Author: Haiti Economie

  • Partenariat entre l’Etat haïtien et ses partenaires techniques et financiers

    Partenariat entre l’Etat haïtien et ses partenaires techniques et financiers

    Le mardi 13 juin 2017, une séance de signature du cadre de partenariat entre l’Etat haïtien et ses partenaires techniques et financiers a été tenue par le Comité de Pilotage Stratégique de la réforme des Finances Publiques (SRFP).

    La République d’Haïti a actualisé, en mai 2016, le plan d’action triennal (PAT) pour la période 2016-2018 qui accompagne sa stratégie de reformes de finances publiques (SRFP). Pour la mise en œuvre de ce plan d’action, le gouvernement haïtien a sollicité ses partenaires techniques et financiers (PTF) pour un appui aux reformes et un renforcement de ses capacités afin de faciliter in fine la réalisation des objectifs de développement économique et social fixés dans le cadre de son plan stratégique pour le Développent d’Haïtien (PSDH).

    La SRFP vise à rendre la gestion des ressources financières publiques plus efficace, plus transparente et de diminuer progressivement des ressources financières extérieures, tout en prenant des mesures concrètes pour, décourager les fraudes et la corruption. Il s’inscrit aussi dans le prolongement des efforts du gouvernement pour améliorer le cadre de gestion macroéconomique globale du pays.

    Le ministre de la Planification et de la Coopération externe, Me Aviol Fleurant, accompagné de son collègue du ministère de l’Economie et des Finances, M. Jude Alix Patrick Salomon, a co-signé le cadre de partenariat entre Haïti et ses différents partenaires techniques et financiers (PTF) pour les appuis budgétaires et assistances techniques relatifs aux réformes des finances publiques et de la gouvernance économique.

    Dans ses propos de circonstance, le ministre FLEURANT a indiqué que ce cadre de partenariat permet de réguler le financement des interventions des partenaires d’Haïti au développement, en fonction des priorités nationales, en s’appuyant sur les principes énoncés dans la Déclaration de Paris, le Programme d’actions d’Accra et le Partenariat de Busan sur l’efficacité de l’aide au développement. Ces principes, a-t-il dit, se déclinent particulièrement en l’appropriation, l’alignement, le dialogue politique, l’harmonisation, la responsabilité mutuelle, la gestion par les résultats et surtout les engagements financiers pluriannuels entre les PTF et le gouvernement.

    L’objectif spécifique de ce dispositif consiste à favoriser, sur le moyen terme, l’établissement d’un système de Planification et de finances publiques performant, efficace, transparent et capable de soutenir les efforts de développement national en vue de l’amélioration des conditions de vie de la population et surtout des plus défavorisés, conclut le titulaire du MPCE.

    De son côté, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Jude Alix Patrick Salomon, estime que la signature de ce cadre de partenariat est un évènement marquant pour l’Etat haïtien dans le domaine de la gestion des finances publiques et le nouveau cadre de partenariat de réforme des finances publiques. Ce document représente pour lui une réelle valeur ajoutée dans le cadre du partenariat de l’Etat haïtien et les partenaires techniques et financiers (PTF).

    Pour sa part, le représentant de la délégation de l’Union Européenne en Haïti, l’ambassadeur Vincent Degert, la signature de ce cadre représente une étape symbolique importante qui marque la confiance des partenaires dans la volonté des autorités à poursuivre les reformes nécessaires pour le bien être de la population haïtienne.

    Il convient de souligner que le cadre de partenariat couvre tous les types d’apport des partenaires techniques et financiers (PTF) en matière d’appui à la réforme des finances publiques dans le cadre du plan d’action triennal (PAT). Il constitue un cadre commun de référence pour garantir la cohérence, la complémentarité et la collaboration dans la mise en œuvre des interventions correspondant aux réformes des finances publiques.

    Budget rectificatif 2016-2017

  • Projet de Loi de finances rectificative 2016-2017

    Projet de Loi de finances rectificative 2016-2017

    Après avoir été convoqué par le président de la république, Jovenel Moise, l’assemblée des députés a voté le vendredi 16 juin 2017 le projet de loi de finances rectifiée 2016-2017. Le projet de budget rectifié a été aussi adopté par le Sénat de la République avec 21 voix pour, 1 contre et zéro abstention.

    Le budget est passé de 122 milliards (budget de transition de Jocelerme Privert) à 118 milliards de Gourdes (118,380,130,650). Ce budget rectificatif restera en vigueur jusqu’au 30 septembre prochain en attendant le dépôt du budget régulier pour le prochain exercice.

    Des désaffections ont été effectuées dans le budget de ces institutions jugées trop budgétivores par les élus du peuple pour être réaffectées dans d’autres secteurs.  La Loi de finances 2016-2017 rectificative a été élaborée dans le but de couronner le redressement progressif de l’économie, à travers le renforcement du secteur agricole, les infrastructures de l’éducation, de la santé, et du tourisme.

    Kesner Pharel de l’Observatoire du système financier haïtien (OSFH) du Group Croissance S.A., a fait savoir que ce projet de loi de finances rectificative est dominé par deux secteurs : l’éducation et les infrastructures. Le budget du ministère de l’Éducation nationale a été augmenté afin de résoudre la question des arriérés de salaire dans le système éducatif.

    Puisque le gouvernement veut aussi diminuer l’effectif dans les missions diplomatiques du pays à l’étranger, il a augmenté le budget des Affaires étrangères afin de rappeler des employés. Le chef de l’État avait déjà dénoncé un personnel pléthorique dans les missions diplomatiques du pays à l’étranger, des consulats qui devaient avoir sept employés en ont 70, a tancé Jovenel Moïse.

    L’économiste, Kesner Pharel a aussi affirmé que les dépenses d’investissements diminuent de 11.5 % : programmes et projets -13 %, Trésor public -36 %. Le constat est clair, dit-il, « le gouvernement décide d’augmenter les dépenses courantes et de diminuer les dépenses d’investissements. »

  • Accès à l’électricité : le bilan énergétique Haïtien

    Accès à l’électricité : le bilan énergétique Haïtien

    L’accès aux services énergétiques modernes est un catalyseur d’opportunités et un pilier qui soutient la création d’emplois, la croissance économique et l’amélioration du bien-être social. Néanmoins, seulement 45 % de la population haïtienne a accès à l’électricité, selon la Banque mondiale. Cela signifie que le pays n’exploite pas tout son potentiel tout en laissant la majorité de ses citoyens dans le noir.

    Selon la Banque interaméricaine de développement, la population haïtienne représente 43 pour cent des personnes sans accès en Amérique latine. Sur la base des taux actuels de croissance de l’électrification, Haïti n’atteindra pas l’électrification universelle avant 2150. Néanmoins, Haïti possède un potentiel substantiel d’énergie renouvelable.

    Par ailleurs, le pays est confronté à des défis importants pour accéder à des énergies propres et renouvelables. En moyenne, 85 % de l’électricité provient des combustibles fossiles importés. Les opportunités sous-utilisées pour les petits systèmes hydroélectriques, de réseaux intelligents et de biomasse font d’Haïti un intéressant potentiel d’énergie renouvelable.

    Une grande partie de la population repose sur la biomasse comme le charbon de bois et le bois comme principale source d’énergie. Bien que les ressources solaires et éoliennes soient disponibles dans tout le pays, très peu de ce potentiel a été développé. La contribution la plus importante des énergies renouvelables à la source d’énergie d’Haïti provient de l’énergie hydroélectrique. L’une des priorités du gouvernement devrait de développer ce secteur.

    Électricité d’Haïti (EDH), une entreprise largement gérée par le gouvernement fournit environ 13 heures d’électricité par jour dans tout le pays. Port-au-Prince lui-même reçoit moins de 20 heures d’électricité par jour. EDH ne perçoit que 50 millions de dollars annuellement, ce qui n’est pas suffisant pour financer les opérations quotidiennes de la société. Le gouvernement haïtien accorde donc, une subvention annuelle de 200 millions de dollars pour maintenir l’entreprise à flot.

    Il est urgent de réparer et d’étendre les centrales électriques existantes dans tout le pays. Haïti a une capacité installée de 313 mégawatts (MW), mais seulement 60 % de la capacité installée est fiable, car de nombreuses unités de production ont besoin de travaux de réhabilitation et de réparation.

    La demande totale non satisfaite d’électricité résidentielle et commerciale dans le pays est estimée à environ 500 MW par jour. Seulement 25 pour cent des Haïtiens ont accès à l’électricité, avec une consommation annuelle moyenne de seulement 21 kilowatts (kWh) par personne.

    • Demande : 500 MW par jour
    • Disposition : 16 MW ou 4 % de la demande
    • Capacité installée fiable : 188 MW
    • Subvention annuelle : 200 millions de dollars du budget national
    • Accès à l’électricité : 25 % de la population
    • Tarif moyen du kWh livré au client : Environ 16 gourdes
    • Pertes d’électricité lors de la transmission et de la distribution : 60 %
    • Opportunités d’investissement : largement inexploité

    L’économiste Fritz Duroseau, ancien haut cadre de la Banque de la République d’Haïti, a surtout mis l’accent sur les différentes phases de développement d’un pays en prenant en compte l’énergie face à sa croissance et sa compétitivité. Après un constat comparable à celui présenté par le coordonnateur du CDES, l’économiste invite les acteurs clés du pays à trouver un consensus entre eux pour induire le niveau de stabilité minimal nécessaire au bon fonctionnement de toute société.

  • Haiti: Indice de la Liberté Économique

    Haiti: Indice de la Liberté Économique

    The Heritage Foundation a publié un rapport dans lequel Haïti est classé parmi les pires de l’Indice de la liberté économique de 2017.

    Un tel indice classe les états en fonction du nombre et de l’intensité de la réglementation gouvernementale sur l’activité créatrice de richesse. Chacun des aspects mesurés de la liberté économique joue un rôle essentiel dans la promotion et le maintien de la prospérité personnelle et nationale. Certaines des mesures clés sont :

    •        Etat de droit (droits de propriété, efficacité judiciaire et intégrité du gouvernement) ;
    •        Taille du gouvernement (fardeau fiscal, dépenses publiques et santé fiscale) ;
    •        Efficacité réglementaire (liberté d’entreprise, liberté du travail et liberté monétaire) ; et
    •        L’ouverture du marché (liberté de commerce, liberté d’investissement et liberté financière)

    Trois des 32 pays de la région des Amériques (Canada, Chili et États-Unis) sont classés « en grande partie gratuits ». La plupart des pays de la région appartiennent à la catégorie « moyennement libre » et « en grande partie non libre ». Six pays (Haïti, L’Equateur, le Suriname, la Bolivie, Cuba et le Venezuela) sont classés comme “réprimés”.

    La capacité institutionnelle d’Haïti pour la politique économique a été compliquée par l’absence d’un gouvernement stable depuis février 2016. L’efficacité des finances publiques a été gravement compromise par la volatilité politique qui affaiblit encore une règle de droit déjà faible.

    •        SUCCÈS NOTABLES : Liberté Commerciale
    •        PRÉOCCUPATIONS : Etat de droit, liberté d’investissement et liberté financière
    •        ÉVOLUTION GLOBALE DEPUIS 2013 : +1.5

  • L’ancienne Perle des Antilles parmi les 25 pays les plus pauvres du monde

    L’ancienne Perle des Antilles parmi les 25 pays les plus pauvres du monde

    Basé sur la parité de pouvoir d’achat (PPA), Haïti est l’un des pays les plus pauvres du monde avec un PIB par habitant de 1 863,84 dollars en 2017. Classée 14ème en 2017, le pays a perdu trois places par rapport à 2016, alors qu’il se classait 17e. Ce qui signifie que nous revenons en arrière en termes d’amélioration économique et de réduction de la pauvreté.

    Les grandes organisations internationales évaluent la richesse d’un pays à l’aide de différents facteurs. Un critère couramment utilisé – y compris par la Banque mondiale – est le PIB par habitant basé sur la parité de pouvoir d’achat (PPA). Le PIB en PPA est le produit intérieur brut converti en dollars internationaux courants au moyen des taux de parité des pouvoirs d’achat (PPA). Un dollar international a le même pouvoir d’achat sur le PIB du pays déclarant qu’un dollar américain aux États-Unis.

    Avec 23 pays dans le top 25, le continent africain domine le classement des pays les plus pauvres du monde. Les trois pays non africains sont Haïti en Amérique, l’Afghanistan en Asie et le Kiribati en Océanie. Haïti est l’un des rares pays de la liste à ne pas avoir été infligé par la guerre, mais les progrès ont été interrompus en raison de l’instabilité politique qui a freiné la croissance économique au cours des trois dernières décennies.

    Voir le tableau ci-dessous



    PIB par habitant (USD en PPA à prix courants) 

    Rang

    (2017)

    Continent

    Pays

    2015

    2016

    2017

    1AfriqueRépublique centrafricaine662693726
    2AfriqueBurundi797778771
    3AfriqueLibéria836813826
    4AfriqueCongo, Dem. représentant865868887
    5AfriqueNiger9679891017
    6AfriqueMalawi115911691202
    7AfriqueMozambique119112161247
    8AfriqueSierra Leone140014711526
    9AfriqueLes Comores150515221552
    10AfriqueMadagascar146615061555
    11AfriqueTogo143914971570
    12AfriqueGuinée Bissau154016161700
    13AfriqueGambie, La167016771715
    14AmériqueHaïti175817841815
    15AfriqueOuganda177418191864
    16AfriqueBurkina Faso170017711870
    17AfriqueEthiopie163317341899
    18AfriqueTchad220120261941
    19AsieAfghanistan192619441981
    20AfriqueRwanda184319312036
    Faible revenu196419732073
    21AfriqueZimbabwe203620272086
    22 Océanie Kiribati209521092175
    23AfriqueGuinée187220432195
    24AfriqueMali204421262211
    25AfriqueBénin211621672266
    Pays pauvres très endettés221022792380
    26îles Salomonîles Salomon228923502422
    27AsieYémen245815952456
    28AsieNépal246424782682
    29AfriqueSénégal244325662712
    Pays les moins avancés*254126072740
    30AfriqueTanzanie265327862946
    * classification de l’ONU
    Source: Banque Mondiale

    Haïti a généré un PIB de 8,02 milliards de dollars en 2016. L’ancienne «Perle des Antilles» s’était classée 22ème parmi les pays les plus pauvres du monde en 2016 avec un PIB de 752,2 dollars par habitant. Haïti avait gagné deux places au classement des nations qui produisent le moins de richesses en 2015, éloignée par le Népal et l’Erythrée classés respectivement 23e et 24e.

    Les quatre pays hors du continent africain, l’Afghanistan, Tadjikistan et le Népal en Asie et Haïti en Amérique, se situent tous en dessous de la 10e position du tableau avec des PIB par habitant tous supérieurs à 500 dollars par habitant, soit le double du pays le plus pauvre du monde : le Soudan du Sud (245,9 dollars par personne).




  • Lancement du projet PRONAP (Processeur National de Paiements)

    Lancement du projet PRONAP (Processeur National de Paiements)

    Discours du Gouverneur Jean Baden Dubois à l’occasion du lancement du projet PRONAP (Processeur National de Paiements)

    Mesdames, Messieurs les représentants des différentes institutions financières,

    Chers collègues du Conseil d’Administration de la BRH,

    Monsieur David Jacobs consultant de la Firme Nexus ici présent,

    Mesdames, Messieurs les membres du comité de pilotage et du comité technique du projet PRONAP,

    Chers cadres de la banque centrale,

    Nous sommes très heureux de vous accueillir au Centre de Convention et de Documentation de la BRH pour cette rencontre visant à lancer la phase d’implémentation du projet PRONAP (le Processeur National de Paiement). C’est également l’occasion de signifier toute l’importance que le Conseil d’administration de la Banque de la République d’Haïti accorde à ce projet dont les deux objectifs principaux sont :

    D’une part, de doter le pays d’infrastructures de paiement et de règlement moderne. De plus ce projet PRONAP assurera l’interopérabilité entre les différents moyens de paiement et les différents acteurs financiers.

    D’autre part, de promouvoir l’inclusion financière à travers des paiements de détail. Nous voulons voir dans un avenir pas trop lointain, la petite marchande de fruits de Pétion Ville, la boutique du coin de la rue St Honoré, l’artiste ou l’artisan de Boutilliers, la vendeuse de Douce Macosse à Petit Gôave, le paysan de Value recevoir le paiement pour leur marchandises à travers une carte de débit délivrée par la banque ou la caisse populaire de son client en toute securité et ce avec le même niveau de service d’une boutique de luxe de Pétion Ville ou d’un grand supermarché.

    Permettez-moi de vous rappeler que depuis 2007, la BRH s’est engagée dans des réformes visant à moderniser le système de paiement haïtien : D’abord, par la mise place du RTGS, connu par la communauté financière sous le nom de SPIH, qui représente la pierre angulaire du système de paiement haïtien, ensuite le système de compensation à partir de l’image des chèques, opérationnel depuis 2013, puis la circulaire sur la banque à distance règlementant le paiement mobile, enfin la mise en place pour le règlement local des transactions domestiques initiées par carte de crédit, qui deviendra une réalité dans deux jours, le 29 juillet 2016, pour les cartes MasterCard et dans deux mois environ pour les cartes VISA.

    Aujourd’hui, avec le Projet PRONAP, la BRH souhaite créer les conditions pour le développement d’un système de paiement de détail innovant. Elle propose une plateforme de services de paiements électroniques, qui va permettre d’élargir le choix à des instruments de paiements efficients et fiables. Il s’agit d’un objectif ambitieux qui est de faciliter l’accès à des services de paiement de qualité à tous les haïtiens, à l’échelle du pays. Néanmoins, cet objectif ne pourra pas être attaint sans l’appui des intermédiaires du système de paiement : les banques et les caisses populaires qui sont les entités de la chaine de valeur du paiement en contact avec la population.

    En dépit des difficultés, les efforts des institutions financières pour investir dans des moyens de paiements de détails comme les cartes bancaires, le déploiement de réseaux d’ATM et de POS sont remarquables et remontent à plus de quinze ans. Nous prenons plaisir aujourd’hui à féliciter ces institutions financières pour leurs efforts d’innovation a travers des instruments adaptes et innovants, tels : Lajan CASH, Unibank Tout Kote, Soge IZI… Pour ne citer que ceux-là. La BRH a toujours accueilli favorablement les investissements consentis par ces institutions dans le but de proposer à la population des services de paiement électronique. Néanmoins, dans ce mouvement, l’absence d’interopérabilité demeure un problème que la BRH souhaite adresser et résoudre conjointement avec les parties prenantes du système de paiement. Le PRONAP étant une plateforme de services de paiements électroniques sera justement en mesure de permettre cette interopérabilité, en facilitant:

    • l’intégration des différents réseaux monétiques privatifs fonctionnant déjà sur le marché;
    • l’émission de cartes de paiement par toutes les institutions financières habilitées à le faire et qui le souhaitent;
    • l’arrivée de nouveaux « intervenants » dans le paysage des paiements par cartes.

    Nous sommes en mesure de vous confirmer aujourd’hui que toutes les dispositions techniques (systèmes logiciels et expertise) ont été réunies de notre côté, ici à la BRH, pour lancer cette phase d’implémentation. Il est clair que vos équipes de technologies et d’opérations respectives, au vu des projets que vous avez déjà réalisés, possèdent des connaissances et expériences pertinentes dans le domaine du paiement électronique. Nous sommes donc convaincu qu’une bonne collaboration et l’implication des hommes et des femmes parties prenantes au projet le mèneront au succès.

    Je termine cette brève introduction avec mon souhait que toutes les institutions financières qui participeront au PRONAP s’engagent activement aux côtés de la BRH afin de faire de la phase d’implémentation une réussite. Mesdames, Messieurs, je vous remercie pour votre attention et vous souhaite une tres bonne séance de travail.