Chaque année à Thanksgiving, les tables américaines sont remplies de tranches de dinde, de monticules de purée de pommes de terre et d’assiettes de tarte. Mais une fois le festin terminé, des tas de nourriture et des restes non consommés se retrouvent à la poubelle.
Les milliards de livres de déchets alimentaires que les Américains jettent chaque année représentent près de 40% de l’ensemble de l’approvisionnement alimentaire et émettent des millions de tonnes de gaz à effet de serre dans les décharges.
Thanksgiving qui est une fête célébrée aux États-Unis le quatrième jeudi de novembre, est basé sur le repas de récolte de 1621 des pèlerins coloniaux. Cette fête nationale continue d’être un jour pour les Américains de se réunir pour une journée de fête, de football américain et de famille. De plus, cette période de l’année, y compris les vacances de Noël, est la période la plus gaspilleuse de l’année. Environ 200 millions de livres de dinde et 40 millions de livres de purée de pommes de terre seront jetées après Thanksgiving.
Le ménage américain moyen dépense jusqu’à 2 200 dollars par an en nourriture qu’il ne consomme pas. En tant que pays, cela représente environ 160 milliards de dollars de nourriture, explique Dana Gundars du Conseil de défense des ressources naturelles.
À l’échelle mondiale, le gaspillage alimentaire s’élève à 1,3 milliard de tonnes par an, soit environ un tiers de la production totale d’aliments destinés à la consommation humaine. 54% du gaspillage alimentaire se produisent en amont de la chaîne (production, récolte, manutention) et 46% se produisent en aval de la chaîne (transformation, distribution, consommation).
Par ailleurs, selon la Banque Mondiale, l’impact économique du gaspillage alimentaire représente mille milliards de dollars par an, 8 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et une utilisation importante des ressources naturelles est associée à la nourriture qui est cultivée.
Alors que des tonnes de nourriture seront gaspillées pendant le jour de Thanksgiving, et qu’un total de 30 pour cent de l’approvisionnement alimentaire mondial n’a pas atteint la table en raison du gaspillage et des pertes, environ 678 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim chaque jour et une personne sur trois souffrent de malnutrition.
Alors que les avocats de Donald Trump continuent d’alléguer que l’élection présidentielle américaine lui a été volée, le président élu Joe Biden ne perd pas de temps à avancer dans la constitution de son cabinet. Ce lundi 23 novembre, l’administration Biden aurait demandé à l’ancienne présidente de la Fed Janet Yellen de diriger le Trésor américain.
Le secrétaire au Trésor est l’un des postes les plus puissants du gouvernement américain. En tant que secrétaire, Mme Yellen sera responsable du Trésor américain, dont la mission est de maintenir une économie forte, de favoriser la croissance économique et de créer des emplois en favorisant les conditions propices à la prospérité au pays et à l’étranger.
Le secrétaire au Trésor agit également en tant que conseiller principal du président et du cabinet sur les questions économiques. Le Département du Trésor des États-Unis, que supervise le secrétaire, remplit de nombreuses fonctions importantes, notamment le paiement des factures du pays, l’impression de l’argent et la perception des impôts.
En plus de gérer les finances du gouvernement américain, elle sera également chargée de renforcer la sécurité nationale en combattant les menaces économiques et en protégeant le système financier du pays.
Janet Yellen est une économiste très respectée qui a travaillé dans les allées du Congrès sous l’administration Obama. Yellen sera la première femme à diriger le département du Trésor des Etats-Unis. Elle était déjà la première femme présidente de la Fed, elle continuera donc à briser les “plafonds de verre” si elle prend le poste.
Mme Yellen a précédemment été présidente du Federal Reserve Board (2014-2018), vice-présidente du Federal Reserve Board (2010-2014), présidente et chef de la direction de la Federal Reserve Bank of San Francisco (2004-2010), et a été présidente du Conseil des conseillers économiques de la Maison Blanche (1997-1999).
Le monde, y compris l’économie américaine, traverse la pire récession économique depuis la grande dépression de 1930. Cette récession induite par la pandémie COVID-19 sera l’un des plus grands défis de l’administration de Biden. Une action économique audacieuse sera donc nécessaire pour sauver l’économie. Mme Yellen jouera un rôle clé dans les efforts de l’administration pour sortir la plus grande économie mondiale de la récession.
Dimanche, les dix membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), ainsi que l’Australie, la Chine, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud, ont signé le Partenariat économique régional global (RCEP) (RCEP) lors d’une cérémonie virtuelle organisée depuis Hanoï. Ce pacte constitue le plus grand bloc commercial du monde. Le groupe, qui exclut les États-Unis, renforcera l’influence de la Chine dans la région.
L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) est un groupement régional qui promeut la coopération économique, politique et sécuritaire entre ses dix membres: Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam. Les pays de l’ASEAN ont une population totale de 650 millions d’habitants et un produit intérieur brut (PIB) combiné de 2 800 milliards de dollars.
Le partenariat est le plus grand accord commercial plurilatéral au monde, couvrant environ 30% de la population mondiale, du commerce et du PIB – même si un 16e membre putatif, l’Inde, s’est retiré il y a un an.
Les termes de l’accord ne sont pas ambitieux et ne constituent pas une libéralisation dramatique du commerce régional. Mais, à mi-pandémie, le RCEP stimule l’économie mondiale, ainsi que la réputation de l’ASEAN, selon The Economist.
Le grand gagnant de cet accord de libre-échange est la Chine. Faisant partie du plus grand bloc commercial du monde, elle peut se présenter comme engagée dans la libéralisation du commerce mondial à un moment où l’Amérique poursuit toujours une guerre commerciale et semble relativement désengagée de la région avec les politiques de l’acutel président, Donald Trump, «L’Amérique d’abord».
Le terme «l’Amérique d’abord» a été utilisé pour la première fois par les politiciens américains dans la première moitié du 20e siècle pour justifier le refus de rejoindre les guerres mondiales I et II.
Le PTP était la pièce maîtresse du pivot stratégique du président Barack Obama vers l’Asie. Le PTP était en passe de devenir le plus grand accord de libre-échange au monde, couvrant 40% de l’économie mondiale.
Le rôle mondial que les États-Unis ont assumé, en particulier après que la Seconde Guerre mondiale a commencé à s’estomper avec l’effondrement de l’Union soviétique, est à son point le plus bas. Faisant partie du plus grand bloc commercial du monde, la Chine, quant à elle, étend son influence économique, politique et stratégique à travers l’Asie et au-delà.
Joseph Robinette Biden, Jr., né à Scranton, en Pennsylvanie, un sénateur de 36 ans qui a également occupé le poste de vice-président de Barack Obama de 2008 à 2016 a été élu samedi 46e président des États-Unis après un processus de dépouillement plus long que d’habitude qui a débuté mardi 3 novembre.
À 78 ans, il sera la personne la plus âgée à assumer la présidence de la plus ancienne démocratie du monde. M. Biden a également battu le précédent record détenu par Barack Obama avec un total de plus de 79,4 millions de voix à l’élection présidentielle de 2020. M. Obama a établi le record en 2008 avec 69,4 millions de voix. Les chiffres record de M. Biden reflètent le taux de participation particulièrement élevé de cette année.
Les États-Unis ont tendance à élire de nouveaux présidents pour corriger la déficience du président précédent. Le peuple élit Joe Biden qui promet de corriger les lacunes du président Trump que certains considèrent comme une figure de division et qui manque d’empathie. Il jure de rassembler les gens au lieu de les diviser. “Je me présente comme démocrate mais je gouvernerai en tant que président américain”, a déclaré Biden.
Il promet également qu’il maîtrisera la pandémie contrairement à M. Trump qui, selon lui, a nié la gravité de la maladie qui a tué plus de 236 000 Américains et rendu malade près de 10 millions d’entre eux. Biden accuse Trump d’avoir baissé les bras face à la pandémie après que la Maison Blanche a déclaré que les États-Unis ne «contrôleraient» pas le coronavirus.
Maintenant, ce qui reste à régler est de savoir qui contrôlera le congrès. La partie qui contrôle les deux chambres contrôlera en fait le programme politique. Le parti de Joe Biden, le président élu, espère contrôler le Congrès américain pour aider à faire avancer l’agenda du président.
À l’approche des élections, les démocrates détenaient 47 sièges au Sénat américain tandis que les républicains en détenaient 53. Cependant, le Sénat américain est toujours indécis, avec 48 sièges sur 100 à ce jour revendiqués par les démocrates et les républicains.
En ce qui concerne la chambre basse, les démocrates étaient également entrés dans les élections de 2020 dans l’espoir d’ajouter à leur majorité 232-197 à la Chambre des représentants, mais les premiers resultats suggéraient que cela ne se produirait peut-être pas après avoir perdu au moins six titulaires et ne pas avoir revendiqué de nouveaux sièges républicains.
Jusqu’à présent, dans cette élection, le parti de M. Biden contrôle 214 sièges à la chambre des représentants et a besoin d’au moins 4 autres pour revendiquer la majorité, tandis que le républicain détient actuellement 195 sièges alors que le dépouillement est toujours en cours.
Le président Trump et ses alliés se sont heurtés à deux défaites immédiates au tribunal, en Géorgie et au Michigan, alors qu’ils faisaient valoir des allégations non fondées de fraude alors que les fonctionnaires comptaient les bulletins de vote. Trump jeudi soir a déclenché une tirade de la salle de briefing de la Maison Blanche qui était remplie de mensonges sur le système électoral américain, lit-on dans le Washington Post.
Pendant ce temps, Biden est en tête dans 4 des 5 États restants, car plus de bulletins de vote par correspondance ont été comptés. En Géorgie, l’ancien vice-président est en avance de 1098 voix. Il prend également la tête en Pennsylvanie, l’un des États contestés par le président Trump. Sur la base des tendances, il était prédit que les bulletins de vote par correspondance seraient majoritairement démocrates.
Chaque État attribue un certain nombre de grands électeurs. Avec ceux déjà déterminés, Joe Biden compte actuellement 264 grands électeurs et Donald Trump 214. Il en faut 270 pour accéder à la Maison-Blanche.
Les services secrets envoient des renforts à Wilmington, Delaware pour aider à protéger l’ancien vice-président Joe Biden alors que sa campagne se prépare à la possibilité qu’il remporte bientôt la victoire dans sa candidature à la Maison Blanche, selon deux personnes proches des plans.
264
2
14
État
Grds élect.
Avance
*Votes dépouillés
Pennsylvanie
20
Biden 6,831 (0.1%)
98%
Géorgie
16
Biden 1,579 (0.03%)
99%
Nevada
6
Biden 11,438 (0.96%)
84%
Arizona
11
Biden 47,262 (1.57%)
90%
Caroline du Nord
15
Trump 76,701 (1.42%)
94%
*Estimations, source: EdisonLast updated: November 6th 10:30 am ET
Candidats
Parti
Grds Elec.
%Votes
Nb de Votes
Joe Biden
Démocrate
264
50.50%
73 753 665
Donald Trump
Républicain
214
47.80%
69 802 177
Jo Jorgensen
Libertaire
0
1.20%
1 691 767
Howie Hawkins
Vert
0
0.20%
338 912
Autres Cand.
–
0
0.30%
370 727
Jeudi 5 novembre 2020 – M. Biden a battu le précédent record détenu par Barack Obama, mercredi après-midi. Son décompte total s’élève désormais à plus de 73,4 millions de votes lors de l’élection présidentielle 2020. M. Obama a établi le record en 2008 avec 69,4 millions de votes.
Les chiffres record de M. Biden reflètent le taux de participation particulièrement élevé de cette année. L’élection présidentielle 2020 est en passe d’avoir le plus grand taux de participation électorale des 100 dernières années.
Joe Biden s’est rapproché des 270 votes des collèges électoraux qu’il semble susceptible de gagner pour prendre la présidence (voir les articles principaux). Donald Trump, quant à lui, a promis de déposer davantage de poursuites judiciaires pour tenter d’arrêter le décompte. M. Biden est en avance en Arizona et au Nevada, et réduit l’avance de M. Trump en Géorgie; les trois devraient bientôt déclarer leurs décomptes définitifs.
L’équipe de M. Trump menace une vague de poursuites judiciaires, notamment en Pennsylvanie. Il ne peut pas gagner sans cet état. Son chemin reste plus difficile que celui de M. Biden.
Il y a un niveau élevé de crainte que les élections aux États-Unis, le pays le plus puissant du monde avec la plus ancienne démocratie établie, se terminent dans le chaos et la violence. Le risque de violence post-électorale qui pèse sur l’élection présidentielle américaine est de plus en plus préoccupant – une situation aussi alarmante et pourrait être pire que dans les États fragiles d’Afrique subsaharienne ou d’Haïti où des diplomates américains auraient sonné l’alarme.
Le décompte des voix de cette élection devrait prendre plus de temps que d’habitude. Avec un nombre record d’électeurs qui votent par courrier, les Américains vont devoir attendre des jours voire des semaines avant de savoir qui remportera l’élection. Dans de nombreux États clés, les bulletins de vote par correspondance ne peuvent même pas être ouverts avant le jour du scrutin.
Au 30 octobre, le total des votes anticipés dépassait 93 millions; près de 60 millions sont des bulletins de vote par correspondance tandis que 32 millions de plus n’ont pas encore été reçus.
Votes anticipés
Total des votes anticipés:
93,254,861
Votes en personne:
34,045,136
Bulletins postaux retournés:
59,209,725
Bulletins postaux non encore reçus:
32,001,215
Dernière mise à jour: 11/01/2020
Président et candidat actuel, Donald Trump a remis en question l’équité électorale à son égard. Il affirme que les démocrates tentent de voler les élections avec des fraudes massives essayant de jeter le doute sur la légitimité de l’élection présidentielle américaine. Il a même déclaré que l’élection sera truquée (“Eleksyon Pike Kole”) et c’est la seule façon pour lui de perdre l’élection.
Trump prépare le terrain pour contester l’élection s’il perd. En plus de la stratégie juridique pour rester au pouvoir, il encourage également la violence. Lorsqu’on lui a demandé de condamner les membres du groupe suprémaciste blanc lors du débat présidentiel, il a refusé de le faire. Certaines milices armées et groupes d’extrême droite sont prêts à aller jusqu’au bout avec leur président.
Trump ne s’est pas encore engagé à une transition pacifique du pouvoir. Il fait pression pour que tous les bulletins soient comptés avant la fin du jour du scrutin. Cela fait partie de ses derniers efforts pour promouvoir la suppression des droits de vote et à l’intimidation.
En ce qui concerne la suppression des votes, les États conservateurs ont adopté des lois qui empêche les gens de voter. Par exemple, le Texas est appelé un État de «suppression des électeurs» et est l’un des endroits les plus difficiles pour voter. Malgré la flambée des cas de COVID, les responsables ont imposé des restrictions strictes au vote par correspondance. Entre autres obstacles, l’État n’a pas d’inscription en ligne et il n’y a pas d’inscription des électeurs le jour même. Pour participer à l’élection présidentielle de novembre, les électeurs doivent s’inscrire environ un mois à l’avance.
Trump exige des «observateurs des urnes» qui, selon certains, seront utilisés comme outils d’intimidation. Le président demande à ses partisans d’aller aux urnes pour garder un œil sur le processus. Le fils du président, Donald Trump, Jr. avait également demandé dans une vidéo de campagne aux partisans de la réélection de rejoindre «l’armée pour l’opération de sécurité électorale de Trump. Le procureur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, a déclaré que les commentaires du président étaient un appel codé pour effrayer des groupes spécifiques d’électeurs.
Comme nous savons que les gens n’élisent pas le président directement. Le collège électoral fait. Ils se réunissent le 14 décembre pour voter pour élire le président. Si Trump parvient à retarder et à jeter suffisamment de doute sur le décompte des voix populaires, les gouverneurs des États qui doivent certifier l’élection du candidat à être nommé au collège électoral auront des difficultés à le faire. Cela entraînera une crise constitutionnelle majeure.
Si cela devait arriver, le Congrès devrait prendre une décision et il y aura un grand combat à Capitol Hill. Pendant ce temps, les gens seront dans les rues pour protester et certaines manifestations devraient être violentes.
Au milieu de l’année, le FBI avait rapporté que les Américains avaient établi un nouveau record de 3,9 millions de vérifications de casier judiciaire pour acheter ou posséder des armes à feu. «Les troubles civils, les émeutes, les pillages et les appels à démanteler la police sont sans aucun doute des facteurs qui expliquent pourquoi cette tendance augmente», a déclaré Mark Oliva de la National Shooting Sports Foundation, une association professionnelle de l’industrie des armes à feu.
Dans les armureries, les armes et les munitions se vendent plus vite qu’elles ne peuvent être stockées. Les Américains ont acheté jusqu’à présent près de 17 millions d’armes à feu en 2020, plus que toute autre année enregistrée, a rapporté le Los Angeles Times.
Les gens et les entreprises se préparent à d’éventuelles violences et chaos post-électoraux. Certaines personnes soutiennent l’idée que les manifestants ne devraient pas être simplement accompagnés de pancartes et demandent aux gens de porter des équipements de protection personnel, y compris des gilets pare-balles, des casques etc.
Une coalition de plus de 130 organisations différentes prévoit des manifestations à travers les États-Unis, dans le cas où Donald Trump tente de saper l’intégrité de l’élection et de revendiquer la victoire avant que tous les bulletins de vote ne soient comptés.
Quelques jours avant l’élection présidentielle américaine, des entreprises telles que Walmart ont temporairement retiré toutes les armes et munitions des étagères des magasins aux États-Unis avant d’éventuelles «troubles civils» après les élections.
En 2016, la Commission des Nations Unies sur les limites du plateau continental (CLCS) a rendu une décision, fondée sur la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, qui fixe le bord du vaste plateau qui dépasse de la côte argentine. Là, le fond marin est suffisamment peu profond – moins de 2 500 mètres de profondeur – pour être considéré comme une extension du continent argentin. La décision a pour effet d’étendre les eaux territoriales de l’Argentine au-delà des 200 milles marins (370 km) normaux. L’Argentine chevauche désormais l’Amérique du Sud et l’Antarctique, du tropique du Capricorne au pôle Sud. Son territoire comprend certaines des zones de pêche les plus riches du monde et peut-être du pétrole et du gaz. Les îles Falkland, que les Argentins appellent les Malvinas, s’y trouvent.
Le gouvernement argentin profite de cette décision de l’ONU qui a doublé sa superficie du jour au lendemain. L’expansion territoriale comprend les îles Falkland, qui sont autonomes, mais la Grande-Bretagne est responsable de sa défense et des affaires étrangères. Le gouvernement britannique affirme que les insulaires ne peuvent pas être forcés d’accepter la souveraineté argentine contre leur gré. La décision de l’ONU est une victoire diplomatique pour l’Argentine, mais a mis le différend territorial entre les deux pays sous le feu des projecteurs.
Les îles Falkland également appelées îles Malvinas n’ont pas de terres arables, mais le territoire est connu pour son potentiel de pêche. Au début des années 1990, des études sismiques suggéraient la présence de réserves pétrolières substantielles offshores capables de produire 500 000 barils par jour. Des licences furent accordées à des sociétés étrangères pour l’exploration.
Moins de 4000 personnes vivent sur les îles Falkland. La population est anglophone et se compose principalement de Falkland d’origine britannique. Cependant, la souveraineté sur les îles a été contestée entre l’Argentine et le Royaume-Uni. En 1764, le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville fonda la première colonie humaine des îles sur East Falkland, qui fut repris par les Espagnols en 1767. En 1765, les Britanniques s’installèrent à West Falkland mais quittèrent en 1774 pour des raisons économiques. L’Espagne a abandonné sa colonie en 1811. En 1816, l’Argentine a déclaré son indépendance de l’Espagne et en 1820 a proclamé sa souveraineté sur les Malouines.
En 1841, un lieutenant-gouverneur civil britannique fut nommé pour les Malouines et, en 1885, une communauté britannique de quelque 1 800 habitants sur les îles était autonome. Aujourd’hui, le Royaume-Uni exerce de facto sa souveraineté sur l’archipel. L’Argentine a régulièrement protesté contre l’occupation britannique des îles. En 1982, le différend s’est intensifié quand l’Argentine a envahi les îles, déclenchant la guerre des Malouines.
Mauricio Macri, alors président de l’Argentine, conservateur, a célébré la décision de l’ONU en 2016 comme une victoire diplomatique mais ne l’a pas inscrite dans la loi. La priorité de M. Marcri était d’établir des relations amicales avec le reste du monde, y compris la Grande-Bretagne.
Le président argentin Alberto Fernández vient toutefois de signer une loi en août 2020, qui étend l’Argentine de 1,7 million de kilomètres carrés, une superficie trois fois plus grande que la France métropolitaine. La nouvelle carte affirme la souveraineté de l’Argentine sur la péninsule antarctique et englobe bien plus que la zone à laquelle la CLCS a déclaré que l’Argentine avait droit. La carte affirme la souveraineté de l’Argentine sur la péninsule antarctique, qui est également revendiquée par le Chili et la Grande-Bretagne.
L’Argentine n’a pas l’intention d’essayer de reconquérir les îles, mais elle espère utiliser son interprétation de la décision de la commission pour faire pression sur la Grande-Bretagne afin qu’elle négocie. « L’ONU dit que les Malouines sont un sujet de différend », soutient un conseiller du président. « Les Britanniques essaient toujours de dire qu’il n’y a pas de différend sur les îles. » Le ministère argentin des Affaires étrangères a diffusé une vidéo appelant au « dialogue » sous les auspices de l’ONU. Il est peu probable que la Grande-Bretagne soit d’accord.
Le nombre d’Américains faisant de nouvelles demandes de prestations de chômage est passé à 898 000 pour la semaine se terminant le 10 octobre, une augmentation de 53 000 par rapport à la semaine précédente et le plus depuis août. L’économie n’a toujours pas remplacé les 10,7 millions des 22 millions d’emplois perdus pendant la pandémie. Pendant ce temps, Les démocrates et les républicains ne parviennent toujours pas à s’entendre sur un nouveau plan de relance pour faire face à l’épidémie de covid-19.
Le président Donald Trump préparerait une nouvelle offre de plan de relance de 1,8 milliard de dollars aux démocrates du Congrès, quelques jours après avoir déclaré que les négociations étaient terminées. Ce chiffre est supérieur à ce qu’un républicain du Congrès soutiendrait et inférieur aux 2,2 trillions de dollars que les démocrates ont réclamés.
Donald Trump a hâte de parvenir à un accord avant les élections. Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentant et Steve Mnuchin, secrétaire au Trésor de M. Trump, seraient sur le point de faire des compromis sur un paquet d’une valeur de 2 trillions de dollars.
« Les négociations de programme d’aide pour répondre à la COVID-19 avancent. « Go Big or Go Home !!! » (Allez grand ou rentrez chez vous !!!), le président a tweeté mardi dernier. Mais Mitch McConnell, le leader républicain du Sénat, a suggéré qu’un accord était peu probable avant les élections. Il a demandé à la Maison Blanche de rejeter un accord de relance avec Mme Pelosi.
On pense que le projet de loi de McConnel comprendrait un programme de protection des chèques de paie pour les petites entreprises et des prestations supplémentaires de chômage, mais il n’est pas fait mention d’une deuxième série de paiements d’impact économique (les chèques de 1 200 $ pour les particuliers).
Des millions d’Américains espèrent que le paquet comprendra une disposition pour une deuxième série de chèques de relance de 1 200 $ qui ont été émis pour la première fois il y a six mois. Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, a déclaré qu’un autre cycle de secours économique était nécessaire pour soutenir l’économie et empêcher des millions de personnes de tomber dans la pauvreté.
Le FMI prédit que la croissance du PIB d’Haïti sera sombre par rapport à celle d’autres pays au même stade économique. L’économie haïtienne devrait se contracter de 4% en 2020 et ne devrait pas dépasser 1,2% en 2021. La croissance dans les pays en developpement à faible revenue devrait s’établir à –1,2% en 2020, puis à 4,9% en 2021.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a mis à jour ses prévisions économiques. L’institution multilatérale prévoit une grave récession économique en 2020. L’économie mondiale devrait s’établir à -4,4% en 2020 et rebondir à + 5,2% en 2021. La croissance annuelle en Haïti, qui a fluctué entre -1,2% et 1,5% au cours des cinq dernières années, devrait diminuer considérablement cette année. Alors que l’économie haïtienne reprendra sa croissance en 2021, cette croissance devrait être l’une des plus lentes des pays les moins avancés.
La croissance pour les pays en developpement à faible revenue prendra un sérieux coup, selon le FMI. La croissance dans ces pays devrait s’établir à –1,2% en 2020, puis à 4,9% en 2021. Un tiers de ces pays enregistreront une augmentation des inégalités de revenus.
Comparé aux pays les moins avancés, Haïti aura la pire performance économique. Le fonds prédit que la contraction de l’économie haïtienne sera au moins 3 fois pire que ses pairs. L’économie se contractera de 4% cette année et ne devrait pas dépasser 1,2% en 2021.
Ce taux de croissance projeté par le FMI est deux fois inférieur au taux de croissance projeté par le gouvernement haïtien pour l’exercice 2020-2021. Le nouveau budget reflète le grand optimisme de l’État haïtien pour l’économie. Il avait été préparé sur l’hypothèse que le PIB croîtra à un taux de 2,4% pour l’exercice et une inflation en fin d’année estimée à 18,2% sur un an.
L’inflation qui avait toujours été un problème majeur en Haïti a oscillé autour de 19,7% en 2019 et de 25% en 2020 devrait être contenue par la force appréciation de la gourde haïtienne qui a reçu une poussée massive de la banque centrale (BRH) à la fin de l’exercice 2019-2020.
Perspectives economiques
Même avant la crise sanitaire mondiale, les perspectives pour 2019 pour de nombreux pays étaient très difficiles et les incertitudes étaient considérables. L’économie haïtienne a reculé de 1,2% en 2019 en raison des troubles politiques après une croissance de 1,5% en 2018.
Cette maigre croissance de 1,5% de 2018 représente la meilleure performance économique d’Haïti au cours des cinq dernières années. Cette performance est également lamentable par rapport à d’autres pays au même stade de développement économique qui ont connu une croissance environ trois fois plus rapide, à un taux moyen de près de 5% par an.
Dans les pays émergents et en développement, l’inflation a fortement baissé aux premiers stades de la pandémie, bien qu’elle se soit accélérée depuis dans certains pays. L’inflation des prix à la consommation est restée modérée dans les économies avancées.
Partout dans le monde, de nombreux pays prennent des mesures importantes pour atténuer les effets d’une faible croissance économique pour l’année 2020 et pour se préparer à une économie plus résiliente à venir en 2021. Des mesures fiscales aux mesures monétaires, les pays du monde entier ont adopté des plans de relance pour protéger les économies de l’impact de la pandémie COVID-19.
En réponse à la montée des risques mondiaux, la Réserve fédérale américaine a suspendu ses hausses de taux d’intérêt. Ell n’a signalé aucune hausse pour le reste de l’année. La Banque centrale européenne, la Banque du Japon et la Banque d’Angleterre ont toutes adopté une position plus accommodante. La Chine a intensifié ses mesures de relance budgétaire et monétaire pour contrer l’effet négatif des tarifs commerciaux.
Dans les pays émergents et en développement, la réponse est considérable. Environ 3,5% du PIB en mesures budgétaires discrétionnaires et plus de 2% en soutien de liquidité ont été adoptés.
Alors que le gouvernement ne présente pas de plan de relance spécifique, pour l’exercice 2020-2021, l’administration Mouse-Jouthe a adopté un budget record qui a augmenté de 28% par rapport à l’exercice précédent. Le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC), l’institution qui gère les infrastructures du pays, recevra la plus grande partie – plus de 17% du budget de 254 milliards de dollars. Sur le montant total alloué au MTPTC, 42,5 milliards de gourdes sont destinées aux investissements.
Il est impératif de prendre des mesures qui stimulent la production potentielle. Le renforcement de l’inclusivité et le développement de la résilience sont des politiques vitales qui doivent être poursuivies. Le dialogue social entre toutes les parties prenantes pour lutter contre les inégalités et le mécontentement politique profitera à l’économie. Il s’agit d’un ordre tout à fait approprié pour Haïti qui est sous le charme d’une instabilité sociopolitique continuelle.
La pandémie de COVID-19 a un impact sans précédent sur l’économie mondiale. Un tel impact s’est reflété sur les marchés des changes, tout comme il a affecté tous les aspects de nos vies. Les économies qui avaient connu des difficultés avant la crise sanitaire sont les plus durement touchés. Voici quelques cas notables de dépréciation monétaire dans le monde.
La monnaie libanaise a perdu entre 85 et 90% de sa valeur
Depuis 1997, la Banque centrale libanaise a artificiellement rattaché la livre libanaise au dollar américain au taux de 1 $ = 1 507 LBP. Mais depuis septembre, la monnaie libanaise a perdu entre 85 et 90% de sa valeur. La banque centrale a fixé un prix maximum de 3 200 livres libanaises pour le dollar, ce qui a déclenché une grève du syndicat des bureaux de change. Le taux de change dans les rues est de 9 500 à 10 000 livres pour un dollar. Alors que le taux officiel du gouvernement reste le même (1 $ = 1 507), presque personne n’a accès à ce taux à l’exception des oligarques et des politiciens corrompus qui sont la cause d’une grande partie des maux du Liban.
Le bolivar vénézuélien (Soberano) recule de 70% face au dollar
Avant la pandémie mondiale, le FMI prévoit une hyperinflation de 10 000 000% pour 2019. En conséquence, le bolívar est devenue sans valeur. Le FMI affirme que le déclin cumulé de l’économie vénézuélienne depuis 2013 a atteint 65% en 2019. La pandémie de coronavirus a aggravé la situation. Aujourd’hui, 35% de la population du pays dépend des envois de fonds des compatriotes vénézuéliens qui ont quitté le pays. Le Venezuela, dont le bolivar soberano (et son prédécesseur bolivar fuerte) est en chute libre depuis des années, a commencé à normaliser la dollarisation de facto et à assouplir les restrictions monétaires pour les importateurs. Mais cette année, la monnaie a perdu plus de 70% de sa valeur. La dépréciation monétaire a non seulement continué mais s’est accélérée et 79% de la population vénézuélienne vit maintenant dans une extrême pauvreté.
Le Zimdollar se déprécie, le Zimbabwe reporte son projet de dédollarisation
Le dollar zimbabwéen, également appelé Zimdollar, a connu une dépréciation de plus de 70% par rapport au dollar depuis le début de l’année. Le Zimdollar est une jeune monnaie et était en difficulté avant la pandémie COVID-19. En 2019, le Zimbabwe a adopté l’instrument statutaire 142, déclarant le zimdollar comme la seule monnaie valide du pays. La monnaie continue de se déprécier alors que l’économie a eu du mal à passer d’une utilisation généralisée des devises étrangères à une monnaie nationale unique avec une offre physique faible et une faible confiance du marché. La règle limitant l’utilisation de la monnaie étrangère a maintenant été annulée et remplacée par un plan de dé-dollarisation de 5 ans qui prévoit l’utilisation interchangeable de la monnaie étrangère et du zimdollar jusqu’en 2022.
Dépréciation monétaire en Iran: le rial a perdu environ 56% de sa valeur
En 2020, le rial iranien a perdu environ 56% de sa valeur. Le dollar se vendait jusqu’à 304300 rials sur le marché non officiel, contre 295940 vendredi, selon le site de change Bonbast.com. L’économie iranienne est sous pression depuis que les États-Unis ont imposé une sanction à l’Iran et la sortie de l’administration Trump de l’accord nucléaire. La pandémie mondiale actuelle de COVID-19 n’a pas été utile et a contribué davantage à la dépréciation continue du rial iranien. L’Iran a jugé nécessaire de demander un financement d’urgence de 5 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Cela met en évidence la situation désastreuse à laquelle il est actuellement confronté. La dépréciation du rial iranien a gravement entravé la capacité du gouvernement à fournir des soins de santé adéquats à sa population au milieu d’une crise sanitaire qui a commencé avec la propagation du coronavirus.
La lire turque a atteint des creux records par rapport à l’euro et au dollar américain
La devise turque a atteint des creux records par rapport à l’euro et au dollar américain. La pandémie mondiale actuelle de COVID-19 a contribué à la dépréciation continue de la lire qui a perdu près de 20% de sa valeur depuis le début de l’année. Le tourisme, qui est l’un des secteurs économiques les plus dynamiques de la Turquie, a été particulièrement touché par la pandémie. Depuis que les premiers signes de difficultés pour la lire sont apparus plus tôt cette année, la banque centrale turque a dépensé des milliards de dollars pour empêcher la monnaie de chuter. Malgré les efforts de la banque centrale turque, la chute se poursuit alors que les effets de la pandémie mondiale et de la mauvaise politique économique convergent.
Le réal a atteint son plus bas historique depuis sa création en 1994
Au Brésil, la crise économique mondiale provoquée par la pandémie n’a pas épargné le réal brésilien qui a perdu plus de 20% de sa valeur. L’économie brésilienne n’a cessé de croître depuis sa transformation économique dans les années 60 et 70. Bien que le Brésil ait connu de nombreuses crises économiques en cours de route, le pays a récemment connu l’une de ses pires récessions économiques, en raison de la profondeur et de la durée du ralentissement économique cette année. Le président Bolsonaro a résisté aux mesures de verrouillage, et le Brésil est devenu l’un des pays les plus touchés par la pandémie avec plus de 150 000 morts. Cette année, le réal a atteint son plus bas historique depuis sa création en 1994. La Banque centrale du Brésil a été agressive dans ses tentatives d’arrêter la dépréciation monétaire et stabiliser l’économie, avec des résultats mitigés.