Les chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), lors de leur 44e réunion ordinaire aux Bahamas, ont réitéré que la Communauté doit jouer un rôle de premier plan pour faire face à la détérioration de la situation en Haïti, un État membre de la Communauté, envers lequel il existe des sentiments moraux et politiques obligations.
Les chefs ont affirmé qu’une action décisive est nécessaire à la première occasion de la part de la CARICOM compte tenu de l’insécurité croissante et de son impact généralisé sur toutes les facettes de la vie haïtienne. Les chefs de gouvernement ont été rejoints dans une partie de leurs discussions par le très honorable Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.
Les chefs de gouvernement ont reconnu l’adoption de l’accord politique du 21 décembre 2022, le Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes, lancé par l’honorable Ariel Henry, le Premier ministre par intérim d’Haïti, mais ont estimé qu’il fallait être plus inclusif. À cet égard, les chefs de gouvernement ont convenu de convoquer rapidement une réunion des parties prenantes en Jamaïque.
Ils ont également accepté de participer à une réunion qui sera convoquée en Haïti avec les parties prenantes haïtiennes, pour aider à l’élaboration d’un plan de restauration de la sécurité et de l’État de droit.
Les chefs de gouvernement ont noté les diverses formes d’assistance à la sécurité fournies par le gouvernement du Canada et ont mis l’accent sur le renforcement de la capacité de la Police nationale d’Haïti à protéger la population générale contre les activités criminelles.
Enfin, les chefs de gouvernement ont convenu de construire des partenariats internationaux à l’appui des efforts visant à ramener Haïti à la paix et à la stabilité en tant que précurseur nécessaire à des élections libres, équitables et crédibles.
Selon une note du Département d’État américain, les États-Unis organiseront une réunion virtuelle de haut niveau avec divers partenaires internationaux le 17 décembre pour relever les défis sécuritaires, politiques et économiques en Haïti et proposer des solutions pour soutenir le peuple haïtien. Le secrétaire d’État adjoint aux Affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols, présidera la réunion.
Les participants comprendront un large éventail de partenaires gouvernementaux et d’organisations internationales. La réunion cherchera des engagements pour empêcher la détérioration de la sécurité et des conditions économiques, ainsi que des efforts pour soutenir des solutions dirigées par les Haïtiens à la crise en Haïti.
Selon la note, les États-Unis cherchent à rassembler la communauté internationale pour travailler ensemble en partenariat avec le peuple haïtien sur une approche unifiée pour aider Haïti à restaurer ses institutions démocratiques.
Dans une déclaration sur Haïti vendredi, l’Assemblée générale de l’OEA exprime sa profonde préoccupation face à l’aggravation de la crise politique, économique, sociale, sécuritaire et humanitaire en Haïti et son grave impact sur la stabilité de la région.
L’Assemblée générale de l’OEA exhorte toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue sérieux et inclusif pour trouver des solutions durables qui répondent aux aspirations du peuple haïtien.
L’Assemblée exhorte la communauté internationale à continuer de soutenir les autorités haïtiennes dans leurs efforts pour rétablir la sécurité, lutter contre l’impunité, défendre les droits humains en Haïti et aider à la préparation d’élections libres, justes et transparentes.
L’OEA a également encouragé les États membres à coopérer avec la République d’Haïti dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel Moïse.
Léon Charles, le directeur général de la Police Nationale D’Haïti a présenté sa démission au Premier Ministre Dr Ariel Henry et cette dernière a été acceptée. Il a été remplacé par Frantz Elbé. Sa démission à la tête de la PNH intervient dans le contexte de fortes turbulences que traverse le pays depuis des années, mais aggravées ces derniers temps avec la violence des gangs et surtout la montée en flèche des kidnappings.
Depuis que M. Charles a pris la tête de la police haïtienne, la sécurité ne s’est pas améliorée. En fait, son échec à réduire la violence a rendu Haïti invivable. Les gangs s’enhardissent et arrivent à contrôler les 2 tiers de Port-au-Prince et de la zone métropolitaine. Les artères stratégiques à travers la capitale sont impraticables, déconnectant plusieurs départements du reste du pays et rendant impossible la circulation des biens essentiels tels que les produits alimentaires et pétroliers. Les opérations des gangs interrompent tellement les activités économiques que le gouvernement est incapable de percevoir des impôts pour financer ses opérations.
Quant aux membres de la police, ils sont dans leur pire état. Le moral des officiers est bas, car ils se sentent trahis par les hauts gradés qui les utilisent à des fins politiques et les envoient mourir dans des missions non planifiées et mal préparées.
Le Premier ministre Joseph Jouthe qui a présidé à l’installation du nouveau chef de la police a déclaré à Charles que « la peur doit enfin changer de camp en Haïti ». Toutefois, la situation s’est dégradée et près de huit mois après son installation, le président haïtien a été assassiné sous sa surveillance. M. Charles, a finalement démissionné après le dernier enlèvement impliquant des missionnaires américains et canadiens qui a catapulté la crise sécuritaire du pays sous les projecteurs mondiaux.
Le président haïtien Jovenel Moïse avait nommé le 16 novembre 2020 M. Léon Charles comme nouveau chef de la police pour remplacer le chef licencié Rameau Normil, qui a été nommé directeur par intérim de la police haïtienne. Il a dirigé la PNH pendant une période de 14 mois qui a vu la montée de la violence et de l’insécurité en Haïti.
M. Rameau, qui avait pour mission de rétablir l’ordre en Haïti a été limogé par l’ancien Premier ministre Joseph Jouthe. Normil a eu du mal à rétablir la sécurité en Haïti suite au départ des dernières troupes de maintien de la paix des Nations Unies en octobre 2019 et à la prolifération de gangs armés dans tout le pays.
Léon Charles n’était pas nouveau sur la scène. Charles est un ancien membre de l’armée haïtienne. Il a eu son propre mandat tumultueux en tant que chef de police après le deuxième coup d’État contre le président Jean-Bertrand Aristide le 29 février 2004. Il était également le représentant permanent d’Haïti auprès de l’Organisation des États américains et a également été chargé d’affaires à son ambassade à Washington.
Son mandat de 17 mois à la tête de la PNH de mars 2004 à juillet 2005 a été marqué par un niveau sans précédent d’enlèvements, une corruption généralisée et une répression meurtrière d’un mouvement de résistance populaire pro-Aristide, anti-occupation, et contre le renversement. L’intervention militaire étrangère qui s’ensuit — d’abord par des soldats américains, français et canadiens, puis par des troupes de l’ONU a duré près de 16 ans.
À l’aube d’un pays dévasté par la violence, l’incertitude politique et l’assassinat de son Président, M. Henry a été installé ce mardi 20 juillet, à son nouveau poste de Premier ministre d’Haïti. Lors de sa cérémonie d’installation et de son cabinet ministériel, le premier ministre Ariel Henry a fait part de la lourde tâche que lui a confiée le Président Jovenel Moïse avant sa mort.
Le nouveau Premier ministre haïtien prône un dialogue franc pour sortir Haïti de sa crise. Il a affirmé que cet effort devrait créer les conditions nécessaires à la tenue des élections avec la collaboration de tous les démocrates tout en restaurant la confiance et l’autorité de l’État.
“Tout moun rekonet ke solisyon kriz la se Ayisyen yo ki pou jwenn li.”
Premier ministre Ariel Henry
M. Henry promet que son gouvernement fera tout son possible pour créer un environnement favorable à la reprise économique. L’objectif est d’attirer des investissements dans le pays, de créer des emplois et de garantir des perspectives d’avenir pour les jeunes.
Par ailleurs, le nouveau Premier ministre a indiqué qu’une de ses tâches prioritaires sera de rassurer la population, notamment celles qui ont été victimes de violences. Il a promis que son gouvernement ferait tout son possible pour rétablir l’ordre et la sécurité nécessaires à la tenue d’élections crédibles, honnêtes, transparentes et inclusives.
Le Dr Henry sort vainqueur d’une lutte pour le pouvoir qui a commencé après l’assassinat du président Moïse le 7 juillet. Le premier ministre sortant, Dr Claude Joseph avait revendiqué le leadership en vertu de l’article 149 de la constitution, qui stipule que le Conseil des ministres, sous la présidence du Premier ministre, exerce le pouvoir exécutif jusqu’à ce qu’un autre président soit élu.
M. Henry, de son côté, a affirmé qu’il était le véritable Premier ministre, car il avait été désigné par le président avant sa mort pour remplacer l’actuel Premier ministre par intérim et M. Joseph devrait avoir à démissionner. D’autre part, deux jours après la mort du président, huit sénateurs ont adopté une résolution pour faire de Joseph Lambert le président provisoire d’Haïti.
Confronté à une crise alimentaire, Haïti a été secoué par les troubles politiques, les échecs des institutions de l’État, la violence des gangs qui ont déplacé des milliers de personnes de leurs foyers. Sortir le pays de l’impasse politique, rétablir l’ordre étatique et la sécurité sont les défis auxquels le nouveau Premier ministre Ariel Henry doit faire face. Une solution Haïtienne est nécessaire, a-t-il déclaré.
Après la rebuffade du Core Group du Premier ministre d’Haïti par intérim, le Premier ministre désigné Ariel Henry prendra la relève. Un nouveau gouvernement sera installé ce mardi 20 juillet avec Ariel Henry comme Premier ministre et Claude Joseph ministre des Affaires étrangères.
Il y a eu une lutte pour le pouvoir depuis l’assassinat le 7 juillet du président Jovenel Moïse. M. Joseph revendique le leadership conformément à l’article 149 de la constitution, qui stipule que le Conseil des ministres, sous la présidence du Premier ministre, exerce le pouvoir exécutif jusqu’à ce qu’un autre président soit élu.
M. Henry, de son côté, a affirmé qu’il était le véritable Premier ministre, car il avait été désigné par le président avant sa mort pour remplacer l’actuel Premier ministre par intérim et M. Joseph devrait avoir à démissionner.
D’autre part, deux jours après la mort du président, huit sénateurs ont adopté une résolution pour faire de Joseph Lambert le président provisoire d’Haïti.
Alors qu’au début, l’opposition soutenait le ministre désigné, elle a retiré son soutien. Dans l’intervalle, le Core Group, qui avait soutenu le Premier ministre intérimaire, a publié une note appelant M. Henry à former un nouveau gouvernement alors que les négociations sont toujours en cours.
La déclaration du Core Group semble également contredire les propos tenus la semaine dernière par l’envoyée spéciale des Nations Unies pour Haïti, Helen La Lime, qui a déclaré que Joseph dirigerait la nation des Caraïbes jusqu’à la tenue d’élections plus tard cette année.
« Je donne la réassurance que la lumière sera faite et que les auteurs intellectuels de l’assassinat seront traduits en justice », a déclaré M. Henry.
” Alors qu’Haïti affronte de graves périls, les membres du groupe expriment le souhait que l’ensemble des acteurs politiques, économiques et de la société civile du pays soutiennent pleinement les autorités dans leurs efforts de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones actuellement en proie à la violence des gangs, d’organiser des scrutins législatifs et présidentiels libres, justes, transparents et crédibles dans les délais les plus brefs, et de s’assurer que chaque citoyen bénéficie de services adéquats de l’Etat.
Port-au-Prince, le 17 juillet 2021– Le Core Group (composé des Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, de l’Union Européenne, du Représentant spécial de l’Organisation des États Américains et de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies) appelle à la formation d’un gouvernement consensuel et inclusif. Dans cet objectif, il encourage fortement le Premier Ministre désigné Ariel Henry à poursuivre la mission qui lui a été confiée de former un tel gouvernement.
Alors qu’Haïti affronte de graves périls, les membres du groupe expriment le souhait que l’ensemble des acteurs politiques, économiques et de la société civile du pays soutiennent pleinement les autorités dans leurs efforts de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones actuellement en proie à la violence des gangs, d’organiser des scrutins législatifs et présidentiels libres, justes, transparents et crédibles dans les délais les plus brefs, et de s’assurer que chaque citoyen bénéficie de services adéquats de l’Etat.
Le Washington Post rapporte qu’une société basée en Floride appartenant à Veintemilla, Worldwide Investment Development Group et CTU Security of Intriago a prêté plus de 865 000 $ à Christian Emmanuel Sanon, le pasteur et médecin autoproclamé qui a été arrêté pour son implication présumée dans l’assassinat du président haïtien, Jovenel Moïse.
M. Sanon a fait faillite en Floride en 2013, selon l’AP. Lui et sa femme ont déclaré un revenu de 5 000 $ par mois au moment de la faillite et une maison à Brandon, en Floride, d’une valeur d’environ 143 000 $, avec une hypothèque de plus de 367 000 $.
Un document obtenu par The Post présente des propositions de prêts totalisant 865 376,12 $ à Sanon pour les munitions, l’équipement, le transport et l’hébergement des mercenaires colombiens. Les dépenses vont du 30 avril au 7 juin 2021.
Selon un projet de contrat, Sanon rembourserait à terme cette dette en utilisant les actifs du pays. Les entreprises recruteraient et assembleraient la force de sécurité privée pour protéger Sanon jusqu’à ce qu’il devienne président d’Haïti.
Lors d’une réunion à Fort Lauderdale, en Floride, le 12 mai, Sanon a présenté son plan pour transformer « Haïti en une société libre et ouverte ». Parmi ceux qui se sont rassemblés autour de Sanon, citons Walter Veintemilla, un financier de Floride qui investit dans des projets d’infrastructure, et Antonio « Tony » Intriago, propriétaire d’une entreprise de sécurité locale également en Floride, a rapporté le Post.
Selon une déclaration publiée par un avocat de Veintemilla, l’une des sociétés de Veintemilla, Worldwide Capital Lending Group, « a aidé à accorder un prêt à la CTU » pour soutenir les efforts de Sanon, notamment en assurant une sécurité privée pour lui et « d’autres dignitaires haïtiens en raison de la violence continue en Haïti. »
Selon la déclaration de l’avocat, « à aucun moment au cours d’une réunion ou d’une conversation avec M. Sanon ou avec l’un de ses représentants, il n’y a eu mention, discussion ou suggestion d’un complot d’assassinat contre le président Moïse ou de l’intention d’utiliser la force pour provoquer un changement de direction en Haïti, », lit-on sur The Post.
Par ailleurs, les autorités haïtiennes et colombiennes et le FBI, et Interpol se débrouillent de décortiquer la vérité sur l’assassinat du président Jovenel Moïse. Les suspects, disent-ils, auraient inclus un ancien informateur de la Drug Enforcement Administration (DEA) surnommé « Whiskey », un politicien de l’opposition, des mercenaires colombiens et des Haïtiens américains du sud de la Floride.
Le lundi 12 juillet 2021, un Conseil des ministres s’est tenu sous la présidence du Premier ministre haïtien par intérim, Claude Joseph. Le Conseil a adopté un décret créant un comité de sept membres pour organiser les funérailles nationales du Président Jovenel Moïse.
Selon le décret publié dans Le Moniteur ce lundi, le Comité est composé de quatre Ministres : Affaires étrangères et Cultes (Dr Claude JOSEPH) ; Culture et Communication (Pradel HENRIQUEZ) ; de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (Louis Gonzague Edner DAY) ; de la Défense (Jean Walnard DORNEVAL).
Les autres membres sont des directeurs et secrétaire généraux, dont le Directeur de Cabinet du Président de la République ; du Secrétaire Général de la Présidence et du Directeur Général du Musée du Panthéon National Haïtien.
Selon le décret, le Comité prend toutes dispositions nécessaires à son bon fonctionnement et à la réalisation de sa mission qui est d’organiser les funérailles nationales du Président de la République, Son Excellence Monsieur Jovenel MOISE.
Évolution de l’enquête autour de l’assassinat du Président de la République, S.E.M Jovenel Moïse
11 juillet 2021 – Christian Emmanuel Sanon, un médecin haïtien ayant des liens avec la Floride, a été arrêté dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse. Le Dr Sanon a été la première personne contactée par les mercenaires lorsque la police les a confrontés après l’assassinat. Il est également entré en contact avec deux individus dont les noms n’ont pas été révélés et qui sont présumés avoir organisé l’assassinat du président.
Selon le directeur général de la PNH, les mercenaires colombiens travaillent pour la CTU, une société de sécurité basée à Miami que le Dr Sanon a embauchée.
Le nom de Christian Emmanuel Sanon, 63 ans, a été cité par plusieurs personnes détenues dans cette affaire. Selon le directeur général de la PNH, il est entré début juin avec une partie des mercenaires qui avaient été embauchés pour assurer la sécurité de son entreprise. Ces mercenaires étaient également chargés de le protéger en tant que président.
Réginald Boulos, Steven Benoît, Youri Latortue, Dimitri et Jean Marie Vorbe convoqués par le parquet
9 juillet 2021 – Le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince invite de puissants acteurs locaux à comparaître devant le parquet dans le cadre de leur enquête pour trouver le(s) cerveau(x) derrière l’assassinat du président Jovenel Moïse. Ces acteurs incluent Reginald Boulos, Dimitri Vorbe, Jean Marie Vorbe, Youri Latortue et Steven Benoît. Ils sont invités à se présenter au parquet le lundi 12 juillet 2021 à 11 heures.
Note des Associations & Chambres de Commerce
Port-au-Prince, le 08 juillet 2021 – Dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021 s’est produit un acte ignoble entrainant la mort du Président de la République d’Haïti, SEM Jovenel MOÏSE. Cet assassinat crapuleux ne saurait être aucunement toléré.
En ce sens, les associations signataires de la présente se joignent à l’ensemble des voix nationales et internationales pour condamner avec véhémence ce crime sordide aux répercussions néfastes et profondes pour le pays. Nous demandons qu’une enquête soit diligentée pour faire toute la lumière sur les événements qui entourent ce crime.
Nous exhortons aujourd’hui, plus que jamais, toutes les forces vives de la Nation à se réunir pour trouver une solution haïtienne à nos crises chroniques et éviter celles qui se profilent à l’horizon.
Seules des solutions haïtiennes sauront apporter une lueur d’espoir et de paix à notre chère patrie.
Puissions-nous trouver la sagesse l’intelligence et le dépassement de soi que requièrent ce moment pour asseoir les bases solides de la démocratie et du vivre ensemble.
D’ores et déjà, les associations signataires de la présente sont prêtes à remplir leurs rôles citoyens afin de poursuivre, avec l’ensemble des secteurs concernés, une réflexion pour une résolution haïtienne de la crise.
19 individus, dont 17 Colombiens et 2 haïtiano-américains, soupçonnés d’avoir participé à l’assassinat du président appréhendés
9 juillet 2021 – Les forces de l’ordre nationales ont déjà appréhendé dix-neuf (19) individus dont dix-sept (17) Colombiens et deux (2) Haïtiano-américains suspectés d’avoir participé à l’assassinat du président de la République, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet 2021. Trois (03) autres individus ont été stoppés par la police nationale qui continue à rechercher les six (06) autres individus en cavale ayant participé à l’exécution sévère du Chef de l’Etat.
La collaboration de la population est d’une importance primordiale dans la localisation de ces malfrats afin que la PNH puisse les maitriser et les déférer par devant une instance de justice compétente en vue de répondre de leurs actes.
La collaboration de la population est d’une importance primordiale dans la localisation de ces malfrats afin que la PNH puisse les maitriser et les déférer par devant une instance de justice compétente en vue de répondre de leurs actes.
Liste des noms des individus impliqués (Bilan actualisé 9 juillet 2021): 1- German Alejandro Ribera Garcia 2- John Jader Andela 3- Neil Caceres Duran 4- Alex Miyer Pena 5- Carlos Giovani Guerrero Torres 6- Angel Mario Yacce Sierra 7- Carmona Florez Jheyner Alberto 8- Francisco Eladio Uribe Ochoa 9- Naiser Franco Castaneda 10- Vargas Gomez Enalder 11- John Jairo Suares Alegria 12- Zapata Alejandro Girardo 13- Gomez John Jairo Ramirez 14- Cardona Victor Albeiro Pinera 15- Guarin Groso Manuel Antonio (Mauricio) 16- Yepes Clabijo Juan Carlos 17- Blaunicet Edwin 18- Joseph Vincent 19- Solages James
8 juillet 2021 – Six personnes suspectées d’appartenir au commando ayant tué le président Jovenel Moïse ont ont été arrêtées jusqu’à présent. Bien que les autorités n’aient pas divulgué les noms de tous les détenus, parmi eux se trouvaient deux citoyens américains haïtiens, dont un assassin nommé James Solages.
Quatre « mercenaires » présumés, qui auraient fait partie du commando ayant assassiné le président haïtien, ont été abattus par la police mercredi soir, a fait savoir le directeur général de la PNH, Léon Charles.
8:37 PM · 7 juillet 2021 – Le secrétaire aux communications affirme que la police a arrêté des « assassins présumés » du président Jovenel Moïse.
Le chef de la police haïtienne a déclaré que quatre assassins présumés du président Jovenel Moïse ont été mortellement abattus par la police et deux autres ont été arrêtés dans une situation apparente de prise d’otages.
Le Président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné dans sa résidence privée tôt mercredi 7 juillet 2021
7 juillet 2021 – Le Président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné dans sa résidence privée tôt mercredi 7 juillet 2021, a annoncé le Premier ministre par intérim du pays. Le Premier Ministre Dr Claude Joseph a demandé à tous les Haïtiens de se rassembler d’une seule voix pour condamner l’assassinat du Président.
M. Joseph, a également appelé au calme et affirmé que la situation est sous contrôle et que la justice prévaudra. « Le président Jovenel Moïse ne mourra pas sans justice. Vous pouvez le tuer, vous pouvez tuer le président Jovenel Moïse, mais vous ne pouvez pas tuer ses idées », a déclaré le Premier ministre.
Selon la note de la Primature, un groupe d’individus non identifiés dont certains parlent espagnol ont attaqué la résidence privée du président et blessé mortellement le chef de l’État haïtien.
Certaines personnes ont soulevé des questions en essayant de savoir qui dirige le pays en ce moment. Selon l’article 149 de la Constitution de la République d’Haïti de 1987 amendée, le Conseil des Ministres sous la présidence du Premier Ministre, exerce le pouvoir exécutif.
Article 149: En cas de vacance de la Présidence de la République soit par démission, destitution, décès ou en cas d’incapacité physique ou mentale permanente dûment constatée, le Conseil des Ministres, sous la présidence du Premier Ministre, exerce le Pouvoir Exécutif jusqu’à l’élection d’un autre Président.
Deux jours avant sa mort, le président haïtien Jovenel Moïse a nommé le Dr Ariel Henry pour remplacer son actuel Premier ministre, Claude Joseph, nommé en avril de cette année. M. Henry est le septième Premier ministre nommé de Moïse depuis son entrée en fonction en 2017.
Cependant, M. Henry n’était pas encore en fonction. M. Joseph dirige actuellement les affaires de l’État, a signé le communiqué de la Primature, a présidé le Conseil ministériel de ce matin et a informé la presse de la situation en tant que Premier ministre du pays. Il a également signé l’arrêté déclarant l’état de siège sur toute l’étendue du territoire de la République pour une période de 15 jours et de Deuil national en hommage au Président de la République.
Le Premier Ministre, Dr Claude Joseph, rencontre le Core Group
5:07 PM · 7 juillet 2021 – Le Premier Ministre, Dr Claude Joseph, a rencontré le Core Group autour de la situation politique engendrée par l’assassinat crapuleux du Président de la République, S.E.M Jovenel Moise. Le Chef du gouvernement veut rassurer les partenaires de la communauté internationale qu’il a le contrôle de la situation et que, sous sa présidence, le Conseil des Ministre assure la continuité de l’Etat.
Point de presse du Premier ministre, Dr. Claude JOSEPH, autour de l’assassinat du Président de la République d’Haïti SEM Jovenel MOÏSE
Déclaration du président américain Joseph R. Biden, Jr. sur l’assassinat du président Jovenel Moise
“We are shocked and saddened to hear of the horrific assassination of President Jovenel Moise and the attack on First Lady Martine Moise of Haiti. We condemn this heinous act, and I am sending my sincere wishes for First Lady Moise’s recovery. The United States offers condolences to the people of Haiti, and we stand ready to assist as we continue to work for a safe and secure Haiti.”
Intervention de l’Ambassadeur Bocchit Edmond au Conseil permanent de l’OEA
Intervention de l’Ambassadeur Bocchit Edmond au Conseil permanent de l’OEA de ce mercredi 7 juillet 2021, relativement au projet de résolution présenté par la délégation haïtienne, condamnant avec véhémence l’assassinat du Président de la République d’Haïti, S.E.M Jovenel Moïse.
En signe de deuil suite à l’assassinat du Président d’Haïti Jovenel Moise, par ordre du Secrétaire Général Luis Almagro le drapeau de l’OEA flotte en berne.
Déclaration du Secrétariat général de l’OEA sur l’assassinat du Président d’Haïti
7 juillet 2021 – Nous condamnons dans les plus forts termes cet acte criminel survenu ce matin, l’assassinat du Président Jovenel Moïse. Cette attaque est un affront contre l’ensemble de la communauté des nations démocratiques représentées à l’OEA. Nous déplorons cette tentative de saper la stabilité institutionnelle du pays avec la plus grande véhémence.
Nous rejetons cet acte répréhensible. Les désaccords et les dissensions font partie d’un système de gouvernance vigoureux et mur Les assassinats politiques n’ont pas leur place dans une démocratie. Nous appelons à finir avec une politique irresponsable qui risque de mettre en échec les acquis démocratiques et le futur du pays.
Nos plus profonds regrets et notre solidarité au peuple Haïtien dans ce moment difficile.