Category: Infrastructures

  • 60 millions de dollars pour améliorer l’accès aux services à haut débit en Haïti

    Dans le cadre du projet Haiti Digital Acceleration Program (programme d’accélération numérique d’Haïti), la Banque mondiale accorde au gouvernement haïtien un prêt de 60 millions de dollars pour améliorer l’accès aux services à haut débit en Haïti.

    L’objectif de ce programme est d’élargir l’accès, d’augmenter la qualité et de réduire le coût de l’Internet à haut débit et des services numériques en Haïti, ainsi que de jeter les bases d’un environnement propice à l’adoption de la technologie numérique.

    Si la bande passante d’Haïti est bien inférieure à celle des autres pays des Caraïbes, l’abordabilité des services Internet et mobiles est l’un des principaux obstacles à la connectivité pour les Haïtiens.

    Le coût élevé du déploiement des infrastructures est l’un des principaux facteurs de ces prix élevés. Le manque d’une alimentation électrique fiable n’aide pas non plus. La structure du marché et la nécessité d’une concurrence accrue sont également des facteurs affectant l’accessibilité des services Internet et mobiles en Haïti.

    Le programme d’accélération numérique d’Haïti comprend également la consultation et le conseil sur la politique sectorielle des TIC (technologies de l’information et de la communication) et la fourniture des meilleures pratiques, l’examen et la consultation sur le cadre juridique, institutionnel et réglementaire du secteur de l’économie numérique, et appui au renforcement du cadre de cybersécurité et renforcement des capacités des acteurs du secteur public.

    Selon la Banque mondiale, le développement de l’infrastructure et de la dorsale numériques permet à la population haïtienne de profiter des avantages d’une économie numérique. L’amélioration de la connectivité haut débit devrait ouvrir la voie à une économie numérique inclusive en Haïti, qui pourrait renforcer le secteur des services, offrir des opportunités économiques aux régions en retard et aux jeunes et accélérer la croissance.

  • Résolution du conseil d’Administration de l’Autorité portuaire national (APN) relative à la récupération des droits de Wharfage

    Jeudi 16 juillet 2020 | 175e Année – No 119

    SOMMAIRE

    • Résolution : Résolution du conseil d’Administration de l’Autorité portuaire national (APN) relative à la récupération des droits de Wharfage
    • Avis : Avis approuvant la modification apportée aux Statuts, à l’Acte souscription ainsi qu’à l’Acte de constitutif de la Société Anonyme dénommée : « HAITIAN PARNERS, SA »

    Conseil d’Administration de l’Autorité portuaire national (APN)

    Considérant le rôle stratégique du secteur portuaire dans l’économie nationale :

    Considérant les difficultés financières auxquelles l’Autorité portuaire nationale (APN) fait face en raison du manque à gagner enregistré au niveau des droits de Wharfage et que ces derniers constituent le moyen primordial de financer l’entretien, la réhabilitation et la construction d’infrastructures portuaires :

    Considérant qu’une telle situation cause de graves préjudices à l’Autorité portuaire nationale (APN) en luis faisant subir des pertes certaines :

    Considérant qu’il y a lieu pour l’Autorité portuaire national (APN) de récupérer les droits de Wharfage :

    Le Conseil d’administration de l’Autorité portuaire national (APN), lors de la réunion tenue en son local en date du 6 juillet 2020, a adopté la résolution suivante :

    Article 1erL’Avis du 5 aout 2016 concernant les droits de Wharfage est rapporté et celui du 3 aout 2015 consacrant à l’Autorité portuaire national (APN) un montant de trois cent dix dollars américains ($310,00) est remis en vigueur.

    Article 2. – Un délai sera accordé pour la plaine et entière mise en application de cette disposition.

    Ce délai et ainsi réparti :

    1. Cinquante pour cent (50%)m à la date de l’avis à émettre par l’Autorité portuaire nationale (APN) ;
    2. Soixante-quinze pour cent (75%), à partir du 15 septembre 2020 ;
    3. Et la totalité soit cent pour cent (100%), à partir du 15 décembre 2020.

    Article 3. – La présente résolution sera publiée et exécutée a la diligence des Ministres de l’Economie et des Finances ; des Travaux Publics, Transports et Communications ; de la Planification et de la Coopération externe ; du Commerce et de l’Industrie ; et du Directeur Général de l’Autorité portuaire nationale (APN), chacun en ce qui le concerne.

    Port-au-Prince, le 6 juillet 2020,

    Pour le Conseil :

    Michel Patrick BOISVER Le Ministre de l’Economie et des Finances
    Nader JOISEUS Le Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications
    Joseph JOUTHE Le Ministre de la Planification et de la Coopération Externe
    Jonas COFFY Le Ministre du Commerce et de l’Industrie
    Hervé EVEILLARD Directeur Général de l’Autorité portuaire nationale (APN)

  • 12 milliards de dollars pour aider les pays pauvres à faire face au coronavirus

    Le 3 mars 2020, le Groupe de la Banque mondiale annonce la fourniture d’une aide d’un montant allant jusqu’à 12 milliards de dollars. Ce premier financement est conçu pour apporter un appui rapide aux pays en proie aux conséquences sanitaires et économiques de cette pandémie. Il devrait aussi aider les pays membres de l’institution à prendre des mesures efficaces pour faire face et, si possible, atténuer les conséquences tragiques du COVID-19 (coronavirus).

    Ce financement mixte, composé des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de la Société financière internationale (IFC) et coordonné à l’échelle mondiale, devrait accompagner les interventions menées dans les pays.

    Hier, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, et le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, ont publié une déclaration conjointe exprimant leur désir d’aider les pays membres, en particulier les pays pauvres où les systèmes de santé sont les plus faibles et là où les populations sont les plus vulnérables pour faire face à la tragédie humaine et au défi économique posé par le virus COVID-19.

    La Banque mondiale a déclaré que les 12 milliards de dollars de subventions, et de prêts à faible taux d’intérêt aideraient les pays en développement à offrir un meilleur accès aux services de santé, à renforcer la surveillance des maladies et à renforcer les interventions de santé publique, ainsi qu’à travailler avec le secteur privé pour réduire l’impact sur les économies, et a également déconseillé aux pays de prendre des mesures qui limiteraient davantage les échanges.

  • Le gouvernement haïtien a annoncé la suspension de tous les paiements liés aux contrats signés entre l’État haïtien et les firmes Sogener, E-Power S.A. et Haytrac.

    Dispositions prises en Conseil des Ministres en rapport aux contrats de fourniture d’électricité à l’Etat haïtien

    Port-au-Prince, mercredi 23 Octobre 2019 : Le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Communication, dans l’objectif d’informer la population haïtienne de toutes les décisions prises au plus haut sommet de l’Etat visant à redresser la barque nationale, a l’avantage de faire part des dispositions prises ce mercredi 23 Octobre 2019 en Conseil des Ministres.

    1- Le Ministère de l’Economie et des Finances est instruit de suspendre les paiements de toutes valeurs en rapport avec l’exécution des contrats d’énergie électrique signés entre l’Etat haïtien et les firmes Sogener, E-Power S.A. et Haytrac.

    2- Le Ministère de l’Economie et des Finances est instruit de régler tous les différends qui pourront être soulevés avec les acteurs du secteur de l’énégie durant tout le processus;

    3- Le Ministère des Travaux publics, Transports et Communications est instruit de procéder au transfert à l’Electricité d’Haïti (Ed’H) de toutes les centrales électriques appartenant à l’Etat;

    4- Le Ministère de la Justice et de la Sécurité publique est instruit de procéder à la sécurisation de toutes les centrales du pays;

    5- Le Ministère de la Justice et de la Sécurité publique et le Ministère de l’Economie et des Finances sont instruits, chacun en ce qui le concerne, d’obtenir la mise en mouvement de l’action publique contre tous ceux qui sont coupables de dilapidation de deniers publics dans le cadre de ces contrats, la restitution des montants surfacturés à l’Etat et la réparation de tous préjudices causés à l’Etat dans le cadre de l’exécution des contrats de fourniture d’électricité passés entre l’Etat et les compagnies citées plus haut.

    MCC Communication Haïti

  • Technologie de valorisation énergétique des déchets pour résoudre le problème de la gestion des déchets et de la production d’électricité en Haïti

    La région métropolitaine de Port-au-Prince produit à elle seule entre 500 000 et 600 000 tonnes de déchets par an. Avec des ordures bloquant les rues autour de la capitale du pays et d’autres grandes villes telles que Cap Haïtien, la gestion des déchets est un défi pour le gouvernement. Ces défis créent également d’énormes opportunités pour le développement de l’industrie dans le pays, qui a désespérément besoin de créer des emplois pour résoudre à la fois son problème de gestion des déchets et sa production d’électricité.

    Alors qu’il est rapporté que 62% de la population haïtienne est sans électricité, le pétrole brut est actuellement la principale matière première utilisée dans la production d’électricité. Le pays a également des tarifs de services parmi les plus élevés au monde. Depuis la fin du programme Petrocaribe et en raison de subventions gouvernementales coûteuses, Haïti s’efforce de fournir suffisamment de produits pétroliers pour la consommation locale, ce qui inclut la production d’électricité également subventionnée par le gouvernement, ne laissant que peu de ressources pour d’autres nécessités de base telles qu’en matière de santé, d’éducation et de développement des infrastructures, indispensables à l’amélioration du niveau de vie du pays.

    Plus de 80% de la production totale d’électricité en Haïti provient de combustibles fossiles importés et coûteux. En 2018, le gouvernement haïtien subventionne EDH, une entreprise publique dotée d’un montant de 200 millions de dollars par an, pour maintenir l’entreprise à flot. En raison principalement de l’inefficacité du système de distribution, EDH a perdu 23% de ses revenus l’année dernière, alourdissant ainsi le budget haïtien, qui affiche un déficit moyen de 3% par an depuis 10 ans. Il est donc urgent que le pays cherche des solutions de remplacement.

    Le pétrole brut et ses dérivés constituent actuellement les principales matières premières pour la production de produits chimiques et d’énergie. En raison de l’augmentation des préoccupations environnementales et de la durabilité, les pays du monde entier cherchent de meilleures alternatives pour remplacer ces matières premières et réduire leur dépendance aux combustibles fossiles. Au niveau mondial, 2,1 milliards de tonnes de déchets sont produites chaque année. La production d’électricité à partir de déchets est considérée comme un moyen de production d’énergie écologiquement rationnel et rentable.

    Grâce à leur efficacité par rapport au pétrole, au charbon ou au gaz naturel, les centrales de valorisation énergétique des déchets (WTE) ont été de plus en plus utilisées pour la production d’électricité. À ce jour, il existe environ 2 200 centrales actives WTE dans le monde. Selon le Conseil mondial de l’énergie, l’Europe détient 48% du marché des technologies WTE, suivie du marché de la WTE en Asie-Pacifique, dominé par le Japon et la Chine. Le marché de la valorisation énergétique des déchets était estimé à environ 25 milliards USD en 2015. En 2020, il devrait atteindre 36 milliards USD.

    L’un des objectifs d’Haïti est de définir et de mettre en œuvre une politique nationale de gestion des déchets solides. Cependant, presque tous les déchets solides collectés dans tout le pays sont mis en décharge, ce qui entraîne une pollution secondaire avec émission de méthane dans l’atmosphère et des risques de contamination des eaux souterraines ainsi qu’une perte potentielle d’énergie. La technologie de valorisation énergétique des déchets (WTE) peut être un moyen novateur de résoudre le problème de gestion de l’électricité et des déchets en Haïti.

    Ces usines incinèrent les déchets à des températures pouvant atteindre 2 000 degrés Fahrenheit. La chaleur produit alors de la vapeur qui fait fonctionner une turbine et produit de l’électricité. En moyenne, les usines produisent entre 500 et 600 kilowattheures d’électricité par tonne de déchets. Cependant, le potentiel peut être encore plus grand. Aux États-Unis, par exemple, les installations WTE varient entre 500 et 3 000 tonnes par jour. En plus de la production d’électricité dans le processus de valorisation énergétique, des ressources précieuses telles que le métal et d’autres matériaux sont également récupérées au fond des cendres, qui peuvent être utilisées comme matière première dans d’autres industries.

    La demande totale en électricité en Haïti est estimée à environ 550 mégawatts (MW). Le Laboratoire national d’énergie renouvelable (NREL) indique que la capacité installée du pays est de près de 400 MW, mais que la capacité disponible est de 244 MW en raison de l’âge et de la condition de l’équipement qui sont de loin inférieurs à la demande.

    Les déchets solides produits à Port-au-Prince sont estimés à 2450 tonnes par jour, la région métropolitaine produisant à elle seule entre 1 400 et 1 600 tonnes. Selon les chiffres des centrales WTE construites et de la formule de Waste to Energy International, il faudrait environ 110 millions de dollars pour l’achat d’équipements et la construction d’usines, auxquels s’ajouteraient au maximum 15 millions de dollars par an pour une installation de 30 MW.

    La valorisation énergétique des déchets est également critiquée. Les opposants à la combustion des déchets expriment leurs préoccupations quant aux impacts sur la santé et l’environnement dus aux émissions généralement associées à l’incinération. Cela inclut les particules, le plomb, le mercure et les dioxines. Les critiques soulignent également que les déchets en énergie ne polluent pas seulement l’air ; leurs coûts d’investissement élevés peuvent détourner des ressources des efforts de réduction des déchets et de recyclage.

    Cependant, étant donné que le pays dépense actuellement 200 millions de dollars par an pour maintenir EDH à flot, les défis auxquels le pays est confronté en raison des ordures jonchant les rues et du coût élevé des combustibles fossiles actuellement utilisés dans la production d’électricité, il serait sage d’investir dans des installations de valorisation énergétique des déchets pour produire de l’électricité tout en s’attaquant au problème de la gestion des déchets dans le pays. Il serait également judicieux d’améliorer le système de distribution pour réduire les pertes.

    Installations de valorisation énergétique des déchets dans le monde (20 à 40 MW)

    PaysNom local d’usineCapacité (tonnes de déchets par jour)Puissance (MW)Site Internet
    FRNovergie Toulon1,01319.9http://www.novergie.fr/page/groupe/usines/usine.php?id=8
    CHCentre TRIDEL020http://www.tridel.ch
    CN Tianjin Guanzhuang Municipal Solid Waste Incineration1,00020
    CNTianjin Taihuan Recycling Resource Utilization Co. 1,00020
    DEMüllverwertung Borsigstraße GmbH (MVB), Biomasse-Heizkraftwerk 020http://www.mvb-hh.de/
    DEVattenfall SBS-Heizkraftwerk Rostock020http://www.vattenfall.de/de/ebs-heizkraftwerk-rostock.htm
    GBViridor Cardiff EfW1,05620 
    JPTachikawa incineration plant 28020http://www.city.tachikawa.lg.jp
    USXcel Energy – Red Wing Steam Plant65320http://www.xcelenergy.com
    DEAVA Velsen GmbH72020.8http://www.ava-velsen.de
    CHKVA Trimmis20121http://www.vtvostschweiz.ch/
    FRTiru, UIOM DE Calce (Perpignan)52821.6http://www.tiru.fr
    CHUIOM La Chaux-de-Fonds, Vadec, Cridor20722http://www.vadec.ch/
    CNWuhan Jiangbei West1,00022
    DEEON, Kraftwerk Schwedt GmbH & Co. KG022http://www.eon-energyfromwaste.com
    FRTiru, Strasbourg1,05622http://www.groupe-seche.com
    JPMinato Harbour incineration plant90022http://www.union.tokyo23-seisou.lg.jp/
    TWShulin Refuse Incineration Plant1,35022.3http://www.slrip.sesc.com.tw/e_aboutus.php
    TWKanding Refuse Incineration Plant Map90022.5http://ktrip.ptepb.gov.tw
    TWYongKang Waste-to-energy plant90022.5http://www.ykang.com.tw/
    USCovanta Stanislaus Modesto RRF72622.5http://www.covantaenergy.com/
    TWHouli Refuse Incineration Plant90022.6http://117.56.95.50/indexc.php
    TWHsichou Refuse Incineration Plant90022.6http://www.chepb.gov.tw/
    CHKVA Buchs SG20123
    FRVeolia, UIOM DE Chaumont24023http://www.veolia-proprete.fr/
    TWHsinchu City EPB Incineration Plant90023.7http://www.hccrip.com.tw/index.asp
    CNAnqing Wanneng Zhongke Green Power1,00024
    CNBaoding Waste to Energy Project1,20024
    CNIncinerator facility at Nanchong City80024
    CNChina BOQI, Qujing waste incineration project80024http://www.chinaboqi.com
    CNJiangqiao waste-to-energy facility1,50024http://www.veolia-esasia.com
    CNLinjiang Erqi MSW Incineration1,20024
    CNGCL-Poly, Xuzhou Incineration Plant1,20024http://www.gcl-poly.com.hk/eng/products/power_management_xuzhou.php
    DEE.ON Energy from Waste Großräschen GmbH024http://www.eon-energyfromwaste.com
    DKOdense Kraftvarmeværk A/S76824http://vattenfall.dk
    FRSemardel Vert le Grand67224www.semardel.fr
    HUHulladékhasznosító Mű (HHM)1,26024http://www.fkf.hu
    JPClean Center West60024http://www.city.kobe.lg.jp/
    THPhuket I 25024
    USCovanta Alexandria/Arlington Resource Recovery Facility 88524http://www.covantaenergy.com/
    GBVeolia, Tysely ERF1,12825http://www.veoliaenvironmentalservices.co.uk/Birmingham/
    GBViridor Oxwelmains92125
    JPKariya-Chiryu Clean Center29125http://www.city.kariya.lg.jp
    MCSociété Monégasque d’Assainissement27825http://www.sma.mc
    TWKaohsiung Municipal Central Refuse Incineration Plant90025.5http://crrp.kcg.gov.tw/
    CHKVA Linthgebiet33626http://www.kva-linthgebiet.ch/
    NOFREVAR forbrenning21626http://www.frevar.com
    TWWurih Refuse Incineration Plant90026.2http://www.epb.taichung.gov.tw/
    CHKVA St. Gallen25027http://www.vtvostschweiz.ch/
    DEMüllverwertung Borsigstraße GmbH (MVB)027http://www.mvb-hh.de/
    DEStadtwerke Rosenheim GmbH & Co. KG, Müllheizkraftwerk25227http://www.swro.de/node/35
    DEE.ON Energy from Waste Hannover GmbH027.4http://www.eon-energyfromwaste.com
    JPPlain Plant (Hirano factory)90027.4http://www.city.osaka.lg.jp/kankyo/page/0000010077.html
    SEKristinehedsverket i Halmstad24028http://www.hem.se
    ESP.V.E. DE “LAS LOMAS85529http://www.urbaser.com
    FRVeolia, Rennes24029http://www.veolia-proprete.fr/
    CNBeijing Gao-an-tun waste to energy plant1,60030
    CNShandong MSW Incineration1,20030
    FRBelfort (Bourogne)29630
    FRUIOM DE Colmar28830http://www.rohr.fr/incinera.htm
    GBMES Dudley waste-to-energy plant 28830http://www.mes-e.co.uk
    USWheelabrator Concord waste-to-energy facility50030http://www.wheelabratortechnologies.com
    USFrench Island Generating Plant 36030http://www.xcelenergy.com
    DEZAK Energie GmbH20431http://www.zak-kempten.de
    NLE.ON Energy from Waste Delfzijl B.V. 1,15231http://www.eon-energyfromwaste.com
    USCovanta Pasco RRF95431.2http://www.covantaenergy.com/
    FRVeolia, UIOM DE Ludres (Nancy)33632http://www.nancyenergie.fr/
    JPClean Center Eastern Kanazawa25032
    JPMaishima Incineration Plant 90032http://www.city.osaka.lg.jp
    DEVattenfall Industriekraftwerk Rüdersdorf 032.5http://www.vattenfall.de/de/ikw-rüdersdorf.htm
    DEEKW Knapsack033.4http://www.eon-energyfromwaste.com
    DEEnertec Hameln GmbH034http://www.interargem.de
    DKNordforbrænding I/S28834http://www.nordf.dk/
    FRVeolia UIOM de Chalons en champagne36034http://www.veolia-proprete.fr/
    GBLakeside Energy from Waste Ltd.034http://www.lakesideefw.co.uk
    JPTochigi Clean Center23734http://www.kouiki.tochigi.tochigi.jp/
    USCamden Resource Recovery Facility95234http://pcfacc.com/
    DEMüllheizkraftwerk Rothensee GmbH035http://www.mhkw-rothensee.de
    FRVeolia, UIOM Monthyon33635
    FRNîmes (EVOLIA)33635http://www.uve-evolia.fr/
    FRVeolia, UIOM de Rungis49035http://www.veolia-proprete.fr/
    GBSELCHP ERF1,26035http://www.selchp.com
    GBMES Wolverhampton Plant33635http://www.mes-e.co.uk
    JPClean Center Takarazuka32035http://www.city.takarazuka.hyogo.jp
    USElk River Energy Recovery Station90035http://www.greatriverenergy.com
    TWHSIN YUNG Incinerator1,35035.1http://www.tyepb.gov.tw/tyepbnew/cht/index.php?
    TWBaLi Refuse Incineration Plant1,35035.7http://waste.epb.tpc.gov.tw/Bali/english/index.aspx
    CNChina BOQI, Baotou waste incineration project1,35036http://www.chinaboqi.com
    CNChengdu WTE1,20036http://www.covantaenergy.com
    DEEnergie Anlage Bernburg GmbH (EAB)036
    NOHaraldrud avfallsforbrenningsanlegg36036http://www.energigjenvinningsetaten.oslo.kommune.no
    USCovanta Plymouth Renewable Energy1,08836http://www.covantaenergy.com/
    USCovanta Long Beach Renewable Energy (SERRF)1,25036http://www.covantaenergy.com/
    FRINOVA FRANCE, UIOM DE Noyelles-Sous-Lens 32237
    TWOkayama Refuse Incineration Plant1,35038http://crrp.kcg.gov.tw/intro.htm
    CHSAIDEF38439http://www.saidef.ch
    CNBinjiang Waste to Energy 45039
    DEMVA Bielefeld-Herford GmbH040http://www.interargem.de
    GBAllington Integrated Waste Management Facility1,50040http://www.kentenviropower.co.uk/
  • Images satellites pour mesurer le développement économique

    Une étude publiée par le FMI révèle que les images prises depuis l’espace sont utilisées comme un nouvel indicateur pour mesurer la croissance et l’activité économiques. Les scientifiques utilisent depuis près de 30 ans des images satellitaires de la Terre la nuit, souvent appelées « lumières de la nuit », pour étudier l’activité humaine et les événements naturels.

    Les économistes ont considérablement accru l’utilisation de ces images satellite de la Terre la nuit pour faciliter l’étude de sujets très divers, allant de la croissance et du développement économiques à la pauvreté et aux inégalités, en particulier là où les données économiques sont rares et peu fiables. Les lumières de la nuit révèlent à la fois les recoins les plus reculés du monde et leur évolution dans le temps.

    Selon l’étude, chaque pixel d’une image satellite représente une superficie de moins d’un kilomètre carré sur Terre. Il est associé à un numéro numérique qui mesure la luminosité la nuit. Lorsque ces chiffres sont agrégés pour tous les pixels d’un pays, ils deviennent un indicateur qui mesurent les activités de ce pays la nuit. Lorsque cet indicateur est comparé entre pays et dans le temps, il se transforme en un baromètre de développement économique et des fluctuations.

    Dans les économies en croissance, de plus en plus de zones sont éclairées et davantage de pixels commencent à enregistrer de la lumière. En revanche, dans les régions en proie à un conflit, de plus en plus de parcelles deviennent sombres et de plus en plus de pixels commencent à perdre de la lumière.

    Cette image de la péninsule coréenne ci-dessous met en évidence un contraste frappant entre le nord et le sud.

    Sur cette image, vous voyez clairement la ligne de démarcation entre Haïti et la République dominicaine. A l’extrême est de cette même image se trouve Porto Rico, une île bien éclairée reflétant les progrès économiques des pays de cette partie du monde.

  • Fonds Petrocaribe “dépensés” dans chaque département

    ENG | FRA

    Comme on pouvait s’y attendre, les fonds de Petrocaribe ont été dépensés dans des départements plus importants en termes de population, avec quelques écarts. Par exemple, le Département de l’Ouest compte 37% de la population totale et 47% des fonds ont été dépensés dans l’Ouest. Le département de l’Artibonite regroupe 16% de la population totale du pays et 15% des dépenses ont été effectuées dans ce département. 7% de la population haïtienne vit dans le département du Sud et 7% des fonds Petrocaribe ont été dépensés dans le sud.

    La dépense par habitant varie considérablement d’un département à l’autre. Parmi tous les départements, le Nord-Est a reçu 26,62 USD par habitant, ce qui est nettement inférieur par habitant par rapport aux autres départements. Le deuxième département qui voit moins de dépenses reçoit près de 50% de plus d’argent – 39,85 USD par habitant. Les départements ayant reçu le plus de fonds Petro Caribe par habitant sont les Nippes (197,32 USD), le Sud-Est (134,76 USD) et l’Ouest (104,97 USD).

    Note : Dans cette analyse, nous n’avons pas examiné les impacts ni l’efficacité des projets, ni évalué la question de savoir si les fonds ont été dépensés efficacement.

    La période visée par les travaux d’audit de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) s’étend sur une période de huit (8) années, soit la période allant de septembre 2008 à septembre 2016 en se référant aux quatorze (14) résolutions prises en Conseil des ministres sous six (6) gouvernements différents.

    Les tableaux ci-dessous résument les dépenses totales de l’État par département au cours de cette période. Haïti Economie compile ces informations extraites du premier rapport de la CSCCA et les résume.

    Remarque : 741 629 288,66 USD ne sont pas inclus dans ce résumé des dépenses par État car il s’agit de projets de portée nationale. Ces projets comprennent, entre autres, l’achat d’équipements, certaines dépenses pour les programmes sociaux et la santé, la construction de bâtiments et logements publics et certaines dépenses macroéconomiques.

    Dans le tableau ci-dessous, les chiffres pour toutes les colonnes sauf “Population” et “Dépenses par habitant” couvrent la période de septembre 2008 à septembre 2016. Les chiffres des colonnes “Population” et “Dépenses par habitant” sont basés sur 2015 Institut Haïtien Données statistiques de population et d’informatique (IHSI).

    Fonds Petrocaribe dépensés dans chaque département
    Department Dépenses totales % des dépenses totales Population % de la population totale Dépenses par habitant
    Ouest $422,981,775.0244%4,029,70537%$104.97
    Artibonite $143,596,769.5215%1,727,52416%$83.12
    Sud-Est $85,250,294.389%632,6016%$134.76
    Sud $70,331,384.207%774,9767%$90.75
    Nippes $67,585,475.647%342,5253%$197.32
    Nord $63,216,722.577%1,067,17710%$59.24
    Centre $48,573,202.765%746,2367%$65.09
    Nord-Ouest $29,046,388.193%728,8077%$39.85
    Grand’Anse $20,895,601.452%468,3014%$44.62
    Nord-Est $10,487,158.311%393,9674%$26.62
     $  961,964,772.04 100%    10,911,819 100%  $     846.34
    Source: CSCCA, ISHI

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    Petrocaribe funds spent in each department

    As might be expected, more Petrocaribe funds were spent in larger departments in terms of population, with some gaps. For example, the Ouest Department accounts for 37% of the total population and 47% of the funds have been spent in the Ouest. The department of Artibonite accounts for 16% of the total population of the country and 15% of the expenses were made in this department. 7% of the Haitian population lives in the Department of Sud and 7% of Petrocaribe funds were spent in the Sud.

    Per capita spending varies considerably from one department to another. Of all departments, the Nord-Est received $ 26.62 per capita, which is significantly lower per capita than other departments. The second department that sees less spending receives nearly 50% more money – 39.85 USD per capita. The departments with the most Petro Caribe funding per capita are Nippes (197.32 USD), Sud-Est (134.76 USD) and Ouest (104.97 USD).

    Note: In this analysis, we did not examine the impacts or effectiveness of the projects, nor did we assess whether the funds were spent efficiently.

    The period covered by the audit work of the Superior Court of Audit and Administrative Disputes (CSCCA) extends over a period of eight (8) years, being the period from September 2008 to September 2016, referring to the fourteen (14) Resolutions taken in the Council of Ministers under six (6) different governments.

    The tables below summarize the total state expenditures by department during this period. Haiti Economie compiles this information extracted from the first CSCCA report and summarizes it.

    Note: USD 741,629,288.66 is not included in this Expenditures by Department Summary as it is national in scope. These projects include, among others, the purchase of equipment, certain expenditures for social programs and health, construction of public buildings and housing, and certain macroeconomic expenditures.

    In the table below, the figures for all columns except “Population” and “Spending per capita” cover the period from September 2008 to September 2016. The figures in the columns “Population” and “Per capita expenditures” are based on 2015 Haitian Institute Population and Computer Statistics (IHSI).

    Petrocaribe funds spent in each department
    Department Total expenditure % of total expenditure Population % of total population Expenditure per capita
    Ouest $422,981,775.0244%4,029,70537%$104.97
    Artibonite $143,596,769.5215%1,727,52416%$83.12
    Sud-Est $85,250,294.389%632,6016%$134.76
    Sud $70,331,384.207%774,9767%$90.75
    Nippes $67,585,475.647%342,5253%$197.32
    Nord $63,216,722.577%1,067,17710%$59.24
    Centre $48,573,202.765%746,2367%$65.09
    Nord-Ouest $29,046,388.193%728,8077%$39.85
    Grand’Anse $20,895,601.452%468,3014%$44.62
    Nord-Est $10,487,158.311%393,9674%$26.62
     $  961,964,772.04 100%    10,911,819 100%  $     846.34
    Source: CSCCA, ISHI
  • 19,5 millions de dollars pour soutenir l’agrandissement de l’hôtel Habitation Jouissant à Cap Haïtien

    PORT AU PRINCE, Haïti – David Bohigian, président par intérim et chef de la direction de l’Oversic Private Investment Corporation (OPIC), l’institution financière de développement du gouvernement américain, s’est rendu aujourd’hui à Haïti, où il a rencontré le président Jovenel Moise et d’autres hauts responsables gouvernementaux, dont Prime Le ministre désigné, Jean Michel Lapin, le ministre des Affaires étrangères, Bocchit Edmond, et le ministre des Finances, Ronald Décembre, discutent des opportunités d’investissement américain dans les infrastructures, l’énergie, l’eau et l’autonomisation des femmes, ainsi que le renforcement de la coopération en matière de sécurité en Haïti et dans les Caraïbes.

    En Haïti, Bohigian a signé un accord de financement de 19,5 millions de dollars pour soutenir l’expansion de l’hôtel Habitation Jouissant à Cap Haïtien, ce qui renforcera l’activité économique et les emplois dans la ville. Il a également dirigé des tables rondes avec des chefs d’entreprise locaux pour discuter d’opportunités d’investissement, mettre en évidence la manière dont l’OPIC soutient les investissements du secteur privé sur les marchés émergents et définir ses priorités dans les Caraïbes, notamment l’énergie ainsi que l’agriculture et les projets qui autonomisent les femmes.

    « Haïti représente à la fois un grand besoin d’investissement et une opportunité prometteuse pour les investisseurs », a déclaré Bohigian. « En travaillant avec nos partenaires en Haïti pour trouver des solutions à fort impact pour résoudre les problèmes de développement de longue date, OPIC cherche à favoriser la prospérité, la stabilité et la sécurité en Haïti et au-delà. »

    Bohigian dirige une délégation de haut niveau de l’OPIC dans les Caraïbes afin d’explorer les opportunités d’investissement dans l’énergie et d’autres secteurs critiques, et de renforcer les relations avec les pays qui sont des partenaires clés dans la promotion de la stabilité et de la sécurité dans l’hémisphère occidental. Haïti est la troisième étape d’une tournée dans les Caraïbes de cinq pays, notamment aux Bahamas et en Jamaïque, et se poursuivra en République dominicaine et à Sainte-Lucie.

    Le portefeuille actuel d’OPIC dans les Caraïbes s’élève à plus de 250 millions de dollars, dont près de 35 millions en Haïti dans le cadre de divers projets dans des secteurs allant du logement et de la construction à la production alimentaire.

    Lors d’une réunion avec des dirigeants des Caraïbes pour débattre du commerce, de l’investissement dans l’énergie et de la sécurité, le président Trump a réaffirmé l’engagement des États-Unis de travailler avec leurs partenaires de la région pour favoriser la croissance économique, contrer les pratiques d’investissement prédatrices et renforcer la coopération en matière de sécurité.

  • Haïti : Combattre la violence avec le développement

    De nombreux pays d’Amérique latine sont aux prises avec une violence généralisée qui a chassé de nombreux citoyens de leur pays. En 2017, le Guatemala, l’un des pays les plus violents au monde, a investi 45 millions de dollars dans un projet d’infrastructure urbaine et de prévention de la violence financé par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Avec un tel projet, nous aussi en Haïti pouvons faire d’une pierre deux coups.

    Bien qu’il ne soit pas le pays le plus pauvre de la région en termes de PIB par habitant, il partage certaines similitudes avec Haïti en termes d’inégalité et de développement humain. Son indice de développement humain est l’un des plus bas d’Amérique centrale et son indice d’inégalité est élevé. Cette situation est le produit des possibilités extrêmement limitées offertes à certains secteurs de la population et en particulier à ceux des communautés défavorisées.

    Selon un rapport de la Banque interaméricaine de développement, le fardeau fiscal du Guatemala est l’un des plus faibles en Amérique latine. L’État ne dispose pas d’autres sources de revenus pour compenser son faible taux d’imposition. Les maigres revenus se traduisent par un état minimal où les dépenses publiques et sociales sont faibles, dans un contexte de profondes inégalités d’opportunités et de graves problèmes de sécurité. Les problèmes de sécurité du pays couvrent un large spectre, du crime organisé — trafic de drogue, adoptions illégales — aux gangs — enlèvements et extorsions affectant les familles et les petites entreprises dans les zones urbaines défavorisées.

    Le projet d’infrastructure urbaine et de prévention de la violence couvre les transports, l’assainissement, l’approvisionnement en eau et la gestion des déchets. Son objectif est d’améliorer l’accès aux infrastructures et services urbains de base et d’atténuer les principaux facteurs de risque de criminalité et de violence dans certaines communautés. Il devrait promouvoir le développement et la protection sociale en les rendant inclusifs et en créant des emplois pour les jeunes.

    Bien que l’on ne dispose pas encore de données permettant de déterminer le succès de ce projet, l’objectif était d’améliorer les services urbains, la perception de la sécurité, de fournir également un accès aux sources d’eau et d’améliorer l’assainissement et la protection contre les inondations dans certaines communautés. Toutefois, les résultats immédiats incluent des routes pavées et réhabilitées supplémentaires, des espaces publics sécurisés construits ou réhabilités, et une utilisation positive accrue du temps libre par les jeunes qui déclarent être activement engagés dans des activités communautaires.

    Des projets tels que le projet d’infrastructure urbaine et de prévention de la violence sont des projets modèles pour Haïti. Que ce soit pour le transport, l’accès à l’eau ou l’assainissement, les infrastructures publiques et communautaires ont atteint un stade critique de dégradation, en particulier dans les communautés où la violence a atteint un niveau préoccupant.

    La revitalisation de ces infrastructures est essentielle pour le développement du pays. Elle permettrait également aux citoyens de ces communautés oubliées d’avoir accès aux services publics essentiels pour atteindre un niveau de vie décent et le développement de la vie humaine au-delà de la simple survie. En plus d’améliorer l’accès aux services publics vitaux, un projet similaire permettrait de créer des emplois pour les jeunes et les plus vulnérables tout en réduisant les principaux facteurs de risque de criminalité et de violence dans ces communautés.

  • Pénurie de dollars en partie responsable de la pénurie de gaz en Haïti

    Ces dernières semaines, Haïti a connu des pénuries de carburant provoquant de longues files aux stations d’essence. Trois navires se trouvaient dans les eaux au large de Port-au-Prince, mais ils n’ont pas pu être déchargés faute de paiement. Novum, une société qui fournit du pétrole et des produits pétroliers raffinés en Amérique latine et dans les Caraïbes, fournit des produits pétroliers à Haïti via le BMPAD. Elle a publié un communiqué de presse expliquant pourquoi le carburant ne pouvait pas être livré.

    En vertu d’une ordonnance présidentielle de janvier 2018, seul le BMPAD peut importer du carburant dans le pays, mais la pénurie de dollars a mis le BMPAD et le gouvernement haïtien sur la sellette. La valeur de la monnaie locale se détériore rapidement de jour en jour. Dans la mesure où elles font des affaires en gourdes, Les entreprises refusent de faire des paiements en dollars américains, comme le demande le BMPAD.

    Selon le communiqué de presse, BMPAD a dépassé sa limite de crédit de 70 millions de dollars US avec des délais de paiement de 45 jours à de nombreuses reprises et les paiements ont maintenant été retardés de plus de 60 jours par rapport au crédit de 45 jours. Cette situation limite la capacité financière de Novum à fournir du pétrole à d’autres pays de la région, explique le directeur financier de la société.

    Novum, la société d’énergie qui a remporté les derniers appels d’offres publics en présentant la meilleure offre, a reçu l’assurance que tous les paiements seraient effectués en temps voulu pour un total de 5 cargaisons de gazoline et de gasoil pour livraison en décembre. Au cours des dernières 48 heures, BMPAD a effectué un paiement partiel sur les soldes en souffrance, ce qui a incité Novum à autoriser la livraison d’un volume équivalent de gasoil et d’essence. La compagnie s’attend toujours à recevoir plus de 35 millions de dollars de paiements afin de livre 60 000 barils de gazoline et 260 000 barils de gasoil en suspens.