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  • 20 milliards de gourdes, le montant gagné par le gouvernement haïtien depuis qu’il a augmenté les prix du carburant.

    Il y a sept mois, le gouvernement soutenu par les États-Unis du Premier ministre de facto Ariel Henry a éliminé les subventions aux carburants en Haïti, promettant d’utiliser les ressources supplémentaires pour renforcer la sécurité, construire des infrastructures, soutenir l’éducation et la santé et fournir d’autres biens publics nécessaires. Depuis novembre 2022, l’État a gagné près de 20 milliards de gourdes, soit environ 137 millions de dollars américains. Néanmoins, le gouvernement ne peut pas nettoyer la zone du Champ de Mars près du palais national, et encore moins fournir d’autres services publics, ce qui pose la question : où est passé l’argent ?

    Au cours des dernières années, les pénuries de carburant sont devenues la norme en Haïti. Ce problème a commencé en 2018 à la suite d’un décret présidentiel faisant du BMPAD (Bureau de Gestion des Programmes d’Aide au Développement) la seule entité autorisée à importer du carburant dans le pays. Alors que le carburant est acquis à l’international en dollars, il est vendu dans la monnaie locale, qui a connu une baisse rapide. Les entreprises ont refusé d’effectuer des paiements en dollars comme demandé par le BMPAD.

    La pénurie alimente un marché noir croissant, les prix du carburant atteignant jusqu’à 2 500 gourdes dans certaines régions, soit plus de trois fois le prix actuel fixé par le gouvernement. Les prix officiels de l’essence, du diesel et du kérosène, les carburants les plus utilisés consommés en Haïti, sont respectivement de 665, 570 et 670 gourdes. Ces chiffres sont en forte hausse par rapport aux prix antérieurs dans un contexte de stagflation économique.

    Alors que les hausses de prix ne pouvaient pas arriver au pire moment dans une économie déjà délicate, selon les données officielles, l’inflation est à un niveau record, le pire depuis des décennies. Les enlèvements et les meurtres de gangs sont monnaie courante. La moitié de la population est confrontée à la faim. Pourtant, les États-Unis ont clairement indiqué que la réduction des subventions sur le carburant est l’une des raisons pour lesquelles ils soutiennent le Premier ministre de facto décrié Ariel Henry.

    « L’une des raisons pour lesquelles les États-Unis soutiennent Ariel est qu’il coupe la subvention du gaz, ce que nous voulions depuis longtemps », a déclaré Brian Nichols, secrétaire d’État adjoint aux affaires de l’hémisphère occidental. Pourtant, le gouvernement des États-Unis a pris des mesures drastiques pour maintenir les prix bas pour ses citoyens grâce à des milliards de subventions et autres soutiens.

    Pendant ce temps, de nombreux Haïtiens sont profondément déçus que le gouvernement soutenu par les États-Unis n’ait pas fait grand-chose pour rétablir l’ordre dans le pays. Le gouvernement qu’ils soutiennent en Haïti n’a aucune pression pour lever le petit doigt pour atténuer les difficultés économiques ou réduire la violence des gangs dans le pays. Au lieu de cela, il a aggravé une mauvaise situation en éliminant les subventions aux carburants.

    Depuis que le gouvernement a supprimé les subventions aux carburants, plus de 30 millions de gallons de diesel, 575 000 gallons de kérosène et 31 millions de gallons d’essence ont été distribués dans tout le pays, selon les chiffres publiés par Terminal Varreux. Au total, le total des impôts et des recettes précédemment abandonnés que le gouvernement a gagnés s’élevait à environ 19,89 milliards de gourdes ou 137,24 millions de dollars américains. Le gouvernement soutenu par les États-Unis d’Ariel Henry, qui n’a de comptes à rendre qu’à ceux qui l’ont propulsé au pouvoir, ne se sent aucunement obligé de dire où est passé l’argent.

  • Lula à Pékin pour renforcer les liens avec la Chine

    Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva s’est rendu mardi en Chine pour un sommet de deux jours. Le voyage vise à renforcer les liens avec Pékin après des relations difficiles sous son prédécesseur, Jair Bolsonaro. Accompagné d’une délégation composée d’hommes d’affaires, de gouverneurs d’État, de législateurs et de ministres, le dirigeant de gauche discutera de questions de paix, de commerce, d’industrialisation et d’énergie avec le président Xi Jinping.

    Lula veut que le Brésil ait un siège spécial sur les questions géopolitiques d’aujourd’hui. Son voyage en Chine a eu lieu environ deux mois après son voyage à Washington pour rencontrer le président américain Joe Biden. La semaine prochaine, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, se rendra à Brasilia, la capitale. The Economist a rapporté que son principal conseiller en politique étrangère s’était secrètement rendu à Moscou pour discuter de l’idée avec Vladimir Poutine en mars. Néanmoins, l’approche médiane du Brésil face à la guerre en Ukraine a exaspéré de nombreux pays occidentaux.

    Le gouvernement brésilien s’attend à ce que le voyage diplomatique du président aboutisse à la signature d’au moins 20 accords bilatéraux. Pendant ce temps, les investissements dans les infrastructures de la Chine et les projets de biens publics ont profité aux Brésiliens. Entre 2010 et 2019, le stock d’investissements directs étrangers chinois a atteint 28,1 milliards de dollars, la Chine grimpant au rang des principaux investisseurs étrangers du Brésil.

    Le Brésil est également l’un des 150 pays dans lesquels la Chine investit dans la construction d’infrastructures dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » (BRI) du pays. La BRI qui a été lancée il y a dix ans pour déverser les investissements chinois dans les infrastructures reliant l’Asie et l’Europe, s’est étendue dans le monde entier, y compris en Amérique latine au cours des dernières années.

    De plus, le Brésil est le partenaire économique et politique le plus important de la Chine en Amérique du Sud et un acteur clé du groupe BRICS de puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) que la Chine dirige de plus en plus.

    Le commerce bilatéral entre les deux pays BRICS a dépassé 170 milliards de dollars l’an dernier. Au cours des 26 dernières années, les exportations du Brésil vers la Chine ont augmenté à un taux annualisé d’environ 18 %, passant de 1,31 milliard de dollars en 1995 à 90 milliards de dollars en 2022, selon les données COMTRADE.

    Le 7 février, la Banque populaire de Chine a signé un protocole de coopération avec la Banque centrale du Brésil pour établir des accords de compensation en renminbi au Brésil. L’accord permettra à la Chine et au Brésil d’effectuer directement des transactions commerciales et financières, en échangeant des yuans contre des réaux brésiliens — ou vice versa — plutôt que de convertir d’abord leurs devises en dollars américains.

  • LOKSIDAN pran nan KONPLO: ABSÈ pou USA; MALENG AYITI a RISKE POURI!

    Desizyon gwo peyi pwodiktè petwòl yo tankou Arabi Sawoudit, Kowet, Emira Arab Ini, LaRisi ki anba òganizasyon OPÈP yo pran pou koupe nan pwodiksyon petwòl ak gaz natirèl yo, vini tankou yon kout mato nan tèt Loksidan bò kote tout mouvman kap fèt nan Lemond pou vire do bay dominasyon Loksidan. 500 Lane dominasyon Loksidan rive nan bout li. Lemond kòmanse vire je l an Azi pou bay latè yon lòt direksyon.

    Jèfò pou souti anba enperyalis Loksidan ak diktati dola a ki se te sèl lajan ki te adopte aprè 2è gè mondyal la pou tout tranzaksyon nan ekonomi mondyal la, rive pandan yon gwo risk resesyon mondyal epi fayit sistèm bankè mond lan. OPÈP kanpe dan di pou paske majorite Peyi sa yo di fòk KAT jewopolitik ak ekonomi mond lan rebat paske plis ke mwatye ekonomi ak popilasyon mond lan chita an Azi.

    Dola se te zam finansye ke Tonsam itilize pou gouvènen lemond. Yo enprime kantite yo vle pou absòbe dèt ekstèrye yo ki plis pase 24 trilya dola. Yo itilize dola nan tout gwo enstitisyon finansye tankou Bank Mondyal, FMI, BID, etc pou kontwole finans tout peyi epi mete sanksyon sou sila ki pa vle koube anba otorite lwa epi prensip Dola ameriken an!

    Kidonk, tout peyi tap itilize dola pou achte, fè komès epi sere lajan nan gwo bank sistèm kapitalis loksidan. Sa vle di Tonsam toujou gen ase likidite pou reponn ak flo demand prè pou fè biznis epi pou envesti nan lòt peyi. Paske si yo pa enprime pou achte kòb pa yo an nan gwo bank lakay yo oubyen bank lakay pa w, ou pap ka fè biznis. Dola se te sèl Wa pandan lontan men peyi BRICS yo kòmanse gate jwèt la e menm envite 8 lòt peyi an Azi ak Amerik Latin vin jwenn yo pou fè echanj komès ak lajan pa yo.

    Bizaman, Arabi Sawoudit, yon peyi Arab nan mwayen oryan ki te bon alye Ameriken depi plis pase 50 lane deside kraze lit la. Yon tansyon diplomatik ke Prezidan Biden kreye akoz misye ta deside bay Prens Sawoudyen Ben Salam yon leson demokratik… Ebyen Leson an vire kont Tonsam. Arabi sawoudit deside rapwoche l de Lachin, vann gaz li nan lajan Chinwa, epi mare konplo ak Larisi ki ofri yo yon alyans estratejik pou vann yo gwo Zam lagè nan pri piyay!

    Pa bliye Loksidan fè plis pase 500 lane ap domine lemond. Sòti nan kolonizasyon, esklavaj, pase nan 2 gè mondyal, newokolonyalis, newoliberalis, USA sòti pi gwo venkè nan tout mouvman mond lan konnen yo. Nasyon Ameriken an entèlijan, yo itilize estrateji rasis ak alyans sivilizasyonèl ki chita sou orijn yo kòm pèp ewopeyen, patikilyèman Anglosakson pou pran lidèchip eritaj enperyalis gwo Anpi kolonyal Britanik lan ki te deja etabli sou tout 5 kontinan yo.

    USA vin leve kòm sèl lidè endiskitab nan mwens ke 30 lane aprè 2 gè mondyal yo e pran kòmand gouvenans mondyal la akòz revolisyon endistryèl la, devlopman teknoloji epi kapasite lame li pou deplwaye sou tout kwen latè ak 7 flòt maritim. Menm pandan peryòd lagè fwad nan ane 60 rive 90 yo, Linyon sovyetik pat janm ka kontrekare USA ekonomikman, jodia yo toujou devan nan PIB malgre gwo kapasite Lachin. Ayiti pandan tout epòk sa tap fè lòbèy pòlitik, gaspiyaj ekonomik epi marese sosis ak move lawon pou kraze peyi an.

    Ebyen men jou a rive! Mond lan ap sekwe nan tout poto ak fondman li. Malerezman, nou pa pare pou pran gwo sekous a akoz briganday politik nèg ak fanm jenerasyon DEMONKRASI 86 yo ki depafini ak peyi an. Yo bouke livre tout resous pwodiksyon nasyonal nou ak defans nasyon an paske se enterè pèsonèl yo nan fè kòripsyon epi negosye pouvwa, koudeta, pòs Premye Mimi ak Eleksyon gang ki te sèl priyorite yo. Jodia 3/4 Ayisyen depann de Ekonomi lakay Tonsam. Byen ou mal, se dyaspora USA ki kenbe Ayiti toujou depi plis pase 37 lane Banbòch demokratik. Lè Peyi OPÈP yo fè konplo pou destabilize lòd mondyal la se Ayiti kap peye sa plis paske nou pa gen ren ekonomik ni lòt altènativ jewopolitik.

    Ayiti rive nan gouf Labim san fon an depi aprè lanmò Prezidan Jovenel Moîse. Miche te fè yon bann erè ak dezòd men ekip pouvwa ak kowalisyon abolotcho sa yo se dènye gouvènman malfèktè pou Satan ta vomi bay pèp Ayisyen. Moun mouri pa gade yo, gang ak kidnapè ap banbile, yo pa wè ni grangou malere ni tande rèl peyizan. Sèl Lokipasyon militè yo bezwen pou vin pwoteje pouvwa yo. Koulya tout pri pwodwi pral preske double USA ki te deja anba enflasyon depi aprè Kowona. USA gen pi gwo ekonomi ak rezèv petwòl mond lan, yo ka gouye anba konplo a pandan plizyè ane. E Ayisyen nou menm ak maleng pa nou an ki fin santi a, ou kwè nap chape?

    2030 Lachin ap konfime kòm 1è Pwisans Ekonomik. 2050 Peyi Lend ap vini 2è pwisans ekonomik. Kisa nap fè? Eske nap leve bout tè Desalin lan al mete l an Azi? Oubyen nou dwe kanpe pou nou negosye ak tonSam pandan dyaspora ki lakay yo ap ede nou? Kòman nap benefisye de tout refòm ak rebondisman ekonomik ke mond lan pral sibi yo pou nou chache lòt zanmi san nou pa menase enterè sekirite nasyonal USA? Eske nou kondane pou nou rete anba anachi kriminèl jenerasyon politisyen deblozay 86 la? An verite, si yon lòt jenerasyon lidè konsekan nan tout sektè pa kanpe pou sove Ayiti, peyi sa ap disparèt anba yon lòt non!

  • Québec veut ouvrir son marché du travail aux plus jeunes

    Mardi dernier, le ministre du Travail du Québec, Jean Boulet, a déposé un projet de loi pour amener les plus jeunes sur le marché du travail afin de favoriser la persévérance scolaire dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Le projet de loi présenté par le gouvernement porte sur l’encadrement du travail des enfants, fixant à 14 ans l’âge légal pour occuper un emploi.

    Le projet de loi a été présenté dans un contexte de marchés du travail tendus dans certaines économies avancées, dont le Canada. Selon un rapport du FMI, il y a une forte augmentation des taux de postes vacants dans tous les secteurs, en particulier ceux qui nécessitent plus de contacts, moins qualifiés et moins télétravailla.

    Les populations d’Amérique du Nord, d’Europe occidentale et du Japon vieillissent plus rapidement que jamais. Le Canada, quant à lui, a besoin de plus de personnes en âge de travailler pour soutenir son économie, mais peine à trouver les réponses. Aux États-Unis, divers groupes de réflexion préconisent d’augmenter le nombre d’immigrants entrant dans le pays pour renforcer son avantage concurrentiel et élargir la future main-d’œuvre.

    L’an dernier, le gouvernement fédéral canadien a annoncé son intention d’accueillir annuellement 500 000 immigrants d’ici 2025, soit près de 1,5 million de nouveaux immigrants qui y arriveront au cours des trois prochaines années. En 2022, le Canada a accueilli 437 000 immigrants, contribuant à son taux de croissance démographique le plus élevé depuis 1957.

    Pour certains analystes au Canada, la jeunesse est la solution à la pénurie de main-d’œuvre au pays. Des marchés du travail tendus reflètent en partie la réduction de la participation au marché du travail, qui a rétréci le bassin de demandeurs d’emploi disponibles et rendu plus difficile le pourvoi des postes vacants.

    Le projet de loi, qui réduirait l’âge de travailler à 14 ans contre 16 ans, à compter de septembre 2023, devrait comporter des restrictions visant à protéger les jeunes travailleurs. Entre autres restrictions, le projet de loi propose un maximum de 17 heures travaillées par semaine pendant les périodes scolaires, dont 10 heures peuvent être du lundi au vendredi. Il propose également de renforcer la santé et la sécurité au travail des enfants en tenant compte des risques pouvant particulièrement affecter les travailleurs de 16 ans et moins dans les mécanismes de prévention et de participation des travailleurs existants.

  • CIRCULAIRE No 115-3 : Moratoire sur les prêts

    Banque de la République d’Haïti : CIRCULAIRE No 115-3

    AUX INSTITUTIONS FINANCIÈRES

    En application des dispositions des articles 83 et 161 de la loi du 14 mai 2012 portant sur les banques et autres institutions financières, du décret du 5 juin 2020 sur les institutions de microfinance et de la loi du 21 juin 2002 sur les coopératives d’épargne et de crédit, les banques, les sociétés financières de développement, les sociétés de crédit-bail, les sociétés de cartes de crédit, ci-après dénommées « institutions financières de crédit », les sociétés de microfinance agréées et les coopératives d’épargne et de crédit sont tenues de respecter les dispositions suivantes relatives aux prêts octroyés a leur clientèle.

    1. Moratoire sur les prêts

    a. Les institutions financières de crédit peuvent accorder à toute entreprise débitrice du système qui souhaite en bénéficier et qui remplit les conditions d’éligibilité ci-après, un moratoire allant jusqu’au 30 septembre 2023.

    Les prêts éligibles à ce moratoire sont ceux classifies Courants ou à signaler au 31 décembre 2022 ou qui ont une forte probabilité de devenir improductifs au 31 mars 2023 du fait des troubles socio-politiques que connait le pays actuellement.

    b. Les sociétés de microfinance agréées, les banques ayant des divisions de microcrédit et les coopératives d’épargne et de crédit (CEC) peuvent accorder à leurs clients éligibles qui souhaitent en bénéficier un moratoire allant jusqu’au 30 septembre 2023.

    Les clients éligibles sont ceux dont les prêts étaient sains au 31 décembre 2022 et qui sont susceptibles de devenir improductifs au 31 mars 2023 du fait des troubles socio-politiques que connait le pays actuellement.

    Pendant la période de moratoire, seul le paiement des intérêts sur les créances est exigé et la classification de crédit des clients bénéficiaires est celle enregistrée au 31 décembre 2022.

    Le moratoire implique un déplacement temporel de l’état du crédit du client entre le 3 avril 2023 et le 30 septembre 2023. À l’expiration dudit moratoire, le client devra reprendre normalement le service mensuel de la dette (paiement du capital et des intérêts) tout en jouissant de la même classification de crédit de fin mars 2023. En d’autres termes, le moratoire dans le cadre de la présente circulaire entraine automatiquement une prolongation de la durée du prêt concerné pouvant aller jusqu’à six (6) mois. Un bénéficiaire désirant conserver la durée initiale de son crédit peut négocier une restructuration avec l’institution financière concernée.

     2. Restructuration et provisionnement

    a. D’un commun accord avec son client, une institution financière de crédit peut, conformément à la circulaire No 87 sur la classification des prêts et la constitution de provisions pour créances douteuses, procéder à la redéfinition des modalités d’un prêt commercial qui était sain au 30 septembre 2022 et qui est devenu improductif au 31 mars 2023 ou qui a une forte probabilité de le devenir du fait des troubles socio­politiques que connait le pays actuellement. Pour un prêt ainsi restructuré, l’institution financière est autorisée, pour une période d’un (1) an, à appliquer un taux de provisionnement minimum de 5 %. Les institutions financières de crédit visées par la présente circulaire ont jusqu’au 30 juin 2023 pour effectuer de telles restructurations.

    Si une entreprise ayant bénéficié du moratoire susmentionné enregistre des arriérées sur le paiement des intérêts pendant trois (3) mois consécutifs durant la période du moratoire, son prêt sera classifié automatiquement improductif et le moratoire deviendra caduque. L’institution financière pourra alors, d’un commun accord avec l’entreprise concernée, restructurer ledit prêt. Pour un prêt ainsi restructuré, l’institution financière est autorisée, pour une période d’un (1) an, à appliquer un taux de provisionnement minimum de 20 %. Les institutions financières de crédit visées par la présente circulaire ont jusqu’au 30 septembre 2023 pour procéder de telles restructurations.

    Les prêts restructurés par les institutions financières de crédit dans le cadre de la présente circulaire seront reportés à la BRH conformément aux dispositions de la circulaire 87 — ou sa version amendée le cas échéant — avec mention « prêt restructuré Circ.115-3 » ou « prêt restructuré Circ.115-3/après moratoire », selon le cas.

    b. Les sociétés de microfinance, les divisions de microcrédit des banques et les coopératives d’épargne et de crédit (CEC) peuvent, d’un commun accord avec leurs clients, restructurer des prêts sains au 31 décembre 2022 et devenus improductifs au 31 mars 2023 ou susceptibles de le devenir après, par suite des troubles socio-politiques affectant actuellement le pays. Pour les prêts ainsi restructurés, ces institutions sont autorisées à appliquer, pour une période maximum de six (6) mois, un taux de provisionnement minimum de 25 % dans le cas d’une CEC, ou un taux de provisionnement correspondant à 10 % du taux normalement appliqué aux prêts restructurés dans le cas d’une société de microfinance ou division de microcrédit d’une banque. Les sociétés de microfinance, les divisions de microcrédit d’une banque et les coopératives d’épargne et de crédit ont jusqu’au 30 juin 2023 pour procéder à telles restructurations.

    Si le prêt d’un client éligible ayant bénéficié d’un moratoire d’une société de microfinance, d’une division de microcrédit d’une banque ou d’une coopérative d’épargne et de crédit a connu des arriérés de paiement durant deux mois consécutifs sur les intérêts au cours de la période du moratoire, il devient automatiquement improductif à l’expiration dudit moratoire. La société de microfinance, la division de microcrédit d’une banque ou la coopérative d’épargne et de crédit peut alors choisir de restructurer ce prêt. Pour ce prêt ainsi restructuré, la CEC est autorisée à appliquer, pour une période maximale de six (6) mois, un taux de provisionnement minimum de 50 % et la société de microfinance ou division de microcrédit d’une banque est autorisée à appliquer un taux de provisionnement minimum correspondant à 50% du taux normalement appliqué aux prêts restructurés. Les sociétés de microfinance, les divisions de microcrédit des banques et les coopératives d’épargne et de crédit ont jusqu’au 30 septembre 2023 pour procéder à telles restructurations.

    3. Autres mesures

    Pendant la période du moratoire, les bénéficiaires sont exonérés de frais de retard.

    Par ailleurs, dans le but de s’assurer du maintien de la solidité des fonds propres des institutions financières dans ce contexte d’instabilité socio-économique, les institutions financières visées par la présente circulaire sont tenues de requérir auprès de la BRH une non-objection pour tout projet de distribution de dividendes ou d’intérêt sur les parts permanentes pour l’exercice 2022-2023.

    4. Rapports

    Toutes les institutions financières visées par la présente sont tenues de transmettre électroniquement à la BRH, au 30 juin 2023 et au 30 septembre 2023, un rapport sur les prêts ayant bénéficié d’un moratoire, au plus tard 21 jours après la fin de chacun de ces trimestres.

    En outre, les sociétés de microfinance et les CEC doivent, selon la même fréquence, transmettre à la BRH un rapport sur les prêts ayant été l’objet de restructuration au cours de la période permise dans le cadre de la présente.

    Le format des rapports à transmettre est en annexe à la présente circulaire.

    5. Abrogation et entrée en vigueur

    La présente circulaire abroge la circulaire 115-2 du 7 octobre 2022 et entre en vigueur le 3 avril 2023.

  • Destruction de la production agricole et la montée des gangs en Haïti

    Il existe un lien direct entre la destruction de la production agricole du pays et l’augmentation de l’activité des gangs en Haïti. Outre des facteurs exogènes tels que la politique étrangère d’autres pays et l’influence d’organisations internationales qui ne sont pas favorables à Haïti, combinés à des facteurs politiques et des intérêts économiques locaux, l’un des principaux facteurs qui contribuent à la violence que nous vivons aujourd’hui en Haïti est la destruction du plus grand moteur économique du pays, qui est l’agriculture.

    L’exode massif des communautés rurales

    Dans les années 70 et 80, environ 80 % de la population était considérée comme rurale et dépendait principalement de l’agriculture. Le mauvais traitement du secteur a poussé la plupart de ces personnes vers les villes pour une vie meilleure. L’exode massif des communautés rurales a touché toutes les grandes villes. Cependant, la capitale, Port-au-Prince, où les gangs sont plus actifs a été le plus touchée. En 1980, la population de la ville était de 700 592 habitants. Selon les données des Données des Nations Unies, la population de Port-au-Prince en 2023 est estimée à 2 987 455, soit un quart de la population du pays.

    Alors que l’exode rural s’accélère, le gouvernement n’a pas réussi à gérer l’urbanisation rapide des villes. En conséquence, 74 % de la population urbaine d’Haïti vit dans des bidonvilles sans système d’égouts ni réseau électrique. Il n’a pas fourni les services essentiels à la création d’emplois ou à des conditions de vie décentes. La sécurité a été particulièrement négligée avec un ratio police/population insuffisant. D’autre part, la myopie du gouvernement associée à de mauvaises politiques a décimé la production agricole locale tout en favorisant les importations au profit de quelques-uns. Pendant ce temps, d’autres secteurs n’ont pas créé suffisamment de nouveaux emplois pour absorber les nouveaux arrivants dans les villes.

    La précarité dans le bidonville facilite le recrutement des jeunes dans les gangs

    Une grande partie de la population se retrouve dans une telle situation de précarité qui rend la jeunesse des quartiers populaires particulièrement vulnérable au recrutement des gangs et à leur utilisation par les acteurs politiques et économiques dans des activités douteuses. Maintenant, ces gangs sont déchaînés et le gouvernement les regarde passivement alors qu’ils terrorisent la population. L’élite économique ayant la mainmise sur l’État haïtien plutôt que de faire pression sur le gouvernement pour faire respecter l’État de droit et sécuriser les quartiers où elle opère, elle recrute et établit une relation avec des gangs pour sécuriser leurs affaires et tenir leurs concurrents à distance.

    L’élite économique parvient à contrôler tous les aspects du gouvernement et de son institution. Une telle capture les a mis dans le siège du conducteur. Ils ont leur influence sur les politiques économiques du pays, les réglementations, les lois votées par le parlement et les contrats gouvernementaux. Elle contrôle également les médias et la société civile, qu’elle utilise pour faire avancer ses intérêts. En outre, ils utilisent leurs relations avec les diplomates et les organisations internationales pour garder une emprise ferme sur l’infrastructure économique du pays.

    Adoption de politiques néolibérales au détriment de la production agricole locale

    Entre 1986 et 1995, Haïti a adopté une série de politiques néolibérales qui ont détruit la production agricole locale tout en privatisant les entreprises les plus importantes de l’État en matière de revenus, détruisant des dizaines de milliers d’emplois. Le gouvernement a supprimé toutes les protections pour le secteur agricole local, non préparé à faire face à la concurrence de l’agro-industrie américaine. Ainsi, Haïti, qui naguère était autosuffisant en nourriture, importe maintenant la plupart des aliments dont il a besoin. Les importations alimentaires sont actuellement entre les mains d’un petit groupe d’importateurs politiquement influents et bien connectés au niveau international.

    L’effet dévastateur de ces politiques a accéléré la migration vers les villes, en particulier dans les bidonvilles de Port-au-Prince, où les gens sont désespérés et vulnérables au recrutement de gangs alors que la population est exposée à l’insécurité alimentaire et que les prix des denrées alimentaires montent en flèche sur le marché mondial. En raison de la décimation du secteur agricole local, près de la moitié de la population peine à se nourrir. La plupart d’entre eux vivent dans des bidonvilles, où beaucoup trouvent plus facile de rejoindre un gang pour gagner de l’argent que d’aller à l’école ou de trouver un emploi.

  • Macron sous pression pour revenir sur sa décision unilatérale de changer l’âge de la retraite

    Mardi 14 mars, le président français Emmanuel Macron a utilisé le pouvoir exécutif pour unilatéralement relever l’âge de la retraite de deux ans. Cette décision a entraîné des grèves et des manifestations majeures dans tout le pays, déclenchant l’une des crises les plus graves de l’histoire de France. Le roi Charles III a annulé son projet de se rendre en France la semaine prochaine alors que plus d’un million de personnes ont violemment manifesté à travers le pays. Des manifestants ont affronté la police et incendié l’hôtel de ville de Bordeaux.

    Quelques jours avant la décision très impopulaire de Macron, des milliers de travailleurs se sont mis en grève alors que le président continuait de faire pression pour faire passer l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. Selon le président français, les gens doivent travailler « un peu plus longtemps » pour soutenir financièrement le système. Son projet contesté d’augmenter l’âge d’admissibilité à la retraite fait partie des politiques favorables aux entreprises qu’il promeut depuis sa prise de fonction en 2017.

    Sans garantie de majorité à la chambre basse du Parlement français, M. Macron a décidé d’invoquer un pouvoir spécial lors d’une réunion du Cabinet à l’Élysée pour émettre un décret exécutif visant à relever l’âge de la retraite.

    Le fait de fuir le Parlement et de modifier unilatéralement l’âge de la retraite avait déclenché des motions de censure contre son gouvernement. Lundi 20 mars, 278 députés de la chambre basse du parlement, majoritairement issus de la gauche et de l’extrême droite, ont voté en faveur de la motion de censure interpartis, soit juste en deçà des 287 voix nécessaires pour renverser le gouvernement.

    Bien que le président Macron ait survécu de peu au vote de défiance, il est sous pression pour retirer sa réforme. Cela pourrait également stimuler le mouvement de protestation mené par les syndicats qui ont revendiqué 3,5 millions de personnes jeudi contre la mesure. Les autorités, cependant, ont estimé le nombre à un peu plus d’un million.

    La foule était dense et en colère contre le gouvernement et le président. Dans la ville de Bordeaux, dans le sud-ouest, la porte d’entrée de l’hôtel de ville a été incendiée, tandis qu’à Paris, la police et des groupes de manifestants se sont affrontés jusque tard dans la nuit. L’Associated Press rapporte qu’une grève des éboueurs parisiens, qui entame mardi son 16e jour, nuit à l’esthétique renommée de la capitale française alors que les tas d’ordures, et les monticules grandissent chaque jour — et à certains endroits se dressent plus haut qu’un être humain.

  • Les déclarations changeantes de Yellen sur l’assurance des dépôts suscitent des inquiétudes

    Jeudi, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré devant un panel de la Chambre que le département du Trésor serait prêt à prendre des mesures supplémentaires pour stabiliser les banques. Ces efforts comprennent les mesures d’urgence fédérales prises la semaine dernière offrant une assurance-dépôts pour sauver les déposants de la Silicon Valley Bank (SVB) et de la Signature Bank. Cette déclaration s’écarte radicalement de ses commentaires précédents suggérant qu’une assurance globale sur les dépôts était hors de question.

    Mercredi, Yellen a déclaré aux législateurs qu’elle n’avait pas envisagé ni discuté d’« assurance globale » pour les dépôts sans l’approbation du Congrès, malgré les appels de certains groupes bancaires pour que l’administration Biden garantisse temporairement tous les dépôts afin de rétablir l’ordre dans le système financier.

    La nouvelle déclaration de Yellen est un changement de ton du Trésor qui a jeté le doute sur la capacité du gouvernement fédéral à répondre à la récente crise bancaire.

    Ross Gerber, conseiller financier et président de la société de gestion de patrimoine et d’investissement Gerber Kawasaki, a exprimé ses inquiétudes en tweetant : « Yellen essayant d’apaiser les marchés… Cela n’a pas vraiment fonctionné. Je ne pense pas que les gens aient confiance en Yellen et Powell à ce stade. »

    L’auteur de l’investissement James DePorre a convenu que le fait que Yellen ait senti qu’elle devait corriger les commentaires d’hier donne l’impression qu’elle appréhende quelque chose. « Yellen sait qu’elle a merdé avec ses commentaires bâclés hier, alors elle essaie de se rattraper », a-t-il ajouté dans un autre tweet.

    Par ailleurs, la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, qui avait appelé dimanche à une enquête indépendante sur l’effondrement de la signature de la Silicon Valley Bank, a appelé le président Joe Biden à limoger le président de la Fed, Jerome Powell. La sénatrice lui reproche d’avoir aidé à défaire les réglementations financières en continuant à augmenter les taux d’intérêt malgré les prévisions selon lesquelles cela pourrait coûter 2 millions d’emplois.

  • La Fed américaine relève ses taux d’intérêt dans un contexte de turbulences dans le secteur bancaire

    Avant la tourmente dans le secteur bancaire qui a commencé avec un dépôt en ruée sur la Silicon Valley Bank (SVB) au début du mois, une neuvième hausse consécutive des taux d’intérêt semblait une fatalité. Certains observateurs avaient même appelé à une augmentation massive au milieu de signes d’une inflation persistante inquiétante. Néanmoins, après l’effondrement de SVB, il y avait une incertitude quant à savoir si elle augmenterait les taux. C’est dans ces conditions financières houleuses que la Réserve fédérale américaine a décidé mercredi de relever son taux directeur.

    L’inflation persistante frappe de plein fouet les ménages américains. Les familles à faible revenu sont les plus durement touchées en raison de la flambée des prix de la nourriture et du logement, qui représentent une plus grande part de leurs dépenses.

    Pour lutter contre l’inflation, la Réserve fédérale américaine a augmenté les taux d’intérêt d’un quart de point de pourcentage. Cette décision a ramené le taux de référence de la Fed dans une fourchette comprise entre 4,75 % et 5 %, le plus haut niveau depuis 2007. Il y a un an, le taux d’intérêt de référence de la Fed était proche de zéro pour aider à stimuler l’économie.

    Cependant, des taux d’intérêt plus élevés signifient que le coût d’achats d’une maison, d’emprunts pour développer une entreprise ou de contracter d’autres dettes augmente. En rendant ces activités plus chères, la Fed s’attend à ce que la demande chute, ce qui refroidira les prix.

    Cela a commencé à se produire sur le marché immobilier américain, où les achats ont fortement ralenti au cours de la dernière année. Le prix de vente médian en février était inférieur à celui d’il y a un an — la première baisse en plus d’une décennie.

    Mais dans l’ensemble, l’économie a mieux résisté que prévu, et les prix continuent de grimper plus vite que le taux de 2 % jugé sain. Selon les prévisions de février du Congressional Budget Office (CBO) des États-Unis, pour 2023, le PIB réel (PIB ajusté pour supprimer les effets de l’inflation) ne devrait croître que de 0,1 %.

    Il convient de noter que les taux élevés sont également à l’origine des turbulences actuelles du secteur bancaire. En conséquence, les analystes estiment que les relever à nouveau risquerait de fragiliser davantage les banques en difficulté. De plus, l’instabilité est elle-même un frein à l’économie, ce qui signifie que la Fed pourrait avoir moins de distance à parcourir pour ralentir l’inflation.

    À ces arguments s’oppose l’extraordinaire soutien aux prêts que la Fed a déjà fourni pour stabiliser les banques. Cela lui a donné l’espace nécessaire pour poursuivre sa lutte contre l’inflation, confiant que le pire de la panique était passé.

    Toutefois, la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, qui avait appelé dimanche à une enquête indépendante sur l’effondrement de la signature de la Silicon Valley Bank, a appelé le président Joe Biden à limoger le président de la Fed, Jerome Powell. La sénatrice lui reproche d’avoir aidé à défaire les réglementations financières en continuant à augmenter les taux d’intérêt malgré les prévisions selon lesquelles cela pourrait coûter 2 millions d’emplois.

  • UBS a racheté sa banque rivale, Credit Suisse

    Le Credit Suisse a été sauvé par une prise de contrôle de dernière minute par le groupe UBS dans le but d’endiguer les turbulences financières. UBS a accepté d’acheter Credit Suisse, pour 3,2 milliards de dollars après l’effondrement de deux banques américaines il y a une semaine et demie. L’affaire a été négociée par le gouvernement suisse. La Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne et d’autres ont accueilli favorablement la nouvelle alors qu’ils cherchaient à rassurer les investisseurs sur la stabilité du marché financier mondial.

    Le Credit Suisse était connu comme une « banque d’importance systématique au niveau mondial », ce qui signifie que son effondrement aurait eu un impact mondial. La ministre suisse des Finances, Karin Keller-Sutter, a déclaré qu’elle avait été en contact étroit avec la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, et le ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt.

    Les États-Unis et le Royaume-Uni ont d’importantes filiales du Credit Suisse, qui emploient toutes deux des milliers de personnes. Keller-Sutter a insisté sur le fait que « ce n’est pas un sauvetage » et que « la faillite aurait été le risque le plus élevé, car le coût pour l’économie suisse aurait été énorme ».

    Pendant ce temps, la prise de contrôle, qui a anéanti 17 milliards de dollars d’obligations du Credit Suisse, a provoqué le choc et la panique en Asie. Certains investisseurs de détail en Asie ont paniqué parce qu’ils étaient exposés à des AT1 — également appelés convertibles contingents ou « CoCos » — une classe de dette à risque destinée à absorber les chocs lors de crises institutionnelles par conversion en actions ou par annulation complète.

    Les régulateurs suisses ont confirmé que la valeur des AT1 du Credit Suisse serait réduite à zéro en raison d’une clause permettant une dépréciation complète en cas d’insolvabilité, anéantissant les investissements des détenteurs d’obligations alors que les actionnaires ne perdaient pas tout.

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