Author: Haiti Economie

  • La Maison Blanche conclut un accord avec le Sénat sur un projet de loi de relance de 2 000 milliards de dollars

    Mercredi matin, au petit matin, le chef de la majorité au Sénat Mitch McConnell (R-KY) et le chef de la minorité Chuck Schumer (D-NY) annoncent que la Maison Blanche et le Sénat ont convenu d’un accord bipartisan impliquant un programme d’aide économique de 2 000 milliards de dollars.

    Cet accord entre la Maison Blanche et le Sénat américain intervient après cinq jours de négociations tendues pour aider l’économie américaine à surmonter la crise pandémique du coronavirus. “Nous avons un accord bipartite sur le plus grand plan de sauvetage de l’histoire américaine”, a déclaré le sénateur démocrate, Chuck Schumer.

    Le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a rencontré le chef de la minorité sénatoriale Chuck Schumer pour résoudre les plaintes des démocrates concernant la législation républicaine. Les démocrates étaient préoccupés par le manque de surveillance sur les entreprises qui reçoivent des financements et voulaient envoyer de l’argent à tous les Américains, y compris les salariés et les chômeurs, tandis que les républicains veulent envoyer de l’argent uniquement aux contribuables.

    Ce paquet vise à remettre l’économie américaine sur ses pieds au milieu du choc économique de l’épidémie de coronavirus. L’accord vaut plus de 2 000 milliards de dollars. Ci-dessous, les chiffres clés.

    Total: 2 000 milliards de dollars
    Aide au chômage: 250 milliards de dollars
    Hôpitaux: 130 milliards
    Compagnies aériennes: 50 milliards de dollars

    Le projet de loi devrait apporter un soulagement aux petites entreprises grâce à des centaines de milliards de dollars de prêts d’urgence et stabiliser les principales industries nationales pour éviter autant de licenciements que possible afin de garantir les bases économiques du pays. De plus, le projet de loi oblige les grandes entreprises à rendre des comptes comme le souhaitaient les démocrates.

    Ce paquet historique qui va soulager le peuple américain. Selon le chef du Sénat, Mitch McConnell, “c’est une bonne nouvelle pour les médecins, les infirmières et les salles d’urgence du pays qui attendent plus de masques et plus de financement. C’est une bonne nouvelle pour les familles partout en Amérique.”

  • Les autorités bancaires haïtiennes se préparent à répondre à la propagation potentielle du COVID-19 en Haïti

    Aujourd’hui, la Banque Centrale rencontre les responsables des Banques commerciales sur les moyens à mettre en place pour faire face aux éventuels impacts de la pandémie du Coronavirus sur le fonctionnement du système financier et sur l’économie nationale.

    Lors de cette réunion, la banque centrale recueille des informations sur les mesures prises par les banques commerciales pour continuer à fournir des services aux clients et pour protéger les consommateurs de services financiers contre les risques de la pandémie de coronavirus.

    Le ministre de la Santé publique et de la Population (MSPP) est en phase d’alerte depuis janvier. À ce jour, aucun cas de coronavirus n’a été confirmé en Haïti, bien que les autorités aient confirmé que 18 personnes avaient été mises en quarantaine.

    “Le COVID-19 est absent de notre sol national.” Le Gouvernement assure le suivi de la situation épidémiologique et la mise en place des mesures de prévention, en collaboration avec l’ensemble des autres services de l’Etat.

    Deux lignes téléphoniques 4343-3333 et le 116, sont à la disposition du public en général pour toutes informations liées au Coronavirus COVID19 CIPC.

  • 1 000 $ à chaque Américain pour soulager les difficultés financières causées par COVID-19

    Le lundi 16 mars, le sénateur républicain Mitt Romney avait proposé d’envoyer 1000 dollars à tous les Américains pour soulager les difficultés financières de la pandémie de coronavirus qui a ravagé les marchés mondiaux et menacé de freiner l’activité économique américaine.

    Le directeur du Conseil économique national, Larry Kudlow, avait été demandé lundi si la Maison Blanche soutiendrait une aide en espèces directe aux ménages américains. Sa réponse laissait croire que l’administration était ouverte à une telle mesure.

    Mardi, l’administration Trump a exprimé son soutien à l’envoi de paiements directs en espèces aux Américains dans les deux prochaines semaines dans le cadre d’un plan de relance économique massif qui prend forme à Washington. L’idée de paiement en espèces, qui est née au Congrès, fait partie d’un plan de relance d’environ 850 milliards de dollars que la Maison Blanche essaie de mettre en vigueur dès que possible.

    Le paquet de 850 milliards de dollars viendrait s’ajouter à un autre paquet de plus de 100 milliards de dollars adopté par la Chambre qui vise à fournir des congés de maladie payés, une assurance-chômage et d’autres avantages aux travailleurs touchés.

    La Réserve fédérale américaine a pris d’importantes mesures de relance monétaire pour lutter contre la crise du COVID-19. Ces mesures comprennent l’abaissement du taux d’intérêt à près de zéro et le pompage de 1,5 billion de dollars de liquidités dans le système bancaire. D’autres efforts comprennent le soutien aux entreprises et l’aide à l’industrie du transport aérien en difficulté.

    Le Congrès a utilisé des mesures de relance similaires pour stimuler les dépenses de consommation au milieu des récessions de 2001 et 2008. Sous la présidence de George W. Bush, le gouvernement fédéral a envoyé des chèques de remise d’impôt d’environ 300 $ à 600 $ par ménage en 2001 et d’environ 600 $ par personne en 2008.

  • La Réserve fédérale américaine a abaissé son taux d’intérêt à près de zéro

    Afin de sauver l’économie américaine des retombées du nouveau coronavirus (COVID-19), la Banque centrale réduit son taux d’intérêt de référence d’un point de pourcentage complet dans une fourchette de 0% et 0,25% et achète pour au moins 700 milliards de dollars d’obligations d’État et obligations hypothécaires dans le cadre d’une action d’urgence de grande envergure visant à protéger l’économie de l’impact de la pandémie.

    Cette annonce est un coup de pouce supplémentaire puisque le 3 mars, la Fed avait injecté 1,5 billion de dollars sur le marché obligataire pour assurer une liquidité suffisante pour les opérations normales du marché en prenant d’urgence la décision de réduire le taux d’intérêt de référence américain d’un demi-point de pourcentage, une tentative de limiter les retombées économiques et financières du coronavirus.

    Pour aider les petits acteurs économiques, la Fed accorde également des prêts plus généreux aux banques du pays, afin qu’elles se retournent et prêtent aux petites entreprises et aux familles qui ont besoin d’une bouée de sauvetage selon le président de la Réserve fédérale, Jerom H. Powell.

    Cette annonce de dimanche intervient après que le président américain Donald Trump a déclaré une urgence nationale pour libérer 50 milliards de dollars de ressources fédérales pour lutter contre les coronavirus et maîtriser une crise de santé bouillonnante à la suite de l’incertitude de la pandémie conduisant à la pire journée de négociation des actions depuis le marché de 1987 crash.

  • L’Allemagne s’est engagée à verser plus de 600 milliards pour protéger son économie

    Alors que COVID-19 continue de secouer les marchés et les économies du monde entier, les gouvernements intensifient leurs efforts pour contenir la propagation du nouveau coronavirus et envisagent des moyens d’amortir le coup porté à leurs économies. Ces efforts comprennent des plans de relance et des retards de paiement des prêts existants ciblant les entreprises, les systèmes de santé et les secteurs dans le besoin.

    Alors que l’UE a promis 37 milliards d’euros (41 milliards de dollars) dans le cadre d’une initiative de soutien aux coronavirus, la Commission européenne a déclaré qu’elle était prête à donner son feu vert à des mesures de relance budgétaire généralisées pour les pays de la zone euro en tant que décideurs politiques visant à calmer les marchés avec une réponse décisive au coronavirus.

    L’Allemagne s’est engagée à dépenser tout ce qui est nécessaire pour protéger son économie. Bloomberg rapporte que KfW, la banque d’État allemande, peut prêter jusqu’à 550 milliards d’euros (610 milliards de dollars) aux entreprises pour s’assurer qu’elles survivent à la pandémie et protègent leurs travailleurs de son impact, a déclaré le ministre de l’Économie Peter Altmaier lors d’un briefing à Berlin. Le ministre des Finances, Olaf Scholz, a déclaré que l’Allemagne est prête à contracter une dette supplémentaire et envisagera une relance budgétaire complète si la situation empire.

    L’Allemagne a signalé six décès dus au virus et plus de 2 700 infections. Entre-temps, les grands événements en Allemagne ont été annulés et ceux qui le peuvent travaillent à domicile. Mais les experts estiment que la vie publique doit être encore plus limitée pour ralentir le virus.

  • 12 milliards de dollars pour aider les pays pauvres à faire face au coronavirus

    Le 3 mars 2020, le Groupe de la Banque mondiale annonce la fourniture d’une aide d’un montant allant jusqu’à 12 milliards de dollars. Ce premier financement est conçu pour apporter un appui rapide aux pays en proie aux conséquences sanitaires et économiques de cette pandémie. Il devrait aussi aider les pays membres de l’institution à prendre des mesures efficaces pour faire face et, si possible, atténuer les conséquences tragiques du COVID-19 (coronavirus).

    Ce financement mixte, composé des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de la Société financière internationale (IFC) et coordonné à l’échelle mondiale, devrait accompagner les interventions menées dans les pays.

    Hier, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, et le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, ont publié une déclaration conjointe exprimant leur désir d’aider les pays membres, en particulier les pays pauvres où les systèmes de santé sont les plus faibles et là où les populations sont les plus vulnérables pour faire face à la tragédie humaine et au défi économique posé par le virus COVID-19.

    La Banque mondiale a déclaré que les 12 milliards de dollars de subventions, et de prêts à faible taux d’intérêt aideraient les pays en développement à offrir un meilleur accès aux services de santé, à renforcer la surveillance des maladies et à renforcer les interventions de santé publique, ainsi qu’à travailler avec le secteur privé pour réduire l’impact sur les économies, et a également déconseillé aux pays de prendre des mesures qui limiteraient davantage les échanges.

  • Déclaration commune de la directrice générale du FMI et du président du Groupe de la Banque mondiale

    La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, et le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, ont publié aujourd’hui la déclaration commune suivante :

    « Le FMI et le Groupe de la Banque mondiale se tiennent prêts à aider leurs pays membres à faire face aux tragédies humaines et aux difficultés économiques causées par le virus Covid-19. Nous œuvrons activement avec les institutions internationales et les autorités nationales, en accordant une attention particulière aux pays pauvres, où les systèmes de santé sont les plus faibles et où les populations sont les plus vulnérables. 

    Nous utiliserons dans toute la mesure du possible les instruments dont nous disposons, qu’il s’agisse de financements d’urgence, de conseils sur l’action à mener ou d’assistance technique. Nous possédons, en particulier, une panoplie de dispositifs de financement rapide qui peut aider les pays à répondre à un large spectre de besoins. Il est crucial de renforcer les systèmes nationaux de surveillance et d’urgence sanitaire afin d’enrayer la propagation de ce virus et de lutter contre de prochaines épidémies.

    La coopération internationale est essentielle pour faire face à l’impact sanitaire et économique du virus Covid-19. Le FMI et le Groupe de la Banque mondiale sont pleinement déterminés à fournir l’aide que les populations de leurs pays membres attendent d’eux. »

    Communiqué de presse du FMI et du président du Groupe de la Banque mondiale – WASHINGTON, 2 mars 2020

  • Les autorités préviennent qu’elles s’attendent à ce que le coronavirus se propage aux États-Unis

    Le nombre de cas de coronavirus dans le monde a atteint 80239. Alors que le nombre de nouveaux cas dans l’épicentre de la province du Hubei, en Chine, est en baisse, l’épidémie de coronavirus s’est propagée dans toute la Chine et dans 31 autres pays et territoires, y compris le Les États-Unis.

    Au 23 février, 14 cas de coronavirus avaient été diagnostiqués aux six États suivants : Arizona (un cas), Californie (huit), Illinois (deux), Massachusetts (un), Washington (un) et Wisconsin (un).

    Le CDC (centres de contrôle et de prévention des maladies) prévient entre-temps qu’il s’attend à ce que le coronavirus se propage aux États-Unis et se prépare à une éventuelle pandémie. Bien que 14 cas confirmés aient été diagnostiqués localement jusqu’à présent, il existe une certaine incertitude quant à la gravité de la menace pour la santé, mais les autorités demandent aux écoles et aux entreprises de se préparer à une éventuelle épidémie.

    En outre, il y a eu 3 nouveaux cas parmi les Américains qui sont revenus de Chine et 40 du Diamond Princess Cruise Ship en Asie. Cela porte le nombre total de cas de coronavirus aux États-Unis à 57. Ce nombre comprend 12 personnes rentrées de Chine avant les restrictions de voyage imposées par le gouvernement fédéral, deux qui ont été infectées par d’autres personnes et trois qui ont été rapatriées de l’épicentre de l’épidémie de Wuhan, en Chine.

    Les investisseurs, de leur côté, craignent que le coronavirus puisse nuire aux activités économiques mondiales et leur espoir que les autorités puissent efficacement contenir le coronavirus pour empêcher un choc économique mondial s’estompe. En conséquence, les marchés boursiers du monde entier chutent et les prix du pétrole brut tombent en dessous de 50 $ le baril.

    Le secteur de l’énergie est le plus touché. Il a baissé de 19% jusqu’à présent cette année, reflétant les craintes d’un ralentissement de l’activité économique qui entraînerait une baisse des prix du pétrole.

    Entre-temps, l’administration Trump a été interpellée mardi à Capitol Hill. Le directeur de la santé et des services sociaux, Alex Azar, qui dirige le US Coronavirus Task Force, a été interrogé sur la question de savoir si son agence en faisait assez pour atténuer la propagation du virus, en particulier à la lumière de sa demande de 2,5 milliards de dollars de financement d’urgence – moins que ce qui a été accordé pour lutter contre les menaces de pandémies antérieures a rapporté le Wall Street Journal.

     Selon l’Organisation mondiale de la santé, la plupart des personnes infectées souffrent d’une maladie bénigne et se rétablissent, mais cela peut être plus grave pour d’autres.

    Prenez soin de votre santé et protégez les autres en procédant comme suit :

    • Lavez-vous les mains fréquemment et soigneusement
    • Maintenez une distance d’au moins 1 mètre (3 pieds) entre vous et toute personne qui tousse ou éternue
    • Évitez de toucher les yeux, le nez et la bouche
    • Couvrez-vous la bouche et le nez avec votre coude ou votre tissu plié lorsque vous toussez ou éternuez
    • Si vous avez de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, consultez un médecin au plus tôt
  • Souffrant d’un manque de crédibilité, l’administration a promis de répondre rapidement aux griefs de la police

    Aujourd’hui, Haïti est dans la brume d’une crise profonde où aucune institution n’a été épargnée. Il s’agit notamment de l’une des institutions les plus importantes du pays, la PNH. Au fil des ans, la PNH a été en crise pour de nombreuses raisons telles que la politisation de l’institution, le manque de matériaux adéquats et, plus important encore, les mauvaises conditions de travail, le manque de prestations et les bas salaires des policiers.

    Avec la policière, Yanick Joseph en tête, les policiers ont exprimé avec force leur frustration face à leur mauvais salaire et à leurs conditions de travail misérables, tout en revendiquant leur droit à la syndicalisation et en essayant de mettre en place le SPNH (Syndicat de la Police National d’Haïti).

    En réponse, l’administration a créé une cellule de crise composée de 5 membres, l’inspecteur général Marie Louise Gauthier (Inspection générale de la Police nationale d’Haïti), Commissaire divisionnaire Bernard Elie (École nationale de police), Commissaire divisionnaire Rigaud Harington (Académie nationale de police), Commissaire divisionnaire Marie Gina Joachim (Conseil supérieur de la police nationale) et Jean Fallières Bazelais, représentant du ministère de la Justice et de la Sécurité publique.

    Au Palais National d’Haïti, le Chef de l’Etat, le Président Jovenel Moïse et le haut état-major de la Police Nationale d’Haïti, ont adressé diverses demandes de la police et ont promis de trouver des solutions dans les meilleurs délais.

    Selon Jean Michel Lapin, Premier ministre par intérim d’Haïti, les solutions recommandées tournent autour de six points clés. Parmi eux figurent les cartes de débit des policiers, l’ajustement des salaires et d’autres avantages sociaux tels que la santé et l’assurance-vie. Le PM a promis de résoudre ces problèmes rapidement ; certains immédiatement et d’autres nécessiteront un engagement à long terme de l’État.

    L’administration a également présenté de nouveaux matériaux tels que 15 véhicules blindés neufs qui viennent d’arriver pour la police haïtienne pour aider à lutter contre l’insécurité dans le pays.

    Selon l’administration actuelle, des fonctionnaires ont été chargés de mettre en place des mécanismes permettant à la police de bénéficier de prêts hypothécaires à des taux très bas pour permettre aux policiers de s’offrir un logement décent. En outre, des dispositions sont prises pour doubler le montant de la carte de débit des policiers à partir de mars 2020, ce qui leur permettrait de subvenir à certaines nécessités de base telles que l’épicerie pour leurs familles.

  • Projet d’Assistance Alimentaire (KR) 2018

    La cérémonie de remise du don relatif au projet d’Assistance Alimentaire (KR) 2018 s’est déroulée le 7 février 2020 au Port Lafiteau, Port-au-Prince, en présence de Monsieur MIZUNO Mitsuaki, Ambassadeur du Japon en Haïti et M. Fils-Aimé Ignace SAINT FLEUR, Directeur Général du Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD).

    Cette cérémonie résulte de l’accord de coopération dont l’échange de notes a été signé le 11 mars 2019 entre les deux Gouvernements. Conformément à cet accord, le Gouvernement du Japon vient de mettre à disposition du Gouvernement haïtien à titre de don, un montant total de quatre cent millions de Yen japonais (¥400.000.000) soit environ trois millions six cent cinquante mille dollars américains (USD 3.650.000), sous forme d’approvisionnement de riz dont la quantité s’élève à environ 6,400 tonnes métriques (40% du riz japonais et 60% du riz américain).

    Vu la conjoncture économique difficile actuelle en Haïti, un pays ou le riz occupe une part importante dans le panier et la culture alimentaires des ménages, ce don contribuera à stabiliser les prix et permettra d’améliorer l’accès à la nourriture de base sur le marché local. Cet aspect de la coopération nippo-haïtienne remonte à 1986 et ne se limite pas uniquement à l’approvisionnement de riz.

    Le Gouvernement haïtien va mettre les fonds générés par la vente de riz en réserve en tant que Fond de Contrepartie qui seront utilisés par la suite à financer des projets sociaux planifiés et effectués par le Gouvernement haïtien en accord avec le Gouvernement japonais. D’ailleurs plusieurs chantiers finalisés ou en cours en Haïti dans des secteurs éducatifs et sanitaires ont été financés grâce aux fonds générés par le programme KR.

    Il est important de souligner que ce geste du peuple japonais au peuple haïtien comporte deux aspects qui se complètent. Il témoigne d’une part un soutien conjoncturel à travers cette aide alimentaire à court terme, et d’autre part, il favorisera un appui structurel visant à accompagner le peuple haïtien sur la route du développement durable à moyen et long terme.

    Ambassade du Japon en Haïti