Category: Gouvernance

  • Le FMI vient de terminer une mission de 12 jours en Haïti

    Le FMI vient de terminer une mission de 12 jours en Haïti

    Le FMI vient de terminer une mission de 12 jours en Haïti sous la direction de son directeur adjoint, Département des marchés monétaires et de capitaux, M. Chris Walker.

    Les résultats préliminaires suggèrent que les perspectives de croissance d’Haïti soient positives, le PIB s’est légèrement accéléré, soutenu par l’investissement public, pour atteindre environ 2% pour l’exercice en cours. L’inflation moyenne annuelle reste inférieure à 15%. Le déficit du compte courant devrait être contenu à un niveau relativement élevé de 4% du PIB pour l’année fiscale en raison des importations liées aux investissements et des prix mondiaux plus élevés des produits pétroliers et des céréales, qui constituent les principales importations d’Haïti.

    Alors que l’économie du pays est exposée à des risques importants, y compris extérieurs, sous la forme de risques climatiques et liés à l’évolution des prix mondiaux du pétrole, les perspectives à moyen terme sont également positives avec un potentiel de croissance plus rapide.

    Les résultats préliminaires du FMI révèlent également que la performance du programme des autorités était satisfaisante au premier trimestre de 2018, y compris le déficit budgétaire qui était inférieur à 2,2% du PIB pour l’exercice à ce jour, après ajustement pour les dépenses de rétablissement de l’ouragan Matthew. Cependant, des performances telles que le plancher du fonds de stabilisation du carburant ont été ratées en raison de prix mondiaux du pétrole plus élevés que prévu.



    Le FMI exprime que les politiques économiques mises en œuvre par les autorités dans le cadre de leur programme  (SMP) devraient catalyser les ressources externes fournies par les partenaires techniques et financiers d’Haïti. Le but de ce programme est de créer un historique afin de déterminer si les autorités ont l’engagement et la capacité de mettre en œuvre un ensemble de politiques adéquates pour corriger les déséquilibres externes et permettre le remboursement du financement dans la période d’échéance spécifiée.

    L’équipe du FMI et les autorités haïtiennes se sont mises d’accord sur les mesures de politique budgétaire pour l’année fiscale 2018 afin d’atteindre les objectifs du programme. Ces mesures devraient permettre à l’État de créer l’espace fiscal nécessaire pour améliorer les programmes sociaux et accroître les investissements publics, notamment dans la santé, l’éducation et les services sociaux, tout en limitant le déficit budgétaire à un niveau soutenable.

    La mission accueille favorablement l’intention du gouvernement d’éliminer les subventions au prix du carburant. La mission et le gouvernement ont également convenu de l’importance de mettre en œuvre des mesures sociales clés pour atténuer l’impact de la réforme des subventions sur les segments les plus vulnérables de la population.
    “Le personnel a félicité aussi les autorités haïtiennes pour les mesures de réforme du secteur de l’électricité et pour contenir les pertes fiscales liées aux opérations du service public d’électricité (EDH). En plus de réduire les pertes dues aux opérations d’EDH, ces mesures contribueront à assurer une croissance durable à moyen terme du secteur de l’électricité et à améliorer l’environnement pour l’investissement privé. “

  • L’administration Trump lutte contre la corruption en Haïti

    L’administration Trump lutte contre la corruption en Haïti

    En avril dernier, six membres du Congrès des États-Unis ont envoyé une lettre au secrétaire d’État par intérim John J. Sullivan et au secrétaire du Département de la sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen, demandant à l’administration Trump d’aider Haïti à lutter contre la contrebande.

    Ce mardi 12 juin 2018, l’administration Trump a gelé les avoirs du sénateur dominicain Felix Bautista Rosario, du Parti de la libération dominicain (PLD), accusé d’actes de corruption liés à la reconstruction d’Haïti après des catastrophes naturelles.

    Washington a déclaré que Baptiste Rosario a été publiquement accusé de blanchiment d’argent et que, Il a utilisé son influence pour obtenir des contrats du gouvernement haïtien pour des travaux de reconstruction qu’il ne parvient pas à les terminer.

    Le sénateur Félix Ramon Bautista Rosario et cinq entreprises détenues ou contrôlées par lui ont été sanctionnés par le Département du Trésor américain en vertu de la loi Global Magnitsky, qui permet au pouvoir exécutif d’administrer et de sanctionner les personnes et entités étrangères responsables de violations des droits de l’homme. s’engager dans une activité corrompue.

  • Le président d’Haïti et président de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) Jovenel Moise au Canada pour assister à la séance élargie du G7

    Le président d’Haïti et président de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) Jovenel Moise au Canada pour assister à la séance élargie du G7

    Le président d’Haïti et président de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) Jovenel Moise et la Première dame Martine Moise ont quitté Port-au-Prince ce vendredi 8 juin pour une visite de deux jours au Canada pour assister à la séance élargie du G7 à l’invitation de son homologue canadienne Justine Trudeau. Le président est accompagné d’une délégation composée du ministre des Affaires étrangères et des Cultes, M. Antonio Rodrigue, des parlementaires ainsi que des membres du cabinet privé du Président de la République.

    Lors de cette visite, le Président Jovenel Moise a participé à un déjeuner de travail avec les dirigeants du G7 et pris part à une table-ronde entre le Premier Ministre du Canada et les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Jamaïque, des Iles Marshall et Seychelles sur la situation des Petits États insulaires. En outre, le Président de la République, Son Excellence M. Jovenel Moïse, s’est entretenu avec son homologue du Kenya.

    En plus de ses entretiens, le président Jovenel Moise a rencontré la communauté haïtienne de Montréal.

    Dans l’optique de l’importance accordée cette année é la construction d’économies fortes et à l’investissement dans la croissance pour le bénéfice de tous, les participants à cette séance sur les océans ont examiné le rôle des océans et des ressources maritimes à l’appui des économies locales et nationales. Ils ont discuté des moyens de s’attaquer au problème de la pollution des océans par les plastiques, d’améliorer notre compréhension des océans grâce à la science, de protéger les milieux côtiers et de renforcer la résilience des populations, de soutenir la durabilité des océans. les océans et les ressources halieutiques et de lutter contre la pêche illégale, non signalée et non réglementée.




    Les dirigeants et chefs d’organisations internationales suivants ont été invités à la session élargie du Sommet du G7 :

    Mauricio Macri, président de l’Argentine et président du G20
    Sheikh Hasina, Premier ministre du Bangladesh
    Jovenel Moïse, Président d’Haïti et Président de la Communauté des Caraïbes (CARICOM)
    Andrew Holness, Premier ministre de la Jamaïque
    Uhuru Kenyatta, président du Kenya
    Hilda Heine, présidente des Îles Marshall
    Erna Solberg, Premier ministre de la Norvège
    Paul Kagame, président du Rwanda et président de l’Union africaine
    Macky Sall, président du Sénégal
    Danny Faure, président des Seychelles
    Cyril Ramaphosa, président d’Afrique du Sud
    Nguyễn Xuân Phúc, Premier ministre du Vietnam
    Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international
    José Ángel Gurría, Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques
    António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies
    Kristalina Georgieva, Directrice générale de la Banque mondiale

  • La Chine et Taiwan utilisent la diplomatie du dollar pour acheter la loyauté dans les Caraïbes et en Amérique latine

    La Chine et Taiwan utilisent la diplomatie du dollar pour acheter la loyauté dans les Caraïbes et en Amérique latine

    Le 28 mai, le président haïtien Jovenel Moïse a effectué sa première visite officielle à Taïwan qui a accepté de fournir 150 millions de dollars d’aide à Haïti. Cela reflète la diplomatie du dollar que Taiwan et la Chine utilisent pour obtenir une reconnaissance officielle dans presque tous les pays des Caraïbes et d’Amérique centrale.

    Ayant des relations diplomatiques avec seulement 18 pays, Taiwan accueille l’alliance d’Haïti. Après que le pays voisin a changé les relations diplomatiques de Taïwan à la Chine, Haïtien réaffirme ses liens de 62 ans avec Taïwan. Selon un communiqué conjoint signé par le président Jovenel Moïse et le dirigeant taïwanais Tsai Ing-wen, les deux pays s’engagent à poursuivre leur coopération mutuelle dans un nouveau partenariat et à poursuivre les négociations sur les nouvelles conditions de coopération entre Haïti et Taïwan. Avant cette visite, Taiwan avait annoncé qu’elle accordait à Haïti un prêt à faible taux d’intérêt de 150 millions de dollars pour moderniser les réseaux électriques du pays. Haïti avait espéré jusqu’à 1 milliard de dollars de prêts, et des milliards de dollars d’investissements de la part des propriétaires d’entreprises de Taïwan pour soutenir la création d’emplois dans le pays.

    Le porte-parole du ministère taïwanais des Affaires étrangères, Andrew Lee, a déclaré : « Cela offre une situation gagnant-gagnant pour aider un allié diplomatique avec un important projet de développement d’infrastructures et crée également des opportunités d’affaires à l’étranger pour les entreprises taïwanaises. »

    Taïwan a apporté une aide fiable au cours des deux décennies précédentes, même dans les années où Haïti était considéré comme un État voyou et où les aides occidentales ont pratiquement disparu. Taipei a accordé des subventions et des prêts de l’ordre de 50 millions de dollars tous les deux ou trois ans. Les dons les plus visibles ont été des flottes de véhicules arborant le drapeau Taïwanais, y compris des ambulances, des voitures de police et des motocyclettes, des camions à ordures et à benne basculante, en partie en réponse à l’intérêt de la Chine pour Haïti.

    La Chine et Taïwan ont tous deux utilisé la diplomatie du dollar pour tenter d’obtenir la reconnaissance officielle des nations économiquement fragiles des Caraïbes et de l’Amérique centrale. Les États les plus susceptibles de changer de lien diplomatique sont ceux dans lesquels les gouvernements sont confrontés à de graves difficultés économiques ou à une défaite politique, et où il est probable que le soutien financier augmentera substantiellement à la suite du changement de reconnaissance.

    Parmi d’autres, voici quelques cas où la Chine ou Taiwan ont entamé le processus d’utilisation de la diplomatie du dollar pour tenter d’obtenir la reconnaissance officielle d’un pays.

    La Chine a soigneusement ciblé les techniques d’assistance économique pour reprendre les relations avec les Bahamas en 1997, lorsque Hutchison Whampoa, basée à Hong Kong, a contribué 175 millions de dollars à la construction d’un immense centre de transbordement à Freeport.

    Un autre exemple de l’utilisation de la diplomatie du dollar dans la région concerne le Costa Rica, un partisan de longue date a coupé les liens avec son partenaire (Taiwan) de 60 ans, pour établir des relations avec la Chine en 2006. Des documents judiciaires ont révélé que la Chine avait accepté d’acheter 300 millions de dollars d’obligations du Costa Rica, un prêt non remboursable en échange de la fermeture de l’ambassade du Costa Rica à Taïwan. China Harbour Engineering Company (CHEC) avait l’intention d’investir des capitaux importants au Costa Rica pour l’expansion des infrastructures telles que les routes et le réaménagement de la capitale. Entre autres, la Chine avait également accepté d’accorder une aide de 130 millions de dollars et de fournir chaque année 20 bourses d’études à des Costariciens désireux d’étudier en Chine. Le ministre taïwanais des Affaires étrangères, James Huang, a déclaré que Taïwan n’avait pas mené une bataille d’offres sur le Costa Rica.

    Peu de temps après la décision du Costa Rica, le Panama et le Honduras ont déclaré qu’ils maintiendraient des relations diplomatiques avec Taiwan et des liens commerciaux avec la Chine. Le Paraguay était solidement derrière Taiwan, qui a financé la construction de l’édifice de la législature du pays et un projet de logement pour les pauvres d’une valeur de 20 millions de dollars. La République dominicaine s’est engagée à maintenir ses relations avec Taiwan au moins jusqu’en 2008, mais elle a quadruplé ses échanges commerciaux avec la Chine au cours des trois dernières années.

    En 2004, le Premier ministre Roosevelt Skerrit de la Dominique a demandé que la représentation de Taïwan du consulat au statut d’ambassade et 58 millions de dollars US dans divers programmes d’aide. Lorsque la réponse des responsables taïwanais sont apparues ambiguës, Roosevelt s’est rendu en Chine et a signé un communiqué commun sur l’établissement de liens avec Pékin. La Dominique a reçu des dons totalisant plus de 120 millions de dollars EU sur une période de six ans.

    En 2004, l’ouragan Ivan a dévasté la Grenade. Le gouvernement du pays a sollicité l’aide de Taiwan, mais n’a pas été satisfait par la réponse de Taipei. En conséquence, St. George a établi des relations diplomatiques avec Pékin. La Chine a accepté de dépenser 40 millions de dollars pour réparer le stade de l’île précédemment financé par Taiwan et a promis de fournir à la Grenade un programme de construction de 100 millions de dollars.

    En octobre dernier, Taiwan a fait don de 30 millions de dollars d’équipement militaire à la République dominicaine. Le 1er mai, les autorités chinoises et le gouvernement dominicain ont signé un communiqué conjoint annonçant l’établissement de liens et l’abandon des relations avec Taiwan. La Chine a offert à la République dominicaine des prêts et des investissements d’une valeur de 3,1 milliards de dollars pour l’amener à changer d’allégeance, sans conditions préalables économiques. Taipei a réagi avec colère au mouvement accusant la Chine d’utiliser la « Diplomatie du dollar » avec son ancien allié.

    Ci-dessus, une liste partielle de la diplomatie du dollar en action. Ci-dessous, les dates de reconnaissance diplomatique officielle.

    Dates de reconnaissance diplomatique officielle des pays des Caraïbes et d’Amérique centrale.
    Pays régionaux : Dates de reconnaissance :
    ROC/Taiwan PRC/Chine
    Antigua et Barbuda n/a 1983‐présent
    Bahamas 1989‐1997 1973‐1989, 1997‐présent
    Barbade n/a 1977‐présent
    Bélize 1989‐présent 1987‐1989
    Costa Rica 1944‐2007 2007‐présent
    Dominique 1983‐2004 1978‐1983, 2004‐présent
    République Dominicaine 1940‐2018 2018-présent
    Le Salvador 1954‐présent n/a
    Grenade 1989‐2005 1985‐1989, 2005‐présent
    Guatemala 1933‐présent n/a
    Haïti 1956‐présent n/a
    Honduras 1944‐présent n/a
    Nicaragua 1960‐1985, 1990‐présent 1985‐1990
    Panama 1922‐présent n/a
    St Kitts et Nevis 1983‐présent n/a
    Sainte Lucie 1984‐1987, 2007‐présent 1987‐2007
    St Vincent et les Grenadines 1981‐présent n/a
    Trinidad et Tobago n/a 1974‐présent
    Sources : ministère des Affaires étrangères, République populaire de Chine et ministère des Affaires étrangères, République de Chine (Taiwan)
  • La Banque de la République d’Haïti (BRH) Annonce La vente de 100 Millions de Dollars US

    La Banque de la République d’Haïti (BRH) Annonce La vente de 100 Millions de Dollars US

    L’inflation est au centre de l’économie haïtienne ces jours-ci. En 2017, le taux d’inflation moyen en Haïti s’élevait à environ 14,74% par rapport à l’année précédente. Face à la perspective d’une crise monétaire, la BRH a dû intervenir pour contenir la dépréciation lente mais régulière des gourdes face au dollar. La BRH intervient sur le marché des changes formel pour vendre le dollar tiré de ses réserves de change.

    Dans le cadre des mesures visant à améliorer l’offre de devises sur le marché local des changes, la Banque de la République d’Haïti (BRH) annonce aux banques, aux agents de change régulièrement enregistrés et au public en général la vente de 100 millions de dollars US pour le reste de l’exercice fiscal 2017-2018.

    Le taux d’inflation moyen a été enregistré à 13,10% entre janvier et mars 2018 (13,20% en janvier et 12,90% en mars). Cette dernière lecture de l’inflation met en évidence que la BRH a décidé de faire une intervention monétaire pour renforcer la gourde en déclin.

    Bien que la banque centrale ait activement surveillé la valeur de la monnaie nationale sur le marché des changes, la dernière fois qu’elle a dû entreprendre une telle action massive pour stabiliser la gourde était en mai 2017 quand elle a vendu 116 millions de dollars pour protéger la gourde.

    Face à la perspective d’une crise monétaire, les banquiers centraux peuvent essayer de maintenir un taux de change stable en utilisant les réserves de change du pays ou en laissant fluctuer le taux de change, ce qui peut entraîner une perte de pouvoir d’achat insoutenable. Toutefois, lorsque la banque vend une partie de ses réserves de change, elle reçoit un paiement sous la forme de la monnaie nationale, qu’elle détient hors de la circulation en tant qu’actif.

    En plus de réduire la masse monétaire en vendant des réserves de change, ce qui à son tour augmente la demande pour la monnaie, elle ne peut vraiment être compensée que par une augmentation du taux d’intérêt. Ainsi, la BRH annonce également une extension des échéances de ses factures, jusqu’à 364 jours. La banque centrale invite donc le public à acquérir des obligations par le biais des institutions financières à hauteur de 7,5% contre 6% au cours de la période précédente. Les Obligations BRH sont des titres d’emprunt à court terme ayant pour rôle de contrôler de la liquidité bancaire.



    En intervenant sur le marché des changes, la banque centrale soutient artificiellement le taux de change et soutient la gourde. Cela peut aider à court terme comme nous l’avons vu après l’intervention de mai 2017, mais il ne peut pas durer trop longtemps car il épuise ses réserves étrangères.

    Entre autres choses, la balance commerciale d’Haïti est chroniquement déficitaire. C’est la principale cause de la dépréciation de la gourde. La balance commerciale est la différence entre les importations et les exportations d’un pays. Un déficit commercial se produit lorsqu’un pays achète ou importe plus de biens d’autres pays qu’il n’en vend ou n’exporte. En 2017, Haïti avait un déficit commercial de 2,57 milliards de dollars américains. Lorsqu’on a un déficit commercial, la gourde s’affaiblit.

    Pour les entreprises d’importer des biens et services, ils utilisent leurs gourdes pour acheter des dollars. Ce processus génère une demande de dollars tout en réduisant la demande pour la gourde.

    BRH ne sera pas en mesure d’endiguer ce déclin continuel de la gourd simplement en dépensant des réserves de change. Les dirigeants doivent promouvoir la production locale et transformer le déficit en équilibre ou excédent commercial.

    Regardez cette vidéo associée pour en savoir plus

  • Le Système d’Information du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (SIMAST)

    Le Système d’Information du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (SIMAST)

    Communiqué de Presse (Karibe Hôtel, 23 Mai 2018) – Le Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST), en partenariat avec l’Union Européenne et l’Agence Américaine de Développement International (USAID) ont présenté aujourd’hui le Système d’Information du Ministère des Affaires Sociales et du Travail, communément appelé “SIMAST”, un outil de gestion de données lié à des activités de protection sociale. Le SIMAST est conçu pour aider à mieux comprendre les problèmes de vulnérabilité et faciliter plus efficacement l’allocation des ressources vers les plus pauvres d’Haïti.

    Prenant la parole au cours de cet événement, la Ministre des Affaires Sociales et du Travail Dr. Stéphanie Auguste a déclaré ce qui suit: « Le SIMAST en tant qu’instrument stratégique et opérationnel doit permettre au Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST) de renforcer sa gouvernance dans toutes les actions de protection et de promotion sociales dans le pays ».

    Haïti subit des chocs fréquents dus, entre autres, aux catastrophes naturelles et aux aléas économiques. De plus, près de 54% de la population vit avec moins de 1,90 dollar par jour, selon le Human Development Index 2016. Dans ce contexte, le SIMAST aide à identifier les couches les plus vulnérables de la population haïtienne, à analyser des tendances socio-économiques et à gérer les prestations sociales, afin d’une part de répondre à leurs besoins économiques et sociaux de manière plus ciblée, avec des politiques adaptées; d’autre part d’augmenter l’efficacité de l’aide des partenaires financiers dans l’objectif de réduire la pauvreté.

    Durant son allocution à cet évènement, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Mme Michèle Sison, a déclaré: “Nous chérissons l’espoir que le SIMAST deviendra une source homogène et cohérente de données et d’analyse pour tous ceux et celles travaillant dans l’assistance sociale en Haïti. Nous espérons qu’il sera un outil de gestion de projet et de données qui élimine les sources de données individuelles de projet. Cela contribuera à réduire ou à éliminer la perte d’informations importantes à la fin des projets financés par des gouvernements, tant qu’Haïtien qu’étrangers. Nous espérons que le SIMAST se développera dans les années à venir en tant que le plateforme de partage des données et d’adoption de mesures communes pour évaluer les progrès accomplis par rapport aux objectifs communs”.

    Le SIMAST permettra de toucher particulièrement les populations en situation d’insécurité alimentaire élevée ou modérée, un fléau qui touche 30% de la population haïtienne, d’après le rapport d’audit organisationnel sur la Sécurité alimentaire et nutritionnelle (San), Union Européenne. Les populations identifiées verront ainsi leur sécurité alimentaire et nutritionnelle améliorée, grâce à la création de filets de protection sociaux sous forme de denrées alimentaires, d’intrants pour l’agriculture ou de bons pour l’acquisition de nourriture.

    L’Ambassadeur de l’Union européenne en Haïti, M. Vincent Degert, s’exprimant lors de cet évènement, a déclaré:” La résilience des populations est un corollaire incontournable du développement et une garantie de sa durabilité. Cette relation s’illustre davantage dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui implique, afin de répondre aux besoins de la population, de prendre en compte les aspects liés entre autres à sa protection sociale, afin de fournir à la population les moyens de résister et de surmonter les chocs liés aux aléas, notamment climatiques.”

    Grâce au leadership déployé par le Ministère des Affaires Sociales et du Travail, le SIMAST contient, à l’heure actuelle, des données sur 270,765 ménages reparties dans les départements du Sud-est, du Nord-Ouest, de l’Artibonite, de l’Ouest, du Centre et de la Grand Anse.

    En coordination avec tous les organes du gouvernement, le MAST a également entrepris une analyse des besoins en protection et promotion sociales de la population qui devrait à terme mener à la création d’une politique nationale de protection sociale capable de répondre aux préoccupations des populations les plus vulnérables du pays, notamment les femmes, les enfants les plus pauvres.

    – Fin –

  • Haïti discute pour la rentrée de ses produits en République voisine

    Haïti discute pour la rentrée de ses produits en République voisine

    Mai 04 2018 – Le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) a reçu ce mercredi, en ses locaux, une délégation de la République dominicaine en vue de poursuivre la renégociation de la modification de la Liste XXVI des concessions tarifaires dans le cadre des principes établis par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Cette phase de discussions fait suite à deux précédentes rencontres entre les deux pays, dont la deuxième a eu lieu, les 15 et 16 février dernier, en République dominicaine.

    Les discussions ont été portées sur les points convenus lors des deux dernières rencontres. Haïti s’attelle, dans ces négociations, à permettre à l’économie haïtienne de tirer plus de profit dans les relations commerciales entre les deux républiques.

    Dans ses propos de circonstances, le directeur général du MCI a souligné l’importance de ces négociations pour Haïti, laquelle cherche à combler le déficit commercial existant entre les deux pays. S’appuyant sur des chiffres officiels, le directeur général a tenu à rappeler qu’Haïti exporte approximativement 50 millions de dollars US en terre voisine tandis que la République dominicaine atteint la barre d’un milliard de dollars US sur le marché haïtien.

    De son côté, monsieur Chenet St-Vil, membre du Bureau de la Coordination et de Suivi des Accords de la Caricom, de l’OMC et de ZLEA, a présenté la liste des produits sur lesquels Haïti est prêt à faire certaines considérations.

    Au cours de ces pourparlers, la liste des biens commerciaux de la République dominicaine exportés en Haïti sera mise en discussion.

    – Ministère de la Communication

  • Haiti: Indicateurs de la pauvreté

    En Haïti, le taux de pauvreté national était proche de 70% en 2012. Le pays n’a produit aucune donnée officielle sur la pauvreté depuis lors. Pour beaucoup de personnes, les choses ne semblent pas aller dans le bon sens depuis le dernier sondage. Avec un taux de 82%, le département du Nord-Ouest a plus de pauvreté que tous les départements du pays. Avec seulment 39%, le département de l’ouest a le moins de personnes vivant dans la pauvreté.

    Indicateurs de la pauvreté, ventilés par département et zone de résidence, 2012

    Département Nombre de personnes pauvres écart de pauvreté écart de pauvreté au carré population totale population pauvre totale part de la population,% part des pauvres,%
    Artibonite
    Urbain 42 10 4 727075 304672 41 29
    Rural 74 34 20 1028727 757382 59 71
    Total 60 24 13 1755802 1062054 100 100
    Centre
    Urbain 47 13 6 141101 65818 19 12
    Rural 81 39 22 620060 500360 81 88
    Total 74 34 19 761161 566178 100 100
    Grand’Anse
    Urbain 70 28 14 109379 76404 22 19
    Rural 82 39 22 399246 328582 78 81
    Total 80 36 21 508625 404986 100 100
    Nippes
    Urbain 57 23 12 59362 33885 17 15
    Rural 68 30 16 288995 196421 83 85
    Total 66 29 15 348357 230306 100 100
    Nord
    Urbain 51 17 8 488244 249168 46 34
    Rural 84 44 27 567997 477084 54 66
    Total 69 32 18 1056241 726252 100 100
    Nord-Est
    Urbain 73 31 17 192579 140707 47 43
    Rural 85 49 32 215994 183474 53 57
    Total 79 40 25 408573 324181 100 100
    Nord-Ouest
    Urbain 65 29 16 189278 122305 25 20
    Rural 87 44 26 574227 502319 75 80
    Total 82 40 24 763505 624624 100 100
    Ouest
    Urbain 33 9 4 3041085 1009360 79 67
    Rural 61 27 15 808732 496000 21 33
    Total 39 13 6 3849817 1505360 100 100
    Sud
    Urbain 49 17 8 142224 69414 19 15
    Rural 69 31 18 593651 407186 81 85
    Total 65 29 16 735875 476600 100 100
    Sud-Est
    Urbain 35 14 8 93662 32755 15 8
    Rural 69 29 16 524212 363190 85 92
    Total 64 27 14 617874 395945 100 100

    Sources de données: La Banque mondiale avec des contributions du personnel de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) du Gouvernement haïtien.

  • La corruption à grande échelle en Haïti

    La corruption à grande échelle en Haïti

    Si deux ou plusieurs personnes se réunissent et commencent à parler de la société actuelle d’Haïti, ils arrivent rapidement à la conclusion que la corruption étend ses tentacules dans tous les secteurs de la vie publique. La corruption va du vol des budgets publics utilisés pour construire des hôpitaux et des écoles à la construction de structures inférieures à cause du sous-financement causé par des acteurs corrompus où l’influence politique permet aux individus d’aider à façonner le droit public qui profite à quelques-uns au détriment de la majorité. La corruption est devenue si courante que les gens sont maintenant opposés à penser à la vie publique sans ce phénomène.

    Haïti se classe 157e sur 180 pays sondés

    Selon Transparency International, l’indice de perception de la corruption mesure les niveaux perçus de corruption du secteur public dans les pays du monde entier. Dans leur dernier rapport publié en février 2018, Haïti se classe 157e sur 180 pays sondés. Haïti est aussi le plus corrompu des Amériques après le Venezuela.

    Indice de perception de la corruption

    L’indice de perception de la corruption (IPC) s’appuie sur 13 sources de données, y compris :

    • Le versement de pots-de-vin
    • Le détournement de fonds publics
    • L’utilisation de la fonction publique à des fins privées
    • Le népotisme dans la fonction publique, et
    • La captation de l’État

    Certaines sources examinent également les mécanismes disponibles pour prévenir la corruption dans un pays, tels que :

    • La capacité du gouvernement à faire appliquer des mécanismes d’intégrité
    • La poursuite en justice efficace des fonctionnaires corrompus
    • La paperasserie et le fardeau bureaucratique excessif
    • L’existence de lois adéquates sur la divulgation financière
    • La prévention des conflits d’intérêts et l’accès à l’information
    • La protection juridique pour des lanceurs d’alerte, les journalistes et les enquêteurs

    La corruption n’est pas uniquement un phénomène Haïtien

    La corruption n’est pas uniquement un phénomène Haïtien ; on en voit partout dans le monde. En 2017, l’indice a révélé que plus des deux tiers des pays obtiennent un score inférieur à 50. Avec un score de 89 sur 100, la Nouvelle-Zélande est le pays le moins corrompu du monde, alors que la Somalie est la plus corrompue, n’obtenant que 9 sur 100.

    L’indice de perception de la corruption (IPC) 2017: Moyenne régionale

    Region IPC Score 2017
    OCDE 68
    Europe de l’Ouest 66
    G20 54
    Asie et Pacifique 44
    Amériques 44
    BRICS 38
    Moyen-Orient et Afrique du Nord 38
    Europe de l’Est et Asie centrale 34
    États arabes 33
    Union africaine 32
    Afrique sub-saharienne 32
    Haiti 22

    La Grande corruption

    L’administration actuelle du pays a promis de s’engager dans la lutte contre la corruption comme un moyen d’améliorer le développement social et économique du pays, car depuis quelque temps, Haïti est en proie à ce que les experts appellent «la grande corruption ». Grande Corruption selon Transparency International est l’abus de pouvoir de haut niveau qui profite à quelques-uns au détriment de la majorité, et qui cause des dommages graves et étendus aux individus et à la société.

    Beaucoup soutiennent que la Grande corruption devrait être désignée comme un crime international. Les pays pourraient exercer une compétence universelle, semblable au traitement des crimes de guerre, car les autorités nationales sont souvent incapables ou réticentes à traduire en justice les grands corrompus. Dans ces cas, la communauté internationale a l’obligation d’agir, collectivement et par l’action des États individuels.

    Tous les domaines d’intervention du gouvernement, tels que la conception de politiques, l’octroi de licences, les franchises douanières, la réglementation, les monopoles naturels, l’application de la loi et la participation commerciale, présentent des risques majeurs de corruption. Selon l’OCDE, les services publics et les infrastructures, la santé et l’éducation, et les industries extractives sont particulièrement vulnérables à la corruption.

    Les services publics et les infrastructures

    L’OCDE a expliqué que l’une des caractéristiques qui rend le secteur des services publics et des infrastructures particulièrement vulnérables à la corruption est la situation de monopole fréquente, dans laquelle ceux qui contrôlent les entités perçoivent des rentes élevées.

    Les gouvernements allouent une part importante des ressources (ou intrants de la production) aux entreprises à la recherche de rente pour la production de l’énergie, la construction, le transport, l’exploitation minière, les communications et le développement.

    Un comportement de recherche de rente est une compétition pour un prix artificiel ou un avantage créé soit par a) prendre de l’argent aux contribuables et essayer de « le donner» soit b) une restriction de concurrence qui permet une augmentation artificielle des prix des produits vendus. C’est aussi le processus de lobbying auprès du gouvernement pour obtenir des profits économiques substantiellement plus élevés que les profits normaux obtenus par la concurrence sur le marché économique. La recherche de rente n’ajoute aucune valeur nationale. C’est un commerce forcé et ne profite qu’à un côté.

    En outre, en raison de la nécessité d’une intervention constante du gouvernement dans le secteur des services publics et des infrastructures, il existe de nombreuses possibilités d’abus de pouvoir et de demandes de pots-de-vin, d’échec systématique de la planification, et de dépassement des coûts.

    Santé et éducation

    Investir dans la santé augmente la croissance du PIB d’un pays à long terme. Mais les abus tels que la corruption dans les achats, l’abus de postes de haut niveau, la fraude et le détournement de médicaments et de matériel médical faussent ce secteur. Les principales préoccupations concernant la corruption systémique ont également contribué à la réticence des donateurs internationaux à canaliser les fonds par l’intermédiaire du gouvernement. Une telle pratique affaiblit davantage les institutions nationales car les aides sont en train d’être acheminées par le biais des opérations des ONG.

    Des études macro-économiques ont démontré une relation positive entre les dépenses publiques d’éducation et la croissance économique. La corruption dans ce secteur fausse les investissements, les allocations budgétaires, la localisation et la construction des écoles, la gestion des ressources humaines, l’achat et la distribution d’équipements (manuels, matériels et nourriture), l’inscription scolaire et universitaire, etc. Selon un rapport de l’OCDE, les distorsions les plus graves sont liées aux fuites de fonds publics, aux écoles fantômes et aux enseignants, ainsi qu’à l’absentéisme généralisé.

    Les conséquences de la corruption dans ce secteur pour la société comprennent moins de personnes formées, moins de qualifications, moins de productivité des travailleurs, plus d’inégalités sociales et une diminution de la capacité du pays à bénéficier des investissements directs étrangers ou à développer des industries compétitives.

    Les Industries Extractives

    Les pays riches en ressources doivent lutter contre la corruption dans les industries extractives. Le département du Commerce des États-Unis a rapporté que le territoire d’Haïti pourrait contenir d’importants gisements d’argent, de cuivre et d’or qui pourraient valoir des milliards de dollars. Néanmoins, le secteur minier haïtien est en sommeil et est resté sous-développé pendant de nombreuses années. Récemment, le gouvernement haïtien a désigné le développement des ressources minières comme l’un des secteurs prioritaires susceptibles de contribuer au développement économique d’Haïti.

    Pour revitaliser le secteur, le Gouvernement haïtien, avec l’assistance du Mécanisme consultatif technique sur les industries extractives de la Banque mondiale, avait lancé une nouvelle législation visant à réformer la loi minière (système de convention) datant de 1976. Dans le projet de loi actuel, permis d’exploration et projets miniers ne nécessitera plus l’approbation du Parlement haïtien, mais seulement une autorisation du Premier ministre avec le ministre des Finances et le Bureau des mines.

    Pour l’instant, cependant, l’exploitation minière en Haïti est en attente. Alarmé par l’absence de dialogue public sur l’exploitation minière et ce qu’il considérait comme des irrégularités dans l’octroi de permis miniers, le Sénat haïtien a adopté en 2013 une résolution demandant un moratoire sur l’activité minière.

    Les compagnies minières en Haïti ont placé leurs activités sur le statut de soin et d’entretien, peut-être en réponse aux risques politiques perçus et aux fluctuations des prix des matières premières. Mais ce statu temporaire pourrait prendre fin à tout moment ; la résolution du Sénat n’a pas force de loi. Bien que le projet de loi minière n’ait pas encore été présenté au Parlement, l’exécutif pourrait adopter le projet de loi par décret (Human Rights and Environmental Risks of Gold Mining In Haiti – 2015).

    Conclusion

    Avec un score de 22 sur 100. Haïti est le pays le plus corrompu des Amériques après le Venezuela. La corruption à grande échelle (grande corruption) réduit la capacité de l’Etat à promouvoir le développement. Le pouvoir public est exercé à des fins privées, y compris les formes mineures et majeures de corruption, ainsi que dans la «capture» de l’État par les élites et les intérêts privés. Les industries extractives, les services publics et les infrastructures, la santé et l’éducation sont particulièrement vulnérables à la corruption. Les institutions haïtiennes “doivent être considérablement renforcées pour s’assurer que la mauvaise gouvernance et la corruption”, qui restent des “défis critiques” pour le développement, “ne font pas obstacle à la réalisation des objectifs d’Haïti” (Banque Mondiale). Le népotisme, le vol et le gaspillage des biens publics, et la négligence du devoir ont des conséquences majeures pour le développement économique du pays. Robert Klitgaard, un professeur de développement international et de sécurité a affirmé que la corruption prospère quand quelqu’un a le pouvoir de monopole sur un bien ou un service, a le pouvoir discrétionnaire de décider ce que vous obtenez ou pas, et où la responsabilité est faible. Les incitations positives et négatives affectent la corruption. Ainsi, les combattants de la corruption doivent réduire le monopole, limiter et clarifier la discrétion, et augmenter la transparence.

  • Haïti: Un des pays à recevoir le plus d’aide étrangère au monde

    Haïti: Un des pays à recevoir le plus d’aide étrangère au monde

    Haïti est l’un des 5 premiers pays à recevoir le plus d’aide étrangère au monde. Parmi ces cinq États, Haïti est le seul pays non touché par les guerres civiles. Les Nations Unies estiment que depuis le tremblement de terre, les donateurs internationaux ont promis plus de 10 milliards de dollars d’aide à Haïti. Plus de la moitié de cet argent a déjà été dépensé. Avec plus de 10 000 associations non gouvernementales (ONG) travaillant dans ses franges, Haïti est connue comme la République des ONG. Cependant, en dépit des milliards de dollars consacrés à l’aide à l’amélioration d’Haïti, le pays reste le pays le plus pauvre de la planète.

    «Il y a au moins quatre facteurs – manque de capacité gouvernementale en général et en matière d’administration de l’aide, manque de soutien gouvernemental ou d’appropriation des programmes financés par l’aide étrangère, dépendance excessive de l’aide et dissensions généralisées entre le président et le parlement. le côté haïtien. ” (Académie nationale d’administration publique)

    Les pays avec l’aide internationale la plus élevée au monde (2015)
    Rang Payis Aide étrangère reçue (1 000 USD) Aide par habitant
    1 Syrie 3,626,750 198
    2 Afghanistan 5,265,950 147
    3 Jordan 1,407,900 144
    4 Soudan du sud 1,447,460 114
    5 Haïti 1,170,550 106
    6 Mozambique 2,314,140 77
    7 Mali 1,391,300 74
    8 Myanmar 3,934,810 73
    9 Kenya 3,236,280 64
    10 Tanzanie 3,430,280 59
    11 Egypte 5,505,650 56
    12 Maroc 1,966,140 55
    13 Côte d’Ivoire 1,262,000 51
    14 Ghana 1,330,510 46
    15 Vietnam 4,084,770 43
    16 Irak 1,541,400 40
    17 Ouganda 1,692,560 39
    18 Ethiopie 3,826,250 36
    19 dinde 2,740,590 34
    20 Congo, Dem. représentant 2,572,220 31
    21 Afrique du Sud 1,292,950 23
    22 Bangladesh 2,669,110 16
    23 Nigeria 2,529,480 13
    24 Pakistan 2,174,110 11
    25 Inde 2,435,680 2

    La Syrie est en guerre depuis 2011. La guerre civile syrienne a commencé en 2011. Depuis lors, elle a explosé dans la plus importante crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale.

    L’Afghanistan, pays multiethnique enclavé situé au cœur de l’Asie du centre-sud. Dans le dernier quart du 20ème siècle, l’Afghanistan a souffert des guerres civiles destructives et de l’invasion militaire américaine en 2001.

    La Jordanie est un partenaire stratégique des États-Unis au Moyen-Orient. La Jordanie reçoit de l’aide principalement de 14 pays donateurs et d’organisations internationales et arabes. Leur aide financière au Royaume prend la forme de prêts et de subventions à long terme et bon marché. En 2015, les États-Unis, le principal donateur a augmenté l’aide annuelle à la Jordanie à 1 milliard de dollars de 660 millions de dollars pour l’aider à payer le coût du logement des réfugiés d’Irak et de Syrie et de combattre les militants de l’État islamique.

    Le Soudan du Sud a obtenu son indépendance du Soudan le 9 juillet 2011 à la suite d’un accord de 2005 qui a mis fin à la plus longue guerre civile en Afrique. Les combats entre les troupes gouvernementales et les factions rebelles ont déclenché un conflit qui a fait des milliers de morts et poussé plus de 2,2 millions de personnes à fuir leurs foyers au moment où un accord de paix provisoire a été signé en août 2015.