Blog

Hello

  • Visas H-2A et H-2B : nouvelle opportunité économique pour les Haïtiens

    À compter du 10 novembre 2021, les ressortissants d’Haïti ainsi que 87 autres pays sont admissibles à recevoir des visas H-2A et H-2B. Le groupe de réflexion, Center for Global Development (CGD) soutient que ces programmes offrent aux travailleurs et aux familles haïtiennes une opportunité spectaculaire.

    Selon le CGD, si seulement 1 000 Haïtiens viennent travailler aux États-Unis avec ce visa au cours des dix prochaines années, environ 200 millions de dollars de revenus supplémentaires iront directement aux travailleurs haïtiens et à leurs familles, avec des répercussions sur l’ensemble de l’économie haïtienne.

    Les programmes de visa H-2A et H-2B permettent aux employeurs américains d’amener des ressortissants étrangers aux États-Unis pour occuper respectivement des emplois temporaires agricoles et non agricoles.

    En règle générale, l’USCIS approuve les pétitions H-2A et H-2B uniquement pour les ressortissants de pays que le secrétaire à la Sécurité intérieure a désignés comme éligibles pour participer aux programmes. Cependant, L’USCIS peut approuver certaines pétitions, y compris pour les ressortissants de pays ne figurant pas sur la liste, au cas par cas, uniquement si cela est jugé dans l’intérêt des États-Unis.

    Le plafond actuel pour le visa H-2B est de 66 000 visas par exercice. Le programme H-2A n’a pas de plafond numérique, mais il n’a fourni des visas qu’à environ deux cent mille travailleurs en 2019.

    En 2020, le président Trump a suspendu la plupart des nouveaux visas de travail temporaires dans ce qu’il a dit être un effort pour protéger les travailleurs américains au milieu de la pandémie de coronavirus.

    Selon le Council on Foreign Relations, les travailleurs étrangers temporaires soutiennent depuis longtemps l’économie américaine. Ils fournissent aux industries américaines, telles que l’agriculture et la technologie, une main-d’œuvre essentielle.

    Cependant, ces programmes ont été perturbés par le recul des groupes de main-d’œuvre nationaux. On craint également que cela ne crée un afflux d’immigrants sans papiers, une mauvaise application des restrictions sur les visas de travail et des préoccupations concernant le traitement des travailleurs étrangers.

    Visas H-2A H-2B délivrés (Exercices 2015-2019)

    H-2AH-2B
    2015108,14469,684
    2016134,36884,627
    2017161,58383,600
    2018196,40983,774
    2019204,80197,623

    Principaux pays d’origine

    H-2A
    Mexique   188,758
    Jamaïque        5,030
    Afrique du Sud        4,816
    H-2B
    Mexique     72,339
    Jamaïque     10,076
    Guatemala        3,269
  • 101 pays, dont Haïti, ont un avis aux voyageurs de niveau 4

    Le département d’État des États-Unis publie un avis aux voyageurs pour chaque pays du monde en fonction d’indicateurs de risques, notamment la criminalité, le terrorisme, les troubles civils, les catastrophes naturelles, les enlèvements ou les prises d’otages.

    Il existe quatre niveaux d’avis aux voyageurs allant de « l’exercice des précautions normales » à « ne pas voyager ». Bien que l’État américain émette un niveau global de conseils aux voyageurs pour chaque pays, les niveaux de conseils peuvent varier pour des emplacements ou des zones spécifiques au sein d’un pays.

    Selon le site Web du Département d’État, 101 pays et territoires, dont Haïti, ont un avis aux voyageurs de niveau 4, au 14 novembre. Vous trouverez ci-dessous une liste complète des avis aux voyageurs pour chaque pays du monde.

    Niveau 1 — précautions normales d’exercice : il s’agit du niveau de conseil le plus bas pour les risques de sûreté et de sécurité. Il y a un certain risque dans tout voyage international.

    Niveau 2 — faites preuve de prudence accrue : Soyez conscient des risques accrus pour la sûreté et la sécurité.

    Niveau 3 — reconsidérer les déplacements : évitez les déplacements en raison de risques graves pour la sûreté et la sécurité.

    Niveau 4 – Ne pas voyager : il s’agit du niveau de conseil le plus élevé en raison de la plus grande probabilité de risques mortels. En cas d’urgence, le gouvernement américain peut avoir une capacité très limitée à fournir une assistance. Le département d’État conseille aux citoyens américains de ne pas se rendre dans le pays ou de le quitter dès qu’il est sûr de le faire.

    NiveauDate de mise à jour
    BhoutanNiveau 118-Oct-21
    ComoresNiveau 128-Jun-21
    KoweïtNiveau 125-Oct-21
    MalawiNiveau 18-Nov-21
    MontserratNiveau 17-Jul-21
    ParaguayNiveau 118-Oct-21
    SabaNiveau 116-Jun-21
    SénégalNiveau 118-Oct-21
    République kirghizeNiveau 125-Oct-21
    ZambieNiveau 118-Oct-21
    BangladeshNiveau 218-Oct-21
    BolivieNiveau 218-Oct-21
    CamerounNiveau 218-Oct-21
    GhanaNiveau 218-Oct-21
    GuinéeNiveau 22-Nov-21
    IndeNiveau 216-Aug-21
    KenyaNiveau 218-Oct-21
    MauritanieNiveau 212-Oct-21
    NamibieNiveau 225-Oct-21
    NépalNiveau 28-Nov-21
    OmanNiveau 225-Oct-21
    PalaosNiveau 216-Jun-21
    PérouNiveau 24-Oct-21
    RwandaNiveau 28-Nov-21
    TogoNiveau 29-Aug-21
    Émirats arabes unisNiveau 28-Nov-21
    ZimbabweNiveau 227-Sep-21
    AndorreNiveau 321-Sep-21
    AngolaNiveau 318-Oct-21
    AnguillaNiveau 37-Sep-21
    ArgentineNiveau 34-Oct-21
    AustralieNiveau 313-Sep-21
    BahreïnNiveau 330-Aug-21
    BéninNiveau 37-Sep-21
    BonaireNiveau 321-Sep-21
    BonaireNiveau 321-Sep-21
    BrésilNiveau 313-Sep-21
    Cabo VerdeNiveau 319-Jul-21
    CanadaNiveau 330-Aug-21
    TchadNiveau 316-Jun-21
    ChiliNiveau 316-Aug-21
    ChineNiveau 316-Jun-21
    ColombieNiveau 326-Oct-21
    Côte d’IvoireNiveau 38-Nov-21
    ChypreNiveau 318-Oct-21
    République tchèqueNiveau 312-Oct-21
    DanemarkNiveau 316-Jun-21
    DjiboutiNiveau 318-Oct-21
    République dominicaineNiveau 325-Oct-21
    ÉquateurNiveau 316-Jun-21
    ÉgypteNiveau 325-Oct-21
    SalvadorNiveau 39-Aug-21
    Guinée équatorialeNiveau 327-Sep-21
    EswatiniNiveau 318-Oct-21
    FidjiNiveau 32-Nov-21
    FinlandeNiveau 32-Aug-21
    FranceNiveau 34-Oct-21
    Antilles françaisesNiveau 325-Oct-21
    GabonNiveau 312-Oct-21
    AllemagneNiveau 330-Aug-21
    GuatemalaNiveau 325-Oct-21
    Guinée-BissauNiveau 38-Nov-21
    HondurasNiveau 316-Jun-21
    Hong KongNiveau 316-Jun-21
    HongrieNiveau 318-Oct-21
    IslandeNiveau 34-Oct-21
    IndonésieNiveau 325-Oct-21
    ItalieNiveau 316-Jun-21
    JamaïqueNiveau 32-Nov-21
    JaponNiveau 316-Jun-21
    JordanieNiveau 316-Jun-21
    LaosNiveau 32-Nov-21
    LesothoNiveau 34-Oct-21
    LibériaNiveau 32-Aug-21
    LiechtensteinNiveau 323-Aug-21
    MalteNiveau 37-Sep-21
    Îles MarshallNiveau 32-Nov-21
    Île MauriceNiveau 325-Oct-21
    MexiqueNiveau 312-Jul-21
    MicronésieNiveau 316-Jun-21
    MarocNiveau 34-Oct-21
    MozambiqueNiveau 316-Aug-21
    Nouvelle-ZélandeNiveau 316-Jun-21
    NigerNiveau 316-Jun-21
    NigériaNiveau 323-Aug-21
    PakistanNiveau 319-Jul-21
    PanamaNiveau 327-Sep-21
    PhilippinesNiveau 316-Jun-21
    PologneNiveau 32-Nov-21
    PortugalNiveau 34-Oct-21
    QatarNiveau 316-Jun-21
    République du CongoNiveau 38-Nov-21
    Sao Tomé et PrincipeNiveau 321-Sep-21
    Sierra LeoneNiveau 330-Aug-21
    Saint-EustacheNiveau 316-Jun-21
    Saint-MartinNiveau 38-Nov-21
    Afrique du SudNiveau 34-Oct-21
    Corée du SudNiveau 312-Oct-21
    EspagneNiveau 312-Oct-21
    Sri LankaNiveau 325-Oct-21
    SuèdeNiveau 312-Jul-21
    TaïwanNiveau 316-Jun-21
    ThaïlandeNiveau 38-Nov-21
    GambieNiveau 32-Aug-21
    Timor-LesteNiveau 316-Jun-21
    Trinité-et-TobagoNiveau 39-Aug-21
    TunisieNiveau 318-Oct-21
    Îles Turks et CaicosNiveau 37-Sep-21
    OugandaNiveau 312-Oct-21
    UruguayNiveau 316-Aug-21
    VietnamNiveau 39-Aug-21
    AfghanistanNiveau 431-Aug-21
    AlbanieNiveau 413-Sep-21
    AlgérieNiveau 416-Jun-21
    AntarctiqueNiveau 416-Jun-21
    Antigua-et-BarbudaNiveau 421-Sep-21
    ArménieNiveau 44-Oct-21
    ArubaNiveau 49-Aug-21
    AutricheNiveau 44-Oct-21
    AzerbaïdjanNiveau 430-Aug-21
    La BarbadeNiveau 44-Oct-21
    BiélorussieNiveau 412-Oct-21
    BelgiqueNiveau 42-Nov-21
    BelizeNiveau 413-Sep-21
    BermudesNiveau 421-Sep-21
    Bosnie-HerzégovineNiveau 412-Oct-21
    BotswanaNiveau 46-Jul-21
    Les îles Vierges britanniquesNiveau 419-Jul-21
    Le BrunéiNiveau 47-Sep-21
    BulgarieNiveau 427-Sep-21
    Burkina FasoNiveau 42-Nov-21
    Birmanie (Myanmar)Niveau 416-Jun-21
    BurundiNiveau 412-Jul-21
    CambodgeNiveau 412-Oct-21
    Îles CaïmansNiveau 48-Nov-21
    République centrafricaineNiveau 427-Jul-21
    Costa RicaNiveau 416-Jun-21
    CroatieNiveau 44-Oct-21
    CubaNiveau 426-Jul-21
    CuraçaoNiveau 42-Aug-21
    République démocratique du CongoNiveau 42-Aug-21
    DominiqueNiveau 416-Aug-21
    ÉrythréeNiveau 429-Jun-21
    EstonieNiveau 430-Aug-21
    ÉthiopieNiveau 46-Nov-21
    Guyane françaiseNiveau 417-Jun-21
    Polynésie françaiseNiveau 49-Aug-21
    GéorgieNiveau 416-Jun-21
    GrèceNiveau 42-Aug-21
    la GrenadeNiveau 413-Sep-21
    GuyaneNiveau 421-Sep-21
    HaïtiNiveau 423-Aug-21
    IranNiveau 48-Nov-21
    IrakNiveau 416-Jun-21
    IrlandeNiveau 42-Aug-21
    Israël, en Cisjordanie et à GazaNiveau 413-Sep-21
    KazakhstanNiveau 418-Oct-21
    KiribatiNiveau 416-Jun-21
    KosovoNiveau 423-Aug-21
    LettonieNiveau 44-Oct-21
    LibanNiveau 425-Oct-21
    LibyeNiveau 425-Oct-21
    LituanieNiveau 413-Sep-21
    LuxembourgNiveau 48-Nov-21
    MacaoNiveau 416-Jun-21
    MadagascarNiveau 48-Nov-21
    MalaisieNiveau 421-Jun-21
    MaldivesNiveau 416-Jun-21
    MaliNiveau 425-Oct-21
    MoldavieNiveau 412-Oct-21
    MongolieNiveau 46-Jul-21
    MonténégroNiveau 416-Aug-21
    NauruNiveau 416-Jun-21
    Conseil aux voyageurs aux Pays-BasNiveau 48-Nov-21
    Nouvelle-CalédonieNiveau 44-Oct-21
    NicaraguaNiveau 47-Sep-21
    Corée du Nord (Rép. pop. dém. de Corée)Niveau 428-Jun-21
    Macédoine du NordNiveau 430-Aug-21
    NorvègeNiveau 427-Sep-21
    Papouasie-Nouvelle-GuinéeNiveau 46-Jul-21
    RoumanieNiveau 412-Oct-21
    RussieNiveau 42-Nov-21
    Saint-Kitts-et-NevisNiveau 413-Sep-21
    Sainte-LucieNiveau 430-Aug-21
    Saint-Vincent-et-les GrenadinesNiveau 412-Oct-21
    SamoaNiveau 416-Jun-21
    Arabie saouditeNiveau 416-Jun-21
    SerbieNiveau 413-Sep-21
    SeychellesNiveau 416-Jun-21
    Conseil aux voyageurs à SingapourNiveau 418-Oct-21
    SlovaquieNiveau 42-Nov-21
    SlovénieNiveau 413-Sep-21
    Îles SalomonNiveau 417-Jun-21
    SomalieNiveau 417-Jun-21
    Soudan du SudNiveau 417-Jun-21
    SoudanNiveau 48-Nov-21
    Le SurinameNiveau 417-Jun-21
    SuisseNiveau 430-Aug-21
    SyrieNiveau 42-Aug-21
    TadjikistanNiveau 417-Jun-21
    TanzanieNiveau 416-Jun-21
    BahamasNiveau 423-Aug-21
    TongaNiveau 416-Jun-21
    TurquieNiveau 416-Aug-21
    TurkménistanNiveau 416-Jun-21
    Conseil aux voyageurs à TuvaluNiveau 416-Jun-21
    UkraineNiveau 425-Oct-21
    Royaume-UniNiveau 419-Jul-21
    OuzbékistanNiveau 421-Jun-21
    VanuatuNiveau 416-Jun-21
    VenezuelaNiveau 428-Jun-21
    YémenNiveau 428-Jun-21
  • Le G9 annonce une trêve, la vente de carburant va reprendre à la pompe

    Le gouvernement haïtien a annoncé que des mesures avaient été prises pour assurer la reprise des produits pétroliers qui a été interrompue par le gang G9 an fanmi e alye dirigée par Jimmy Cherizier alias Babercue. Le ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) a indiqué que la vente de carburant reprendra à la pompe le dimanche 14 novembre 2021.

    La pénurie de carburant a perturbé les activités économiques et sociales, notamment la transportation, les hôpitaux, les banques commerciales et les télécommunications. Cette situation a encore accru le coût de la vie déjà élevé en Haïti.

    Afin de faciliter une distribution ordonnée et sécurisée des produits pétroliers sur l’ensemble du territoire national, le Ministère du Commerce et de l’Industrie avait porté à la connaissance des responsables des Associations des Distributeurs de Produits Pétroliers et de la population en général que la journée du samedi 13 novembre 2021 était consacrée exclusivement à l’approvisionnement des différentes stations-service.

    La publication de la note est intervenue vingt-quatre heures après la trêve annoncée par le leader du G9 an fanmi e alye. De plus, le bruit courait que le gouvernement avait versé 40 millions de gourdes au gang G9 pour permettre la distribution de carburant de Varreux, une allégation que le gouvernement a démentie.

    Il a également été signalé qu’une quantité suffisante de carburant avait été distribuée entre vendredi et samedi pour assurer une reprise en douceur de la vente de carburant. Plus d’un million de gallons de diesel et plus de 700 000 gallons d’essence ont quitté Varreux, la plus grande installation de stockage de carburant du pays, pour être distribués dans diverses stations.

    Par ailleurs, le coût de la vie continue d’augmenter, frustrant les consommateurs déjà terrorisés par la violence et l’insécurité, et la pénurie de carburant aggrave davantage la situation précaire de la population haïtienne.

  • L’adoption par l’Assemblée générale de l’OEA d’une déclaration sur Haïti

    Dans une déclaration sur Haïti vendredi, l’Assemblée générale de l’OEA exprime sa profonde préoccupation face à l’aggravation de la crise politique, économique, sociale, sécuritaire et humanitaire en Haïti et son grave impact sur la stabilité de la région.

    L’Assemblée générale de l’OEA exhorte toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue sérieux et inclusif pour trouver des solutions durables qui répondent aux aspirations du peuple haïtien.

    L’Assemblée exhorte la communauté internationale à continuer de soutenir les autorités haïtiennes dans leurs efforts pour rétablir la sécurité, lutter contre l’impunité, défendre les droits humains en Haïti et aider à la préparation d’élections libres, justes et transparentes.

    L’OEA a également encouragé les États membres à coopérer avec la République d’Haïti dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel Moïse.

  • Flambée des prix dans le monde : la situation en Haïti est préoccupante

    Selon un nouveau rapport des Nations Unies, les prix alimentaires mondiaux atteignent des niveaux jamais vus depuis une décennie. En Haïti, le coût de la vie augmente, frustrant les consommateurs déjà terrorisés par la violence et l’insécurité, et la pénurie de carburant aggrave davantage la situation précaire de la population haïtienne.

    Les gangs qui contrôlent la majeure partie du capital empêchent le gaz d’atteindre les consommateurs. La quantité infime qui parvient aux acheteurs assoiffés de carburant alimente un marché noir, et le prix de l’essence, que le gouvernement a fixé à 201,00 gourdes, atteint jusqu’à 2500 gourdes ou plus de 1200 %. Par conséquent, les prix des produits de première nécessité ont grimpé en flèche. Les moyens de subsistance des Haïtiens sont en jeu, car les autorités sont impuissantes face à la montée des crimes dans le pays.

    Une façon d’évaluer dans quelle mesure les pénuries de carburant font augmenter les prix en Haïti est d’examiner les différences de prix d’un endroit à un autre. Selon la distance entre les détaillants et les fournisseurs, les coûts d’un même produit peuvent varier considérablement. Même au sein de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, cette variation de prix est due à la sensibilité accrue aux prix pour le transport des produits d’un endroit à un autre.

    Si la disponibilité du carburant est au cœur des discussions, les coûts souvent oubliés de ces pénuries sont le fait qu’elles privent les populations des ressources financières et humaines. La façon informelle de vendre de l’essence non seulement appauvrit davantage la population, le coût élevé du bien prive les gens de leurs ressources, tant financières qu’humaines. De nombreuses personnes ont vu leurs propriétés et leurs proches s’enflammer en raison d’un mauvais stockage de ce produit extrêmement inflammable.

    Par ailleurs, selon l’Indice des prix alimentaires de la FAO (FFPI), qui mesure la variation mensuelle des prix internationaux d’un panier de produits alimentaires, est maintenant à son plus haut niveau depuis une décennie. Le FFPI en octobre a augmenté de 3 % par rapport à septembre et de 31,3 % par rapport à la même période de l’année dernière, soit le point le plus élevé depuis juillet 2011.  

    Les coûts plus élevés des céréales et des huiles ont été les principaux facteurs à l’origine de la hausse. La FAO a constaté que les prix internationaux de toutes les céréales importantes étaient plus élevés que le mois précédent. L’indice des huiles végétales du groupe a grimpé de 9,6 % pour atteindre un niveau record. La FAO a déclaré que la production réduite, la demande croissante et le prix plus élevé du pétrole brut étaient tous des facteurs de l’augmentation.

  • Etats-Unis : l’inflation accélère, les autorités inquiètes

    Les prix à la consommation continuent d’augmenter, inquiétant les décideurs chargés de contrôler l’inflation. L’inflation américaine a atteint son plus haut niveau en 31 ans en octobre alors que les prix à la consommation bondissent de 6,2 % par rapport à il y a un an. L’accélération de l’inflation en octobre ternit les espoirs de Washington d’un ralentissement des gains. Une lecture de l’IPC aussi élevée pourrait saper l’insistance de la Réserve fédérale sur le fait que le phénomène est transitoire et reculera à mesure que les perturbations liées à la pandémie s’atténueront.

    Le point de vue central reste que les déséquilibres sous-jacents de l’offre et de la demande, comme l’a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, la semaine dernière. « Cela s’arrangera en grande partie, laissant l’inflation proche de l’objectif de la Fed ». Cependant, il est maintenant clair que ce processus prendra plus de temps que prévu initialement et que le problème de l’inflation s’aggravera probablement avant de s’améliorer.

    La flambée des prix à la consommation est survenue alors que les coûts du carburant augmentaient, les chaînes d’approvisionnement restaient sous pression et les loyers augmentaient — une mauvaise nouvelle pour les décideurs économiques de la Réserve fédérale et pour le président Biden.

    Alors que la demande de carburant pousse les prix de l’éthanol à un niveau record, dans une tentative désespérée de maîtriser l’inflation, M. Biden fait appel à l’OPEP pour pomper plus de pétrole. Les principaux pays producteurs de pétrole ont boudé l’appel et maintenu leur position d’origine qui est de maintenir une offre limitée de pétrole sur le marché mondial.

    Du côté de la chaîne d’approvisionnement, l’administration a déclaré qu’elle mettrait 240 millions de dollars de subventions à disposition au cours des 45 prochains jours pour les ports, qui sont aux prises avec des problèmes de chaîne d’approvisionnement.

    Les responsables ont également souligné 17 milliards de dollars pour les ports et les voies navigables qui seront disponibles après que le président Biden aura signé le programme de dépenses d’infrastructure approuvé par le Congrès la semaine dernière.

    Ces problèmes sont devenus à la fois un problème logistique et politique pour la Maison-Blanche et ont persisté malgré des mois d’attention à la question.

  • Biden prêt à puiser dans ses réserves stratégiques de pétrole pour réduire les prix

    Le prix du baril de pétrole atteint des sommets, alors que la demande de produits pétroliers augmente après une forte baisse au début de la pandémie de coronavirus. La secrétaire américaine à l’Énergie, Jennifer Granholm, a déclaré que le président Joe Biden pourrait annoncer les mesures que l’administration pourrait prendre pour faire face à la hausse des prix de l’essence cette semaine. Parmi les options que le président américain pourrait envisager, citons l’exploitation des réserves stratégiques de pétrole du pays.

    Le pétrole brut et l’essence se sont échangés à des sommets de sept ans ou proches de ceux-ci, car le retour mondial de la crise du COVID-19 a fait monter en flèche la demande d’énergie. La hausse des prix du gaz a contribué de manière significative à l’inflation à la consommation, atteignant des niveaux jamais vus depuis 13 ans.

    La Maison-Blanche a demandé aux grands producteurs de pétrole d’augmenter leur production. Cependant, l’OPEP et ses alliés tiennent bon sur la lenteur de la production de pétrole, malgré la pression internationale pour augmenter la production de pétrole afin de réduire les prix.

    La semaine dernière, le cartel pétrolier s’est réuni pour décider s’il fallait augmenter la production de pétrole alors que le monde fait face à une pénurie croissante d’approvisionnement, alimentée par un rebond économique dans le monde développé. Le cartel n’a apporté aucun changement à ses augmentations mensuelles de production précédemment prévues de 400 000 barils par jour jusqu’à la fin de l’année prochaine.

    Les États-Unis qui détiennent environ 600 millions de barils de pétrole brut dans leurs réserves stratégiques de pétrole pourraient emprunter la même voie que la Chine, puisant dans ses réserves de carburant pour maintenir les prix bas localement. Granholm a déclaré que les responsables examineront consciencieusement le rapport de l’Administration de l’information sur l’énergie des États-Unis (EIA) avant toute décision.

    « L’idée que la Russie et l’Arabie saoudite et d’autres grands producteurs ne vont pas pomper plus de pétrole pour que les gens puissent avoir de l’essence pour se rendre au travail et en revenir n’est pas juste », a déclaré Biden la semaine dernière alors que les responsables américains envisagent des mesures pour augmenter l’offre.

  • COP26: 100 pays s’engagent à mettre fin à la déforestation

    Plus de 100 dirigeants mondiaux lors de la vingt-sixième session de la Conférence des Parties (COP26) se sont engagés à mettre fin à la déforestation d’ici 2030. Les pays riches en arbres qui ont signé comprenaient le Brésil, le Canada et la Russie.

    Les experts saluent l’accord sur la déforestation à la COP26. Ils soulignent également qu’un précédent accord conclu en 2014 n’a pas réussi à ralentir la déforestation et que les engagements doivent être respectés.

    L’abattage des arbres contribue au changement climatique car il appauvrit les forêts qui absorbent de grandes quantités de CO2, un gaz à effet de serre.

    Rappelons que l’effet de serre est à l’origine un phénomène naturel. Un certain nombre de gaz naturellement présents dans l’atmosphère absorbent une partie de la chaleur émise par la Terre. Cependant, les activités humaines contribuent à l’augmentation de la concentration de certains de ces gaz, renforçant par conséquent l’effet de serre naturel. De plus, l’homme a également créé des substances synthétiques qui provoquent à leur tour un (puissant) effet de serre.

    L’accord couvrira quelque 85 % des forêts du monde. En retour, les pays recevront un financement de 19 milliards de dollars. Les scientifiques pensent que la déforestation représente environ un quart des émissions de gaz à effet de serre.

    Par ailleurs, plus de 90 pays se sont engagés à réduire les émissions mondiales de méthane à 30 % en dessous des niveaux de 2020 d’ici 2030. Mais la Chine, la Russie et l’Inde, parmi les plus gros émetteurs du monde, n’ont pas signé.

    Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres estime que « tous les pays doivent comprendre que l’ancien modèle de développement à combustion de carbone est une condamnation à mort pour leurs économies et notre planète. Nous avons besoin de la décarbonation maintenant, dans tous les secteurs et dans tous les pays ».

  • Les États-Unis sanctionnent deux hommes d’affaires libanais et un législateur

    Le Trésor américain a imposé jeudi des sanctions à deux hommes d’affaires libanais de premier plan et à un législateur proche du mouvement Hezbollah pour corruption présumée à grande échelle qui a sapé l’état de droit au Liban.

    Les hommes d’affaires Jihad al-Arab et Dany Khoury, proches respectivement de l’ancien Premier ministre libanais Saad al-Hariri et de l’homme politique chrétien Gebran Bassil, ont été sanctionnés pour corruption présumée liée à des contrats d’État.

    Le législateur Jamil Sayyed a été sanctionné pour avoir prétendument cherché à « contourner les politiques et réglementations bancaires nationales » et à transférer 120 millions de dollars à l’étranger, « vraisemblablement pour s’enrichir et enrichir ses associés », selon un communiqué du Trésor.

    Le Liban subit une catastrophe humanitaire créée par un effondrement financier. Le taux d’inflation annuel a dépassé les 100 pour cent cette année et la production économique a plongé. La Banque mondiale l’a qualifiée de l’une des pires crises financières depuis des siècles.

    Les gens ont vu disparaître tout un mode de vie. Les factures d’épicerie hebdomadaires peuvent équivaloir à des mois de revenu d’une famille typique. Les banques refusent de laisser les gens retirer de l’argent de leurs comptes bancaires. Les médicaments de base sont souvent indisponibles et les lignes des stations-service peuvent durer des heures. Les coupures de courant sont généralisées. La seule chose qui maintient à flot de nombreuses familles libanaises est l’argent transféré de parents et de membres de la famille vivant à l’étranger.

    Même avant la crise, le Liban était un pays très inégalitaire. La richesse du pays est concentrée entre les mains de quelques familles et de l’élite politique qui se sont depuis longtemps enrichies par la corruption. Mais, l’instabilité au Liban s’est aggravée après 2019.

    D’abord, le gouvernement a tenté de lever des fonds en imposant une taxe sur tous les appels WhatsApp, que de nombreuses familles libanaises utilisent parce que les appels téléphoniques sont si chers. La taxe a exaspéré les gens — dont beaucoup l’ont considérée comme un autre exemple d’inégalité imposée par le gouvernement — ​​et a suscité de grandes protestations parfois violentes.

    Deuxièmement, la pandémie a nui à l’économie déjà vulnérable du Liban. Le tourisme, qui représentait 18 % de l’économie libanaise avant la pandémie, a été particulièrement touché.

    Troisièmement, une énorme explosion dans le port de Beyrouth, la capitale du Liban, en août 2020 a tué plus de 200 personnes et détruit plusieurs quartiers prospères.

  • PNH : Les mandats tumultueux du DG démissionnaire

    Léon Charles, le directeur général de la Police Nationale D’Haïti a présenté sa démission au Premier Ministre Dr Ariel Henry et cette dernière a été acceptée. Il a été remplacé par Frantz Elbé. Sa démission à la tête de la PNH intervient dans le contexte de fortes turbulences que traverse le pays depuis des années, mais aggravées ces derniers temps avec la violence des gangs et surtout la montée en flèche des kidnappings.

    Depuis que M. Charles a pris la tête de la police haïtienne, la sécurité ne s’est pas améliorée. En fait, son échec à réduire la violence a rendu Haïti invivable. Les gangs s’enhardissent et arrivent à contrôler les 2 tiers de Port-au-Prince et de la zone métropolitaine. Les artères stratégiques à travers la capitale sont impraticables, déconnectant plusieurs départements du reste du pays et rendant impossible la circulation des biens essentiels tels que les produits alimentaires et pétroliers. Les opérations des gangs interrompent tellement les activités économiques que le gouvernement est incapable de percevoir des impôts pour financer ses opérations.

    Quant aux membres de la police, ils sont dans leur pire état. Le moral des officiers est bas, car ils se sentent trahis par les hauts gradés qui les utilisent à des fins politiques et les envoient mourir dans des missions non planifiées et mal préparées.

    Le Premier ministre Joseph Jouthe qui a présidé à l’installation du nouveau chef de la police a déclaré à Charles que « la peur doit enfin changer de camp en Haïti ». Toutefois, la situation s’est dégradée et près de huit mois après son installation, le président haïtien a été assassiné sous sa surveillance. M. Charles, a finalement démissionné après le dernier enlèvement impliquant des missionnaires américains et canadiens qui a catapulté la crise sécuritaire du pays sous les projecteurs mondiaux.

    Le président haïtien Jovenel Moïse avait nommé le 16 novembre 2020 M. Léon Charles comme nouveau chef de la police pour remplacer le chef licencié Rameau Normil, qui a été nommé directeur par intérim de la police haïtienne. Il a dirigé la PNH pendant une période de 14 mois qui a vu la montée de la violence et de l’insécurité en Haïti.

    M. Rameau, qui avait pour mission de rétablir l’ordre en Haïti a été limogé par l’ancien Premier ministre Joseph Jouthe. Normil a eu du mal à rétablir la sécurité en Haïti suite au départ des dernières troupes de maintien de la paix des Nations Unies en octobre 2019 et à la prolifération de gangs armés dans tout le pays.

    Léon Charles n’était pas nouveau sur la scène. Charles est un ancien membre de l’armée haïtienne. Il a eu son propre mandat tumultueux en tant que chef de police après le deuxième coup d’État contre le président Jean-Bertrand Aristide le 29 février 2004. Il était également le représentant permanent d’Haïti auprès de l’Organisation des États américains et a également été chargé d’affaires à son ambassade à Washington.

    Son mandat de 17 mois à la tête de la PNH de mars 2004 à juillet 2005 a été marqué par un niveau sans précédent d’enlèvements, une corruption généralisée et une répression meurtrière d’un mouvement de résistance populaire pro-Aristide, anti-occupation, et contre le renversement. L’intervention militaire étrangère qui s’ensuit — d’abord par des soldats américains, français et canadiens, puis par des troupes de l’ONU a duré près de 16 ans.

template-query-loop-news-blog.php