Category: Gouvernance

  • Le Fonds de coopération internationale et de développement (TaiwanICDF)

    Fondé en 1996, le Fonds de coopération et de développement international (TaiwanICDF) a pour objectif de stimuler le développement socio-économique, d’améliorer les ressources humaines et de promouvoir les relations économiques dans une série de pays partenaires en développement.

    Avec des budgets annuels allant de 100 à 500 millions de dollars, le fonds offre également une assistance humanitaire et une aide en cas de catastrophes naturelles ou de crises internationales de réfugiés.

    Pour mener à bien sa mission, l’ICDF propose une gamme d’assistance qui s’articule autour de quatre opérations principales : prêts et investissements, coopération technique, aide humanitaire, et éducation et formation internationales.

    Le fonds de l’ICDF est utilisé pour réaliser des investissements directs ou indirects et pour financer des opérations de prêt et de garantie de crédit. Les revenus générés par le Fonds sont utilisés pour soutenir des projets de coopération technique bilatéraux ou multilatéraux, des opérations d’aide humanitaire et d’éducation et de formation.

    Par exemple, en Haïti, l’ICDF a financé des projets de distribution d’eau potable et des appuis agricoles, notamment des financements et une assistance technique pour l’amélioration de la production de semences de riz.

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  • Lettre du Député Jude Jean au Bureau de la Chambre des Députés

    Port-Au-Prince, le 27 Mai 2019

    A l’Honorable Député Gary BODEAU,
    Président de la Chambre des Députés,
    Et aux Honorables Membres du Bureau.

    Honorables Collègues,

    Que la présente soit la traduction fidèle du désarroi rongeant le quotidien du peuple Haïtien, et ma consternation face à l’inaction du Pouvoir Législatif.

    Honorable Président, Honorables membres du bureau, la décadence galopante des conditions de vie de la population Haïtienne, a dépassé les orées de l’absurde, et j’ai passé deux ans à poser ces questions aux collègues Députés : « En sommes-nous conscients ?» Serions-nous devenus déficients de nos sens et facultés, à comprendre les conjonctures, la réalité, et agir dans le sens d’un palliatif graduel, et des solutions durables certaines.

    Le synopsis que je m’apprête à vous dresser n’est autre qu’un secret de polichinelle. Mais, vous m’aurez permis cette redondance, par nécessité de rappel. Rien n’a été sublime hier, mais aujourd’hui, honte à nous, dirigeants et acteurs, de constater ce bouquet de cauchemars et de mésaventures qu’a reçu le peuple. Nos rues sont des dépotoirs à ciel ouvert, notre environnement non-entretenu n’est qu’un cancer sur mesure, d’ailleurs nous traversons quotidiennement des montagnes d’immondices en toute quiétude pour nous rendre au Parlement. Peu de pluie accouche une mer d’alluvions, inonde nos villes, corrode nos campagnes; et la saison cyclonique est à nos portes. Les risques sismiques demeurent, nous y sommes pleinement exposés. Pourtant, cette rencontre au sujet desdits risques dont j’ai été l’instigateur, organisée au Parlement avec les représentants du Gouvernement reste sans suivi. La dépréciation vertigineuse, fulgurante de la gourde mortifie les commerces, et ravale le pouvoir d’achat de la masse, et des salariés. Les employés et personnels des institutions publiques et privées, en particulier les Professeurs, Policiers, Personnels de Santé, n’ont aucun moyen de vivre dans la décence ; ils sont mal-payés, et exercent leurs métiers au mépris de l’encadrement de l’Etat. Les jeunes sont démunis, et croupissent dans le chômage et la misère. Après leurs études, nos jeunes diplômés peinent à mettre leur savoir au service du pays, en particulier ces jeunes professionnels de la santé ayant effectué leurs études à l’étranger qui, souvent, font face à d’énormes difficultés pour intégrer le système de santé du pays. Les étudiants des écoles privées et publiques confrontent régulièrement à de nombreux obstacles. Et, actuellement, les cris de nos courageuses étudiantes des Ecoles Nationales d’Infirmières, notamment les revendications des étudiantes de l’Ecole Nationale d’Infirmières de la ville des Cayes, doivent, de toute urgence, constituer l’objet de nos préoccupations.

    Les Paysans sont laissés pour compte, vivotent dans la précarité, sans brin d’accompagnement. Et, n’en parlons pas, de l’insécurité partout sur le territoire national, avec tout ce qu’elle charrie: incendies de marchés, vols, tueries, anarchisme, et viols sur nos sœurs, nos enfants et nos jeunes, nos valeureuses femmes du ghetto ainsi que nos paisibles étudiantes. A chaque jour des cadavres jonchent nos rues ; ces derniers temps, plusieurs policiers sont tués, dont un Inspecteur, pas plus tard qu’hier : pourtant le CSPN reste serein. L’Etat ne contrôle rien, tout lui échappe ; les services des institutions publiques et privées à l’instar des compagnies de téléphonie, ne sont pas suffisamment contrôlées. Les Collectivités Territoriales sont traitées en parents pauvres. Et malgré le blocage des projets des CASEC, le blocage des projets inscrits dans les budgets, la Caravane passe, en toute quiétude, sans lueur de changement. Voilà le constat!

    Tout cela argumente la nécessité de convocation. Moi, pour ma part, j’encourage les différents blocs et groupes de Députés à réfléchir sur les actions nécessaires à poser. C’est pour cela que je suggère au Bureau de convoquer les Députés à une rencontre spéciale afin de décider de notre action comme institution. Il nous faut une décision expéditive du Pouvoir Législatif, pour forcer chaque institution en ce qui la concerne, à agir sur les problématiques, sans délai, pour des solutions adéquates et urgentes.

    Si aucun miracle ne présage la possibilité de changer les choses, nous n’en serions point innocentés.

    Nul besoin d’attendre la prochaine marche, la prochaine manifestation, le prochain déferlement populaire à l’exemple du 6 et 7 juillet 2018, le prochain “pays lock”, pour sursoir à nos pensées électives, de prochain mandat, pour prendre une décision historique salvatrice, susceptible de relever le niveau de la 50ème Législature, et du coup écrire une page d’histoire.

    Si rien n’est fait, il adviendra l’innommable, suite à ce chaos généralisé, ce désordre institutionnalisé, cette rageuse gangrène.

    Espérant, incessamment, que ladite convocation sera faite, Honorable Président, Honorables Membres du Bureau, recevez mes hautes considérations.

    Patriotiquement vôtre, Jude JEAN, Député du Peuple,
    Circonscription de Boucan Carré,
    50ème Législature

  • 19,5 millions de dollars pour soutenir l’agrandissement de l’hôtel Habitation Jouissant à Cap Haïtien

    PORT AU PRINCE, Haïti – David Bohigian, président par intérim et chef de la direction de l’Oversic Private Investment Corporation (OPIC), l’institution financière de développement du gouvernement américain, s’est rendu aujourd’hui à Haïti, où il a rencontré le président Jovenel Moise et d’autres hauts responsables gouvernementaux, dont Prime Le ministre désigné, Jean Michel Lapin, le ministre des Affaires étrangères, Bocchit Edmond, et le ministre des Finances, Ronald Décembre, discutent des opportunités d’investissement américain dans les infrastructures, l’énergie, l’eau et l’autonomisation des femmes, ainsi que le renforcement de la coopération en matière de sécurité en Haïti et dans les Caraïbes.

    En Haïti, Bohigian a signé un accord de financement de 19,5 millions de dollars pour soutenir l’expansion de l’hôtel Habitation Jouissant à Cap Haïtien, ce qui renforcera l’activité économique et les emplois dans la ville. Il a également dirigé des tables rondes avec des chefs d’entreprise locaux pour discuter d’opportunités d’investissement, mettre en évidence la manière dont l’OPIC soutient les investissements du secteur privé sur les marchés émergents et définir ses priorités dans les Caraïbes, notamment l’énergie ainsi que l’agriculture et les projets qui autonomisent les femmes.

    « Haïti représente à la fois un grand besoin d’investissement et une opportunité prometteuse pour les investisseurs », a déclaré Bohigian. « En travaillant avec nos partenaires en Haïti pour trouver des solutions à fort impact pour résoudre les problèmes de développement de longue date, OPIC cherche à favoriser la prospérité, la stabilité et la sécurité en Haïti et au-delà. »

    Bohigian dirige une délégation de haut niveau de l’OPIC dans les Caraïbes afin d’explorer les opportunités d’investissement dans l’énergie et d’autres secteurs critiques, et de renforcer les relations avec les pays qui sont des partenaires clés dans la promotion de la stabilité et de la sécurité dans l’hémisphère occidental. Haïti est la troisième étape d’une tournée dans les Caraïbes de cinq pays, notamment aux Bahamas et en Jamaïque, et se poursuivra en République dominicaine et à Sainte-Lucie.

    Le portefeuille actuel d’OPIC dans les Caraïbes s’élève à plus de 250 millions de dollars, dont près de 35 millions en Haïti dans le cadre de divers projets dans des secteurs allant du logement et de la construction à la production alimentaire.

    Lors d’une réunion avec des dirigeants des Caraïbes pour débattre du commerce, de l’investissement dans l’énergie et de la sécurité, le président Trump a réaffirmé l’engagement des États-Unis de travailler avec leurs partenaires de la région pour favoriser la croissance économique, contrer les pratiques d’investissement prédatrices et renforcer la coopération en matière de sécurité.

  • Ne vous laissez pas duper: Le drapeau c’est nous!

    Haiti n’a jamais eu un problème de drapeau. La problématique des grands défis contemporains ne reside guèrement dans les couleurs de notre bicolore. Qu’il soit bleu et rouge, noir et rouge, verticalement ou horizontalement disposé, nos politiciens démagogues et populistes de metiers s’en servent toujours pour tirer profits et nous accouchent misère et pauvreté en guise de développement et prospérité. En effet, La conscience nationale n’a pas de couleur. Elle transcende les clivages politiques et les époques en guidant inéluctablement un peuple vers son glorieux destin humaniste digne de son histoire et de ses aspirations souveraines.

    A cet effet, La dignité d’un peuple s’élève toujours à la dimension de son bien être. Le symbole de cette dignité immortalisé par l’emblême national ne saurait être un drapeau souillé par la  honte déshumanisante de la pauvreté, l’indignité accablante de la misère, la trahison odieuse de nos leaders et l’insousiance minable de nos élites. Plus d’une demie siècle de démagogie économique: De 1957 à nos jours, tous les projets socio-économiques de nos dirigeants n’ont accouché que deux résultats: Enrichissement des clans présidentiels et ceux de l’oligarchie traditionnelle et bien évidemment, la fuite de la classe moyenne et enfoncement des masses dans l’abîme infernal de la crasse.

    En réalité, le noirisme duvalierisme sous l’égide du drapeau Noir et rouge n’a pas changé les conditions socio-économiques miséreuses de la paysannerie haïtienne. Contrairement à ce rêve encheri par plus d’un, le Noirisme politique et économique a chassé la classe moyenne vers l’Europe et l’Amérique du nord et a provoqué le phénomène de bidonvilisation avec ces fameuses cités: cité simone, cité soleil, cité sauvel, Raboto,etc…Tous ces cauchemards urbanistiques caractérisant la descente en enfer des masses populaires ont vu le jour sous la dictature pendant que la poupre et la luxure faisaient grandes dames au Palais. 

    Il en est de même au temps cette démocratie rachitique et anarchique. Le retour du règne du bicolore Bleu et rouge a plutôt empiré le sort du peuple haitien. Jamais un peuple n’a été domestiqué, asservi, humilié par de violations constantes de ses droits humains les plus élémentaires. Les indices de développement humains (IDH) sont quasiment catastrophiques et passé au rouge: Un systeme de santé démodé, la mortalité maternelle n’a pas diminué, soit 350 pour 100 000. Chez les adolecentes le taux de natalité est autour de 37,5 pour 1000. L’offre scolaire et la qualité de l’éducation totalement inadéquates, l’espérance de vie Haitienne est environ 63.6 ans et un taux de croissance négative pour un Revenu National brut de 1665 USD . Durant ces trente dernieres années, Les divers regimes politiques qui se sont succédés, ont pratiquement officialisé l’injustice sociale, la corruption, l’impunité et la mauvaise gouvernance comme modèle de leadership par excellence pour enterrer à genoux le peuple Haitien.

    En définitif, tout pouvoir ou tout régime politique, quelque soit son système de gouvernance, son régime constitutionnel, son emblême adopté et ses couleurs officialisées; La dignité nationale symbolisée par un drapeau quelconque doit être inconditionnellement materialisée par la volonté manifeste et le souci noble de pouvoir au bien être collectif et à l’amelioration des conditions de vie des plus démunis. Dans cette réalité funeste de consternation généralisée, d’abscence de morale publique, de honte internationale et d’un imminent éclatement social; Un patriotisme follement aveuglé par du fanatisme politique ou de simples passions pour des couleurs bleu et rouge ou noir et rouge, ne pourra en aucun cas combler ces déficits de valeurs existentielles que connait ce peuple terrifié par ces politiciens qui ne cessent de nous diviser au profit de leurs intérêts mesquins oubliant que c’est nous le drapeau. Pourtant, nous avons été mis en berne depuis bien des decennies. Alors, Ne vous laissez pas duper! 

    Gumais Jean-Jacques, AvMP jjgumais@gmail.com

  • Pourquoi le peuple haïtien n’est pas satisfait de la démocratie

    Selon une enquête du Pew Research Center, beaucoup de personnes dans le monde ne sont pas satisfaites du fonctionnement de la démocratie. Le mécontentement est lié à des préoccupations concernant l’économie, les droits de l’individu et les élites débranchées de la population. Parmi les principales raisons pour lesquelles les gens ne sont pas satisfaits, notons le fait que la plupart des personnes pensent que les élections apportent peu de changement, que les politiciens sont corrompus et que le système de justice ne traite pas les gens avec équité.

    Alors que dans de nombreux pays, les gens sont plus optimistes quant à la manière dont leurs pays protègent la liberté d’expression, offrent des possibilités économiques et garantissent la sécurité publique, mais en Haïti, les deux derniers ne sont pas si vrais. L’insatisfaction des Haïtiens à l’égard de la démocratie est liée à la frustration économique et aux préoccupations concernant la sécurité publique, y compris la corruption. On croit que les élites économiques sont débranchées de la population. Les élites politiques et économiques sont perçues comme corrompues et s’en fichent des citoyens ordinaires. En ce qui concerne la sécurité publique, la violence des gangs, même contre les innocents et les personnes les plus vulnérables, a atteint un niveau alarmant au cours des six derniers mois. Que cela soit vrai ou non, il y a une perception croissante selon laquelle les législateurs et les membres de l’élite économique ont un lien suspect avec les gangs à travers le pays.

    La nouvelle enquête du Pew Research Center montre que les opinions sur la performance des systèmes démocratiques sont nettement négatives dans de nombreux pays. Les bouleversements politiques sont présents dans de nombreuses régions du monde ces dernières années. À l’instar de certains pays, en particulier d’Afrique subsaharienne, Haïti ne connaît que trop bien le système démocratique dysfonctionnel. Le pays a eu du mal à mettre en place une démocratie fonctionnelle au cours des quatre dernières décennies. Certaines personnes vont jusqu’à envisager une sorte de dictature. Pour distinguer ce que le pays avait connu avec la dynastie Duvalier, ils appellent dans la rue une dictature progressiste. Ce n’est pas un hasard si François Nicholas Duvalier, le fils de l’ancien dictateur et président à vie Jean-Claude Duvalier, est considéré comme un candidat viable pour l’élection présidentielle de 2022.

  • Etat de l’accord de 229 millions de dollars entre le FMI et le gouvernement haïtien

    • Pour advancer, Haiti a besoin d’un buget ratifié
    • L’accord doit d’abord être confirmé par le conseil d’administration du FMI avant de prendre effet
    • Les détails de l’accord doivent encore être négociés
    • Une fois que l’accord aura été confirmé par le conseil d’administration du FMI, un déblocage automatique des fonds sera effectué
    • Un deuxième déblocage est également prévu après un revue en juin pour un montant total de plus de 42 millions de dollars pour l’exercice fiscal
    • Si le gouvernement haïtien tient sa part de cet accord, a mis en place un nouveau gouvernement et dispose d’un budget, l’accord tiendra toujours selon le gouverneur de la banque centrale, Jean Baden Dubois

    Le FMI a conclu un accord avec Haïti sur un prêt de 229 millions de dollars

  • Le FMI a conclu un accord avec Haïti sur un prêt de 229 millions de dollars

    En réponse à une demande des autorités haïtiennes, une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Chris Walker s’est rendue à Port-au-Prince du 25 février au 8 mars 2019 pour discuter de l’appui du FMI aux mesures visant à réduire la pauvreté, encourager la bonne gouvernance, relancer la croissance et stabiliser la situation économique du pays. À la fin de la visite, M. Walker a publié la déclaration suivante:

    Sur demande des autorités haïtiennes, une mission du Fonds Monétaire International, menée par M. Chris Walker, a visité Port-au-Prince du 25 février au 8 mars 2019 afin de discuter du soutien du FMI à des mesures pour alléger la pauvreté, encourager la bonne gouvernance, augmenter la croissance et stabiliser la situation économique du pays. À la fin de la visite, Mr. Walker a fait la déclaration suivante :

    « Je suis heureux d’annoncer qu’en soutien au peuple haïtien, le FMI, le gouvernement haïtien et la Banque Centrale d’Haïti (Banque de la République d’Haïti (BRH)) sont arrivés à un accord au niveau des services du FMI sur un prêt concessionnel à Haïti de US$229 millions à 0 pourcent d’intérêt sur trois ans.

    L’accord auquel nous sommes arrivés vise à aider Haïti à surmonter son état actuel de fragilité et à alléger la précarité des plus vulnérables. Nous avons placé la protection sociale fermement au cœur de l’accord et une fois les mesures dont nous avons convenu seront mises en œuvre avec succès, les plus pauvres d’Haïti seront les premiers à en bénéficier de façon tangible. 

    Le programme fournit des fonds pour un ensemble de mesures de protection sociale allant de cantines scolaires et de transferts ciblés à des logements sociaux.

    La priorité a aussi été accordée à la lutte contre la corruption et pour une meilleure gouvernance. Le FMI soutient l’objectif du gouvernement de réformer l’État. Dans cet accord, nous avons défini des cibles mesurables afin de renforcer ces réformes pour aller vers plus de transparence dans la gestion des finances publiques, l’administration des impôts et des revenus ainsi que le contrôle des dépenses.

    Ce prêt vise à ramener Haïti à la stabilité macroéconomique en mettant son déficit sur une trajectoire décroissante et en gérant mieux sa dette, tout en protégeant les plus pauvres du pays. Ceci se fait dans le cadre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) qui permet l’octroi de prêts à des taux concessionnels. Ce prêt représente 100 pourcent de la quote-part d’Haïti au FMI et les fonds seront décaissés sur les trois ans du programme qui sera assujetti à des revues régulières du Conseil d’Administration et des services du FMI.

    La visite a aussi couvert la consultation au titre de l’Article IV du FMI, ou son contrôle régulier de la santé de l’économie du pays. La croissance réelle demeure proche de sa moyenne des quatre dernières années de 1.5 pour cent. Le pays fait face à des contraintes sévères de financement alors que les troubles socio-politiques ont découragé l’investissement privé et ont limité l’action sur les réformes fiscales nécessaires.

    Dans le cadre du programme, nous espérons que les contraintes financières seront assouplies afin de permettre une croissance plus rapide.

    Nous, au FMI, sommes prêts à travailler en partenariat avec Haïti sur sa revitalisation économique. Nous encouragerons également d’autres agences multilatérales et partenaires bilatéraux à soutenir Haïti. Nous avons discuté avec les agences partenaires et elles sont prêtes à aider. Il serait également très utile que les partenaires bilatéraux d’Haïti apportent leurs contributions lors de ce moment critique.

    La mission aimerait remercier les autorités et tous ceux qu’elle a rencontrés pour leur accueil chaleureux, et les discussions franches et constructives »

    “Je suis heureux d’annoncer que, pour soutenir le gouvernement et le peuple haïtiens, nous, le FMI, le gouvernement haïtien et la Banque centrale d’Haïti (Banque de la République d’Haïti (BRH)) sommes parvenus à une entente avec le personnel du FMI sur un prêt de 229 million de dollars à un taux préférentiel de  0% sur trois ans. Cet accord devra être approuvé par le Conseil d’administration du FMI, qui devrait examiner la demande d’Haïti dans les prochaines semaines.

    “L’accord auquel nous sommes parvenus vise à aider Haïti à surmonter son état fragile actuel et à atténuer les difficultés des plus vulnérables. Nous avons fermement placé la protection sociale au centre de l’accord et, une fois que les mesures convenues auront été appliquées avec succès, les plus pauvres d’Haïti seront parmi les premiers à en bénéficier de manière tangible. Le programme prévoit des fonds pour diverses mesures de protection sociale, allant de l’alimentation scolaire aux transferts en espèces ciblés, en passant par des fonds destinés au logement social.

    “La priorité a également été donnée à la lutte contre la corruption et à l’amélioration de la gouvernance. Le FMI soutient l’objectif du gouvernement de réforme de l’État. Dans son accord, il a défini des objectifs mesurables pour renforcer cette lutte dans le but d’injecter une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques, l’administration des impôts et des recettes ainsi que le contrôle des dépenses.

    “Pour permettre à Haïti de retrouver la stabilité macroéconomique, le prêt à Haïti représente 100% du quota et les fonds seront versés sur les trois années du programme, qui est soumis à des examens réguliers du Conseil d’administration et du personnel.

    “Le prêt est offert dans le cadre de la facilité de crédit élargie (FEC) du FMI, qui permet de prêter à des taux préférentiels et vise à stabiliser l’économie haïtienne en faisant baisser son déficit budgétaire et en gérant sa dette tout en protégeant les plus pauvres du pays.

    “La visite comprenait également les consultations au titre de l’article IV du FMI, ou son examen régulier de la santé de l’économie du pays. La croissance réelle reste proche de sa moyenne sur quatre ans de 1,5%. Le pays a été confronté à de graves problèmes de financement alors que les turbulences politiques ont découragé les investissements privés et limité les actions visant à mettre en œuvre les réformes budgétaires nécessaires.

    “Dans le cadre du programme, nous nous attendons à ce que les contraintes financières soient assouplies, permettant ainsi une croissance plus rapide.

    “Au FMI, nous sommes prêts à nous associer à Haïti pour sa revitalisation économique. Nous encouragerons également les autres agences multilatérales et les pays à soutenir le pays. Nous avons parlé à des agences partenaires et elles sont disposées à aider. Il serait également très utile que les partenaires bilatéraux d’Haïti fassent un pas en avant en cette période critique.”

    — IMF Communications Department

  • Communiqué de presse du Core Group – 10 février 2019

    Le Core Group (composé du Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies, les Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, de la France, des Etats-Unis d’Amérique, et les représentants de l’Espagne, de l’Organisation des Etats Américains et de l’Union Européenne) prend note des revendications exprimées par les manifestants lors de la journée de contestation du 7 février 2019.

    Le Core Group déplore les pertes en vie humaines et les dégâts matériels occasionnés par les inacceptables actes de violences qui ont eu lieu en marge des rassemblements, tout en saluant le professionnalisme dont a fait preuve la Police Nationale d’Haïti dans son ensemble.

    Les membres du groupe appellent les acteurs de la société haïtienne, et en premier lieu les dirigeants du pays, à engager un dialogue constructif et inclusif afin d’identifier et mettre en œuvre des solutions réalistes et pérennes à la crise politique et économique dans laquelle Haïti est actuellement plongée. A cet égard, le groupe encourage le gouvernement à accélérer ses réformes structurelles visant à promouvoir une meilleure gestion des ressources de l’Etat, améliorer les conditions de vie de la population en précarité, lutter contre les disparités, et favoriser le climat d’investissement pour stimuler le développement des secteurs productifs – seuls à même de catalyser la croissance du pays.

    Réitérant le constat que dans une démocratie, le changement doit se faire par les urnes, et non par la violence, le Core Group exhorte le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif à collaborer afin que la loi électorale ainsi que la loi de finances pour l’exercice fiscal 2018-2019 soient adoptées et promulguées sous les meilleurs délais. Ce n’est qu’au travers de ces actions que les scrutins prévus par la Constitution pour octobre 2019 pourront se dérouler de façon libre, juste et transparente, et qu’un vide institutionnel sera évité. Les membres du groupe encouragent les acteurs de la vie politique, et notamment les formations politiques, à tout mettre en œuvre pour que les femmes et hommes soient des partenaires égaux dans le processus de développement démocratique et la construction d’une nation haïtienne unie, forte et inclusive.

    Core Group la (Ki gen ladan li Reprezantan espesyal Sekretè jeneral Nasyonzini an, Anbasadè Almay, Brezil, Kanada, Espay, Etazini, Frans, Inyon Ewopeyèn ak Reprezantan espesyal OEA) pran nòt de revandikasyon manifestan yo nan jounen kontestasyon 7 fevriye 2019 la.

    Core Group la regrèt lanmò ak dega materyèl zak vyolans sa yo, ki pa gen plas yo, rive fè nan moman rasanbleman sa yo, pandan l ap salye fason lapolis nasyonal la, nan tout konpozant li yo, montre pwofesyonalis li.

    Manm Gwoup la ap adrese li ak aktè sosyete ayisyèn nan, e a dirijan peyi a an premye, pou mande yo mene yon dyalòg konstriktif ki pa ekate pèsonn, pou idantifye enpi aplike solisyon reyalis k ap kenbe lontan, pou fè fas a kriz politik ak ekonomik kote peyi a plonje la a. Pou sa, Gwoup la ankouraje gouvènman an mache prese ak refòm estriktirèl yo ki dwe pèmèt yon pibon jesyon resous Leta yo, amelyore kondisyon lavi popilasyon ki nan malsite, lite kont inegalite yo, enpi fasilite klima envestisman pou bay devlòpman sektè pwodiktif yo jarèt – yo menm sèl ki ka sèvi motè avansman peyi a.

    Pandan l ap repete sa demokrasi a prevwa – ke se pa nan vyolans yo chanje dirijan men se nan eleksyon – Core Group la ap ekzòte pouvwa ekzekitif la ak pouvwa lejislatif la kolabore pou ke lwa elektoral la ak lwa finans pou egzèsis fiskal 2018-2019 la ka adopte epi pibliye pi vit posib. Se sèlman gras ak aksyon sa yo, eleksyon Konstitisyon an prevwa pou mwa oktòb 2019 la ap kapab fèt lib e libè, kòrèk, aklè, sa ki va epaye yon vid enstitisyonèl.

    Manm Gwoup la ankouraje aktè lavi politik la, sitou pati politik yo, fè tout sa yo kapab, pou fanm ak gason vinn tounen patnè egalego nan pwosesis devlòpman demokratik la ak nan konstriksyon yon nasyon ayisyèn ini, fò, ki pa ekate pèsonn.

    Communiqué de presse du Core Group – 10 février 2019

    Source: MINUJUSTH

  • 11 mesures: PM Céant contre l’utilisation abusive des fonds publics ?

    Certains des objectifs ultimes du gouvernement sont de créer des emplois, d’encourager le développement économique et d’assurer le bien-être de la population. Cependent, le gouvernement a du mal à atteindre ses objectifs pour de nombreuses raisons. Parmi lesquelles, la corruption, les dépenses inutiles, l’inefficacité de la collecte des taxes, les subventions et les franchises inefficaces. Ainsi, le gouvernement est non seulement incapable d’atteindre ses objectifs, mais il est chroniquement en déficit.

    Les fonds budgétaires alloués aux investissements, au développement des infrastructures et aux réformes structurelles nécessaires pour créer des emplois et attirer les investissements étrangers directs sont insuffisants. Pour mettre le problème en perspective, si l’on compare le budget haïtien au budget rwandais, deux petits pays aux ressources similaires, Le Rwanda consacre 57% de son budget à la transformation économique avec l’objectif primordial d’accélérer la croissance inclusive et le développement fondé sur le secteur privé, le savoir et les ressources naturelles du Rwanda. Les dirigeants haïtiens, d’autre part, consacrent la plupart des ressources nationales aux dépenses administratives du gouvernement, telles que les salaires et autres avantages généreux des fonctionnaires, les subventions et les franchises encourageant les activités de maximisation de la rente et les monopoles.

    Récemment, le Premier ministre de la République d’Haïti, Jean-Henry Céant a publié une liste de onze mesures visant à bien gérer les finances publiques. Ces mesures comprennent, entre autres, un moratoire dans les achats de voitures qui se terminent au cours de cet exercice. Le gouvernement ne louera pas de voitures sans l’approbation du Premier ministre, les ministres et les secrétaires d’État ne peuvent pas voyager sans son autorisation, les secrétaires d’État et les directeurs généraux devraient baisser leurs salaires et réduire certain frais.

    Alors que ces mesures peuvent être utiles, ce que nous pouvons constater, c’est qu’aucune de ces mesures n’est permanente et ne va pas assez loin pour lutter réellement contre l’utilisation abusive des fonds publics. Ces mesures doivent être reflétées dans les lois de finances pour être contraignantes et efficaces. Demander l’autorisation du Premier ministre est signe que le statu quo sera maintenu.

    Alors que le fardeau des dépenses inutiles réduit le dynamisme de l’économie haïtienne, les politicien estiment qu’elles sont nécessaires, bien qu’ils ne puissent produire aucune preuve ni explication économique rationnelle pour justifier les besoins, les coûts et l’efficacité réels de l’utilisation de ces dépenses. Les gens sont de plus en plus frustrés par la mauvaise gestion de l’argent des contribuables par les politiciens, alors que les services publics de base tels que la santé, l’éducation, la gestion des déchets, l’eau et l’assainissement font défaut.

  • Haïti est le top 10 des pays les plus misérables du monde (Indice du bonheur 2018)

    Selon le rapport mondial sur le bonheur 2018 des Nations Unies, Haïti est le top 10 des pays les plus misérables du monde. Depuis 2012, le Réseau de solutions pour le développement durable des Nations Unies publie un rapport qui mesure le bien-être de personnes dans le monde. Les six principaux facteurs utilisés par le rapport pour mesurer le bonheur sont le PIB par habitant, le soutien social, l’espérance de vie, la liberté de choisir des vies, la générosité et les niveaux de corruption.

    Les pays nordiques occupent quatre des cinq premières places et sont réputés pour leur stabilité, leur sécurité et leur évolution sociale. Il y a très peu de corruption et on fait confiance à la police et aux politiciens.

    Alors que les pays nordiques dominent l’indice depuis sa première publication en 2012, la plupart des pays les plus misérables se trouvent dans différentes parties du monde, mais principalement en Afrique et en Asie, y compris des pays comme l’Ukraine en Europe; Afghanistan, Syrie et Yémen en Asie; et Haïti en Amérique.

    Selon le rapport, la satisfaction à l’égard de la vie en Amérique latine est considérablement plus élevée que ce que l’on pourrait prévoir en fonction du PIB, de la corruption et d’autres variables standard en raison de la force et de la solidité remarquables des liens familiaux, associées à l’importance accrue que les Latino-Américains attachent à la vie sociale en général. Avec 3,58 sur une échelle de 0 à 10, Haïti se classe au 148ème rang sur 156 pays, ce qui est nettement inférieur à tous les pays de la région avec une moyenne de 6,07.

    Les 10 pays les plus heureux du monde, 2018

    1. La Finlande
    2. Norvège
    3. Danemark
    4. Islande
    5. Suisse
    6. Pays-Bas
    7. Canada
    8. Nouvelle Zélande
    9. Suède
    10. Australie

    Les 10 pays les plus misérables au monde en 2018 :

    1. Burundi
    2. République centrafricaine
    3. Soudan du Sud
    4. Tanzanie
    5. Yémen
    6. Rwanda
    7. Syrie
    8. Libéria
    9. Haïti
    10. Malawi

    Classement du bonheur 2015-2017

    1. Finlande (7.632)
    2. Norvège (7.594)
    3. Danemark (7.555)
    4. Islande (7.495)
    5. Suisse (7.487)
    6. Pays-Bas (7.441)
    7. Canada (7.328)
    8. Nouvelle-Zélande (7.324)
    9. Suède (7.314)
    10. Australie (7.272)
    11. Israël (7.190)
    12. Autriche (7.139)
    13. Costa Rica (7.072)
    14. Irlande (6.977)
    15. Allemagne (6.965)
    16. Belgique (6.927)
    17. Luxembourg (6.910)
    18. États-Unis (6.886)
    19. Royaume-Uni (6.814)
    20. Emirats Arabes Unis (6.774)
    21. République tchèque (6.711)
    22. Malte (6.627)
    23. France (6.489)
    24. Mexique (6.488)
    25. Chili (6.476)
    26. Province chinoise de Taiwan (6.441)
    27. Panama (6.430)
    28. Brésil (6.419)
    29. Argentine (6.388)
    30. Guatemala (6.382)
    31. Uruguay (6.379)
    32. Qatar (6.374)
    33. Saudi (Arabie (6.371))
    34. Singapour (6,343)
    35. Malaisie (6.322)
    36. Espagne (6.310)
    37. Colombie (6.260)
    38. Trinité-et-Tobago (6.192)
    39. Slovaquie (6.173)
    40. El Salvador (6.167)
    41. Nicaragua (6.141)
    42. Pologne (6.123)
    43. Bahreïn (6.105)
    44. Ouzbékistan (6.096)
    45. Koweït (6.083)
    46. ​​Thaïlande (6.072)
    47. Italie (6 000)
    48. Équateur (5,973)
    49. Belize (5.956)
    50. Lituanie (5.952)
    51. Slovénie (5.948)
    52. Roumanie (5.945)
    53. Lettonie (5.933)
    54. Japon (5.915)
    55. Maurice (5.891)
    56. Jamaïque (5.890)
    57. Corée du Sud (5.875)
    58. Chypre du Nord (5.835)
    59. Russie (5.810)
    60. Kazakhstan (5.790)
    61. Chypre (5.762)
    62. Bolivie (5,752)
    63. Estonie (5.739)
    64. Paraguay (5.681)
    65. Pérou (5.663)
    66. Kosovo (5.662)
    67. Moldavie (5.640)
    68. Turkménistan (5.636)
    69. Hongrie (5,620)
    70. Libye (5.566)
    71. Philippines (5.524)
    72. Honduras (5.504)
    73. Biélorussie (5.483)
    74. Turquie (5.483)
    75. Pakistan (5.472)
    76. RAS de Hong Kong, Chine (5.430)
    77. Portugal (5.410)
    78. Serbie (5.398)
    79. Grèce (5.358)
    80. Tadjikistan (5.352)
    81. Monténégro (5.347)
    82. Croatie (5.321)
    83. République dominicaine (5.302)
    84. Algérie (5.295)
    85. Maroc (5.254)
    86. Chine (5.246)
    87. Azerbaïdjan (5.201)
    88. Liban (5.199)
    89. Macédoine (5.185)
    90. Jordanie (5.161)
    91. Nigéria (5.155)
    92. Kirghizistan (5.131)
    93. Bosnie-Herzégovine (5.129)
    94. Mongolie (5.125)
    95. Vietnam (5.103)
    96. Indonésie (5.093)
    97. Bhoutan (5.082)
    98. Somalie (4.982)
    99. Cameroun (4.975)
    100. Bulgarie (4.933)
    101. Népal (4,880)
    102. Venezuela (4,806)
    103. Gabon (4,758)
    104. Territoires palestiniens (4.743)
    105. Afrique du Sud (4.724)
    106. Iran (4,707)
    107. Côte d’Ivoire (4.671)
    108. Ghana (4,657)
    109. Sénégal (4.631)
    110. Laos (4.623)
    111. Tunisie (4.592)
    112. Albanie (4.586)
    113. Sierra Leone (4.571)
    114. Congo (Brazzaville) (4.559)
    115. Bangladesh (4 500)
    116. Sri Lanka (4.471)
    117. Irak (4.456)
    118. Mali (4.447)
    119. Namibie (4.441)
    120. Cambodge (4.433)
    121. Burkina Faso (4.424)
    122. Égypte (4.419)
    123. Mozambique (4.417)
    124. Kenya (4.410)
    125. Zambie (4 377)
    126. Mauritanie (4.356)
    127. Éthiopie (4.350)
    128. Géorgie (4.340)
    129. Arménie (4.321)
    130. Myanmar (4.308)
    131. Tchad (4.301)
    132. Congo (Kinshasa) (4.245)
    133. Inde (4.190)
    134. Niger (4.166)
    135. Ouganda (4.161)
    136. Bénin (4.141)
    137. Soudan (4.139)
    138. Ukraine (4.103)
    139. Togo (3.999)
    140. Guinée (3,964)
    141. Lesotho (3.808)
    142. Angola (3.795)
    143. Madagascar (3,774)
    144. Zimbabwe (3.692)
    145. Afghanistan (3.632)
    146. Botswana (3.590)
    147. Malawi (3.587)
    148. Haïti (3.582)
    149. Libéria (3,495)
    150. Syrie (3,462)
    151. Rwanda (3.408)
    152. Yémen (3.355)
    153. Tanzanie (3.303)
    154. Soudan du Sud (3.254)
    155. République centrafricaine (3.083)
    156. Burundi (2.905)