Author: Haiti Economie

  • Les banques britanniques subissent de nouvelles pressions publiques et politiques

    Malgré les efforts déployés pour assainir leur image après la crise financière d’il y a plus de dix ans, les banques britanniques sont à nouveau confrontées à des réactions négatives publiques et politiques. Alison Rose, directrice générale de NatWest Group, a démissionné après une dispute sur la fermeture des comptes bancaires du politicien populaire Nigel Farage à la banque privée Coutts, qui appartient à NatWest.

    Alison a quitté son emploi après avoir discuté des détails personnels d’un client — le politicien populiste du Brexit avec un journaliste au milieu d’une fureur sur le pouvoir des institutions financières de refuser des clients pour leurs opinions politiques.

    L’incident reflète l’influence croissante des guerres culturelles dans les entreprises britanniques, en particulier dans le secteur financier. Le secteur bancaire fait également l’objet d’un examen minutieux de la part des législateurs pour ne pas avoir répercuté les taux plus élevés de la banque centrale sur les épargnants en difficulté.

    Les retombées marquent également un tournant dans les relations entre NatWest et le gouvernement britannique, qui reste son principal actionnaire après son sauvetage financé par les contribuables en 2008.

    La discussion publique sur la relation de Farage avec NatWest par le PDG de la banque met en évidence les dangers des chefs d’entreprise qui s’engagent dans des débats publics. L’affaire a suscité des inquiétudes quant à l’influence politique sur le conseil d’administration de NatWest et a amené les clients à se plaindre des fermetures de comptes.

    La tempête Farage a entraîné un regain d’activité en ligne de la part de clients se plaignant d’avoir eux aussi été « débancarisés ». Un groupe Facebook nommé « ’NatWest CLOSED down my ACCOUNT » (NatWest a FERMÉ mon COMPTE) a déjà attiré plus de 10 000 membres.

    L’affaire a également réclamé le poste de Peter Flavel, PDG de la banque privée Coutts, vieille de 330 ans, qui comptait parmi ses clients l’auteur Charles Dickens et la reine Elizabeth II.

    D’autres banques sont désormais sous pression pour revoir leurs politiques et leurs comités afin d’éviter des scandales similaires. Bien que cela ait été qualifié de violation de la confidentialité des clients — considérée comme un péché capital dans le secteur bancaire —, certains PDG de banques rivales ont offert un minimum de sympathie.

  • Niger : France accusée de planifier une opération de sauvetage du président Mohamed Bazoum

    Un porte-parole de l’armée nigérienne a accusé la France de planifier une opération de sauvetage du président Mohamed Bazoum, détenu par l’armée. La junte militaire a pris le pouvoir lors d’un coup d’État la semaine dernière, invoquant la détérioration de la situation sécuritaire et la mauvaise gouvernance économique et sociale comme raisons.

    La communauté internationale, y compris les alliés occidentaux du président Bazoum, a condamné le coup d’État, mais certains Nigériens ont exprimé leur soutien à l’armée par le biais de manifestations à l’échelle nationale.

    La France, l’ancienne puissance coloniale du Niger, qui avait déployé 1 500 soldats dans le pays pour l’aider à combattre les djihadistes, a annoncé samedi qu’elle supprimait toute aide au développement au pays et a appelé au retour de Bazoum au pouvoir.

    Dimanche, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a menacé de « recourir à la force » contre l’armée nigérienne si le président déchu n’était pas réintégré dans une semaine.

    Ce coup d’État au Niger est le septième dans la région du Sahel ces dernières années et est corrélé au sentiment anti-français et anti-occidental profondément enraciné qui abonde en Afrique de l’Ouest. La réponse de la France et de la CEDEAO est venue alors que des foules dans la capitale du Niger, Niamey, brûlaient des drapeaux français.

    La France a condamné également la violence contre l’enceinte de sa mission diplomatique au Niger et s’est engagée à réagir fermement à toute attaque contre ses ressortissants ou ses intérêts, alors que des manifestations anti-françaises ont eu lieu devant l’ambassade de France à Niamey dimanche après le coup d’État militaire de la semaine dernière.

    “Les forces nigériennes ont l’obligation d’assurer la sécurité de nos locaux diplomatiques et consulaires en vertu des conventions de Vienne”, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. “Nous les exhortons à remplir cette obligation en vertu du droit international.”

  • Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

    La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été officiellement créée lors de la réunion du Groupe de Monrovia en avril 1968. Par le Traité de Lagos, 14 représentants d’États d’Afrique de l’Ouest ont formé la CEDEAO à Lagos, au NIGERIA, le 28 mai 1975. Il s’agit du BÉNIN, du BURKINA FASO, de la CÔTE D’IVOIRE, de la GAMBIE, du GHANA, de la GUINÉE, de la GUINÉE-BISSAU, du LIBERIA, du MALI, du NIGER, du NIGERIA, du SÉNÉGAL, de la SIERRA LEONE et du TOGO. Le CAP-VERT a ensuite rejoint la communauté, ce qui en fait une organisation économique de 15 membres.

    La CEDEAO est entrée en vigueur en juillet 1975, lorsque les sept États nécessaires ont ratifié le traité. Les premières réunions du Conseil des ministres et de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement ont eu lieu à Lomé, au Togo, en novembre 1976, date à laquelle des protocoles additionnels au traité ont été signés. En juillet 1993, les 15 chefs d’État ouest-africains ont signé un traité révisé, reflétant les expériences de coopération régionale de l’Afrique de l’Ouest au cours des 15 années précédentes et tenant compte des exigences de l’intégration continentale telles qu’envisagées dans le Traité de la Communauté économique africaine.

    L’objectif principal du traité est la création d’une union économique et monétaire. Le traité visait à la fois à renforcer l’intégration économique sous-régionale par la libre circulation progressive des biens, des capitaux et des personnes et à consolider les efforts des États pour maintenir la paix, la stabilité et la sécurité. À cet effet, un schéma régional de libéralisation des échanges a été adopté pour la création d’une zone de libre-échange fin 1999, et un tarif extérieur commun est mis en place par phases.

    En mai 1979, quatre ans après la promulgation du traité, les États ont adopté un protocole relatif à la libre circulation des personnes, à la résidence et à l’établissement. Il stipulait entre autres le droit des citoyens communautaires d’entrer, de résider et d’établir des activités économiques sur le territoire des États membres et esquissait une approche en trois phases pour parvenir à la « liberté totale de circulation » envisagée par le traité. Ce programme en trois phases pour la libre circulation des citoyens de la CEDEAO est achevé.

    Dans la poursuite de ces objectifs, la Communauté a adopté un schéma de libéralisation des échanges éliminant les droits de douane et les taxes sur les importations originaires de la CEDEAO depuis 1981. En outre, le schéma visait à abolir les barrières non tarifaires au commerce entre les États membres de la CEDEAO d’ici le 28 mai 1985. L’organisation a créé une zone de libre-échange à la fin de 1999 et a adopté un tarif extérieur commun en janvier 2015.

    La CEDEAO a poursuivi l’intégration physique de ses États membres à travers la modernisation des réseaux régionaux d’autoroutes et de télécommunications. Par exemple, l’autoroute transsahélienne, qui a une longueur d’environ 4 500 km traversant le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria et l’extrême pointe nord du Cameroun, se terminant à N’Djamena juste à l’intérieur de la frontière ouest du Tchad a été réalisé. Un autre projet à taux de réalisation élevé est l’autoroute côtière transouest-africaine, qui vise à relier 12 pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, couvrant 4 560 km avec des tronçons non goudronnés et certains nécessitant une reconstruction.

    Outre la promotion de la coopération économique entre les États membres pour améliorer le niveau de vie et encourager le développement économique, la CEDEAO a pris des mesures pour résoudre les problèmes de sécurité en créant une force de maintien de la paix pour les conflits dans la région.

  • Coup d’État au Niger sur fond de tensions géopolitiques entre la Russie et l’Occident

    S’exprimant à la télévision d’État mercredi soir, le leadership militaire du Niger a annoncé son soutien à un coup d’État contre Mohamed Bazoum, le président du pays. Les dirigeants militaires ont déclaré qu’un groupe appelé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) avait pris le pouvoir et renversé le président du Niger. Il a annoncé que les frontières du pays avaient été scellées et qu’un couvre-feu avait été mis en place, mais s’est engagé à respecter les droits de l’homme, y compris le droit de M. Bazoum.

    Selon le message du porte-parole des putschistes, le colonel Amadou Abdramane, ils ont décidé de mettre fin au régime qui coopère avec la France et les États-Unis pour lutter contre l’insécurité, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, et de la mauvaise gouvernance économique et sociale. Quant à M. Bazoum, il a juré sur X (anciennement Twitter) de défendre la démocratie « durement gagnée » du pays.

    Si le coup d’État réussit, ce sera un revers pour les pays occidentaux qui cherchent à maintenir leur influence politique et militaire dans la région, en particulier pour la France, qui avait délocalisé ses opérations au Niger après que le Mali eut expulsé les troupes combattant les jihadistes au Sahel. La situation a également de graves implications stratégiques pour les États-Unis, qui maintiennent une base de drones dans la région.

    L’annonce du coup d’État a pris par surprise les alliés occidentaux du président nigérien. La nouvelle est arrivée peu de temps après que le chef des affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, se soit rendu à Niamey pour faire l’éloge des réformes prodémocratiques de Bazoum.

    La révolte armée contre Bazoum a suscité une condamnation internationale immédiate, notamment de la part de la France, du Royaume-Uni, de l’Union européenne, de la Commission de l’Union africaine et des États-Unis. Parallèlement, de nombreux Nigériens sont descendus dans les rues lors de manifestations sur tout le territoire pour montrer leur soutien aux militaires après le coup.

    Le coup d’État au Niger a également suscité des spéculations et davantage de tensions géopolitiques entre l’Occident et la Russie en Afrique. Certains partisans du coup d’État ont arboré des drapeaux russes et exprimé des sentiments anti-français.

    Cependant, malgré les inquiétudes concernant les activités de la Russie en Afrique, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré qu’il n’y avait aucune indication crédible de l’implication de la Russie ou du groupe russe Wagner dans le coup d’État.

  • Alors que le mouvement Bwa Kale s’affaiblit, les enlèvements augmentent en Haïti

    Le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) prévoit une augmentation probable des cas d’enlèvements pour le troisième trimestre 2023 si des mesures, telles que le renforcement de la Police nationale d’Haïti et l’encadrement du mouvement Bwa Kale, ne sont pas prises.

    Certains citoyens en avaient assez du contrôle des gangs et des violences que subit la population depuis des années sous le regard passif du gouvernement. Le 24 avril, certains habitants de Canapé Vert ont pris en main la lutte contre la violence des gangs et ont déclenché le mouvement Bwa Kale, où les citoyens traquent et parfois tuent les membres présumés des gangs. La campagne a entraîné une baisse significative des activités des gangs, notamment des enlèvements et de la violence.

    Alors que le Premier ministre de facto Ariel Henry a condamné les lynchages des Bwa Kale, Frantz Elbé, le chef de la police d’Haïti, a initialement plaidé pour une collaboration plus étroite entre la police et la population. Cependant, il a également dénoncé plus tard le mouvement. Au fur et à mesure que de plus en plus de voix exprimaient leurs inquiétudes contre le mouvement, celui-ci s’est finalement affaibli.

    Le CARDH a fait état d’une diminution des enlèvements du premier au deuxième trimestre 2023, lorsque le mouvement était en pleine force. Cependant, la tendance à la baisse s’est inversée avec l’affaiblissement du mouvement Bwa Kale.

    Le défenseur des droits de la personne Pierre Espérance a critiqué le règne de deux ans d’Ariel Henry, déclarant qu’il entraînait un déni des droits humains et une détérioration de la sécurité dans le pays, avec plus de personnes tuées pendant le mandat d’Henry que pendant les quatre ans et demi de son prédécesseur Jovenel Moïse.

    Par ailleurs, samedi, des bandits ont lancé une attaque contre les locaux du Rhum Bakara à Croix-des-Bouquets, entraînant la mort de 2 employés, en blessant quatre, et huit autres ont été emmenés après le pillage de l’entreprise.

  • L’ancien président Martinelli condamné à plus de 10 ans pour blanchiment d’argent

    En janvier 2023, le département d’État américain a désigné l’ancien président du Panama, Ricardo Alberto Martinelli Berrocal, pour corruption importante. Sept mois plus tard, un tribunal panaméen l’a condamné à plus de dix ans pour blanchiment d’argent. Quatre autres ont également été condamnés dans le cadre de ce stratagème. Martinelli a été condamné à 128 mois de prison et à une amende de 19,2 millions de dollars, ce qui a eu un impact sur sa candidature potentielle pour un nouveau mandat l’année prochaine.

    Il a défendu son innocence, suggérant des motifs politiques derrière la condamnation. Sa défense, qui envisage de faire appel de la condamnation, compte explorer toutes les options juridiques disponibles. Dans une vidéo défendant son innocence, Martinelli a déclaré : « Nous savons tous qu’ils veulent me condamner par intérêt politique. »

    Pendant le mandat de Martinelli en tant que président de 2009 à 2014, il y a eu de nombreuses accusations de corruption étendue. Il faisait l’objet d’une enquête pour avoir prétendument détourné des fonds d’un contrat de 45 millions de dollars destiné à l’achat de nourriture pour les écoliers dans le cadre du Plan d’action national contre la pauvreté.

    En 2015, la Cour suprême du Panama a ordonné l’arrestation de M. Martinelli, l’accusant d’utiliser des fonds publics pour espionner illégalement plus de 150 personnalités. Il s’est enfui aux États-Unis juste avant l’action du tribunal pour échapper à l’enquête sur la corruption.

    En juin 2017, il a été appréhendé en Floride après que le Panama a demandé son extradition. Martinelli a demandé l’asile politique, affirmant que les accusations étaient politiquement motivées, et son équipe juridique a fait appel de l’extradition à plusieurs reprises. Cependant, le sous-secrétaire d’État américain, John Sullivan, a approuvé la demande d’extradition du Panama.

    De plus, Martinelli fait face à des accusations supplémentaires de blanchiment d’argent liées à l’affaire Odebrecht, un important scandale de corruption impliquant des agents publics en Amérique latine. Deux de ses fils sont retournés au Panama après avoir purgé une peine de prison au Guatemala et aux États-Unis pour blanchiment d’argent lié à Odebrecht.

  • Sommet de l’OTAN 2023 : l’Ukraine sera au centre des préoccupations.

    Les 11 et 12 juillet, les dirigeants de l’OTAN se réuniront à Vilnius, en Lituanie pour aborder diverses questions, dont la guerre en Ukraine, dans une période critique depuis la création de cette alliance militaire intergouvernementale en 1949. Le lieu du sommet est également important, car la Lituanie est l’un des États baltes autrefois intégré de force à l’Union soviétique.

    L’OTAN, qui signifie l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, a été créée dans le but principal de promouvoir la défense et la sécurité collectives parmi ses États membres. Les membres fondateurs de l’OTAN étaient la Belgique, le Canada, le Danemark, la France, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, le Royaume-Uni et les États-Unis. Depuis sa création, l’OTAN s’est développée pour inclure un total de 30 pays membres.

    Les sujets à l’ordre du jour du prochain sommet incluent la candidature de la Suède à l’adhésion à l’OTAN, qui est bloquée par la Turquie et la Hongrie. L’Ukraine cherche également à adhérer à l’alliance, et à la fin de la semaine dernière, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré qu’il s’attend à ce que les dirigeants alliés s’entendent lors du sommet sur un « paquet pour rapprocher l’Ukraine de l’OTAN ». Il a également précisé que Kiev ne deviendrait pas membre tant que la guerre ferait rage et que le sommet de Vilnius ne lancerait pas d’invitation formelle.

    Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les alliés de l’OTAN ont fourni plus de 150 milliards d’euros de soutien, dont 65 milliards d’euros d’aide militaire. Ils ont également assuré la formation de dizaines de milliers de soldats ukrainiens, et ce depuis mars 2022.

    Néanmoins, l’adhésion à l’OTAN changerait la donne pour l’Ukraine qui souhaite que sa sécurité soit garantie conformément au cinquième article de l’organisation, qui est le principe fondamental de l’OTAN. Il stipule qu’une attaque contre un membre doit être considérée comme une attaque contre tous les membres.

    Les Alliés devraient également approuver un plan d’action pour la production de défense afin de « regrouper la demande, stimuler la capacité et accroître l’interopérabilité » et un engagement d’investissement dans la défense plus ambitieux consistant à investir au moins 2 % du produit intérieur brut par an dans la défense.

  • Armes américaines abandonnées en Afghanistan menacent la sécurité mondiale

    Le 7 octobre 2001, les forces américaines ont envahi l’Afghanistan pour renverser le régime taliban et démanteler al-Qaïda à la suite des attentats du 11 septembre à New York. Après 20 ans de combats, l’armée américaine s’est retirée d’Afghanistan laissant derrière elle des armes qui se trouvent désormais dans des points chauds éloignés où les terroristes combattent et tuent des alliés américains, rapporte Foreign Policy, une publication d’information américaine.

    Les stocks d’armes et de véhicules abandonnés en Afghanistan sont estimés à 7,12 milliards de dollars. Ceux-ci comprennent une gamme d’armes, d’avions, de véhicules et d’équipements de pointe. Après le départ des troupes américaines, les talibans ont acquis un nombre important de ces armes et véhicules militaires.

    Malheureusement, bon nombre de ces armes sont tombées entre les mains de terroristes, ce qui constitue une menace importante pour la paix et la sécurité mondiales.

    Les talibans, désormais désormais d’armes, utilisent les canaux utilisés pour le trafic de drogue et de contrebande pour fournir des armes aux groupes terroristes islamistes en Afrique subsaharienne, aux Philippines, en Thaïlande, en Malaisie, au Sri Lanka et dans les pays du golfe Persique.

    Par exemple, les Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) et des groupes séparatistes au Pakistan utilisent ces armes pour intensifier leur guerre contre l’État pakistanais. Des groupes non étatiques au Cachemire, dans la bande de Gaza en Israël et ailleurs auraient utilisé des armes d’assaut américaines lors d’attaques récentes, a rapporté la publication d’information américaine.

    Selon le Times of London, une quantité importante d’armes et d’équipements militaires ont été laissés par les États-Unis en Afghanistan. Cet arsenal comprend un nombre impressionnant d’articles, tels que 358 530 fusils d’assaut, 126 295 pistolets et environ 200 unités d’artillerie.

    L’équipement abandonné comprend environ 22 174 Humvees, près de 1 000 véhicules blindés, 64 363 mitrailleuses et 42 000 camionnettes et VUS. Il est également probable que les talibans prennent le contrôle d’hélicoptères, d’avions de guerre et d’autres avions militaires de pointe.

  • Yellen se rend en Chine pour apaiser les tensions entre les deux plus grandes économies

    La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a entrepris un voyage diplomatique de quatre jours en Chine, dans le but de rencontrer de hauts responsables économiques chinois et de discuter de questions économiques clés. La visite intervient dans un contexte d’inquiétudes concernant les intérêts concurrents des deux nations, ce qui pourrait entraver les discussions productives.

    Yellen est arrivée à Pékin jeudi et devrait partir dimanche, marquant sa première visite en tant que secrétaire au Trésor et le deuxième voyage en Chine d’un membre du cabinet de l’administration de Joe Biden dans un effort pour apaiser les tensions entre les deux plus grandes économies du monde.

    Mme Yellen rencontrera vendredi le Premier ministre chinois Li Qiang, l’ancien vice-premier ministre Liu He et l’ancien gouverneur de la Banque populaire de Chine Zhou Xiaochuan. Elle rencontrera également des représentants d’entreprises américaines faisant des affaires en Chine.

    La sécurité nationale reste une priorité absolue pour les deux pays, ce qui rend la coopération difficile. Des actions récentes, telles que les restrictions imposées par la Chine sur les exportations de métaux et les États-Unis envisageant de limiter les ventes de puces haut de gamme, soulignent davantage les tensions.

    Entre autres, les objectifs de Yellen incluent :

    • Renforcer les politiques de l’administration Biden.
    • Promouvoir la coopération.
    • Appel à la transparence concernant la loi chinoise sur l’espionnage.
    • Lutter contre les obstacles déloyaux au marché.
    • Décourager l’aide létale à la Russie dans son conflit avec l’Ukraine.

    La Chine, quant à elle, cherche à contrer les actions américaines antérieures, notamment les tarifs commerciaux imposés sous l’administration Trump et les sanctions contre les entreprises chinoises.

  • Aéroport international du Cap-Haïtien : La Banque mondiale accorde 12 millions USD à Haïti

    La Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire de 12 millions de dollars pour le projet de connectivité du transport aérien régional des Caraïbes. Les fonds serviront à couvrir les dépassements de coûts liés aux réparations à l’aéroport international du Cap-Haïtien en Haïti.

    Ce financement fait partie d’une série de projets de connectivité du transport aérien régional des Caraïbes à la Dominique, la Grenade, Haïti et Sainte-Lucie pour un total de 159 millions de dollars américains.

    L’objectif est de renforcer le secteur de l’aviation du pays et de s’assurer que l’aéroport répond aux normes internationales établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale.

    Le projet vise également à améliorer la connectivité aérienne en Haïti, qui est cruciale pour l’économie du pays et sa capacité à répondre aux urgences.

    Le financement sera utilisé pour la réhabilitation de la piste de l’aéroport et pour améliorer le système de drainage, compte tenu des projections de changement climatique.

    Le projet initial a été approuvé en mai 2020 avec une subvention de 84 millions de dollars américains pour améliorer la sécurité et l’efficacité du transport aérien en Haïti et accroître la résilience des infrastructures aéroportuaires face aux risques climatiques et aux catastrophes.

    Le projet se concentre sur l’amélioration de la sécurité, de la résilience et de la surveillance réglementaire. Il s’agit de moderniser les infrastructures de transport aérien, d’améliorer les systèmes de navigation et de renforcer les capacités des agences chargées des opérations de transport aérien et de la planification des investissements aéroportuaires.

    Les projets comprendront également des investissements dans le contrôle du trafic aérien, la gestion de la faune, la gestion des aéroports et la planification.

    Le financement de ces projets provient de l’IDA, Haïti recevant une subvention et les trois autres pays recevant un financement concessionnel. La maturité du financement est de 40 ans, dont un différé d’amortissement de dix ans.

    En améliorant la sécurité et la résilience du transport aérien, les projets visent à assurer la continuité des chaînes d’approvisionnement essentielles, à améliorer les services d’urgence et à accroître la capacité et l’efficacité des opérations aéroportuaires dans la région des Caraïbes, a expliqué la Banque mondiale.