Category: Capital humain

  • Ces chiffres révèlent pourquoi les Haïtiens meurent plus jeunes

    En Haïti, nous dépensons environ 38 dollars par habitant dans notre système de santé. Ce montant est l’un des plus bas au monde. En raison de la mauvaise gestion et de la corruption dans le système de soins de santé et d’autres problèmes non directement liés au système de soins de santé tels que l’amélioration des systèmes d’assainissement et d’hygiène, l’accès à une eau salubre et la pollution ambiante, Haïti est l’un des pays où l’espérance de vie est la plus courte.

    La santé et le bien-être sont l’un des principaux piliers des objectifs de développement durable des Nations Unies, qui consistent à assurer une vie saine et à promouvoir le bien-être à tous les âges. Le financement de cette entreprise peut être difficile, en particulier pour les pays les moins avancés, y compris Haïti. En 2016, les pays du monde entier dépensent en moyenne 1 026 USD par habitant dans leurs systèmes de santé.

    Bien entendu, les pays les plus riches peuvent se permettre de dépenser davantage par rapport aux petites économies. Cependant, plus d’argent dépensé par un pays ne signifie pas nécessairement meilleure santé de la population. Par exemple, les États-Unis dépensent 9870 dollars par habitant, l’espérance de vie à la naissance d’un Américain est de 78,5 ans, tandis que le gouvernement cubain dépense 971 dollars dans son système et leur espérance de vie est de 79,9 ans. Néanmoins, combien un pays dépense dans son système de santé, en tant que pays qui dépensent le moins, l’espérance de vie y est moindre.

    Les dépenses de santé par habitant dans les pays les moins avancés, auxquels Haïti fait partie, telle que définie par les Nations Unies, ont atteint une moyenne de 44 dollars en 2016 et une espérance de vie moyenne de 64,75 ans. L’espérance de vie en Haïti est de 63,59 ans, soit environ 14 mois de moins. Cela signifie que les personnes vivant dans des pays similaires à nous, en termes de richesse, sont en meilleure santé et vivent plus longtemps.

    L’OCDE soutient qu’investir dans la santé augmente la croissance du PIB d’un pays à long terme. Le manque de financement dans le secteur peut également exacerber les inégalités sociales. Ne pas dépenser suffisamment dans notre système de soins de santé affecte le plus la classe moyenne et les pauvres. Les données disponibles révèlent que la part des dépenses totales (% des dépenses totales consacrées à la santé) pour un Haïtien avoisine les 35% en moyenne pour ceux qui en ont les moyens. Les plus pauvres meurent faute de pouvoir assumer leurs dépenses ou n’ont pas accès aux soins fournis gratuitement par les ONG. Le groupe le plus riche de la population peut se permettre d’avoir accès à des soins de santé en dehors du pays. Cependant, si une urgence se présente, ils ne seront peut-être pas aussi chanceux, car le temps ne fait pas de discrimination en fonction de la richesse.

    Vous trouverez ci-dessous des données intéressantes sur les dépenses de santé en Haïti.

    Les dépenses de santé par habitant dans les pays les moins avancés, auxquels Haïti fait partie, telle que définie par les Nations Unies

    Versements nets des ménages, % des dépenses totales de santé

    % des dépenses totales de santé (1995-2014)


    100%50%0%
    57.52
    2005
    41.55
    2006
    42.61
    2007
    39.19
    2008
    36.29
    2009
    33.52
    2010
    25.63
    2011
    27.82
    2012
    32.37
    2013
    34.82
    2014


    Source: World Bank, Health Expenditure and Financing – OECDstat

  • Les envois de fonds de la diaspora: le moteur de l’économie haïtienne

    En 2018, dans le monde entier, environ 626 milliards de dollars (USD) ont été envoyés par les migrants à des particuliers dans leur pays d’origine, soit une augmentation de 7% par rapport à 2017, année où ils étaient 584 milliards, selon la Banque mondiale.

    La diaspora haïtienne a envoyé 3 milliards de dollars en Haïti. Ce chiffre record représente près de 31% du PIB du pays. Ces flux sont plus importants que l’aide publique au développement (APD), l’investissement direct étranger (IDE) et dépassent largement les exportations selon la dernière note d’information sur les migrations et le développement publiée par le Groupe de la Banque mondiale et le KNOMAD.

    Envois de fonds en ALC en 2018

    (Pourcentage du PIB, 2018)

    • 50%

    Haïti

    30.9%

    Le Salvador

    20.7%

    Honduras

    20.1%

    Jamaïque

    15.9%

    Guatemala

    12.1%

    Nicaragua

    11.2%

    La Dominique

    9.6%

    République Dominicaine

    8.4%

    Guyane

    7.9%

    Saint Vincent et la Grenadine

    5%

    Source: World Bank, IMF Balance of Payments Statistic

    D’après ce rapport, les envois de fonds des migrants vers les pays à revenu faible et intermédiaire (à l’exclusion de la Chine) sont plus élevés que l’IDE et l’aide au développement. Selon le FMI, la mesure dans laquelle les pays des Caraïbes dépendent des envois de fonds varie considérablement. Les envois de fonds ont représenté en moyenne 6,3% du PIB en 2011-15, plus que la moyenne mondiale (4,8% du PIB), la Guyane (13% du PIB), la Jamaïque (14% du PIB) et Haïti (22% du PIB) présentant une forte dépendance vis-à-vis de ces flux.

    Parmi les pays d’Amérique latine et des Caraïbes qui reçoivent le plus d’envois de fonds en 2018, Haïti dépend le plus de ce flux de fonds. Les envois de fonds constituent une partie vitale de l’économie et représentent une source majeure de revenus individuels annuels. Par exemple, le PIB par habitant du pays était de 868,28 dollars, tandis que les envois de fonds par habitant s’élevaient à 268,44 dollars, soit près du tiers.

    Envois de fonds en pourcentage du PIB par habitant (2018)

    Envois de fonds
    PIB par habitant
    • 100%

    Haïti

    30.9%

    Le Salvador

    20.7%

    Honduras

    20.1%

    Guatemala

    12.1%

    République Dominicaine

    8.4%

    Mexique

    2.9%

    Équateur

    2.8%

    La Colombie

    1.9%

    Pérou

    1.5%

    Brésil

    0.2%

    Source: World Bank

    En 2017, environ 2 millions d’Haïtiens vivant à l’étranger contribuant en moyenne 1,98 milliard de dollars par an au cours des dix dernières années. Les montants sont significatifs par rapport au budget national du pays. Pour l’exercice 2017-2018, les dépenses totales du gouvernement s’élevaient à environ 2,2 milliards de dollars (sur la base du taux de change moyen de cet exercice), tandis que la diaspora avait envoyé 2,9 milliards de dollars à la fin de 2018.

    Evolution des envois de fonds en Haïti

    En milliards de dollars (2009-2018)


    3,01,50,0
    1,38
    2009
    1,47
    2010
    1,55
    2011
    1,61
    2012
    1,78
    2013
    1,98
    2014
    2,2
    2015
    2,36
    2016
    2,46
    2017
    2,99
    2018


    Source: World Bank

    En 2018, les cinq principaux pays destinataires des envois de fonds étaient l’Inde (78,6 milliards de dollars), Chine (67,4 milliards de dollars), Mexique (35,7 milliards de dollars), Philippines (33,8 milliards de dollars) et Égypte (28,9 milliards de dollars). En pourcentage du produit intérieur brut (PIB) pour 2018, les cinq principaux bénéficiaires étaient les économies les plus petites : Tonga, République kirghize, Tadjikistan, Haïti et le Népal.

    Cette situation n’a pas vraiment changé, car en 2017 les principaux pays ayant reçu des envois de fonds en 2017 ont été l’Inde (65.4 milliards de dollars), la Chine (62.9 milliards), les Philippines (32.8 milliards) et le Mexique (30.5 milliards). Mais en part du PIB, les principaux bénéficiaires en 2017 étaient le Tadjikistan (49 %), la République kirghize (32%), le Népal (29 %), la République de Moldova (25 %), les Tonga (24 %), Haïti (31%) et l’Arménie (21 %).

    Les envois de fonds de l’étranger sont des atouts économiques majeurs pour certains pays en développement. Les flux des comptes financiers contribuent largement au financement de l’investissement. Les transferts de fonds vers les pays en développement sont plus importants que l’aide publique au développement et plus stables que les flux de capitaux privés. Ainsi, une capacité réduite à recevoir des envois de fonds représenterait un risque important dans ces économies.

    La taille de l’économie et la taille relative de la diaspora sont des facteurs importants pour le montant des envois de fonds à destination d’un pays et pour son incidence sur l’ensemble de l’économie. Des changements importants dans l’un de ces facteurs peuvent avoir un impact considérable sur le pays d’accueil. Par exemple, les États-Unis ont été le principal émetteur en 2017, enregistrant des sorties de fonds d’environ 68 milliards de dollars. Compte tenu de la taille relativement importante de la population haïtienne de migrants vivant aux États-Unis, de la taille relativement petite de l’économie du pays et du rapport entre les envois de fonds et le PIB, tout changement significatif de la vigueur de l’économie américaine ou de la politique d’immigration aura de profondes répercussions dans l’économie haïtienne.

    Bien que l’économie américaine soit forte, le statut incertain de certains immigrants haïtiens constitue un risque considérable. De nombreux immigrés qui ont l’autorisation de vivre et de travailler aux États-Unis dans le cadre d’un programme appelé Statut de protection temporaire (Temporary Protected Status – TPS) sont confrontés à un avenir incertain alors que la Maison Blanche cherche à mettre fin à leur autorisation de rester dans le pays. Selon les estimations du Pew Research Center, il y avait environ 100 000 immigrants non autorisés en provenance d’Haïti aux États-Unis en 2016 et 46 000 immigrants haïtiens ont un statut de protection temporaire en 2018. Ils ont tous contribué aux envois de fonds en Haïti. L’approche peu accueillante de l’administration actuelle en matière d’immigration présente un risque majeur pour le flux de transferts vers Haïti.

  • Haïtiens bénéficiant du programme TPS ont un avenir incertain aux États-Unis

    De nombreux immigrés qui ont l’autorisation de vivre et de travailler aux États-Unis dans le cadre d’un programme appelé Statut de protection temporaire (Temporary Protected Status – TPS) sont confrontés à un avenir incertain alors que la Maison Blanche cherche à mettre fin à leur autorisation de rester dans le pays.

    On estime à 46 000 le nombre d’haïtiens parmi ce qui concerne actuellement environ 318 000 personnes après avoir fui leur pays à cause de la guerre, d’ouragans, de tremblements de terre ou d’autres conditions exceptionnelles qui pourraient rendre dangereuse leur vie dans ce pays.

    Selon les estimations du Centre, il y avait environ 100 000 immigrants non autorisés en provenance d’Haïti aux États-Unis en 2016. Les responsables du gouvernement américain estiment qu’environ 46 000 immigrants haïtiens ont un statut de protection temporaire en 2018. Les avantages du TPS pour les Haïtiens devaient expirer le 22 juillet, sans projet d’extension, mais le Département de la sécurité intérieure a repoussé l’échéance jusqu’au 2 janvier 2020. après avoir été temporairement bloqué par une contestation judiciaire fédérale.

    Immigrants de 10 nations ayant le statut de protection temporaire TPS

    NationEstimationDate d’échéance
    Haïti        46,000 2 janv. 2020
    Honduras        57,000 5 janv. 2020
    Le Salvador      195,000 2 janv. 2020
    Népal           8,950 24 juin 2019
    Nicaragua           2,250 2 janv. 2020
    Somalie              500 17 mars 2020
    Soudan           1,040 2 janv. 2020
    Soudan du sud                 70 2 mai 2019
    Syrie           5,800 30 sept. 2019
    Yémen           1,250 3 mars 2020
    Source: United States Department of Homeland Security

    La désignation TPS pour Haïti était basée sur un tremblement de terre qui a tué des centaines de milliers de personnes en janvier 2010. Les immigrants sont également éligibles s’ils entrent aux États-Unis jusqu’à un an plus tard. Ainsi, tout immigrant haïtien bénéficiant du statut protégé est aux États-Unis depuis moins début 2011.

    En 2017, le gouvernement haïtien a demandé une prolongation de 18 mois jusqu’à la résiliation du 22 juillet, citant des catastrophes récentes, notamment d’autres ouragans.

    TPS devait expirer cette année pour quatre pays, le Soudan, le Nicaragua, Haïti et le Salvador. Cependant, le gouvernement l’a prolongé jusqu’au 2 janvier 2020 après avoir été bloqué devant un tribunal. En outre, les défenseurs des droits des immigrés ont récemment intenté un procès séparé pour contester la décision de mettre fin au TPS pour ceux du Népal et du Honduras. Seuls ceux du Sud-Soudan, de la Syrie, du Yémen et de la Somalie ont bénéficié d’une extension de TPS avec la possibilité d’une extension future. Haïti n’a toutefois pas été incluse, mais des accords diplomatiques, notamment la position d’Haïti contre son allié Venezuela, seraient en jeu pour une éventuelle extension des droits des Haïtiens.

    Plus d’informations sur TPS

  • Capital Humain D’Haïti

    Selon le Rapport sur le développement humain (RDH) du PNUD, les progrès réalisés en matière de développement humain au cours des 25 dernières années ont été impressionnants à bien des égards. Mais les gains n’ont pas été universels. De nombreux pays à faible revenu, y compris Haïti, sont à la traîne. La Banque mondiale vient de publier le premier indice de capital humain. Haïti ne s’est pas bien classée.

    Les composantes de l’indice relatives à la santé et à l’éducation sont combinées de manière à refléter leur contribution à la productivité des travailleurs. L’indice de capital humain est compris entre 0 et 1. L’indice est mesuré en termes de productivité de la prochaine génération de travailleurs par rapport au point de référence de l’éducation complète et de la santé. Une économie dans laquelle un enfant né aujourd’hui peut espérer atteindre une éducation complète et être en bonne santé obtiendra une valeur de 1 sur l’indice. Avec un score de 0,45, Haïti se classe parmi les moins performants.

    Haïti a entre autres souffert de son déficit d’apprentissage : alors que les étudiants haïtiens consacrent en moyenne 11,4 ans à l’éducation à 18 ans, la Banque mondiale ne comptabilise que la valeur de ce qu’ils ont appris à 6,3 ans.

    « Pour les plus pauvres, le capital humain est souvent le seul capital dont ils disposent », a expliqué le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, lors de la réunion annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

    Selon la Banque mondiale, les pays peuvent utiliser ce nouvel indice pour évaluer le revenu qu’ils perdent en raison de la pénurie de capital humain et la rapidité avec laquelle ils peuvent transformer ces pertes en gains s’ils agissent maintenant.

    Sur la base de cet indice, les enfants haïtiens pourraient gagner plus de deux fois plus au cours de leur vie si leurs gouvernements offraient ce que la Banque mondiale appelle « une éducation complète et une santé complète ». Vingt-huit pays se sont engagés très tôt pour utiliser l’indice politiques.

    L’indice compare également la situation des garçons et des filles dans 126 pays et sur les 157 pays inclus. En Haïti, les filles ont un score de 0,46 et les garçons 0,43 sur un maximum de 1, ce qui place le pays à la 92ème place pour les filles et à la 95ème pour les garçons, par rapport aux autres pays. Cela signifie que si les investissements consacrés à la santé et à l’éducation par Haïti auprès de ses enfants étaient pleinement efficaces, les filles gagneraient 2,16 fois plus et les garçons 2,3 fois plus au cours de leur vie.

    Bien que le capital humain soit essentiel à la croissance durable et à la réduction de la pauvreté, investir dans le capital humain des jeunes enfants ne produira pas de retombées économiques immédiates. Ainsi, les décideurs sous-investissent dans le capital humain.

    Selon la Banque mondiale, les investissements en capital humain sont de plus en plus importants important car la nature du travail a évolué en réponse à la rapidité des changements technologiques. Donc, la croissance économique d’Haïti repose sur sa capacité à développer et à exploiter son capital humain.

  • Le Passeport Haïtien Accepté Par 57 Pays à Travers le Monde

    Le Passeport Haïtien Accepté Par 57 Pays à Travers le Monde

    Certains passeports ouvrent plus de portes que d’autres. Selon le Global Passport Power Rank 2018, un classement mondial du cabinet de conseil Arton Capital, spécialisé dans les programmes d’investissement pour la résidence et la citoyenneté dans le monde, Singapour et la Corée du Sud ont les passeports les plus puissants au monde. Ils ont chacun un score de 162, ce qui signifie que les citoyens de Singapour et de la Corée du Sud peuvent voyager sans visa vers 162 pays à travers le monde.

    Les passeports du monde sont triés en fonction de leur score total « sans visa » (VFS), qui comprend les sans visas, et les visas à l’arrivée. Plus le score VFS est élevé, meilleure est la mobilité mondiale dont bénéficie son détenteur.

    Haïti, le Sénégal et l’Inde se classent au 74ème rang avec 57 points VFS signifiant 57 pays acceptent le passeport Haïtien sans visa. Haïti accepte 194 passeports sans visas.

    L’Afghanistan, l’Irak, le Pakistan et la Syrie ont des passeports qui ouvrent moins de portes à leurs citoyens sans visas.

    Pays acceptant le passeport Haïtien sans visa

    Argentine sans visa
    Bénin sans visa
    Cambodge visa à l’arrivée / eVisa
    Chili sans visa
    Corée du Sud sans visa
    dinde visa à l’arrivée / eVisa
    Dominique sans visa
    Equateur sans visa
    Gambie sans visa
    Guyane sans visa
    Hong Kong sans visa
    Indonésie sans visa
    Israël sans visa
    Kenya visa à l’arrivée / eVisa
    Malaisie sans visa
    Micronésie sans visa
    Philippines sans visa
    Rwanda sans visa
    Saint-Vincent et les Grenadines sans visa
    Sénégal sans visa
    Singapour sans visa
    Taïwan sans visa
    Territoires palestiniens sans visa
    les Seychelles permis de visiteur
    Zimbabwe visa à l’arrivée
    Zambie visa à l’arrivée
    Ouganda visa à l’arrivée
    Tuvalu visa à l’arrivée
    Aller visa à l’arrivée
    Timor-Leste visa à l’arrivée
    Tanzanie visa à l’arrivée
    Suriname visa à l’arrivée
    Somalie visa à l’arrivée
    Samoa visa à l’arrivée
    Palau visa à l’arrivée
    Népal visa à l’arrivée
    Mozambique visa à l’arrivée
    Maurice visa à l’arrivée
    Mauritanie visa à l’arrivée
    Maldives visa à l’arrivée
    Malawi visa à l’arrivée
    Madagascar visa à l’arrivée
    Macao visa à l’arrivée
    Laos visa à l’arrivée
    Jordan visa à l’arrivée
    Iran visa à l’arrivée
    Guinée-Bissau visa à l’arrivée
    Egypte visa à l’arrivée
    Djibouti visa à l’arrivée
    Comores visa à l’arrivée
    Cap-Vert visa à l’arrivée
    Bolivie visa à l’arrivée
    Bangladesh visa à l’arrivée
    Arménie visa à l’arrivée
    Inde e-Visa
    Sri Lanka eTA
    Côte d’Ivoire (Côte d’Ivoire) eTA
    eTA (Electronic Travel Authorization)

     

     

    Top 5 des passeports les plus puissants du monde en 2018

    Classement du passeport: 1
    Singapour 162VFS
    Corée du Sud 162VFS
    Classement du passeport: 2
    Allemagne 161VFS
    Japon 161VFS
    Classement du passeport: 3
    Danemark 160VFS
    Suède 160VFS
    Finlande 160VFS
    Italie 160VFS
    France 160VFS
    Espagne 160VFS
    Classement du passeport: 4
    Luxembourg 159VFS
    Norvège 159VFS
    Pays-Bas 159VFS
    Belgique 159VFS
    L’Autriche 159VFS
    le Portugal 159VFS
    Royaume-Uni 159VFS
    Classement du passeport: 5
    Suisse 158VFS
    Malaisie 158VFS
    Irlande 158VFS
    les États-Unis d’Amérique 158VFS
    Canada 158VFS

     

     

  • Mauvaise nouvelle pour nos compatriotes  Haïtiens:  L’administration Trump dit qu’elle va mettre fin au TPS

    Mauvaise nouvelle pour nos compatriotes Haïtiens: L’administration Trump dit qu’elle va mettre fin au TPS

    WASHINGTON – Aujourd’hui, Elaine Duke, secrétaire intérimaire de la Sécurité intérieure, a annoncé sa décision de mettre fin à la désignation de statut de protection temporaire (TPS) pour Haïti avec une date d’entrée en vigueur de 18 mois pour permettre une transition ordonnée avant la fin de la désignation le 22 juillet 2019. Cette décision fait suite à l’annonce faite en mai 2017 par le secrétaire Kelly, à savoir qu’Haïti avait fait des progrès considérables et que la désignation du pays ne serait probablement pas prolongée au-delà de six mois.

    La décision de mettre fin à TPS pour Haïti a été prise après un examen des conditions sur lesquelles était fondée la désignation initiale du pays et si ces conditions exceptionnelles mais temporaires empêchaient Haïti de gérer adéquatement le retour de ses ressortissants, comme l’exige la loi. Sur la base de toutes les informations disponibles, y compris les recommandations reçues dans le cadre d’un processus de consultation interinstitutions, le Secrétaire par intérim, M. Duke, a déterminé que ces conditions extraordinaires mais temporaires causées par le tremblement de terre de 2010 n’existent plus. Ainsi, en vertu de la loi applicable, la désignation TPS actuelle doit être résiliée.

    Le secrétaire par intérim, M. Duke, a rencontré le ministre haïtien des Affaires étrangères, Antonio Rodrigue, et l’ambassadeur haïtien aux États-Unis, Paul Altidor, récemment à Washington pour discuter de la question.

    En 2017 seulement, les Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis ont mené une vaste campagne de sensibilisation auprès des communautés haïtiennes dans tout le pays. Cela inclut notamment les forums communautaires sur TPS, les discussions avec les organisateurs communautaires haïtiens, les téléconférences avec les parties prenantes, les réunions régulières avec les bénéficiaires du TPS, les communiqués avec la communauté haïtienne, les réunions avec les autorités locales et les séances d’écoute.

    Depuis le tremblement de terre de 2010, le nombre de personnes déplacées en Haïti a diminué de 97%. Des mesures significatives ont été prises pour améliorer la stabilité et la qualité de vie des citoyens haïtiens, et Haïti est en mesure de recevoir en toute sécurité les niveaux traditionnels de citoyens de retour. Haïti a également démontré son engagement à se préparer adéquatement à la fin de la désignation de TPS du pays.

    En mai 2017, le secrétaire d’alors Kelly a annoncé une prolongation limitée de la désignation de TPS en Haïti, déclarant qu’il croyait qu’il y avait des indications qu’Haïti – si son rétablissement du tremblement de terre de 2010 continuait au rythme – ne justifie pas une prolongation de TPS en janvier 2018. Au Le secrétaire Kelly a déclaré que son prolongation de six mois devrait donner aux bénéficiaires haïtiens du TPS vivant aux États-Unis le temps d’obtenir des documents de voyage et de prendre d’autres dispositions pour leur départ définitif des États-Unis et devrait également fournir au gouvernement haïtien le temps nécessaire pour préparer le futur rapatriement de tous les destinataires actuels du TPS.

    Pour permettre une transition ordonnée, la date d’entrée en vigueur de la résiliation du TPS pour Haïti sera retardée de 18 mois. Cela donnera du temps aux personnes avec TPS pour organiser leur départ ou chercher un autre statut légal d’immigration aux États-Unis, si admissible. Il permettra également à Haïti de se préparer au retour et à la réintégration de ses citoyens. Pendant cette période, l’USCIS travaillera avec le Département d’État, d’autres composantes de l’EDS et le Gouvernement d’Haïti pour aider à éduquer les parties prenantes concernées et faciliter une transition ordonnée.

    Les Haïtiens avec TPS devront présenter une nouvelle demande de documents d’autorisation d’emploi afin de pouvoir travailler légalement aux États-Unis jusqu’à la fin des périodes d’interruption ou de prolongation respectives. Plus de détails sur cette résiliation pour TPS apparaîtront dans un avis du Federal Register.

  • Un Haïtien brille dans le monde de la science et des affaires aux États-Unis

    Un Haïtien brille dans le monde de la science et des affaires aux États-Unis

    À l’âge de 28 ans, Olivier Noel est apparu dans le prestigieux magazine Forbes. Noel est le co-fondateur de DNASimple, qui aide à accélérer la recherche génétique en reliant les donneurs d’ADN aux chercheurs. DNASimple donne aux scientistes un accès immédiat aux échantillons, et les donateurs obtiennent un peu d’argent supplémentaire. Les échantillons sont utilisés pour aider les chercheurs à trouver des traitements qui peuvent rapporter des millions, voire des milliards de dollars aux fabricants de médicaments selon le journal Boston Globe. Une entreprise de recherche prédit que des échantillons biologiques comme ceux collectés par DNAsimple généreront 23 milliards de dollars de revenus d’ici 2018.

    Olivier Noel a grandi en Haïti. Il déménage à New York après ces études classiques après le tremblement de terre de janvier 2010. Tout en vivant dans le Queens, Noel a travaillé jusqu’à cinq emplois pendant ses études supérieures en chimie et en biochimie et a obtenu son diplôme avec mention.

    Noel a fait une apparition sur “Shark Tank”, une émission à succès sur le géant des médias, ABC, où il s’est beaucoup rapproché du rêve américain. L’idée de DNASimple a touché les deux investisseurs milliardaires Richard Branson et Mark Cuban. Cuban a investi 200 000 dollars dans l’entreprise.

    “J’étais ce petit garçon de 18 ans, qui venait d’Haïti sans argent, sans direction et sans projet, et maintenant je suis en train de conclure un marché avec un requin”, dit Noel. “C’est le rêve américain.”

  • La Fuite des Cerveaux Haïtiens

    La Fuite des Cerveaux Haïtiens

    À compter du 1er janvier 2017, la population d’Haïti était estimée à 10 935 771 personnes. Il s’agit d’une augmentation de 1,37% (148 115 personnes) par rapport à la population de 10 787 656 l’année précédente. En 2016, l’augmentation naturelle était positive, le nombre de naissances dépassant le nombre de décès de 179 399. En raison de la migration externe, la population a diminué de 31 284.

    Haïti est l’un des pays les plus drainés au cerveau au monde. Selon la publication du Fonds monétaire international de Statistique de l’éducation de la BID intitulée «Emigration and Brain Drain: Evidence from the Caribbean» (2006), le taux de scolarisation des universités en Haïti est légèrement inférieur à 1 pour cent, tandis que 84% des diplômés universitaires ont quitté le pays .

    Cette fuite des cerveaux n’est pas un nouveau problème pour le haïti, mais elle est devenue un sujet de préoccupation dans les années 1950 et 1960 à cause de la mauvaise gestion de l’économie et la persécution politique du régime de Duvalier. François Duvalier a façonné l’économie haïtienne moderne dans un système dominé par le parrainage personnel, la corruption institutionnalisée et les préoccupations de sécurité intérieure.

    Dans le but de maintenir le pouvoir à tout prix, Duvalier a taxé lourdement les citoyens pour financer l’armée, les forces de sécurité paramilitaires connues sous le nom de tonton makout et les vastes dépenses de sa famille. Par conséquent, les investissements en capital et le développement rural ont été ignorées.

    Ainsi, de nombreux Haïtiens – riches, pauvres, instruits et sans instruction – ont quitté la campagne ou ont fui le pays. La fuite des cerveaux est devenue un grave problème. Un grand nombre des émigrés dans les années 1950 et les années 1960 étaient des adversaires de la classe moyenne et classe supérieure urbaine. En 1969, par exemple, certains observateurs ont cru qu’il y avait plus de professionnels de la santé haïtiens à Montréal que dans l’ensemble d’Haïti.

  • Des employeurs du plus grand secteur économique d’Haïti menacent de quitter le pays

    Des employeurs du plus grand secteur économique d’Haïti menacent de quitter le pays

    Parce qu’ils constatent que leurs entreprises font face à une perte de production estimée à plusieurs millions de dollars depuis le début des mouvements de protestations des syndicats qui exigent 800 gourdes de salaire minimum, six patrons du secteur textile sollicitent l’intervention du Premier ministre. Si rien n’est fait, ils menacent d’aller s’implanter ailleurs. (Le Nouvelliste)

    En 2015, Haïti a exporté 1,15 milliard de dollars, ce qui en fait le 153e plus grand exportateur au monde sur 181. Au cours des cinq dernières années, les exportations d’Haïti ont augmenté à un taux annualisé de 11,1%, passant de 678 millions de dollars en 2010 à 1,15 milliard de dollars en 2015. Les exportations les plus récentes sont menées par des T-shirts Knit qui représentent 40,9% des exportations totales d’Haïti, suivi de Knit Sweaters, qui représente 19,1%, 14% de costumes masculins non tricotés et 8% autres . En d’autres termes, les textiles représentent près de 90% des exportations du pays.

    En mai 2016, le salaire minimum en Haïti a été augmenté de 25% par arrêté présidentiel. La rémunération de la journée de travail de 8 heures dans le secteur industriel a passé de 240 à 300 de gourdes.

    Le salaire minimum dans le secteur industriel a refait surface. Des manifestations ont lieu régulièrement en Haïti pour demander une augmentation de 128% pour faire passer le salaire minimum de 350 à 800 de gourdes afin de répondre à la détérioration des conditions de vie des salariés face à l’inflation qui a dépassée 15% à la fin de mai 2017.