Yon fwontyè enpòtan nan Amerik di Sid relouvri lendi sa a aprè degrigolad relasyon ant peyi Kolonbi ak Venezyela. Nouvo prezidan goch Kolonbi a, Gustavo Petro, te rive nan pon entènasyonal Simon Bolivar, youn nan pasaj prensipal ki konekte 2 peyi yo, pou yon seremoni ofisyèl. Reouvèti fwontyè sa ta dwe ede tou de ekonomi yo pandan li pèmèt machin ki pote pasaje ak machandiz travèse pou premye fwa depi 2019.
Nouvo prezidan Kolonbyen an te pwomèt pou’l nòmalize lyen ant de peyi yo epi ranfòse rapò komèsyal yo. Lidè biznis yo espere reouvèti a pral pote komès nan rejyon an epi li pral pèmèt yo rekipere anviwon 120 000 djòb ki te pèdi depi relasyon ant de peyi yo deteryore.
Fwontyè a te fèmen lè prezidan Kolonbi nan epòk la, Iván Duque, te refize rekonèt Nicolás Maduro kòm prezidan Venezyela apre eleksyon konteste 2018 yo. Eleksyon nan mwa jen ki mennen Gustavo Petro nan tèt peyi Kolonbi amelyore relasyon diplomatik an 2 peyi yo avèk nominasyon nouvo anbasadè ak Vòl yo ki pral rekòmanse.
Daprè yon ofisyèl Kolonbyen, komès ant de peyi yo ka totalize plis pase 600 milyon dola ane sa a. Nap raple ke komès ant Kolonbi ak Venezyela te anviron 7 milya dola an 2008 anvan ansyen prezidan Hugo Chavez te friz komès yo pou pwoteste kont koperasyon militè ant Bogota ak Washington.
Lendi, plizyè milye ayisyen te foule beton an pou yo te pwoteste kont vyolans, kidnaping, lavi chè, rate gaz, ak valè goud la k’ap degrigole.
Enflasyon ap bay pwoblèm patou nan mond lan. Men ogmantasyon pri manje yo patikilyèman douloure an Ayiti, kote fanmi yo depanse plis pase 50% nan revni yo nan lamajay. Nan mwa jen, enflasyon anyèl la te rive 29%, ki se ekspansyon ki pi enpòtan depi nan fen ane 2003. Sous prensipal enflasyon sa se ogmantasyon pri manje ak bwason ki pa gen alkòl, ki te depase 30%.
Nan plizyè gran vil nan peyi a, moun yo te pran lari pou leve vwa yo, eksprime fristrasyon yo ak kòlè yo kont sitiyasyon ekonomik yo k’ap degrade, alòs ke lekòl pwal louvri. Nan Pòtoprens, lapolis te degaje manifestan yo, debleye lari yo pandan manifestan an kòlè t’ap mete barikad anflame nan kèk zòn.
Nan okap, lidè goch Moise Jean Charles te nan tèt manifestasyon yo. Li te pwan lari ak plizyè milye manifestan ki pat kache fristrasyon yo kon kominote entènasyonal la. Anpil moun te mete chemiz wouj ki gen mo “endepandans”. Yo t’ap flote drapo Nwa-Wouj yo pandan yo t’ap denonse enjerans peyi oksidantal yo nan zafè peyi a.
Gen kèk nan manifestan ki t’ap flote drapo Larisi ak Lachin pandan yo t’ap blame kominote entènasyonal la, patikilyèman Etazini, Core Group, ak Nasyonzini, pou kontribisyon yo nan sitiyasyon aktyèl an Ayiti ki ap degrade chak jou.
Pandan ke pri pwodwi premye yo ap monte, moun yo ap bat dlo pou fè bè nan mitan vyolans gang ak kidnaping ki achte lari Pòtoprens lajan kontan. Moun yo pè kite kay yo pou al chache lavi. Kòm rezilta, plis moun gen pwoblèm pou yo bay tèt yo ak fanmi yo manje, e plizyè milyon moun fè fas ak grangou.
Alors que la cote de popularité du président Joe Biden a atteint un nouveau creux, à l’approche des élections de mi-mandat avec le Sénat et la Chambre des représentants en jeu, l’administration doit prendre des mesures décisives pour aider les consommateurs américains. Cependant, ces décisions ne sont pas sans conséquences. Leur impact se répercutera dans le monde entier, y compris en Haïti.
Le président Biden appelle à une exonération de la taxe fédérale sur l’essence de trois mois pour faire face à la flambée des prix de l’essence. Outre le Congrès, il appelle les États à prendre des mesures législatives pour apporter un soulagement direct aux consommateurs.
Les économistes suggèrent qu’une exonération de la taxe sur l’essence ne ferait rien pour réparer le choc de l’offre qui fait grimper les prix, y compris les coûts de l’essence, du diesel et du carburéacteur. De plus, une baisse artificielle des prix soutiendrait la demande d’essence. Cela ajouterait à la pression sur le marché.
La Réserve fédérale, de son côté, augmente les taux d’intérêt de manière agressive alors qu’elle tente de contenir l’inflation la plus élevée depuis des décennies. Ce processus déclenchera un ralentissement économique et potentiellement même une récession douloureuse.
Sur le marché du logement, un important indicateur économique avancé, les prix ont atteint des niveaux inabordables pour de nombreux acheteurs potentiels. Les taux hypothécaires ont bondi à la suite des hausses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale et d’une envolée des rendements obligataires. Historiquement, un déclin soutenu du secteur de l’habitation a tendance à ralentir l’économie et à la faire entrer en récession.
Le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré “qu’il est certainement possible” que les taux d’intérêt augmentent à des niveaux qui provoqueront une récession.
Une récession aux États-Unis, la plus grande économie du monde, est une mauvaise nouvelle pour l’économie mondiale. L’économie haïtienne qui a lutté pendant des années en raison de l’instabilité politique, et la violence des gangs n’est pas exempte, la baisse des envois de fonds étant le facteur le plus critique.
Les envois de fonds des Haïtiens vivant à l’étranger, en particulier aux États-Unis, ont été le moteur de l’économie haïtienne depuis qu’Haïti est entré dans une nouvelle ère de libéralisation économique. Des rapports de la Banque de la République d’Haïti révèlent que les envois de fonds ont maintenu une tendance à la hausse depuis le début des années 90. Aujourd’hui, l’argent transféré en Haïti depuis sa diaspora représente environ un quart de l’économie, faisant d’Haïti l’un des pays qui dépendent le plus des envois de fonds, dont près de 70 % provenaient des États-Unis en 2021.
Si l’économie américaine est en récession, les travailleurs, y compris les Haïtiens, seront confrontés à des difficultés économiques. En conséquence, les migrants haïtiens devront transférer moins d’argent vers Haïti, ce qui aura un impact significatif sur la source la plus cruciale de réserves de change pour le pays avec un grave problème de déficit commercial.
Ainsi, une récession américaine signifierait également une dépréciation du taux de change réel en Haïti à mesure que les envois de fonds diminuent et que la banque centrale américaine prend des mesures pour renforcer le dollar. Les importations seront plus chères. Le coût de la vie augmentera et davantage de personnes auront plus de mal à se procurer les produits de première nécessité, y compris la nourriture.
Après que des gangs lourdement armés ont attaqué le tribunal de première instance de Port-au-Prince, le plus grand tribunal du pays, la semaine dernière, l’Autorité portuaire nationale (APN), située près du parlement haïtien, a été attaquée jeudi.
Au cours de cette attaque, un agent de sécurité des Caribbean Port Services (CPS) est décédé et deux autres personnes ont été blessées.
Cette attaque visant l’APN intervient une semaine après une série d’enlèvements de douaniers. Ces attaques sont profondément préoccupantes en raison de l’importance logistique de ces institutions vitales pour l’économie haïtienne déjà moribonde.
Le développement économique et social du pays a été entravé par l’instabilité politique, et la violence croissante d’aujourd’hui et le niveau d’insécurité sans précédent le rendent invivable après trois années de croissance négative.
Le gang 5 secondes, dirigé par Izo du Village de Dieu, serait à l’origine de l’attaque. Ce gang armé est chargé de déconnecter quatre départements du reste du pays depuis plus d’un an.
De plus, Croix-des-Bossales, le plus grand marché du pays situé dans la région, a longtemps été abandonné par les autorités et soumis à la volonté des gangs qui peu à peu s’emparent de territoires stratégiques, affaiblissant encore plus l’État dirigé par des escrocs pour la plupart avec de graves allégations criminelles à leur encontre.
En attendant, Me. Jacques Lafontant, le Commissaire du Gouvernement, informe que des dispositions ont été prises pour transférer les services au Tribunal de Paix de la section sud de Port-au-Prince ; et les gangs agrandissent leurs territoires et leur pouvoir contre un État faible.
Alors que les services du tribunal peuvent être transférés, les services APN ne le peuvent pas, et le gouvernement doit assumer sa responsabilité et régler le problème des gangs.
10 juin 2021 – Une Mission de bons offices de l’Organisation des États américains (OEA) est arrivée à Port-au-Prince, en Haïti, le 8 juin 2021 pour une visite de trois jours. Composée des représentants permanents du Canada, du Costa Rica, de l’Équateur, de Saint-Vincent-et-les Grenadines et des États-Unis, et appuyée par le Secrétariat général de l’OEA et le Représentant spécial du Secrétaire général en Haïti, la mission avait pour but de faciliter un dialogue qui conduirait à des élections libres et équitables.
Les membres de la Mission ont été reçus en audience par le Président Jovenel Moïse avec la participation du Premier Ministre par intérim et Ministre des Affaires étrangères, Claude Joseph. Les membres de la Mission ont également participé à plusieurs tables rondes, avec plus de 50 interlocuteurs issus d’un large éventail d’acteurs de la société civile et politiques.
Ces rencontres ont permis d’échanger sur les défis auxquels fait face Haïti et de renouveler l’engagement des parties prenantes en Haïti à un processus démocratique inclusif conduisant à des élections libres et équitables dans les prochains mois. A chaque réunion, les membres de la Mission Bons Offices ont demandé :
– Engagement en faveur de la démocratie représentative en vertu de la Charte démocratique interaméricaine – Engagement pour des élections législatives et présidentielles libres et équitables en 2021 – Un processus électoral transparent avec la contribution de toutes les parties prenantes qui sera crédible pour le peuple haïtien – Accord de compromis pour parvenir à un accord politique au profit du peuple haïtien – Engagement contre la violence politique et l’impunité et engagement à respecter les droits humains
La Mission de bons offices s’est félicitée de l’opportunité de dialoguer directement avec un large éventail de parties prenantes et d’un dialogue franc et ouvert.
La Mission examinera maintenant les contributions qu’elle a reçues et, dans un délai de deux semaines et soumettra un rapport au Président du Conseil permanent avec ses constatations, conclusions et recommandations.
La Mission de bons offices exprime ses remerciements au Président pour avoir invité la Mission et à toutes les parties prenantes qui ont participé aux discussions très productives qui ont eu lieu.
Déclaration de la mission du Conseil permanent de l’OEA en Haïti
8 juin 2021 – En solidarité avec le peuple haïtien, le 17 mars 2021, le Conseil Permanent de l’Organisation des États Américains a approuvé par consensus une résolution exprimant son inquiétude face à la gravité de la situation politique, sécuritaire et des droits de l’homme en Haïti et a offert d’envoyer une mission de bons offices.
Une invitation a été reçue du Gouvernement d’Haïti, et une mission de bons offices est arrivée en Haïti cette semaine et rencontrera un éventail de parties prenantes, y compris le gouvernement, l’opposition et la société civile. L’objectif de la Mission de bons offices est de faciliter un dialogue qui conduirait à des élections libres et régulières.
La Mission est composée des représentants permanents auprès de l’OEA du Canada, du Costa Rica, de l’Équateur, de Saint-Vincent-et-les Grenadines et des États-Unis, avec l’appui du Secrétariat Général de l’OEA et du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’OEA en Haïti.
La mission durera trois jours, du 8 au 10 juin 2021.
Port-au-Prince, le 26 avril 2021– Le Core Group (composé des Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, de l’Union Européenne, du Représentant spécial de l’Organisation des États Américains et de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies) fortement inquiet de la situation sécuritaire et politique exprime sa profonde préoccupation face à l’absence d’un accord politique qui permettrait la mise en œuvre d’un calendrier électoral dans un climat propice.
Le Core Group appelle à ce que 2021 soit une année de renouveau démocratique en Haïti avec la tenue d’élections libres, justes, transparentes et crédibles.
Il rappelle que la responsabilité d’organiser le processus électoral en souffrance revient en premier lieu aux autorités nationales qui doivent traiter les questions essentielles de sécurité, de transparence et de logistique.
Le Core Group exhorte toutes les parties prenantes à faire preuve de bonne foi et à redoubler d’efforts pour trouver un accord politique qui facilitera la tenue de telles élections dans les délais les plus brefs.
Il encourage tous les acteurs à mettre leurs différends de côté afin de trouver sans tarder une solution commune à la crise actuelle, notamment l’insécurité qui pèse très lourdement sur la vie quotidienne des Haïtiens.
Quant au changement de Constitution, le Core Group exprime sa préoccupation devant le fait que ce processus n’est pas à ce stade suffisamment inclusif, participatif ou transparent. Une telle réforme devrait se dérouler sur la base d’une large consultation qui implique l’ensemble des forces vives de la nation.
Il est crucial que l’année 2021 permette aux Haïtiens et Haïtiennes d’exprimer leur volonté par la voie démocratique en exerçant leur droit de vote.
Le vendredi 26 février 2021, le taux moyen d’acquisition (TMA) de la devise américaine était de 77,18 gourdes, contre 72,81 gourdes pour un dollar en début de mois. Le TMA a donc rebondi de 7% en février. A l’inverse, au mois de janvier, le TMA avait légèrement baissé grâce à l’intervention de la BRH de 12 millions d’UDS sur le marché des changes.
Le TMA moyen au mois de février était de 75,82. Le taux le plus bas était de 72,81 le 3 février. Il a culminé à 77,98 le 26 février. Quant au taux de référence, le taux le plus bas était de 72,80 gourdes pour un dollar le 3 février, et le taux le plus élevé était de 75,22 gourdes pour un dollar le 22 février. De plus, le taux de référence moyen était de 74,06 pour un dollar en février, soit 1,76 écart entre les deux taux.
Date
TMA
Taux de réf
3 févr. 2021
72.81
72.80
4 févr. 2021
75.60
73.40
5 févr. 2021
76.07
73.45
9 févr. 2021
73.44
73.09
10 févr. 2021
74.06
73.05
11 févr. 2021
76.75
74.64
12 févr. 2021
73.41
73.05
18 févr. 2021
76.43
74.09
19 févr. 2021
76.81
74.34
22 févr. 2021
77.01
75.22
23 févr. 2021
77.05
74.58
24 févr. 2021
76.82
74.75
25 févr. 2021
77.22
75.11
26 févr. 2021
77.98
75.21
Du début du nouvel exercice, qui a débuté en octobre 2020, à février 2021, la banque centrale haïtienne a injecté 71 millions de dollars sur le marché des changes afin de stabiliser le taux de change et de renforcer la gourde haïtienne qui a perdu environ 18% de sa valeur par rapport au dollar au cours de cette même période.
Ce jeudi 4 mars 2021, la Banque de la République d’Haïti (BRH) a injecté 15,000,000.00 de dollars américains sur le marché des changes en vue de soutenir l’offre disponible. Ce montant est réparti et vendu sur le marché selon les conditions fixées par la Banque Centrale.
Depuis le début du nouvel exercice, la banque centrale haïtienne a injecté 86 millions de dollars sur le marché des changes dans le but de stabiliser le taux de change et pour renforcer la gourde haïtienne qui a perdu près de 21% de sa valeur face au dollar. A la veille des interventions de la BRH, le taux moyen d’acquisition (TMA) était de 78,32 gourdes pour un dollar contre 64,80 au début de l’exercice 2020-2021.
Interventions sur le marché des changes (en USD)
Date
Vente
28 oct. 2020
12 000 000
3 nov. 2020
12 000 000
9 nov. 2020
15 000 000
17 nov. 2020
10 000 000
25 nov. 2020
10 000 000
28 jan. 2021
12 000 000
04 mar. 2021
15 000 000
Total annuel
86 000 000
Exercice 2020-2021
Ce jeudi 28 Janvier 2021, la banque centrale haïtienne, la BRH a injecté 12 000 000 de dollars américains sur le marché des changes. De ce montant, un maximum de mille dollars peut être vendu aux ménages sans contrainte de virement à l’étranger pourvu que la transaction soit effectuée sur compte(non en espèces).
Depuis le début du nouvel exercice, la banque centrale haïtienne a injecté 71 millions de dollars sur le marché des changes dans le but de stabiliser le taux de change et pour renforcer la gourde haïtienne qui a perdu près de 14% de sa valeur face au dollar. A la veille des interventions de la BRH, le taux moyen d’acquisition (TMA) était de 73,22 gourdes pour un dollar contre 64,80 au début de l’exercice 2020-2021.
Ce mercredi 25 novembre 2020, la BRH a injecté 10 000 000. de dollars américains sur le marché des changes en vue de soutenir l’offre disponible. Ce montant est réparti et vendu sur le marché selon les conditions fixées par la banque centrale.
Ce mardi 17 novembre 2020, la Banque de la République d’Haïti (BRH) a injecté 10 000 000 de dollars américains sur le marché des changes en vue de soutenir l’offre disponible. Ce montant est réparti et vendu sur le marché selon les conditions fixées par la banque centrale.
Lundi 9 novembre 2020 – En l’espace de deux semaines, la Banque de la République d’Haïti a injecté 39 millions de dollars sur le marché des changes.
Au mois d’octobre, la banque centrale Haïtienne a injecté 12 millions de dollars sur le marché des changes après une intervention de 150 millions de dollars à la fin de l’exercice 2019-2020.
La banque centrale Haïtienne a décidé d’intervenir sur le marché une seconde fois à hauteur de 12 millions de dollars le 3 novembre 2020. Moins d’une semaine plus tard, la BRH intervient à nouveau pour soutenir la gourde haïtienne. Cette fois, la banque centrale a injecté 15 millions de dollars sur le marché des changes le lundi 9 novembre 2020.
La @BRHHaiti a injecté 15,000,000.00 de dollars américains sur le marché des changes ce lundi 9 novembre 2020 en vue de soutenir l’offre disponible. Ce montant est réparti et vendu sur le marché selon les conditions fixées par la banque centrale.#BRHEco
“En Haïti, la BRH a récemment renforcé sa stratégie de communication en vue d’adresser des zones d’inefficacité dans la chaine de transmission monétaire et de favoriser un meilleur ancrage des anticipations des agents économiques. Fort de ces considérations, la Banque de la République d’Haïti se fait le plaisir de publier des indicateurs supplémentaires relatifs au comportement du marché des changes et aux obligations BRH dans ce contexte de volatilité excessive du taux de change.”
Les kidnappings, les meurtres et l’impunité font rage en Haïti. Il s’agit d’un phénomène sans précédent qui a paralysé toutes les activités sociales et économiques du pays, laissant la population plus pauvre et traumatisée. Les autorités, y compris le gouvernement, la PNH et le système judiciaire se sont révélées impuissantes et sont considérées pour beaucoup comme faisant partie du problème. Ce lundi, le président Jovenel Moise a promis d’arrêter ce fléau.
Avec 13 homicides pour 100 000, le taux de criminalité officiel est faible en Haïti par rapport à d’autres pays de la région d’Amérique latine et des Caraïbes, mais les crimes pourraient être sous-déclarés. En 2020, le taux d’homicides le plus élevé a été enregistré en Jamaïque, avec plus de 46 meurtres commis pour 100 000 habitants. Le Venezuela est arrivé en deuxième position avec un taux d’homicides de 45,6 et le Honduras en troisième place avec un taux de 37,6. La même année, le taux le plus bas d’Amérique latine et des Caraïbes était au Nicaragua, avec un taux d’homicides de 3,5 pour 100 000 habitants, selon Insight Crime.
Manque de données fiables rend difficile la comparaison de la menace de la criminalité en Haïti avec d’autres pays
Bien que le taux d’homicides en Haïti soit inférieur à la moyenne de 17,9 homicides pour 100 000 habitants dans la région (hors Bolivie, Cuba et les DOM-TOM), les comparaisons des statistiques communiquées doivent être évitées, prévient le département d’État américain qui a évalué Port-au- Prince comme étant un lieu de menace CRITIQUE pour le crime dirigé ou affectant les intérêts officiels du gouvernement américain.
Les statistiques de la criminalité en Haïti sont difficiles à vérifier et le manque de données fiables rend difficile la comparaison de la menace de la criminalité en Haïti avec d’autres pays de la région, a rapporté le Département.
Évolution du taux
Taux d’homicides 2020 en Amérique latine et dans les Caraïbes
Taux d’homicides pour 100 000
Source: Insight Crime
Expansion des opérations des gangs à l’extérieur de Port-au-Prince
Sur la base des données des Nations Unies, Haïti était en passe d’enregistrer 1 478 homicides en 2020. La plupart d’entre eux ont été signalés dans le département de l’Ouest. En 2019, 787 homicides ont été signalés, dont 636 (81%) dans le département de l’Ouest, qui comprend Port-au-Prince. Les crimes violents liés aux gangs étaient monnaie courante dans des zones telles que Cité Soleil, Carrefour, Martissant, Village de Dieu, Belair, Fort National, Simon-Pelé, Croix des Bouquets et Grand Ravine.
Il y a eu une expansion des opérations des gangs à l’extérieur de Port-au-Prince. Les gangs criminels ont étendu leurs opérations à des zones plus aisées telles que Pétionville et des quartiers de classe moyenne comme Delmas 75, Delmas 83, Laboul, Pelerin et d’autres quartiers. La criminalité augmente également sur les routes principales. Des groupes de criminels profitent des troubles sociaux et créent des barricades sur les routes pour extorquer quiconque tente de passer.
Kidnappings en Haïti
En ce qui concerne les kidnappings, toute personne perçue comme ayant une richesse ou une famille avec des biens (en Haïti ou à l’étranger) est vulnérable. La PNH a signalé 35 enlèvements en 2019, contre 53 en 2018. En 2020, ce chiffre grimpe à plus de 230.
Les enlèvements ont culminé en février, avec 50 incidents signalés, avant de diminuer à 25 entre mars et mai. Bien que le nombre global soit significativement élevé par rapport aux années précédentes, il pourrait être beaucoup plus élevé en raison de la sous-déclaration.
Les crimes restent impunis
Les criminels ne semblent pas trop préoccupés par la réaction de la police et du système judiciaire. ils opèrent en toute tranquillité. La Police Nationale d’Haïti (PNH) a une capacité limitée à répondre à ce phénomène généralisé. Son effectif se compose d’un peu plus de 15 000 policiers correspondant à un ratio de 1,3 policier pour 1 000 habitants, en dessous de la norme internationale de 2,2.
Par ailleurs, le système de justice pénale n’a pas l’intégrité, les ressources et l’indépendance nécessaires pour garantir une procédure régulière et assurer la sécurité physique de la population. Une culture d’impunité dans l’application de la loi laisse la population haïtienne avec peu de protection.
le président Jovenel Moise promet de poursuivre les auteurs intellectuels
Lundi, le président Jovenel Moise a annoncé que de nouvelles mesures seraient prises pour mettre fin à ce fléau et a promis de poursuivre les auteurs intellectuels de ces crimes. Certaines mesures comprennent le regroupement de diverses institutions, dont la BRH, le MEF, l’ULCC et l’UCREF, pour suivre les fonds blanchis associés; le renforcement du contrôle douanier; la création d’une ligne téléphonique d’urgence pour les enlèvements; la création d’une cellule anti-kidnapping, un examen minutieux des entreprises de sécurité; et la promotion d’une meilleure coopération avec la population.
Ce lundi 8 février, le prix du Brent a dépassé 60 dollars le baril pour la première fois depuis le début de la pandémie COVID-19. Une partie de la hausse des prix du pétrole est, bien entendu, liée aux attentes concernant la demande. La restriction continue de la production de l’OPEP + a également contribué à doper les prix du pétrole.
boursorama.com
La Chine s’attend à une croissance économique robuste en 2021. Selon le FMI, le PIB chinois devrait augmenter de 8,2%. Cette croissance devrait contribuer aux importations chinoises de brut qui devraient augmenter de 81 000 b / j en 2021. Cela reflètera principalement des achats plus importants des nouvelles raffineries avant leur démarrage qui compenseront les activités de déstockage. Les analystes du S&P Global soulignent également une croissance de la consommation de 3,5% à 4,5% sur un an, mais les importations de pétrole brut pourraient ne pas connaître une croissance similaire alors que le pays est aux prises avec des stocks gonflés. Les investisseurs pétroliers espèrent que la hausse pourrait être compensée ailleurs.
En Inde, la consommation de combustibles de cuisson issus du gaz de pétrole liquéfié est en hausse. En Amérique, le stimulus proposé par le président Joe Biden de 1,9 milliard de dollars pourrait entraîner un bond de l’activité économique et donc de la demande de pétrole. La production de brut en janvier était de 13% inférieure à celle d’un an auparavant, selon Goldman Sachs.
Cependant, le rythme de la reprise économique n’est guère assuré. La hausse des prix a beaucoup plus à voir avec les contraintes de l’offre que la confiance dans la demande, selon The Economist.
La restriction continue de la production du groupe OPEP + et la réduction supplémentaire du membre clé de l’alliance et premier exportateur mondial de pétrole, l’Arabie saoudite, ont soutenu les prix du pétrole en début de semaine, après que le pétrole ait enregistré la semaine dernière son troisième gain hebdomadaire consécutif.
Alors que le rôle et les relations de l’administration Biden avec les États arabes du Golfe n’ont pas encore été établis, les exportations iraniennes semblent peu susceptibles de reprendre rapidement. Dans une interview avec CBS News diffusée le 7 février, M. Biden a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de lever immédiatement les sanctions contre le pays.
Ailleurs, la production continue d’être restreinte. Chez certains producteurs africains, l’offre commence à souffrir du report des investissements dans de nouveaux projets et de la baisse de la production par rapport aux projets existants.