Author: Haiti Economie

  • Le coût social et économique de la taxation des pauvres et la diaspora

    Le coût social et économique de la taxation des pauvres et la diaspora

    Il y a eu beaucoup de débats et de discussions sur la proposition de budget de l’administration Moise-Lafontant 2017-2018. Dans le projet de budget, il existe toute une série d’amendements qui pèsent lourdement sur l’ensemble de la population haïtienne, y compris ceux qui vivent dans la diaspora. Ces modifications portent principalement sur les différents frais de service perçus par l’État entre autres. Le plan du gouvernement visant à augmenter les taxes sur les pauvres pour financer le budget est à la fois cruelle et mauvaise politique économique.

    Selon La Banque Mondiale, Haïti reste le pays le plus pauvre du continent américain et l’un des plus déshérités du monde (avec un PNB par habitant de 846 dollars en 2014), et souffre de carences importantes dans les services essentiels. D’après la dernière enquête sur les ménages, plus de 6 sur 10,4 millions d’Haïtiens (59%) vivent sous le seuil de pauvreté de 2.42 dollars par jour et plus de 2.5 millions (24%) vit sous le seuil de pauvreté extrême d’1.23 dollar par jour.

    Au milieu de la réduction mensuelle du pouvoir d’achat des ménages en raison de l’inflation élevée, en mai dernier, le gouvernement a augmenté de plus de 18% les prix des produits pétroliers, une mesure visant à ramener les finances publiques à flot. Il faut garder à l’esprit que, au cours du mois précédent, les sénateurs et les députés (28 sénateurs et 116 députés) ont chacun reçu 1 million et 350 000 gourdes de subventions pour la saison de Pâques pour financer les soi-disant bonnes œuvres des élus à leurs électeurs pendant la période Semaine Sainte. L’augmentation des impôts est généralement perçue comme un moyen moins efficace remettre les finances publiques à flot.

    La plupart des économistes soutiendraient que les mesures d’austérité budgétaire telles que les hausses d’impôt proposées par le gouvernement réduiront l’économie haïtienne déjà fragile et précaire. Les personnes et les familles à faible revenu consacrent la plupart de ce qu’elles gagnent à l’essentiel, comme la nourriture, le logement et les frais scolaires. L’augmentation des impôts, tels que les cartes d’enregistrement, les cartes d’identité fiscale, les frais de passeport, les droits des véhicules et la contribution Foncière des Propriétés Bâties (CFPB) réduisent le montant d’argent que les pauvres ont disponible pour ces nécessités. Une politique économique judicieuse permet aux pauvres de garder plus de leur argent en premier lieu.

    Le projet de budget pour l’exercice financier 2017-2018 propose une taxe sur le revenu d’une base fixe de 10 000 gourdes minimum. C’est-à-dire que tout le monde, y compris la diaspora, paiera 10 000 gourdes au moins pour obtenir ses déclarations finales d’impôt sur le revenu. En raison du manque de clarté et des conséquences imprévues, le gouvernement risque de nuire à l’économie du pays. Alors que les pauvres vivant en Haïti auront moins à dépenser dans l’économie, la diaspora peut réfléchir à deux fois avant de se rendre en Haïti pour éviter une double imposition de leurs revenus. Car, en plus de plus de 2 milliards de dollars que la diaspora contribue chaque année à l’économie, ils contribuent d’avantage lorsqu’ils voyagent et dépensent leurs dollars à peine gagnés en Haïti.

    Le coût social et économique de la taxation des pauvres et la diaspora pourrait effectivement être largement supérieur à la valeur en dollars des revenus que l’État collecte sur eux.

  • L’ouragan Irma

    L’ouragan Irma

    La Direction de la Protection civile du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales mobilise ses structures à travers le pays alors que l’ouragan Irma, désormais de catégorie 2, se déplaçait, vendredi à la journée, en direction ouest nord-ouest, à environ 2540 km à l’est des Petites Antilles.

    L’Unité hydrométéorologique d’Haïti continue de suivre attentivement l’évolution du phénomène afin de maintenir la population informée. La direction de la Protection civile se tient prête à faire face à toute éventualité par rapport à ce phénomène, qui a pris naissance le 30 août dans l’Atlantique.

    « La trajectoire de l’ouragan Irma n’est pas assez précise pour nous permettre de confirmer aujourd’hui si le système constituera une menace directe ou non pour le pays dans les prochains jours. Cependant, nous préférons anticiper et tenir prêtes nos équipes et nos infrastructures de préparation et de réponse à travers le pays », a précisé le Directeur de la Protection civile, Dr Jerry Chandler, jeudi 31 août dans les locaux du centre d’opérations d’urgence national, lors d’une première rencontre de travail sur Irma.

    La Direction de la Protection civile invite la population, notamment les habitants des zones à hauts risques d’inondation et de mouvement de terrain, à continuer à se préparer, pendant que les structures de Protection civile prennent les dispositions nécessaires en vue de l’informer de l’évolution d’Irma.

    Le graphique ci-dessus montre une représentation approximative des zones côtières sous un avertissement d’ouragan (rouge), montre d’ouragan (rose), avertissement de tempête tropicale (bleu) et montre de tempête tropicale (jaune). Le cercle orange indique la position actuelle du centre du cyclone tropical. La ligne noire, lorsqu’elle est sélectionnée, et les points montrent la piste prévisionnelle du centre national des ouragans (NHC) du centre aux heures indiquées. Le point indiquant l’emplacement du centre de prévision sera noir si le cyclone devrait être tropical et sera blanc avec un contour noir si le cyclone devrait être extratropical. Si seulement un L est affiché, alors le système devrait être un minimum de résidu. La lettre à l’intérieur du point indique l’intensité des prévisions de NHC pour cette période:

    D: dépression tropicale – vitesse du vent inférieure à 39 MPH
    S: tempête tropicale – vitesse du vent entre 39 MPH et 73 MPH
    H: Hurricane – vitesse du vent entre 74 MPH et 110 MPH
    M: grand ouragan – vitesse du vent supérieure à 110 MPH

     

  • La corruption: sur une échelle exceptionnellement destructrice

    La corruption: sur une échelle exceptionnellement destructrice

    Haïti est l’un des pays les plus corrompus dans le monde en 2016. Selon la Transparency International, Haïti ainsi que quatre autres pays se classent ex aequo pour la 159ème place sur 176 pays. Avec un score de 20 sur 100, Haïti est le pays le plus corrompu des Amériques après le Venezuela.

    Tout score en dessous de 50 indique que les gouvernements ne parviennent pas à s’attaquer à la corruption. Toutefois, la Nouvelle-Zélande et le Danemark sont les pays les moins corrompus au monde. Ils ont tous deux obtenu 90 sur 100.

    Robert I Rotberg, président de recherche en développement politique à la Balsillie School of International Affairs à Waterloo, explique que la corruption s’épanouit dans de nombreux États, mais dans les États défaillants, la corruption est faite souvent sur une échelle exceptionnellement destructrice: des remboursements sur tout ce qui peut être mis en évidence à faux tendances (fournitures médicales, manuels scolaires, ponts, routes et concessions touristiques); Des projets de construction inutilement gaspillés disposés de manière à maximiser les rents qu’ils génèrent; Licences d’activités existantes ou inexistantes; Et des extorsions persistantes et généralisées.

    Dans de telles situations, les élites dirigeantes corrompues investissent surtout leurs gains à l’étranger, rendant l’échec économique de leurs états beaucoup plus aigu.

  • La Fuite des Cerveaux Haïtiens

    La Fuite des Cerveaux Haïtiens

    À compter du 1er janvier 2017, la population d’Haïti était estimée à 10 935 771 personnes. Il s’agit d’une augmentation de 1,37% (148 115 personnes) par rapport à la population de 10 787 656 l’année précédente. En 2016, l’augmentation naturelle était positive, le nombre de naissances dépassant le nombre de décès de 179 399. En raison de la migration externe, la population a diminué de 31 284.

    Haïti est l’un des pays les plus drainés au cerveau au monde. Selon la publication du Fonds monétaire international de Statistique de l’éducation de la BID intitulée «Emigration and Brain Drain: Evidence from the Caribbean» (2006), le taux de scolarisation des universités en Haïti est légèrement inférieur à 1 pour cent, tandis que 84% des diplômés universitaires ont quitté le pays .

    Cette fuite des cerveaux n’est pas un nouveau problème pour le haïti, mais elle est devenue un sujet de préoccupation dans les années 1950 et 1960 à cause de la mauvaise gestion de l’économie et la persécution politique du régime de Duvalier. François Duvalier a façonné l’économie haïtienne moderne dans un système dominé par le parrainage personnel, la corruption institutionnalisée et les préoccupations de sécurité intérieure.

    Dans le but de maintenir le pouvoir à tout prix, Duvalier a taxé lourdement les citoyens pour financer l’armée, les forces de sécurité paramilitaires connues sous le nom de tonton makout et les vastes dépenses de sa famille. Par conséquent, les investissements en capital et le développement rural ont été ignorées.

    Ainsi, de nombreux Haïtiens – riches, pauvres, instruits et sans instruction – ont quitté la campagne ou ont fui le pays. La fuite des cerveaux est devenue un grave problème. Un grand nombre des émigrés dans les années 1950 et les années 1960 étaient des adversaires de la classe moyenne et classe supérieure urbaine. En 1969, par exemple, certains observateurs ont cru qu’il y avait plus de professionnels de la santé haïtiens à Montréal que dans l’ensemble d’Haïti.

  • Les projets de loi « Doing Business » déposés à la Chambre

    Les projets de loi « Doing Business » déposés à la Chambre

    A l’invitation de la Commission Economie, Finances et Budget de la Chambre des Députés, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Pierre Marie DU MÉNY, a déposé, le mardi 2 mai 2017, plusieurs projets de loi sur les affaires.

    Il s’agit d’un ensemble de dispositions favorables au climat des affaires comportant des provisions qui visent à faciliter et moderniser le développement et le fonctionnement des entreprises, en augmentant leur capacité de production et en garantissant protection des investisseurs et du créancier.

    Les documents déposés à la Chambre basse sont :

    •        Le Projet de loi portant création de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée et refonte du droit des sociétés, qui réunit en un texte unique toutes les dispositions sur les entreprises individuelles et les sociétés commerciales et constitue le phare de la modernisation du droit des affaires, entrepris par cette réforme.
    •        Le Projet de loi portant réforme du Statut du commerçant et des actes de commerce et organisant le registre du commerce, qui est un projet de loi qui s’inscrit dans le cadre de la refonte d’un ensemble de lois anciennes et dépassées, aux fins de les adapter aux impératifs de la globalisation et des nouvelles technologies de communication et d’information.
    •        Le Projet de loi portant réglementation des opérations de crédit-bail, qui vise à doter notre législation d’un mécanisme de crédit, devant faciliter la création et le financement des PMEs (Petites et moyennes entreprises) en permettant, notamment à ces dernières d’avoir accès aux biens essentiels à l’exploitation de leur entreprise.
    •        Le Projet de loi sur le bail à usage professionnel, qui introduit une souplesse dans les rapports de location commerciale ou industrielle afin d’attirer les investisseurs vers la reconstruction d’immeubles commerciaux dans le pays.

    Ces projets de loi s’inscrivent dans le cadre de la création d’un climat pouvant inciter la création d’emplois massifs et une relance durable de l’économie haïtienne. « Des actions positives garantissant un climat favorable aux affaires, nécessitent un maillage du Gouvernement, du Parlement, du Secteur privé des affaires et de la Société civile », a confié le Ministre du Commerce et de l’Industrie, le Dr Pierre Marie DU MÉNY.

  • Les trois grands secteurs économiques

    Les trois grands secteurs économiques

    Primaire Primaire

    Le secteur primaire est le premier secteur des activités économiques. Il comprend les activités tirées de l’exploitation des ressources naturelles, c’est-à-dire les activités productrices de matières premières, non transformées. Exemples d’industries du secteur primaire :

    •        l’agriculture
    •        l’élevage (élevage bovin, élevage porcin, élevage ovin)
    •        l’aviculture (la volaille)
    •        la pêche (la pisciculture)
    •        l’ostréiculture (les huîtres)
    •        l’industrie forestière (la sylviculture)
    •        l’industrie minière
    •        l’industrie pétrolière
    •        la viticulture (le vin)
    •        l’horticulture (les fleurs)
    •        l’apiculture (le miel)

    Secteur Secondaire

    Le secteur secondaire comprend toutes les activités de transformation des matières premières en produits finis ou semi-finis. Le secteur secondaire comporte le secteur de la fabrication et le secteur industriel, y compris les industries de pointe qui font appel à la haute technologie. Exemples d’industries du secteur secondaire :

    •        la métallurgie et la sidérurgie
    •        l’industrie papetière
    •        l’industrie agro-alimentaire
    •        la pétro-chimie
    •        l’industrie plastique (le plasturgie)
    •        l’industrie pharmaceutique
    •        l’industrie automobile
    •        la construction navale
    •        la construction aéronautique
    •        la construction mécanique (de machines)
    •        le bâtiment et les travaux publics (BTP)
    •        l’industrie textile et de l’habillement
    •        l’industrie du luxe
    •        l’artisanat

    Les biens produits par ces secteurs sont classés en différentes catégories :

    Les biens vendus aux ménages peuvent être :

    • des biens de consommation courante ou biens non durables (la nourriture,…)
    • des biens de consommation ou biens semi-durables (les vêtements,…)
    •  des biens d’équipement ménager (les appareils électro-ménagers,…)
    • Les biens vendus aux entreprises peuvent être :
    • des matières premières (le bois, le pétrole,…)
    • des biens intermédiaires ou semi-finis (le fer, le verre,…)
    • des biens d’équipement professionnel utilisés pour la production (les camions,…)
    • des biens de production qui permettent de produire d’autres biens (les machines,…)

    Le secteur tertiaire comprend toutes les activités qui ne sont pas directement productrices de biens de consommation : activités administratives, commerciales et de services. Les services ont la particularité d’être produits et consommés en même temps : il ne faut donc pas gérer des stocks de marchandises dans ce secteur. Le secteur tertiaire produit des services marchands (payants) et des services non marchands (financés entièrement ou partiellement par l’Etat).Secteur Tertiaire

    Exemples de services marchands :

    •        le commerce
    •        les transports
    •        le tourisme
    •        l’immobilier
    •        les services financiers et bancaires
    •        les télécommunications
    •        l’hôtellerie et la restauration
    •        les assurances

    Exemples de services non marchands :

    •        l’enseignement
    •        l’administration publique
    •        la défense (l’armée)
    •        la sécurité nationale (la police)
    •        la santé publique

     

    Valeu Ajoutée par Secteur

    (en millions de gourdes de 2011-12)

    AnnéePrimaireSecondaireTerciaire
    2008-09113870.9133944279571.3
    2009-10117714.3119386271564.1
    2010-11118968.4135012288707
    2011-12117133.2138469290759.7
    2012-13120775.9144152297861.4
    2013-14114847.6154913305821
    2014-15110563.6163990313838.7
    2015-16111669.6165619321169.4
    2016-17112804.2166441327613.5
    2017-18114483.2168230333588.9
    2018-19114312150674336317.1
    (Source: BRH)

    Produit Intérieur Brut par secteur

    (* en millions de gourdes de 2011-12)

    BRANCHES D’ACTIVITEMlns de grds*% du PIB
    Agriculture, sylviculture et pêche107,41517%
    Activités extractives6,8971%
    Activités de fabrication110,91817%
    Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et climatisation4,9991%
    Distribution d’eau; réseau d’assainissement; gestion des déchets et remise en état5,4871%
    Construction29,2705%
    Commerce de gros et de détail, réparation de véhicules automobiles et de motocycles142,21622%
    Transport et Entreposage14,0702%
    Activités d’Hébergement et de Restauration.8,9351%
    Information et Communication12,3172%
    Activités Financières et d’Assurances18,5443%
    Activités Immobilières25,6694%
    Administation publique et défense; sécurité sociale et obligatoire32,1965%
    Education28,0334%
    Santé et Action Sociale22,3283%
    Autres Activités de Services32,0105%
    IMPOTS NETS DES SUBVENTIONS40,8066%
    PIB642,110100%
    Source : DSE / IHSI
  • Pré. Jovenel Moise à la 38e réunion des chefs d’État de la CARICOM

    Pré. Jovenel Moise à la 38e réunion des chefs d’État de la CARICOM

    Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Jovenel Moise, est intervenu, dans la soirée du mardi 4 juillet, à Grenade, dans le cadre de la 38e réunion ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM.

    Le Président Jovenel Moïse a promis de se focaliser en vue de l’harmonisation des normes haïtiennes avec celles en vigueur au niveau de la région, de la certification des produits d’origine communautaire ainsi que de l’accommodement d’Haïti au tarif extérieur commun de la CARICOM.

    Le Chef de l’État a également profité de sa participation à cette réunion pour revenir sur la Caravane du changement qui veut mobiliser les ressources institutionnelles, humaines et matérielles de l’État en vue d’améliorer l’accès des services publics aux citoyens, d’augmenter les infrastructures pouvant améliorer la productivité globale de l’économie.

    « Mon pays veut cesser d’être perçu comme une destination humanitaire, pour reprendre en main son destin et être digne de l’effort des pères fondateurs, forgeurs de civilisation. Haïti veut renouer avec son statut de pays Caraïbe, pays de la célébration de la vie, pays de l’espoir »

    a souligné le président.

  • CARICOM

    CARICOM

    The Caribbean Community (CARICOM) is a grouping of twenty countries: fifteen Member States and five Associate Members. It is home to approximately sixteen million citizens, 60% of whom are under the age of 30, and from the main ethnic groups of Indigenous Peoples, Africans, Indians, Europeans, Chinese and Portuguese. The Community is multi-lingual; with English as the major language complemented by French and Dutch and variations of these, as well as African and Indian expressions.

    CARICOM came into being on 4 July 1973 with the signing of the Treaty of Chaguaramas by Prime Ministers Errol Barrow for Barbados, Forbes Burnham for Guyana, Michael Manley for Jamaica and Eric Williams for Trinidad and Tobago. The Treaty of Chaguaramas established the Caribbean Community and Common Market replacing the Caribbean Free Trade Association which ceased to exist on 1 May 1974. The Treaty was later revised in 2002 to allow for the eventual establishment of a single market and a single economy, and become known as CARICOM (CSME).

    CARICOM is one of the longest surviving integration movements among developing countries. The original Treaty of Chaguaramas was signed on 4 July 1973, in honour of the birthday of Norman Washington Manley, a leading advocate of the West Indies Federation and one of Jamaica’s national heroes. The Treaty and its Annex (setting out the details of the Common Market Arrangements) came into effect on 1 August 1973. Since 2001, the Community has been functioning within the framework of the Revised Treaty of Chaguaramas.

    In addition to economic issues, the Community instrument addressed issues of foreign policy coordination and functional cooperation. Issues of economic integration, particularly those related to trade arrangements, were addressed in the CSME Annex.

    CARICOM has made great strides, particularly through functional cooperation in education, in health, in culture, in security. It Single Market functions and it is a respected voice in international affairs.

    Membres

    Pays Date d’adhésion Population PIB (en milliard USD) PIB PC
    Antigua-et-Barbuda July 4 1974        100,963 1.4  13,866.47
    Bahamas July 4 1983        391,232 9.047  23,124.39
    La Barbade August 1 1973        284,996 4.588  16,098.47
    Belize May 1 1974        366,954 1.765 4,809.87
    Dominique May 1 1974          73,543 0.5254 7,144.12
    Grenade May 1 1974        107,317 1.016 9,467.28
    Guyane August 1 1973        773,303 3.446 4,456.21
    Haïti July 1 2002  10,847,334 8.023       739.63
    Jamaïque August 1 1973     2,881,355 14.027 4,868.20
    Montserrat May 1 1974            4,932 0.176  35,685.32
    Sainte-Lucie May 1 1974        178,015 1.379 7,746.54
    St Kitts et Nevis July 26 1974          54,821 0.917  16,727.17
    St Vincent et les Grenadines May 1 1974        109,643 0.771 7,031.91
    Suriname July 4 1995        558,368 3.621 6,484.97
    Trinité-et-Tobago August 1 1973     1,364,962 20.989  15,376.98
    Membres Assocés
    Anguilla July 4 1999          13,477 0.77  57,134.38
    Bermudes July 2 2003          65,331 5.574  85,319.37
    Îles Vierges Britanniques July 2 1991          30,661                –
    Îles Caïmans May 12 2002          60,765 3.207  52,777.09
    îles Turques-et-Caïques July 2 1991          39,200 1.963  50,076.53

  • Dépôt du Projet de loi Finances de l’Exercice Fiscal 2017-2018

    Dépôt du Projet de loi Finances de l’Exercice Fiscal 2017-2018

    Le ministre de l’Économie et des Finances Jude Alix Patrick Salomon a déposé ce vendredi 30 juin 2017 le projet loi de finance 2017-2018 à la Chambre des députés

    Quelques jours après l’adoption du projet de Loi de finances rectificative 2016-2017, le Secrétariat général du Conseil des ministres a informé la presse et le public en général de la tenue à l’extraordinaire d’un Conseil des ministres ce vendredi 30 juin 2017 au Palais national.

    Au cours de ce conseil présidé par le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, le budget de l’exercice fiscal 2017-2018 a été adopté.

    Ce projet de loi de finances sera officiellement transmis et déposé au Parlement en cours de journée conformément aux prescrits de la Constitution.

  • Des employeurs du plus grand secteur économique d’Haïti menacent de quitter le pays

    Des employeurs du plus grand secteur économique d’Haïti menacent de quitter le pays

    Parce qu’ils constatent que leurs entreprises font face à une perte de production estimée à plusieurs millions de dollars depuis le début des mouvements de protestations des syndicats qui exigent 800 gourdes de salaire minimum, six patrons du secteur textile sollicitent l’intervention du Premier ministre. Si rien n’est fait, ils menacent d’aller s’implanter ailleurs. (Le Nouvelliste)

    En 2015, Haïti a exporté 1,15 milliard de dollars, ce qui en fait le 153e plus grand exportateur au monde sur 181. Au cours des cinq dernières années, les exportations d’Haïti ont augmenté à un taux annualisé de 11,1%, passant de 678 millions de dollars en 2010 à 1,15 milliard de dollars en 2015. Les exportations les plus récentes sont menées par des T-shirts Knit qui représentent 40,9% des exportations totales d’Haïti, suivi de Knit Sweaters, qui représente 19,1%, 14% de costumes masculins non tricotés et 8% autres . En d’autres termes, les textiles représentent près de 90% des exportations du pays.

    En mai 2016, le salaire minimum en Haïti a été augmenté de 25% par arrêté présidentiel. La rémunération de la journée de travail de 8 heures dans le secteur industriel a passé de 240 à 300 de gourdes.

    Le salaire minimum dans le secteur industriel a refait surface. Des manifestations ont lieu régulièrement en Haïti pour demander une augmentation de 128% pour faire passer le salaire minimum de 350 à 800 de gourdes afin de répondre à la détérioration des conditions de vie des salariés face à l’inflation qui a dépassée 15% à la fin de mai 2017.