La Chine, deuxième économie mondiale, a progressé de 18,3% au premier trimestre 2021, par rapport à l’année précédente. L’expansion record souligne à quel point le pays a résisté à la pandémie. Toutefois, le rebond est une vieille nouvelle. Il est en cours depuis mars 2020, lorsque la Chine est sortie de son verrouillage covid-19.
• La production industrielle a augmenté de 14,1 % en mars par rapport à l’année précédente, comparativement à la projection médiane des économistes de 18 % • Les ventes au détail ont augmenté de 34,2 % en mars, battant les attentes d’un gain de 28 % • L’investissement en immobilisations a augmenté de 25,6 % au premier trimestre par rapport à l’exercice précédent • Le taux de chômage était de 5,3 % à la fin de mars • Sur la base d’une croissance moyenne sur deux ans, le PIB a augmenté de 5 % au cours du trimestre, tandis que les investissements dans les infrastructures ont augmenté de 2,3 %. Les ventes au détail ont augmenté de 6,3 % en mars en moyenne sur deux ans
Sous les manchettes, il y a deux messages importants selon Bloomberg. Tout d’abord, le rebond est équilibré. Une augmentation de 34 % des ventes au détail en mars sur un an montre que la consommation intérieure commence à compléter la production industrielle. Deuxièmement, la croissance d’un trimestre à l’autre est plus importante à ce stade. Elle a ralenti de 2,6% à 0,6% alors que le gouvernement freine les mesures de relance.
Taux de croissance trimestriel du produit intérieur brut (PIB) de la Chine (1er trimestre 2019 au 1er trimestre 2021)
Taux de croissance trimestriel du produit intérieur brut (PIB) de la Chine
1er trimestre 2019 au 1er trimestre 2021
Source: Statista
Lors de la session de la Conférence consultative politique du peuple chinois à la Grande Salle du Peuple en mars 2021 à Pékin, les autorités chinoises se fixent l’objectif d’une croissance de plus de 6 % d’ici 2021 avec 11 millions de nouveaux emplois urbains tout en ciblant un taux de chômage urbain d’environ 5,5 %. En novembre dernier, le président chinois Xi Jinping a évoqué l’objectif de doubler la taille du PIB d’ici 2035, ce qui impliquerait un taux de croissance annuel moyen de 4,7% à 5% sur cette période.
Croissance du PIB réel de la Chine (variation annuelle en pourcentage)
L’économie chinoise a connu une croissance rapide au cours des quatre dernières décennies. De 1980 à 2020, la croissance moyenne annuelle du PIB a été de plus de 9 %. Toutefois, la croissance du premier trimestre de 2021 est sa croissance la plus rapide jamais enregistrée.
Ce jeudi 15 avril, Monsieur Michel Patrick BOISVERT, Ministre de l’Economie et des Finances est installé à la tête du Ministère de la planification et de la coopération extérieure (MPCE). A l’occasion de son installation à la tête du Ministère, Monsieur BOISVERT parle d’actions ambitieuses qui font la base de sa feuille de route dans un contexte d’incertitude politique, et d’insécurité publique et alimentaire.
L’un des ministres les plus importants du gouvernement haïtien, a été créé à l’origine pour développer, diversifier et augmenter la production nationale, le MPCE a pour mission aujourd’hui de concevoir, de piloter, d’animer la planification du développement et de coordonner le soutien externe à l’effort national de développement, y compris la planification économique et sociale, l’investissement public, l’aménagement du territoire et la coopération extérieure. Ces éléments sont d’une importance vitale pour le bien-être du peuple haïtien et le développement du pays.
Entre autres, le nouveau titulaire du MPCE a ressuscité le Plan Stratégique de Développement d’Haïti (PSDH). Ce plan a été élaboré après le tremblement de terre de 2010 en mai 2012 sous l’administration de Michel Joseph Martelly. Le plan élabore un développement à long terme pour le pays avec la vision de faire d’Haïti un pays émergent d’ici 2030. Selon le ministre, le PSDH reste le seul cadre pour la planification du développement en Haïti et les efforts continus pour le mettre à jour devront être soutenus et renforcés.
Par ailleurs, sans mesures claires, M. Boisvert a fait référence au plan de relance économique post-COVID, qui est un cadre pour la mise en œuvre d’actions stratégiques et urgentes visant à remettre rapidement l’économie sur la voie de la croissance, à rétablir la confiance du public et à apporter des réponses structurées aux besoins sociaux, et à fournir une approche transitoire en attendant la révision du PSDH.
De plus, sans aucune réalisation précise, le ministre mentionne l’importance de souligner les efforts continus déployés pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et répondre aux besoins pressants exprimés par la population.
If faut se rappeler que les objectifs de développement durable, également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l’action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l’ONU en Haïti.
En matière de réforme des finances publiques, M. Boisvert a évoqué l’opérationnalisation de la chaine PPBSE qui est le manuel de procédure d’implémentation de la chaîne de Planification, de programmation, de budgétisation et de suivi-évaluation. Axé sur les résultats, le PPBSE a pour objectif d’établir les normes d’intervention des différents acteurs et d’améliorer l’efficacité et la cohérence de leurs actions sur l’ensemble de la chaîne depuis la prospective jusqu’à la phase de suivi et évaluation.
En plus d’être vague, M. BOISVERT à la tête du MPCE n’a que moins de 10 mois pour atteindre les objectifs du MPCE tout en respectant la feuille de route du Président qui lui est confiée dans un contexte d’incertitude politique et d’insécurité publique et alimentaire.
Le Premier ministre haïtien Joseph Jouthe a annoncé sa démission le mardi 14 avril à 00h51. Cette décision intervient à un moment où le pays est confronté à une crise économique et politique sans précédent, ainsi qu’à la violence et aux enlèvements. Après un an et dix jours à la tête du gouvernement, le PREMIER ministre n’a pas réalisé grand-chose.
L’administration actuelle gouverne Haïti sans parlement depuis le 13 janvier 2020, date à la dissolution du parlement du pays en raison de l’échec des élections prévues en octobre 2019. En l’absence d’une branche législative fonctionnelle, le président Jovenel Moise gouverne par décret et l’un de ses décrets a été utilisé pour désigner le Premier ministre Jouthe sans la bénédiction du Parlement haïtien après une période exceptionnellement longue sans gouvernement.
J’ai remis ce soir ma démission au Président de la République, SEM @moisejovenel. Ça a été un honneur de servir mon pays comme Premier ministre. Je remercie les membres de mon Gouvernement, les partenaires techniques et financiers pour leur collaboration. Que Dieu bénisse Haïti!
M. Jouthe est le quatrième Premier ministre du gouvernement du président Jovenel Moise. Son leadership intervient à un moment que la plupart considéraient comme le pire moment depuis la période chaotique qui a conduit à l’occupation américaine d’Haïti. Les nouvelles locales sont dominées par l’insécurité croissante, y compris les enlèvements contre rançon.
L’un des défis du premier ministre était de faire face au mouvement policier pour créer un syndicat, à savoir le CSPN pour défendre leurs intérêts, ce qui a inquiété les gens car la plupart des participants étaient armés, cagoulés et violents.
Sur le plan économique, le premier ministre avait la main pleine. L’économie avait subi de graves dommages causés par l’opération Pays Lock, lorsque pendant des semaines toutes les activités économiques, sociales et gouvernementales ont littéralement cessé. Des enfants incapables d’aller à l’école, aux femmes enceintes prêtes à accoucher incapables de se rendre à l’hôpital et aux nécessités telles que la nourriture incapable d’aller sur les marchés, tout s’était arrêté. Près de 4 millions d’Haïtiens étaient en situation d’insécurité alimentaire.
Au niveau international, l’économie mondiale a été ébranlée par la propagation rapide du nouveau coronavirus qui, à l’époque, s’est installé dans plus de 120 pays, infectant des centaines de milliers de personnes et créer une panique mondiale.
Alors que les autorités accusent l’opposition et les oligarques de tenir le pays en otage, leurs excuses boiteuses et leur passivité lamentable ne font qu’aggraver le cauchemar haïtien.Après un peu plus d’un an à la tête du gouvernement, le Premier ministre haïtien Joseph Jouthe a quitté le pays pire qu’il ne l’a pris. La police haïtienne se désintègre, les gangs sont plus forts et plus violents. Le système de justice ne fonctionne littéralement pas depuis des mois. Bien qu’il n’y ait pas de pneus en feu ou de barricades qui verrouillent le pays, les gens se sentent emprisonnés car ils ont peur de sortir de peur d’être enlevés ou tués. Alors que l’économie mondiale revient rugissante après la crise économique, l’économie haïtienne va à peine croître et plus de la moitié de la population haïtienne est confrontée à la faim.
Quelle qu’en soit l’explication, le fait est clair; la qualité de vie des Haïtiens s’est détériorée et le gouvernement qu’il a dirigé avec le président Jovenel Moise a lamentablement échoué.
Le FMI a révisé à la hausse ses prévisions de croissance économique mondiale, à 6 % cette année et à 4,4 % en 2022, en grande partie grâce au soutien financier des gouvernements, en particulier du gouvernement des États-Unis, et au déploiement des vaccins. Le fonds a également réduit son estimation de la contraction en 2020, en raison de l’assouplissement des mesures de confinement. Quant à Haïti, Quant à Haïti, le FMI s’attend à ce que la croissance du PIB soit faible.
La contraction estimée de l’économie mondiale pour l’année 2020 devrait être de -3,3 %, soit 1,1 point de pourcentage de moins que prévu dans les Perspectives de l’économie mondiale d’octobre 2020. Le FMI note que les pertes de production causées par la pandémie ont été particulièrement importantes pour les pays qui dépendent du tourisme et des exportations de produits de base et pour ceux qui ont peu d’espace politique pour y répondre. Bon nombre de ces pays sont entrés dans la crise dans une situation budgétaire précaire et ont moins de capacité à mettre en œuvre d’importantes réponses aux politiques de soins de santé ou à soutenir les moyens de subsistance.
Par ailleurs, l’économie haïtienne devrait se contracter de 3,7% en 2020 et ne devrait pas dépasser 1% en 2021 et en 2022. En d’autres termes, le taux de croissance économique mondial sera 6 fois plus rapide que celui d’Haïti. De plus, La croissance dans la région des Caraïbes devrait atteindre 3,3 % en 2021 et 11.1 % en 2022, après une contraction prévue de 4,3 % en 2020.
Ce taux de croissance prévu par le FMI pour l’économie haïtienne est plus de deux fois inférieur au taux de croissance prévu par le gouvernement haïtien. Le budget de l’exercice 2020-2021 d’Haïti repose sur l’hypothèse que l’économie croîtrea à un taux de 2,4 %. Toutefois, même la croissance prévue par le FMI pourrait ne pas se maintenir alors que l’insécurité continue de bloquer les activités économiques et de détourner une partie des transferts de la diaspora vers d’autres pays alors que les Haïtiens fuient la violence en Haïti.
Croissance du PIB réel (variation annuelle en pourcentage)
L’Australie, le Japon et l’Inde s’inquiètent tous du poids économique et militaire croissant de Pékin. Ainsi, la nouvelle administration américaine calibre sa sensibilisation au «Quad» (une alliance créée en 2007 afin de contrebalancer la puissance chinoise comprenant les Etats Unis, l’Australie, l’Inde et le Japon) pour souligner l’opportunité de travailler collectivement sur une variété de questions plus larges, y compris la lutte contre la pandémie de coronavirus et le changement climatique.
Il y a trois ans, le ministre chinois des Affaires étrangères a rejeté le Quad, le qualifiant de «mousse de mer dans le Pacifique», dont les idées «seront de courte durée». Pourtant, le groupe – qui a été créé en réponse à la puissance croissante de la Chine – a survécu et prospéré.
Le vendredi 12 mars 2021, le Quad tient son tout premier sommet des dirigeants, un rassemblement virtuel de Joe Biden, président américain, et de Scott Morrison, Suga Yoshihide et Narendra Modi, les premiers ministres de l’Australie, du Japon et de l’Inde, respectivement.
Cette première rencontre des dirigeants du groupe devrait être une manifestation d’unité contre Pékin. Ils discuteront de tout, de la crise climatique à la pandémie, en passant par une initiative visant à accélérer la fabrication de vaccins en Inde pour contrer l’influence chinoise. Mais le hard power ne sera pas loin de leur esprit.
Par ailleurs, Les relations entre l’Inde et la Chine se sont détériorées ces derniers mois. Les troupes indiennes et chinoises restent enfermées dans une impasse dans la région himalayenne ou elles s’affrontent le long de leur frontière disputée. Lloyd Austin, le secrétaire américain à la Défense, entreprendra demain un voyage en Corée du Sud, au Japon et en Inde. La visite aura lieu en gardant à l’esprit la politique étrangère plus large de l’administration Joe Biden.
D’un autre côté, la réunion politique de l’année la plus prestigieuse de la Chine s’est terminée jeudi, le gouvernement présentant des plans économiques pour gérer les risques maintenant qu’une reprise de la pandémie de coronavirus est bien engagée. Après avoir enregistré la seule expansion d’une économie majeure l’année dernière, le gouvernement a indiqué que la Chine ne serait pas le seul moteur de croissance du monde en 2021.
Voici quelques bonnes nouvelles pour l’économie américaine : le sénat a approuvé le plan de relance de 1900 milliards de dollars de Joe Biden ; l’économie américaine a créé 379 000 emplois en février, réduisant légèrement le chômage ; l’économie américaine devrait également croître de 8% au premier trimestre.
Après que la Chambre des représentants des États-Unis a adopté le premier projet de loi majeur de l’administration Biden, le Sénat américain a approuvé, samedi 6 mars, le plan de relance de Biden, connu sous le nom d’American Rescue Plan Actof 2021, supprimant le salaire minimum de 15 dollars de l’heure et prévoyant des allocations de chômage de 300 dollars au lieu de 400 dollars.
Cependant, les parties les plus importantes du projet de loi, y compris le financement d’un troisième paiement d’impact économique, d’une valeur maximale de 1 400 dollars par personne, et l’aide apportée aux petites entreprises demeurent. Cela devrait donner un coup de fouet supplémentaire à l’économie américaine, qui a progressé de 4% au quatrième trimestre 2020 et la croissance économique au premier trimestre pourraient atteindre 8%, selon le tracker de la Réserve fédérale d’Atlanta.
En ce qui concerne le secteur manufacturier, les données préliminaires du US Labour and Statistics montrent qu’environ 21 000 emplois ont été créés en février 2021 dans ce secteur de l’économie qui représente 11,7% du PIB américain. Cependant, les données montrent également que les emplois dans ce secteur sont en baisse depuis des décennies. Néanmoins, la fabrication est à son plus haut niveau depuis 2018. Les 21 000 nouveaux emplois créés en février ont porté le nombre total d’emplois dans le secteur de la fabrication à 12,24 millions. Les projections de Deloitte prévoient une augmentation de 3,5% du niveau de croissance du PIB manufacturier après une baisse d’environ 6% en 2020.
L’emploi, qui reste le principal point faible de l’économie, montre des signes encourageants. En février, l’économie des États-Unis a créé environ 379 000 emplois dépassant les attentes des analystes selon le Bureau of Labor and Statistics. Une tendance qui devrait se poursuivre au fur et à mesure que la campagne de vaccination du pays progresse, que les restrictions de distanciation sociale se sont assouplies et que les entreprises rouvrent.
Les kidnappings, les meurtres et l’impunité font rage en Haïti. Il s’agit d’un phénomène sans précédent qui a paralysé toutes les activités sociales et économiques du pays, laissant la population plus pauvre et traumatisée. Les autorités, y compris le gouvernement, la PNH et le système judiciaire se sont révélées impuissantes et sont considérées pour beaucoup comme faisant partie du problème. Ce lundi, le président Jovenel Moise a promis d’arrêter ce fléau.
Avec 13 homicides pour 100 000, le taux de criminalité officiel est faible en Haïti par rapport à d’autres pays de la région d’Amérique latine et des Caraïbes, mais les crimes pourraient être sous-déclarés. En 2020, le taux d’homicides le plus élevé a été enregistré en Jamaïque, avec plus de 46 meurtres commis pour 100 000 habitants. Le Venezuela est arrivé en deuxième position avec un taux d’homicides de 45,6 et le Honduras en troisième place avec un taux de 37,6. La même année, le taux le plus bas d’Amérique latine et des Caraïbes était au Nicaragua, avec un taux d’homicides de 3,5 pour 100 000 habitants, selon Insight Crime.
Manque de données fiables rend difficile la comparaison de la menace de la criminalité en Haïti avec d’autres pays
Bien que le taux d’homicides en Haïti soit inférieur à la moyenne de 17,9 homicides pour 100 000 habitants dans la région (hors Bolivie, Cuba et les DOM-TOM), les comparaisons des statistiques communiquées doivent être évitées, prévient le département d’État américain qui a évalué Port-au- Prince comme étant un lieu de menace CRITIQUE pour le crime dirigé ou affectant les intérêts officiels du gouvernement américain.
Les statistiques de la criminalité en Haïti sont difficiles à vérifier et le manque de données fiables rend difficile la comparaison de la menace de la criminalité en Haïti avec d’autres pays de la région, a rapporté le Département.
Évolution du taux
Taux d’homicides 2020 en Amérique latine et dans les Caraïbes
Taux d’homicides pour 100 000
Source: Insight Crime
Expansion des opérations des gangs à l’extérieur de Port-au-Prince
Sur la base des données des Nations Unies, Haïti était en passe d’enregistrer 1 478 homicides en 2020. La plupart d’entre eux ont été signalés dans le département de l’Ouest. En 2019, 787 homicides ont été signalés, dont 636 (81%) dans le département de l’Ouest, qui comprend Port-au-Prince. Les crimes violents liés aux gangs étaient monnaie courante dans des zones telles que Cité Soleil, Carrefour, Martissant, Village de Dieu, Belair, Fort National, Simon-Pelé, Croix des Bouquets et Grand Ravine.
Il y a eu une expansion des opérations des gangs à l’extérieur de Port-au-Prince. Les gangs criminels ont étendu leurs opérations à des zones plus aisées telles que Pétionville et des quartiers de classe moyenne comme Delmas 75, Delmas 83, Laboul, Pelerin et d’autres quartiers. La criminalité augmente également sur les routes principales. Des groupes de criminels profitent des troubles sociaux et créent des barricades sur les routes pour extorquer quiconque tente de passer.
Kidnappings en Haïti
En ce qui concerne les kidnappings, toute personne perçue comme ayant une richesse ou une famille avec des biens (en Haïti ou à l’étranger) est vulnérable. La PNH a signalé 35 enlèvements en 2019, contre 53 en 2018. En 2020, ce chiffre grimpe à plus de 230.
Les enlèvements ont culminé en février, avec 50 incidents signalés, avant de diminuer à 25 entre mars et mai. Bien que le nombre global soit significativement élevé par rapport aux années précédentes, il pourrait être beaucoup plus élevé en raison de la sous-déclaration.
Les crimes restent impunis
Les criminels ne semblent pas trop préoccupés par la réaction de la police et du système judiciaire. ils opèrent en toute tranquillité. La Police Nationale d’Haïti (PNH) a une capacité limitée à répondre à ce phénomène généralisé. Son effectif se compose d’un peu plus de 15 000 policiers correspondant à un ratio de 1,3 policier pour 1 000 habitants, en dessous de la norme internationale de 2,2.
Par ailleurs, le système de justice pénale n’a pas l’intégrité, les ressources et l’indépendance nécessaires pour garantir une procédure régulière et assurer la sécurité physique de la population. Une culture d’impunité dans l’application de la loi laisse la population haïtienne avec peu de protection.
le président Jovenel Moise promet de poursuivre les auteurs intellectuels
Lundi, le président Jovenel Moise a annoncé que de nouvelles mesures seraient prises pour mettre fin à ce fléau et a promis de poursuivre les auteurs intellectuels de ces crimes. Certaines mesures comprennent le regroupement de diverses institutions, dont la BRH, le MEF, l’ULCC et l’UCREF, pour suivre les fonds blanchis associés; le renforcement du contrôle douanier; la création d’une ligne téléphonique d’urgence pour les enlèvements; la création d’une cellule anti-kidnapping, un examen minutieux des entreprises de sécurité; et la promotion d’une meilleure coopération avec la population.
Le parlement brésilien a approuvé une législation qui accorde à la banque centrale du Brésil son autonomie formelle tant recherchée, tout en ajoutant un objectif de plein emploi à sa mission première de contrôle de l’inflation.
Le texte principal du projet de loi a été approuvé lors d’un vote final de la chambre basse par 339 voix pour et 114 contre. Le Sénat brésilien avait adopté le projet de loi augmentant l’autonomie de la Banque centrale du Brésil Le 3 novembre 2020. Les sénateurs ont voté en faveur du projet de loi par une marge importante de 56 contre 12.
Le projet de loi établit des mandats stables de quatre ans pour les hauts fonctionnaires et précise les conditions de nomination et de révocation du gouverneur et des directeurs de l’institution. Ces nominations ne coïncideront plus avec les élections présidentielles.
“C’est une victoire pour le Congrès et une étape importante pour l’économie du Brésil”, a écrit sur Twitter le membre du Congrès Silvio Costa Filho, le rapporteur du projet de loi. “Avec cela, nous pouvons garantir la stabilité des prix, le contrôle de l’inflation, de meilleurs alliés dans la création d’emplois.”
Texto-base da autonomia do @BancoCentralBR aprovado com 339 votos favoráveis! Vitória do Parlamento e um passo importante para a economia do BR. Com isso, vamos garantir a estabilidade dos preços, controle da inflação, maiores aliados da geração de emprego. @ArthurLira_
Par ailleurs, l’inflation au Brésil à la mi-janvier a été enregistrée au-dessus de l’objectif de la banque centrale, augmentant la possibilité d’une hausse des taux au cours des prochains mois. L’inflation s’est établie à 4,3%, tandis que l’objectif est de 3,75%.
Quant au chômage, selon l’Institut brésilien de géographie et de statistique, au cours de la dernière décennie, le taux de chômage moyen au Brésil était d’environ 11%. Le taux a atteint un sommet historique de 14,60% en septembre 2020 et un creux record de 6,20% en décembre 2013. Le taux de chômage au Brésil a chuté à 14,10% en novembre par rapport au taux précédemment signalé de 14,30% en octobre 2020.
Ce lundi 8 février, le prix du Brent a dépassé 60 dollars le baril pour la première fois depuis le début de la pandémie COVID-19. Une partie de la hausse des prix du pétrole est, bien entendu, liée aux attentes concernant la demande. La restriction continue de la production de l’OPEP + a également contribué à doper les prix du pétrole.
boursorama.com
La Chine s’attend à une croissance économique robuste en 2021. Selon le FMI, le PIB chinois devrait augmenter de 8,2%. Cette croissance devrait contribuer aux importations chinoises de brut qui devraient augmenter de 81 000 b / j en 2021. Cela reflètera principalement des achats plus importants des nouvelles raffineries avant leur démarrage qui compenseront les activités de déstockage. Les analystes du S&P Global soulignent également une croissance de la consommation de 3,5% à 4,5% sur un an, mais les importations de pétrole brut pourraient ne pas connaître une croissance similaire alors que le pays est aux prises avec des stocks gonflés. Les investisseurs pétroliers espèrent que la hausse pourrait être compensée ailleurs.
En Inde, la consommation de combustibles de cuisson issus du gaz de pétrole liquéfié est en hausse. En Amérique, le stimulus proposé par le président Joe Biden de 1,9 milliard de dollars pourrait entraîner un bond de l’activité économique et donc de la demande de pétrole. La production de brut en janvier était de 13% inférieure à celle d’un an auparavant, selon Goldman Sachs.
Cependant, le rythme de la reprise économique n’est guère assuré. La hausse des prix a beaucoup plus à voir avec les contraintes de l’offre que la confiance dans la demande, selon The Economist.
La restriction continue de la production du groupe OPEP + et la réduction supplémentaire du membre clé de l’alliance et premier exportateur mondial de pétrole, l’Arabie saoudite, ont soutenu les prix du pétrole en début de semaine, après que le pétrole ait enregistré la semaine dernière son troisième gain hebdomadaire consécutif.
Alors que le rôle et les relations de l’administration Biden avec les États arabes du Golfe n’ont pas encore été établis, les exportations iraniennes semblent peu susceptibles de reprendre rapidement. Dans une interview avec CBS News diffusée le 7 février, M. Biden a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de lever immédiatement les sanctions contre le pays.
Ailleurs, la production continue d’être restreinte. Chez certains producteurs africains, l’offre commence à souffrir du report des investissements dans de nouveaux projets et de la baisse de la production par rapport aux projets existants.
Dans son rapport annuel de l’indice de perception de la corruption (IPC) 2020, Transparency International classe Haïti au 170ème rang mondial sur 180 pays et territoires. Haïti perd deux places par rapport à l’année précédente et 9 places par rapport à 2018. Le pays a également été classé parmi les pays les plus corrompus au cours des 10 dernières années.
L’IPC est utilisé pour évaluer les pays sur le degré de corruption de leurs gouvernements. Le score d’un pays peut aller de zéro à 100, zéro indiquant des niveaux élevés de corruption et 100 indiquant des niveaux faibles. Tout score en dessous de 50 indique que les gouvernements ne parviennent pas à s’attaquer à la corruption.
Selon une publication en 2002 dans le Journal of Business Ethics, les pays et territoires qui ont un faible classement IPC ont également ce que les auteurs de l’étude ont appelé une surabondance de réglementation et un marché noir florissant. Les pays ou territoires ayant un produit intérieur brut réel par habitant élevé avaient également un classement IPC élevé.
De plus, dans les États défaillants, la corruption est faite souvent sur une échelle exceptionnellement destructrice. Dans de telles situations, les élites dirigeantes corrompues investissent surtout leurs gains à l’étranger, rendant l’échec économique de leurs états beaucoup plus sévère.
Haïti – Indice de perception de la corruption
Indice de perception de la corruption
Source: Transparency International
La corruption s’épanouit dans de nombreux États. Plus des deux tiers des pays obtiennent un score inférieur à 50 sur l’IPC de cette année. Leur score moyen n’est que de 43 sur 100. Selon la Transparency International, Haïti ainsi que deux autres pays se classent ex aequo en 170ème position, avec un score de 18 sur 100.
Dans la région des Amériques, le Canada et l’Uruguay sont toujours les plus performants. Ils marquent respectivement 77 et 71. En revanche, le Nicaragua, Haïti et le Venezuela sont les moins performants. Leurs scores respectifs sont de 22, 18 et 15.
Les pays en tête de l’IPC sont le Danemark et la Nouvelle-Zélande, avec des scores de 88. Ils sont suivis par la Finlande, Singapour, la Suède et la Suisse, avec des scores de 85 chacun.
Les pays les plus corrompus sont le Soudan du Sud et la Somalie, avec des scores de 12 chacun. Ils sont suivis par la Syrie (14), le Yémen (15) et le Venezuela (15).
Recommandations de Transparency International
Pour réduire la corruption et mieux répondre aux futures crises, Transparency International recommande à tous les gouvernements :
De renforcer les organes de contrôle pour s’assurer que les ressources parviennent à ceux qui en ont le plus besoin. Les autorités de lutte contre la corruption et les organes de contrôle doivent avoir les fonds, les ressources et l’indépendance nécessaires à l’exercice de leurs fonctions.
De garantir la transparence des contrats pour lutter contre les malversations, identifier les conflits d’intérêts et assurer une tarification équitable.
De défendre la démocratie et promouvoir l’espace civique afin de créer les conditions permettant de demander des comptes aux gouvernements.
De publier les données pertinentes et garantir l’accès à l’information pour que le public reçoive des informations compréhensibles, accessibles, opportunes et significatives.
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