secteur d’activités, de la zone géographique, de leur chiffre d’affaires mensuel ;

    c)            contrôler quotidiennement les opérations de transfert qu’elles effectuent en relation avec leur profil de risque ;

    d)            assumer entièrement la responsabilité de leurs actions ou omissions, tant qu’elles se rapportent aux services de transfert fournis par ladite entreprise ;

    e)            s’assurer du respect des règles de conformité relatives à la lune contre le blanchiment de capitaux el le financement du terrorisme ;

    f)             contribuer à leur formation notamment en matière de lune contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

    Les entreprises commerciales fonctionnant dans le secteur des jeux de hasard notamment les loteries, borlettes, casinos, et toutes autres catégories d’entreprises évoluant dans ce secteur, ne peuvent en aucun cas être des sous-agents d’aucune institution financière.

    Les installations commerciales des sous-agents doivent faire clairement apparaitre leur qualité et le nom de ou des institutions financières pour lesquelles ils opèrent. Les sous-agents doivent afficher de manière visible et lisible ii leurs guichets les conditions tarifaires appliquées à la clientèle.

    Les banques et les maisons de transfert sont responsables, vis-à-vis des clients, de leur réseau de sous­ agents, nonobstant toute disposition contractuelle contraire.

    3.            Des opérations menées par les sous-agents et de leur contrôle

    Les banques et maisons de transfert sont tenues de remettre en gourdes a leurs sous-agents les montants payés par ces derniers aux bénéficiaires des transferts.

    Les banques et les maisons de transfert doivent établir pour chaque sous-agent sa capacité journalière de paiement de transfert. Elles doivent s’assurer que le montant des transactions effectuées par lesdits sous-agents correspond à leur capacite de paiement

    Les banques et les maisons de transfert sont tenues de faire appliquer la présente circulaire par leurs sous-agents.

    En cas de non-respect par un sous-agent des dispositions de la présente circulaire, les banques el les maisons de transfert sont tenues de faire parvenir à la BRH trimestriellement la liste des contrevenants et les mesures prises à leur encontre. En cas de résiliation de contrat, la BRH doit en être informée ainsi que des motifs au plus tard trois (3) jours ouvrables à compter de la date de prise d’effet de la décision. La BRH en avise les banques et les maisons de transfert.

    Aucun sous-agent dont le contrat a été résilié pour violation des dispositions de la présente circulaire ne peut agir à titre de représentant d’une institution financière pour des services de transfert de fonds.

    4.            Rapports

    Les banques et les maisons de transfert sont tenues de compléter et faire parvenir à la BRH un rapport trimestriel contenant la liste de tous leurs points de services incluant les informations ci-après : nom du représentant, adresse, volume de transfert payé mensuellement (Annexe I), au plus tard quinze ( I5)  jours après la fin du trimestre.

    5.            Sanctions

    En cas de non-respect des obligations définies dans la présente circulaire, l’institution concernée s’expose aux pénalités suivantes :

    a)            Fiabilité de l’information

    En tout temps, les montants déclarés dans le formulaire prévu en annexe doivent être ceux apparaissant dans les livres comptables de l’institution. Si les montants ne concordent pas, la BRH peut, après enquête sur les circonstances ct la nature de la violation, imposer une pénalité de 50% de la différence entre les montants déclarés et les montants apparaissant aux livres comptables.

    b)            Retard de production de rapport

    A défaut de fournir, dans le délai requis, les rappons de conformité prévue a la section 4 de la présente circulaire, les institutions concernées encourent de cinquante mille gourdes (HTG 50,000.00) par jour d’infraction. La période de pénalité s’étend du jour où les rappons auraient dû être transmis a la BRH au jour où celle-ci les reçoit.

    c)            Autres

    Pour toute autre infraction constatée, la BRH demandera la cessation immédiate de la pratique incriminée, prendra des sanctions administratives notamment une lettre de blâme à l’encontre de l’institution fautive et pourra appliquer une amende de cent mille gourdes (HTG I00,000.00) pour chaque fait relevé.

    Toute amende sera déduite du solde de run des comptes de la banque fautive a la BRH. Par contre, le paiement de toute amende par une maison de transfert se fera par chèque de direction à l’ordre de la Banque de la République d’Haïti, au plus tard trois (3) jours ouvrables, après réception de l’avis lui exigeant le paiement. En cas de non-paiement dans les délais, des pénalités additionnelles de retard seront appliquées, soit deux mille cinq cent gourdes (HTG 2500.00) par jour de retard.

    6.            Abrogation et entrée en vigueur

    La présente circulaire abroge la circulaire 114 du 10 juillet 2019. Elle entre en vigueur le 24 juin 2020.

    Port-au-Prince, le 19 juin 2020

    Jean Baden Dubois Gouverneur

    Circulaire 114-1

  • Haïti représente l’un des pays les plus inégalitaires du monde

    Selon le rapport 2016 de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité partagée, Haïti et l’Afrique du Sud sont les pays les plus inégaux au monde, avec un Gini dépassant 60 points en 2013.

    L’indice de Gini mesure le degré d’inégalité d’une société. Le coefficient varie de 0 (égalité parfaite) à 1 (inégalité parfaite). Cependant, il n’est pas rare de voir le coefficient de Gini osciller entre 0 et 100 lorsqu’il provient d’institution internationale (par exemple la Banque Mondiale). L’indice de Gini indique dans quelle mesure la répartition des revenus (ou, dans certains cas, des dépenses de consommation) entre les individus ou les ménages dans une économie s’écarte de la parfaite égalité.

    Selon le FMI, les inégalités peuvent être le signe d’un manque de mobilité des revenus et d’opportunités – un reflet d’un désavantage persistant pour des segments particuliers de la société. L’élargissement des inégalités a également des implications importantes pour la croissance et la stabilité macroéconomique, il peut concentrer le pouvoir politique et décisionnel entre les mains de quelques-uns, conduire à une utilisation sous-optimale des ressources humaines, provoquer des instabilités politiques et économiques réduisant les investissements et augmenter le risque de crise.

    En Afrique du Sud, les 10% les plus riches détiennent 71% des richesses, tandis que les 60% les plus pauvres ne détiennent que 7% des richesses. En outre, plus de la moitié de la population sud-africaine, soit environ 55,5%, vit dans la pauvreté et gagne moins de 83 dollars par mois.

    Des estimations vieilles de plusieurs années suggèrent que le quintile supérieur, y compris les plus riches d’Haïti contrôlent plus de 60% de la richesse du pays. Bien qu’il n’y ait pas de nouvelles données sur les inégalités en Haïti, il est perçu que l’écart de richesse s’est élargi et la chute rapide de la valeur de la gourde n’aide pas non plus.

    Alors que l’effet de l’augmentation de l’inflation peut réduire considérablement les salaires des travailleurs, la plupart de la classe ouvrière ne gagne pas assez pour vivre une vie décente. Alors que le produit intérieur brut (PIB) par habitant de 756 $ en 2019, un employé typique de l’État gagne environ 30 000 gourdes (260 dollars américains sur la base du taux de change actuel) tandis que leurs patrons et leurs élus accumulent d’énormes richesses en peu de temps, favorisant une culture de corruption généralisée.

    Haïti est l’un des pays les plus inégaux et les plus pauvres du monde avec plus de 6 millions d’Haïtiens vivent en dessous du seuil de pauvreté de 2,41 $ US par jour, et plus de 2,5 millions vivent en dessous du seuil de pauvreté extrême de 1,12 $ US par jour. Cela fait partie d’une concentration massive de richesses et de revenus parmi les riches qui a placé Haïti parmi les 2 pays les plus inégaux au monde.

    Les problèmes d’inégalité sont généralement considérés comme des difficultés importantes pour ceux qui en ont moins, et c’est certainement le cas. Mais des études récentes montrent que l’inégalité est mauvaise pour tout le monde dans la société. « Les recherches du FMI ont montré que plus d’inégalités – toutes choses égales par ailleurs – nuisent en fait aux perspectives de croissance », explique Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international.

    L’inégalité non seulement déprime la croissance économique, mais laisse moins à la société à partager, ce qui entraîne des résultats injustes, quelle que soit la façon dont ses membres décident de le faire. Et certains d’entre eux sont d’ordre social.

    Des études ont montré également qu’un niveau élevé d’inégalité entraîne des comportements criminels. Ces comportements peuvent être observés au sein du gouvernement et partout en Haïti avec des gangs contrôlant la plupart des quartiers populaires. Des économistes et des organisations économiques en viennent à l’idée que pour maximiser le revenu et la richesse pour tous – y compris ceux qui sont au sommet – il doit y avoir des contrôles significatifs des inégalités de revenu et de richesse.

    Après l’Afrique du Sud, Haiti est le pays le plus inégalitaire au monde.

  • Le Japon fournit $2,8M d’équipements médicaux à Haïti

    Port-au-Prince, le 19 juin 2020 – Une cérémonie de signature d’Echange de Notes relatif à un projet de don d’équipements médicaux entre les Gouvernements japonais et haïtien s’est déroulée le vendredi 19 juin 2020 entre Son Excellence Monsieur Claude JOSEPH, Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes de la République d’Haïti et Monsieur MIZUNO Mitsuaki, Ambassadeur du Japon en Haïti.

    Dans le cadre de ce projet, le Gouvernement du Japon fournira au Gouvernement haïtien à titre de don, des équipements médicaux pour un montant de trois cent millions de yen japonais (¥300.000.000), soit environ deux millions huit cent mille de dollars américains (USD 2.800.000). Ces équipements ont été sélectionnés par le gouvernement haïtien et contiennent entre autres un système de radiographie, des CT scanners, des ambulances, des génératrices, destinées aux hôpitaux publiques du pays.

    Ce don va contribuer à améliorer l’offre de soins de santé de l’Etat haïtien à sa population à travers les structures sanitaires de référence dans le pays et appuyer les efforts du Gouvernement haïtien dans le processus de renforcement de la sécurité sanitaire de la population sur le moyen et le long terme.

    La santé demeure un des secteurs prioritaires de notre coopération avec Haïti. Nous adoptons néanmoins une approche holistique qui met l’accent sur des réponses multisectorielles, orientées vers la protection de la vie et de l’incitation à l’appropriation individuelle et consciencieuse du pays. C’est ce qui est d’ailleurs traduit à travers notre appui notamment dans les domaines de la prévention des risques de catastrophes naturels, l’amélioration de l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, le renforcement de la sécurité alimentaire et l’amélioration de l’accès à l’éducation.

    Nous espérons que ce don sera d’une contribution importante à la préservation du capital humain, au renforcement de la sécurité humaine et au développement économique et social du peuple haïtien.

    Ambassade du Japon en Haïti

  • Rareté artificielle de Gazoline en Haïti: le MCI met en garde contre le marché noir

    Note de Presse

    Le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) prend acte des informations faisant accroire à une prétendue rareté de gazoline sur le marché. Cette situation a donné concomitamment et ouvertement lieu à la spéculation illicite, c’est-à-dire le “marche noir”.

    En conséquence, le MCI en vertu de la Loi du 20 décembre 1946 a déjà pris toutes les dispositions légales en vue de mettre fin à cet état de fait.

    Le MCI compte protéger les consommateurs et fera respecter strictement la Loi sur la spéculation illicite.

    Fait à Portau-Prince, 17 juin 2020

  • Résolution du conseil d’Administration de l’Autorité portuaire national (APN) relative à la récupération des droits de Wharfage

    Jeudi 16 juillet 2020 | 175e Année – No 119

    SOMMAIRE

    • Résolution : Résolution du conseil d’Administration de l’Autorité portuaire national (APN) relative à la récupération des droits de Wharfage
    • Avis : Avis approuvant la modification apportée aux Statuts, à l’Acte souscription ainsi qu’à l’Acte de constitutif de la Société Anonyme dénommée : « HAITIAN PARNERS, SA »

    Conseil d’Administration de l’Autorité portuaire national (APN)

    Considérant le rôle stratégique du secteur portuaire dans l’économie nationale :

    Considérant les difficultés financières auxquelles l’Autorité portuaire nationale (APN) fait face en raison du manque à gagner enregistré au niveau des droits de Wharfage et que ces derniers constituent le moyen primordial de financer l’entretien, la réhabilitation et la construction d’infrastructures portuaires :

    Considérant qu’une telle situation cause de graves préjudices à l’Autorité portuaire nationale (APN) en luis faisant subir des pertes certaines :

    Considérant qu’il y a lieu pour l’Autorité portuaire national (APN) de récupérer les droits de Wharfage :

    Le Conseil d’administration de l’Autorité portuaire national (APN), lors de la réunion tenue en son local en date du 6 juillet 2020, a adopté la résolution suivante :

    Article 1erL’Avis du 5 aout 2016 concernant les droits de Wharfage est rapporté et celui du 3 aout 2015 consacrant à l’Autorité portuaire national (APN) un montant de trois cent dix dollars américains ($310,00) est remis en vigueur.

    Article 2. – Un délai sera accordé pour la plaine et entière mise en application de cette disposition.

    Ce délai et ainsi réparti :

    1. Cinquante pour cent (50%)m à la date de l’avis à émettre par l’Autorité portuaire nationale (APN) ;
    2. Soixante-quinze pour cent (75%), à partir du 15 septembre 2020 ;
    3. Et la totalité soit cent pour cent (100%), à partir du 15 décembre 2020.

    Article 3. – La présente résolution sera publiée et exécutée a la diligence des Ministres de l’Economie et des Finances ; des Travaux Publics, Transports et Communications ; de la Planification et de la Coopération externe ; du Commerce et de l’Industrie ; et du Directeur Général de l’Autorité portuaire nationale (APN), chacun en ce qui le concerne.

    Port-au-Prince, le 6 juillet 2020,

    Pour le Conseil :

    Michel Patrick BOISVER Le Ministre de l’Economie et des Finances
    Nader JOISEUS Le Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications
    Joseph JOUTHE Le Ministre de la Planification et de la Coopération Externe
    Jonas COFFY Le Ministre du Commerce et de l’Industrie
    Hervé EVEILLARD Directeur Général de l’Autorité portuaire nationale (APN)

  • Coronavirus : le Japon a dévoilé un plan de relance massif représentant 40% du PIB

    Fin mai, face à l’épidémie de coronavirus, le gouvernement japonais a annoncé un nouveau plan budgétaire massif pour soutenir l’économie, représentant 40% du PIB cette année. Ce plan, d’une valeur de plus de 220 milliards de yens (2 000 milliards de dollars), comprend des versements directs d’argent aux ménages, des prêts garantis et un soutien fiscal.

    L’expérience japonaise de covid-19 a été remarquablement modéré. Malgré sa population plus âgée, une vague de cas au début de l’épidémie et une réticence à imposer des fermetures strictes, son taux d’infection enregistré est parmi les plus bas des pays riches.

    Il a cependant commencé sa bataille contre les effets économiques de la pandémie à partir d’une position particulièrement faible. Dans la plupart des pays, le coronavirus a interrompu un boom économique, mais le ralentissement du Japon a commencé l’année dernière.

    La production a diminué à un taux annuel de 7,1% au dernier trimestre de 2019, par rapport aux trois mois précédents, et de 3,4% au premier trimestre de 2020. Face à ces perspectives sombres, la Banque du Japon a continué de fournir un soutien monétaire extraordinaire.

    En avril, le gouvernement de M. Abe avait dévoilé des dépenses et des garanties d’une valeur de 117 milliards de yens, soit environ 20% du PIB. Ressentant peut-être la pression d’un public insatisfait et de plus en plus frustré par la façon dont le gouvernement a géré la crise, Abe a annoncé un autre paquet fin mai, qui est à peu près de la même ampleur que le premier.

    Le Japon émettra des obligations d’État représentant environ 40% de la taille de son économie. Les emprunts pourraient représenter près de 60% des recettes publiques en 2020. La montée en flèche des emprunts et la baisse de la production promettent de faire passer le niveau de la dette publique brute du Japon bien au-dessus du niveau déjà vaste d’environ 240% du PIB, selon The Economist.

  • La Chine demande aux sociétés agricoles d’État de suspendre les achats de certains produits agricoles américains

    Les responsables du gouvernement chinois ont demandé aux principales sociétés agricoles d’État de suspendre les achats de certains produits agricoles américains, y compris le soja, alors que Pékin évalue l’escalade des tensions avec les États-Unis sur Hong Kong.

    La Chine avait accepté d’acheter des produits agricoles américains d’une valeur d’environ 36,5 milliards de dollars pour 2020 dans le cadre de l’accord commercial de phase 1 signé en janvier. La pandémie de COVID-19 a bouleversé ces plans, la Chine n’ayant réussi à importer que 3,35 milliards de dollars de produits agricoles américains au cours des trois premiers mois de l’année, le plus bas de cette période depuis 2007, selon les données du département américain de l’Agriculture.

    Les acheteurs chinois ont également annulé un nombre indéterminé de commandes de porc américain. Bien qu’il n’ait pas été demandé aux entreprises privées de suspendre les importations, c’est le dernier signe que l’accord commercial durement gagné entre les deux plus grandes économies du monde est en danger.

    Les États-Unis ont de plus en plus critiqué la Chine au sujet du commerce, des droits de l’homme, de la gestion de l’épidémie de coronavirus, et en particulier de la menace chinoise à l’autonomie de Hong Kong alors qu’une nouvelle guerre froide prend forme entre les deux plus grandes économies du monde.

    Hong Kong figurait sur la scène mondiale comme un endroit idéal pour faire des affaires. Les protestations contre un projet de loi d’extradition qui établirait un mécanisme pour les transferts de fugitifs, qui sont actuellement exclus dans les lois existantes, ajoutant à la peur de perdre l’autonomie, a menacé ce statut. Les manifestations anti-gouvernementales ont secoué la ville et pour la première fois en 10 ans, Hong Kong est entrée en récession en 2019.

    Le président chinois Xi Jinping avait averti en octobre que toute tentative de diviser la Chine aboutirait à « des corps écrasés et des os brisés ». En 2019, Le président américain Donald Trump avait signé la « Hong Kong Human Rights and Democracy Act ». Cette législation pourrait sanctionner le gouvernement de Hong Kong pour ne pas avoir maintenu son autonomie vis-à-vis de la Chine continentale dans le cadre d’un pays, de deux systèmes.

    Trump a déclaré que les États-Unis entameraient le processus de suppression d’une partie du statut commercial privilégié de Hong Kong, sans préciser le nombre de changements qui prendraient effet et le nombre d’exemptions qui s’appliqueraient. Il a également promis des sanctions contre les Chinois et les fonctionnaires de Hong Kong « directement ou indirectement impliqués » dans l’érosion de l’autonomie de la ville.

    Des études suggèrent que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a affaibli le taux de croissance des investissements et les milliards de droits de douane échangés entre Washington et Pékin ont réduit la valeur marchande des sociétés cotées aux États-Unis de 1,7 mille milliards de dollars au cours de 2 ans.

    Une étude de la Federal Reserved Bank de New York confirme également la conclusion précédente selon laquelle malgré la déclaration de la Maison Blanche, les Américains paient durement pour la guerre commerciale américano-chinoise.