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  • APN attaqué : les gangs ciblent des institutions importantes

    Après que des gangs lourdement armés ont attaqué le tribunal de première instance de Port-au-Prince, le plus grand tribunal du pays, la semaine dernière, l’Autorité portuaire nationale (APN), située près du parlement haïtien, a été attaquée jeudi.

    Au cours de cette attaque, un agent de sécurité des Caribbean Port Services (CPS) est décédé et deux autres personnes ont été blessées.

    Cette attaque visant l’APN intervient une semaine après une série d’enlèvements de douaniers. Ces attaques sont profondément préoccupantes en raison de l’importance logistique de ces institutions vitales pour l’économie haïtienne déjà moribonde.

    Le développement économique et social du pays a été entravé par l’instabilité politique, et la violence croissante d’aujourd’hui et le niveau d’insécurité sans précédent le rendent invivable après trois années de croissance négative.

    Le gang 5 secondes, dirigé par Izo du Village de Dieu, serait à l’origine de l’attaque. Ce gang armé est chargé de déconnecter quatre départements du reste du pays depuis plus d’un an.

    De plus, Croix-des-Bossales, le plus grand marché du pays situé dans la région, a longtemps été abandonné par les autorités et soumis à la volonté des gangs qui peu à peu s’emparent de territoires stratégiques, affaiblissant encore plus l’État dirigé par des escrocs pour la plupart avec de graves allégations criminelles à leur encontre.

    En attendant, Me. Jacques Lafontant, le Commissaire du Gouvernement, informe que des dispositions ont été prises pour transférer les services au Tribunal de Paix de la section sud de Port-au-Prince ; et les gangs agrandissent leurs territoires et leur pouvoir contre un État faible.

    Alors que les services du tribunal peuvent être transférés, les services APN ne le peuvent pas, et le gouvernement doit assumer sa responsabilité et régler le problème des gangs.

  • La 12e Conférence ministérielle de l’OMC : Déclaration de M. Ricardin Saint-Jean Ministre du Commerce et de l’Industrie

    D’abord, je voudrais exprimer mes vives félicitations aux autorités de la Confédération et au peuple helvétiques pour avoir accueilli cette 12ème Conférence Ministérielle de l’OMC.

    J’aimerais aussi remercier sincèrement le Président de la Conférence, la Directrice Générale et le personnel du Secrétariat de l’OMC pour leur leadership et tous les efforts qu’ils ont déployés pour organiser cet important évènement.

    Cette 12ème Conférence Ministérielle de l’OMC se tient dans un contexte extrêmement difficile. Pendant que le monde se débat encore pour sortir de la pandémie de Covid-19 qui a eu des conséquences sociales, économiques et commerciales sans précédent est survenue l’invasion de l’Ukraine par la Russie, provoquant la hausse des prix de l’énergie et de certaines matières premières ainsi qu’un ralentissement de la croissance économique et des perturbations sur les marchés financiers mondiaux.

    Ces deux évènements ont mis à rude épreuve le système commercial multilatéral qui a fait preuve de résilience grâce à la discipline des Membres de l’OMC.

    Concernant la réponse de l’OMC à la pandémie de Covid-19, Haïti exhorte les Membres à ne pas aménager leurs efforts afin d’aboutir, dans un esprit constructif, à un résultat global, complet et équilibré dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 et d’autres pandémies futures, y compris la recherche d’une dérogation à certaines protections des droits de propriété intellectuelle. Ainsi, un tel résultat aurait démontré l’importance et la crédibilité de l’OMC.

    Concernant les subventions à la pêche, Haïti appelle à l’urgence. Elle invite les Membres à conclure au plus vite cet accord qui doit mettre fin à la surpêche, à la surcapacité et à la pêche illégale ainsi qu’aux dommages infligés aux océans.

    De plus, Haïti avec environ 17750 km de côte, plaide pour un traitement spécial et différencié pour les pays en développement, notamment les pays les moins avancés insulaires dont la pêche constitue l’une des activités de subsistance pour leurs communautés habitant les régions côtières.

    L’agriculture joue un rôle fondamental dans l’économie haïtienne, contribuant au PIB à hauteur de 25%. Ainsi, Haïti exhorte les Membres à transcender leurs divergences afin d’arriver à un résultat global mettant fin aux soutiens internes qui faussent les échanges et prévoyant un mécanisme durable qui permet aux pays en développement en général et aux PMA en particulier de constituer des stocks publics à des fins de sécurité alimentaire.

    En outre, Haïti souhaite qu’une solution définitive soit trouvée en faveur du groupe C4 dont les économies reposent en bonne partie sur le coton.

    En ce qui concerne le commerce et le développement, Haïti reste attachée à l’aspect développement qui est, en principe, un élément central dans tous les accords de l’OMC. De ce fait, un résultat concret sur les propositions du G-90 serait une avancée significative dans l’histoire de l’OMC.

    Pour finir, Haïti souhaite que les travaux de cette CM12 soient couronnés de succès.

  • Sommet des Amériques : ouverture diplomatique pour s’attaquer aux « causes principales » de la migration

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui a présidé le Sommet des Amériques, a appelé à une responsabilité partagée pour s’attaquer aux « causes principales » de la migration, notamment le changement climatique, la violence, la pauvreté et l’insécurité économique. Cette approche impliquerait tous les pays de l’hémisphère touchés par la migration, en particulier la migration irrégulière.

    Selon le secrétaire, ce ne sont pas seulement les gens des pays dits du Triangle du Nord, dont El Salvador, le Honduras et le Guatemala. Ce sont aussi des Mexicains, des Vénézuéliens, des Nicaraguayens, des Haïtiens et des Cubains, ainsi que des Haïtiens et des Cubains vivant dans d’autres parties de l’hémisphère qui se dirigent vers le nord.

    Il suggère que l’approche de la responsabilité partagée implique les pays d’origine, les pays de transit et les pays de destination qui doivent s’unir pour assumer la responsabilité partagée de gérer ce problème de manière sûre, humaine et ordonnée.

    La vice-présidente américaine Kamala Harris a été chargée par le président Biden en mars de l’année dernière de diriger les efforts diplomatiques pour s’attaquer aux « causes principales » de la migration, qui, selon l’administration, sont à l’origine du nombre massif de migrants atteignant les frontières américaines.

    Dans le cadre de cet effort, Harris a tenté de rallier les investissements du secteur privé dans la région — en particulier au Honduras, au Salvador et au Guatemala. Mardi, elle a annoncé qu’un total de 3,2 milliards de dollars d’engagements d’entreprises du secteur privé avait été obtenu.

    Harris a également annoncé le lancement du Central American Service Corps (CASC), une initiative de 50 millions de dollars dans le cadre des efforts de l’administration Biden pour faire face à la crise à la frontière sud. CASC, selon le bureau de Harris, sera administré par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et « offrira aux jeunes du Salvador, du Guatemala et du Honduras des opportunités de services communautaires rémunérés, un mentorat et une voie vers un emploi futur. »

  • Flambée des prix du pétrole: Le secteur américain de l’énergie enregistre des performances record

    Alimenté par la flambée des prix du pétrole, le secteur de l’énergie est de loin le secteur le plus performant du S&P 500, en hausse de 67 % cette année, tandis que le S&P 500 est en baisse de 13 %. En tête a été un revirement majeur pour les actions d’Exxon Mobil, qui ont clôturé au-dessus d’un record à 104,59 $, en hausse de 1,2 % hier. C’est la première fois depuis 2014 que les actions de la société sont aussi élevées.

    Le cours de l’action de la multinationale du pétrole et du gaz américaine a augmenté de plus de 64 % jusqu’à présent cette année, porté par les prix élevés du pétrole. Il y a deux ans, l’action a été expulsée du Dow Jones Industrial Average après 92 ans dans l’indice de premier ordre, qui fait référence à une société établie, stable et bien reconnue. De nombreux investisseurs s’inquiétaient de l’avenir des combustibles fossiles et de l’endettement élevé.

    La flambée des prix du pétrole a alimenté la performance du secteur de l’énergie à la bourse américaine alors que la demande américaine d’essence augmente. La demande de pétrole persiste malgré des prix record à la pompe, alors que l’on s’attend à ce que la demande de pétrole de la Chine augmente à mesure que le pays assouplit les restrictions imposées par les blocages de COVID-19.

    Pendant ce temps, les États-Unis et leurs alliés veulent limiter les prix mondiaux du pétrole. Cependant, les principaux acteurs du secteur de l’énergie peuvent ne pas être aussi utiles dans cette entreprise. L’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, dont la Russie, ont résisté aux pressions occidentales pour augmenter plus rapidement sa production pour répondre à la demande accrue de ce produit de base, vital pour l’économie mondiale.

    Les membres de l’OPEP se sont réunis la semaine dernière pour décider de leur objectif de production de pétrole pour le mois à venir. Ils ont décidé de s’en tenir à une modeste augmentation d’environ 400 000 barils par jour. Si tel est le cas, cela frustrera un Occident aux prises avec la flambée des prix.

    Goldman Sachs, une banque d’investissement multinationale américaine et une société de services financiers, a déclaré plus tôt cette semaine qu’elle s’attend à ce que les prix mondiaux du pétrole atteignent en moyenne 140 dollars le baril entre juillet et septembre, en hausse par rapport à ses prévisions précédentes de 125 dollars le baril.

  • Haïti : l’inflation s’accélère encore en avril, à 26,7 % sur un an

    En avril, les prix à la consommation en Haïti ont augmenté de 26,7 % d’une année à l’autre. Il s’agit d’une légère hausse par rapport à mars (+ 25,9 %), dans un contexte de hausse des prix des matières premières à l’échelle internationale, en particulier les produits alimentaires et les dérivés du pétrole. Au cours des 3 dernières années, le taux d’inflation des services et des biens de consommation a oscillé entre 10,9 % et 27,8 %. Pour l’année 2022, une inflation moyenne de 25,44 % a été calculée.

  • Les prix du pétrole bondissent après l’UE accepte d’interdire les importations de brut russe

    Les prix du pétrole ont augmenté après que l’Union européenne a accepté de limiter les achats de pétrole russe. À la suite de cette décision, les contrats à terme sur le brut américain pour juillet ont bondi de 3,5 % et le pétrole brut léger est désormais supérieur à 119 dollars le baril. Le brut Brent, une référence internationale, dépasse les 120 dollars le baril.

    Tard lundi, les dirigeants de l’UE sont parvenus à un accord pour interdire 90 % du brut russe d’ici la fin de l’année. L’accord dénoue une impasse après que la Hongrie, un important utilisateur de pétrole russe, ait initialement bloqué les pourparlers visant à imposer un embargo pétrolier à la Russie, qui étaient en cours depuis le début du mois.

    Alors que l’embargo couvre toujours plus des deux tiers des importations de pétrole du bloc en provenance de Russie, il fait temporairement une exception pour le pétrole livré par pipeline. Les dirigeants de l’Union européenne ont fait ce compromis pour satisfaire la Hongrie, qui bloquait toute action susceptible de perturber son approvisionnement énergétique.

    L’embargo russe sur le pétrole fait partie du sixième train de sanctions de l’Union européenne contre la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine. Ce paquet de sanctions comprend un engagement à couper Sberbank, la plus grande banque de Russie, de SWIFT, un système de communication interbancaire. Cette étape est l’une des mesures importantes prises par les alliés occidentaux visant le système financier russe.

    Néanmoins, bon nombre des sanctions contre la Russie ont eu les effets inverses de ceux attendus. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la flambée des prix du pétrole et du gaz a contribué à porter les recettes d’exportation de pétrole de la Russie à 50 % depuis le début de l’année. L’excédent du compte courant de la Russie a triplé pour atteindre près de 96 milliards de dollars, son plus important depuis près de trois décennies. De plus, la monnaie russe a plus que doublé par rapport au dollar depuis son nadir de mars, bien que certains économistes suggèrent que l’ascension du rouble est le signe d’une économie nationale en difficulté.

  • Le Gouvernement a dévoilé son programme d’apaisement social

    Le ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST), et le Fonds d’assistance économique et sociale (FAES) ont annoncé jeudi lors d’une conférence de presse le lancement d’un programme d’apaisement social. On fait le point sur ce qu’il faut en retenir.

    D’un coût de plus de 3 milliards de gourdes, l’objectif de ce programme, selon le gouvernement, est de soulager la misère des groupes les plus défavorisés qui souffrent à la fois de l’insécurité et de la précarité économique.

    Le ministère des Affaires sociales et du Travail (MAST) et le Fonds d’assistance économique et sociale (FAES) coordonneront ce programme qui impliquera d’autres entités gouvernementales telles que le ministère des Travaux publics, le ministère du Commerce, le ministère des Finances le ministère de l’Agriculture et d’autres institutions.

    Le programme durera tout au long de l’année fiscale restante, soit 3 mois.

    Certains bénéficiaires recevront des transferts en espèces. Le ciblage des bénéficiaires sera effectué à partir du système d’information du ministère des Affaires sociales et du Travail (SIMAST). Les plats chauds seront distribués via 300 restaurants communautaires.

    Le SIMAST est une base de données du Système d’Information du ministère des Affaires sociales et du Travail qui a été conçu pour répondre aux besoins économiques et sociaux de manière plus ciblée en identifiant les couches les plus vulnérables de la population haïtienne.

    Voici ce qu’il faut retenir de ce programme d’apaisement social

    • 3 000 gourdes par mois à 50 000 familles durant trois mois
    • 90 000 emplois temporaires en zone urbaine durant trois mois
    • 100 000 bénéficiaires recevront un plat chaud par jour
    • 100 000 kits alimentaires (panye solidaire)
    • 45 000 agriculteurs bénéficieront d’un appui pour renforcer l’agriculture
    • 25 000 chèques scolaires pour la rentrée 2022-2023
    • 50 nouveaux bus pour transporter les étudiants
    • Continuité de la subvention aux carburants
    • Accompagnement social des travailleurs sous-traitants

    Le gouvernement, dans son annonce, reconnaît que des interventions plus durables sont nécessaires. Aussi, malgré les bonnes intentions du programme, beaucoup pensent qu’il échouera à cause de la corruption dans un contexte d’insécurité aiguë.

    De plus, il convient de rappeler le peu de succès d’un programme similaire lancé pendant la pandémie de COVID, alors qu’il est difficile de confirmer si les bénéficiaires visés recevront réellement les avantages, en particulier les transferts monétaires.

    En avril 2020, le gouvernement haïtien avait annoncé une série de mesures fiscales et monétaires pour faire face au ralentissement économique de la pandémie. Parmi ces mesures figurait le programme de transferts monétaires. 1,5 million de personnes auraient dû bénéficier de ce programme coordonné par le FAES, et coûtant 4,5 milliards de gourdes. Toutefois, la dernière publication de Moncash révèle que pas plus de 322 000 personnes ont reçu un transfert. Aucune nouvelle publication officielle n’a été publiée pour les 79 % restants de la population ciblée.

  • IPEF : Biden propose un nouveau pacte commercial avec l’Asie

    Le président Joe Biden fait la promotion de son cadre économique indo-pacifique (IPEF) lors de son premier voyage présidentiel dans la région pour renforcer la présence américaine en Asie. Ce nouvel accord commercial remplace le Partenariat transpacifique (TPP) dont son prédécesseur, Donald Trump, a dû retirer les États-Unis en 2017.

    Bien que les détails de l’accord ne soient pas encore connus, l’administration Biden a clairement indiqué que cet accord sera différent des autres blocs commerciaux traditionnels. L’IPEF n’offre pas d’incitatifs tels que des tarifs plus bas ou un meilleur accès au marché américain. Au lieu de cela, il cherche à promouvoir des normes économiques partagées couvrant l’économie et la technologie numériques, la résilience de la chaîne d’approvisionnement, la décarbonisation et les normes des travailleurs, entre autres. En outre, les pays membres peuvent choisir de participer à certaines parties du cadre.

    Alors que les États-Unis profitent de cette occasion pour marquer leur engagement à rester une force de premier plan en Asie, c’est une pilule difficile à avaler pour les électeurs américains. Quel que soit le contenu de ces accords commerciaux, les électeurs ont tendance à les associer à des pertes d’emplois. Ainsi, même si les négociations pourraient durer de 12 à 18 mois, cet accord pourrait se retourner contre l’administration avant les prochaines élections de mi-mandat.

    L’IPEF devrait inclure les alliés américains tels que le Japon, la Corée du Sud et l’Australie. Il comprendra également des pays critiques d’Asie du Sud-Est qui font partie du plus grand bloc commercial du monde, le Partenariat économique global régional (RCEP), couvrant 30 % de l’économie mondiale. Ce bloc comprend 15 États membres, dont la Chine, qui a joué un rôle crucial dans sa négociation.

    Il convient également de rappeler que l’IPEF devrait remplacer le Partenariat transpacifique (TPP), pierre angulaire de la politique économique de l’administration Obama en Asie-Pacifique. Cependant, le président Donald Trump a retiré les États-Unis du pacte en janvier 2017. Les 11 autres signataires ont élaboré avec succès un nouvel accord commercial connu sous le nom d’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) auquel la Chine a soumis une demande d’adhésion deux ans après avoir signalé son intérêt à rejoindre le bloc en septembre de l’année dernière.

    Pour de nombreux membres, en particulier en Asie du Sud-Est, un tel engagement américain dans la région manque de clarté. S’adressant à Al Jazeera, un analyste de l’économie et du commerce à l’Institut malaisien d’études stratégiques et internationales se demande s’il s’agit d’un moyen pour les États-Unis d’imposer leurs normes aux pays les plus pauvres.

    Alors que des pays comme la Thaïlande et le Vietnam ont exprimé leur intérêt pour l’IPEF, ils n’ont pas encore pris de position claire. Il est également difficile de savoir si les pays ayant des relations commerciales approfondies avec la Chine seront disposés à participer.

  • Boots on the ground: Personal achievements are not necessarily a sign of transformative policy toward Haiti

    Anse-A-Pitre, May 6th 2022

    Open letter to
    Reverend Jean Miguel Auguste
    Rosendale, NY
    United States of America

    Dear Rev. Auguste,

    I hope you are doing well. This morning, we could be all together celebrating a great news because your battle for diversity is apparently winning at the land of Uncle Sam. A Haitian descent, a black woman is promoted to one of the highest leadership roles in the White House. Thanks God!!! Unfortunately, our sorrow and affliction for Haiti are nobly bigger than any personal achievement that might not necessarily be a sign of transformative policy or strategies toward Haiti. Also, I know you are still grieving the recent lost of your love ones. Life is sometime difficult to be apprehended. Death is the final transition to our most important life. We should all be ready to embrace this universal law and live our FIRST life on earth with maximum satisfaction, dignity and respect while in this material body.

    Sadly, even the minimum is still out of the perspectives for our people. Death that should be a planned transition for our beloved fellow compatriots, becomes more and more an acceptability of premature deliverance as our current reality of living as nation seems to be counted under the law of Human caprices. Surely, Haitian lives are being counted under the law of elitist selfishness, careless leadership and international complicity.

    Reverend, my friend, you are a senior priest, you lived in Haiti for many years. You could tell me more about this imaginable falling to the bottom of hell. Tell me how we are genuinely able to destroy all our essences in just two generations? How Castera & Becassine, neighborhood of carrefour-feuilles, quiet place where I grow up, becomes today a red flag lawless area? How Turgeau, Babiole, Canapevert, with all their beautiful streets can be turned into a public arena for kidnapping? How downtown of Port-au-Prince where College St-Martial, your famous secondary school is located, becomes a place of desolation and stressful site?

    Reverend, our conversations are always enriching each other. But, you are always pressuring me to be more engaged in politics… At the beginning of the year, your wishes to me were like a helmet’s coup on the coward head of a young man that you believe , has heart and potentials to make an impact during this generation. However, this week, as a ultimate solution to stop this tragedy and humanitarian disaster, I asked you a pertinent realistic question on the role Haitian-American veterans could play to save Haiti from this chaos. Why we do not have Haitian boots from the diaspora to support Haitian National Police on the ground? you intelligently replied that Haitian-American veterans have the patriotic willingness to do so, but do not strategically receive any offer for funds and logistics support as their Ukrainian counterparts to fight gang violence and restoring democratic order in Haiti.

    Consequently, your answer did not convince me and still to me a coward excuse to not response to our call to be on duty as diaspora elites. Furthermore, this morning, we all received a public document that circulating on social media, apparently, an official correspondence from a former Haitian Minister of interior, dated on April 2021 and sent to late President Jovenel Moise’s regarding a list of 14 families that might illegally running guns business in Haiti. (UNCONFIRMED DOCUMENT)

    As results, when I see the names in that letter, I feel like there’s no hope for this country. Asking myself will you still try to convince a young man like myself to innocently involved in Haitian politics, a tangible paranoia of evil craziness that creates a valley of death in the capital during the last 30 years? At the end, I consider whether this document is authentic or NOT, the bottom line is those powerful names in the list can all together POSITIVELY transform Haiti if they let themselves convinced by the same fire of patriotism we cultivate and humbly accept to give to any Haitian, whatever his or her skin’s color, religion or social status, the same kind of human love that are boiling in their hearts for their love ones.

    For all your due respect Reverend, my resolution, till today, unless God sends Archangel Michael before me with his sword like he did for Joshua before conquering the promise land, I will be staying engaged beside the coffee & cacao farmers and vulnerable children that need my voice to be raised for their causes. “Being successful does not necessarily makes you great. What makes you great is when you reach back and help somebody else becomes great.“ Unknown…

    Blessings,

    Gumais Jean Jacques
    Kaiser kafe, Founder & CEO
    Vice-President FPDE
    jjgumais@gmail.com

    Note: This open letter reflects the sole personal opinions that engage only the author.

  • Les États-Unis, la Chine et l’Europe pourraient tous entrer en récession

    Les principales économies, notamment l’Europe, la Chine et les États-Unis, pourraient toutes entrer en récession cette année. Les institutions mondiales ont commencé à sonner l’alarme. Deutsche Bank et Bank of America sont parmi les principales institutions à avoir publié des prévisions désastreuses pour l’économie mondiale.

    Alors que l’économie se remettait d’un ralentissement induit par la pandémie, une chaîne d’approvisionnement tendue et une demande accrue ont poussé l’inflation à des niveaux records. Une telle augmentation a entraîné une flambée des prix de pratiquement tous les produits de base. Ainsi, la guerre russo-ukrainienne, qui a commencé il y a plus d’un mois, a aggravé une mauvaise situation. L’ONU prévient également que les politiques des économies avancées, en particulier le resserrement monétaire, sont à l’origine de la détérioration des perspectives de croissance mondiale en 2022.

    La semaine dernière, la banque centrale américaine a augmenté ses intérêts d’un demi-point de pourcentage et prévoyait de le faire à nouveau en juin et de réduire considérablement son bilan au cours des 16 prochains mois. Le rythme rapide du resserrement de sa politique monétaire et l’entêtement de l’inflation amènent une majorité d’économistes à croire que les efforts de la Fed pour lutter contre la flambée des prix pourraient faire basculer l’économie dans la récession.

    Au Royaume-Uni, le chômage augmente. La Banque d’Angleterre a mis en garde jeudi contre une inflation à deux chiffres et une éventuelle récession alors qu’elle relève son taux de référence d’un quart de point. Les experts préviennent qu’il sera difficile pour la banque centrale britannique de contrôler l’inflation sans risquer une récession.

    Les investisseurs lorgnent les pourparlers de l’Union européenne sur un embargo russe sur le pétrole qui devrait resserrer les approvisionnements mondiaux augmentant de jour en jour les risques d’une récession économique mondiale. Dimanche, les pays du G7 se sont engagés à interdire ou à éliminer progressivement les importations de pétrole russe. Ainsi, une récession est presque inévitable en Europe si la guerre en Ukraine persiste.

    Les économistes s’inquiètent également pour la Chine, deuxième économie mondiale. Alors que les pays du monde entier assouplissent leurs restrictions COVID, les politiques anti-COVID strictes de la Chine ajouteront davantage de perturbations au commerce mondial et aux chaînes d’approvisionnement. Il convient de noter que pendant des années, la Chine a été l’un des principaux moteurs de la croissance mondiale. Une économie chinoise lente sera sans aucun doute un frein pour le reste de l’économie mondiale. En fait, beaucoup pensent que l’économie chinoise est peut-être déjà en récession.

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