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  • Haïti placé sur la « liste grise » par le gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme

    Haïti placé sur la « liste grise » par le gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme

    Vendredi, l’organisme mondial de surveillance du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, le Groupe d’action financière (GAFI), a placé Haïti et trois autres pays sur la “liste grise” de l’organisation. Compte tenu de la faiblesse des institutions en Haïti et de l’absence d’un système efficace de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), le pays est considéré comme un refuge pour le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent.

    Le GAFI est un organisme de surveillance mondial qui a été fondé pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Il établit des normes internationales visant à prévenir ces activités illégales et les dommages qu’elles causent à la société. En tant qu’organe décisionnel, le GAFI s’efforce de générer la volonté politique nécessaire pour mettre en œuvre des réformes législatives et réglementaires nationales dans ces domaines.

    Le GAFI place sur la liste grise tous les pays membres qui présentent des risques importants de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cependant, cette juridiction s’est engagée à travailler en étroite collaboration avec le GAFI pour élaborer et mettre en œuvre des plans d’action qui comblent leurs lacunes. Par exemple, le pays doit enquêter sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et démontrer sa capacité à identifier, retracer et récupérer les produits du crime.

    Le fait d’être sur la liste grise du GAFI est un avertissement pour le pays de s’attaquer aux problèmes qui affectent son profil de risque en élaborant et en mettant en œuvre des politiques appropriées. Des institutions telles que l’Unité centrale de renseignement financier (UCREF) et l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) sont parmi les institutions clés chargées de renforcer le dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LBC/FT).

    Amener le système de LBC/FT à un niveau de conformité acceptable avec la norme mondiale est vital pour qu’Haïti participe à la finance mondiale. Si Haïti ne parvient pas à combler ses lacunes, le groupe d’action financière peut placer le pays sur sa liste noire. Être sur une telle liste signifie que le pays est considéré comme non coopératif dans l’effort mondial visant à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. En conséquence, il serait très difficile pour le pays d’opérer dans le système financier mondial, y compris les transactions internationales. De plus, Haïti peut ne pas obtenir d’aide financière du FMI, de la Banque mondiale et de l’Union européenne, ce qui rendrait sa situation financière encore plus précaire.

    En juin 2021, Haïti s’est engagé politiquement de haut niveau à travailler avec le GAFI et le CFATF pour renforcer l’efficacité de son régime de LBC/FT. Haïti s’emploiera à mettre en œuvre son plan d’action, notamment en :

    (1) développer son processus d’évaluation des risques de BC/FT et diffuser les résultats ;

    (2) faciliter le partage d’informations avec les homologues étrangers concernés ;

    (3) remédier aux lacunes techniques de son cadre juridique et réglementaire qui entravent la mise en œuvre des mesures préventives de LBC/FT et mettre en œuvre une surveillance de LBC/FT fondée sur les risques pour toutes les institutions financières et les entreprises et professions non financières désignées (EPNFD) considérées comme présentant un risque de BC/FT plus élevé ;

    (4) s’assurer que les informations de base et sur les bénéficiaires effectifs sont conservées et accessibles en temps opportun ;

    (5) assurer une meilleure utilisation des renseignements financiers et autres informations pertinentes par les autorités compétentes pour lutter contre le BC et le FT ;

    (6) remédier aux lacunes techniques de son infraction de BC et démontrer que les autorités identifient, enquêtent et poursuivent les cas de BC d’une manière compatible avec le profil de risque d’Haïti ;

    (7) démontrer une augmentation de l’identification, du traçage et de la récupération des produits du crime ;

    (8) remédier aux lacunes techniques de son infraction de FT et de son régime de sanctions financières ciblées ;

    (9) effectuer une surveillance appropriée basée sur les risques des organismes à but non lucratif (OBNL) vulnérables aux abus de FT sans perturber ou décourager les activités légitimes des OBNL.

  • MCI interdit le marché noir et la vente de produits pétroliers sur la voie publique

    Le 23 juin 2021 – Devant le constat alarmant que des personnes, mal intentionnées, faisant fi de toutes les dispositions légales en vigueur, s’improvisent vendeurs ambulants en exposant à la vente, sur la voie publique, et dans toutes sortes de récipients non appropriés, des produits pétroliers extrêmement inflammables tels que la gazoline et le diesel, à des prix qui traduisent la pratique prohibée du marché noir, le Ministère du Commerce et de l’Industrie rappelle à toutes les personnes concernées et au public en général que, conformément à la loi du 20 décembre 1946, sur la spéculation illicite (marché noir) et au Communiqué 005, du 13 janvier 2021, rappelant le Décret du 25 novembre 2020, la vente sur la voie publique de produits tels que la gazoline et le diesel est formellement interdite.

    Les autorités compétentes séviront, conformément à la loi et avec la dernière rigueur, contre tous les contrevenants à cette disposition.

    Jonas COFFY

    Ministre

    Note circulaire aux Commissaires du Gouvernement près les Tribunaux de Première Instance de la République

    Le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique vous enjoint de prendre toutes les dispositions légales pour accompagner le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) à l’encontre des contrevenants à la loi du 20 décembre 1946, modifiée par le décret du 28 février 1989 sur le contrôle des prix et la spéculation illicite, particulièrement ceux qui s’adonnent à la vente illicite de produits pétroliers sur la voie publique.

    En effet, ces vendeurs ambulants, étant des produits pétroliers extrêmement inflammables dans des récipients non appropriés exposent la vie des familles et des biens des personnes. Il s’agit donc d’un enjeu de Sécurité Publique.

    Face à ce risque majeur, le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique vous demande de requérir les forces de police pour les suites que de droit.

    Rockfeller VINCENT, av.

    Ministre

  • Partenariat transpacifique : La Chine poursuit ses efforts pour adhérer au pacte commercial créé pour l’exclure

    La Chine poursuit ses pourparlers en coulisses pour rejoindre le Partenariat transpacifique (TPP). Ce partenariat conçu par les États-Unis représente le plus important accord de libre-échange multilatéral. Il visait initialement à exclure Pékin et à consolider la puissance économique et les liens commerciaux des États-Unis dans la région Asie-Pacifique.

    En 2015, le Congrès américain a donné au président Barack Obama le pouvoir d’accélérer la négociation de l’accord de libre-échange du Partenariat transpacifique. Ce pacte aurait inclus l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Vietnam. Ensemble, ces 12 économies représentent un marché de près de 800 millions de personnes et un PIB de 28 500 milliards de dollars. Ainsi, le TPP aurait éliminé la plupart des tarifs et autres barrières commerciales dans une région couvrant environ 40 % de l’économie mondiale.

    Beaucoup considèrent l’accord comme faisant partie de la stratégie diplomatique, militaire et économique intégrée de l’administration Obama envers l’Asie de l’Est. Cependant, une déclaration du secrétaire d’État américain John Kerry a suggéré que l’administration envisageait l’expansion du TPP. Une telle expansion aurait permis à la Chine et à la Russie de se joindre à l’avenir. Cependant, les membres du congrès pro-TPP considéraient le TPP comme un contrepoids géopolitique à la Chine dans la région transpacifique.

    L’accord a subi un coup dur lorsque le président Donald Trump a retiré les États-Unis de l’accord le premier jour de son mandat en janvier 2016. En conséquence, beaucoup pensaient que l’accord était mort. Néanmoins, les acteurs concernés, dont le Japon, qui a mené avec succès une révision du pacte, étaient impatients d’aller de l’avant sans les États-Unis. En janvier 2018, les onze pays restants se sont mis d’accord sur un TPP révisé, désormais rebaptisé « L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste » (PTPGP). Ainsi, bien que l’accord s’affaiblit sans les États-Unis, le TPP-11 reste viable.

    Étant l’économie la plus puissante influençant l’Asie-Pacifique, la Chine a mené des négociations parallèles pour le Partenariat économique régional global (RCEP). En conséquence, ce projet d’accord de libre-échange a créé le plus grand bloc commercial du monde. Il comprend les dix membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ensemble, les pays membres représentent près d’un tiers de la population mondiale et représentent 29 % du produit intérieur brut mondial. Le groupe, qui exclut les États-Unis, renforce l’influence de la Chine dans la région.

    En ce qui concerne le nouveau TPP, des responsables australiens, malaisiens, néo-zélandais et peut-être d’autres pays ont eu des entretiens techniques avec leurs homologues chinois pour discuter du PTPGP, a rapporté Japanese Times. La Chine a également annoncé en février qu’elle avait eu des entretiens informels avec certains des membres, mais n’a pas divulgué de détails.

    Les États-Unis ont envisagé le TPP comme un bloc économique pour équilibrer la puissance croissante de la Chine. Cependant, le président de l’époque, Barack Obama, a déclaré en 2016 que les États-Unis, et non la Chine, devraient rédiger les règles commerciales régionales.

    De nombreux pays du PTPGP dépendent fortement du commerce avec la Chine. Pourtant, l’image de plus en plus mauvaise de la Chine dans certains pays peut rendre plus difficile l’adhésion au pacte. En outre, les préoccupations concernant les pratiques de travail, les entreprises publiques et sa confrontation économique avec les États-Unis sont également des obstacles potentiels. Même si les États-Unis ne sont pas membres de l’accord, leur position sera un facteur critique dans toute candidature chinoise.

    La plupart des membres du PTPGP sont des alliés ou des amis des États-Unis et espèrent toujours que la plus grande économie du monde finira par revenir à l’accord. Ils pourraient décider de retarder une décision sur la Chine pour voir si les États-Unis changent à nouveau de cap sous l’administration Biden. Au moins certains en Chine ne croient pas que l’entrée doit être un processus accusatoire. Le chef de la Chambre de commerce américaine en Chine a récemment déclaré que les deux parties devraient se joindre à l’accord.

  • L’ULCC ordonne le gel des avoirs de Réginald Boulos

    L’unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a ordonné le gel de la somme de 260 millions de gourdes de sept personnes ayant des liens avec « Real Business Investment » (RBI), dont Pierre Réginald BOULOS. Ce montant représente la somme qui serait détourné et l’amende à payer au profit du trésor public selon l’ULCC.

    Les gels d’avoirs, répertoriés dans un document judiciaire vu par Haïti Économie, font partie d’une enquête de l’ULCC sur le prêt ONA de plus de 2,7 milliards de gourdes et 65 millions de gourdes versés par l’ONA à l’Étude CÉANT de l’ancien Premier ministre Jean Henry CÉANT.

    Real Business Investment (RBI) est une société représentée par son Président Directeur général, M. Pierre Réginald BOULOS. La société avait offert un partenariat de 22 % à l’ONA pour un projet de construction résidentielle à Fermathe, en Haïti.

    Sous la supervision du directeur de l’ONA de l’époque, M. Chesnel Pierre, l’institution a versé 65 000 000 gourdes (soit 1 million de dollars) à l’Étude CÉANT au profit de RBI en mars 2018. Trois ans plus tard, la construction n’a pas encore démarré.

    Selon le document de l’ULCC, l’Étude CÉANT reflète les caractéristiques d’une société-écran conçue dans le but précis d’extraire ces fonds publics. Au cours des trois années, la société n’a effectué aucune opération significative sur son compte bancaire.

    « L’examen minutieux des données bancaires recueillies par les enquêteurs de l’ULCC, a permis de constater que la somme, une fois disponible sur le compte de l’Étude CÉANT, a été distribuée à des personnes et d’autres institutions à des fins totalement étrangères à l’objet du partenariat, c’est-à-dire qu’elle a été purement et simplement détournée. »

    L’ULCC met en garde toute banque ou institution financière qui ne se conformerait pas à l’ordonnance.

    « RAPPELONS aux différentes banques et institutions financières que faute par elles d’obtempérer à la présente, elles pourront être poursuivies comme “facilitateur” de blanchiment du produit du crime conformément à l’article 5.3 de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption et l’article 58 de la loi du 11 novembre 2013 sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. »

    Réginald Boulos est attendu à l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC)

    Monsieur Pierre Réginald BOULOS
    Président-directeur general
    Real Business Investments S.A.
    En ses bureau

    La Direction Générale de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) vous informe que vous êtres attendu, le vendredi 2 juillet 2021 à dix (10) heures du matin, au local de l’institution sis au numéro 13 de la rue Sapotille, Pacot, pour être auditionné par la commission d’enquete, dument mandaté par le Directeur général, autour du dossier de Partenariat entre la Real Business Investment S.A (RBI) et l’Office National d’Assurance-vieillesse (ONA).

    Civilités
    Hans Jacques Ludwig JOSEPH, av
    Directeur général

  • Rivalité géopolitique sino-américaine : l’Australie prise entre le marteau et l’enclume

    Samedi, le gouvernement australien a annoncé qu’il déposerait une plainte officielle auprès de l’Organisation mondiale du commerce après que la Chine a imposé des droits de douane allant jusqu’à 218% sur son vin pendant cinq ans. Pékin a imposé ces tarifs l’année dernière à titre de mesure de représailles après que des responsables australiens ont appelé à une enquête indépendante sur les origines de covid-19.

    Canberra, qui lutte pour la sécurité et la légitimité en s’alliant avec les États-Unis et l’Occident, est entre le marteau et l’enclume. Un tel alignement géopolitique peut être coûteux à mesure que la rivalité entre les deux puissances économiques s’intensifie.

    En avril 2020, le Premier ministre australien Scott Morrison a tweeté qu’il avait parlé au président américain Donald Trump de Covid-19. Peu de temps après, il a demandé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de disposer de pouvoirs étendus pour enquêter sur l’origine de la maladie à Wuhan. Un tel pouvoir serait similaire à celui des inspecteurs en armement.

    En mai de l’année dernière, les États membres de l’OMS ont convenu d’ouvrir une enquête indépendante sur la réponse mondiale à la pandémie de coronavirus après que l’Union européenne et l’Australie ont lancé l’appel. Alors que le président chinois Xi Jinping a déclaré que son pays soutiendrait l’enquête, il l’a fait après avoir imposé plus de 80% de droits de douane sur l’orge australienne.

    En outre, la Chine interdisait auparavant le bœuf des quatre plus grands abattoirs d’Australie. L’interdiction des abattoirs bloque environ 35% des exportations de bœuf australien vers la Chine.

    D’autres industries sont également menacées par le deuxième géant économique mondial. Ils comprennent les revenus les plus élevés d’Australie en provenance de Chine, à savoir le charbon, le gaz, le minerai de fer, le tourisme et l’éducation.

    Le ministre de l’Agriculture, David Littleproud, a déclaré que l’Australie restait “ouverte à s’engager” avec la Chine. Néanmoins, l’année dernière, l’ambassadeur de Chine en Australie Cheng Jingye a averti l’Australie qu’elle suivait une voie “dangereuse” en appelant à une enquête indépendante sur les origines du coronavirus.

    Si les relations entre les deux pays se dégradent, a menacé M. Cheng, les touristes chinois pourraient “avoir des doutes” sur leurs vacances en Australie. Les familles peuvent se demander si l’Australie est vraiment le « meilleur endroit pour envoyer leurs enfants » étudier. Les Chinois ordinaires ne voudront peut-être plus « boire du vin australien ou manger du bœuf australien », lit-on sur l’Economist.

    N’oubliez pas que le plus grand partenaire commercial de l’Australie est la Chine, qui est en passe de devenir la plus grande économie du monde. Les échanges de biens et services entre les deux pays ont totalisé environ 231 milliards de dollars en 2020. Les exportations ont dépassé 150 milliards de dollars ou 7,7 % du PIB. Les importations ont atteint près de 81 milliards de dollars.

    Alors que Pékin et Washington ciblent mutuellement leurs ambitions économiques et militaires, certains Australiens craignent que leur pays ne paie le prix d’être pris entre les deux puissances géopolitiques.

  • Forum d’Antalya : Jovenel Moïse fait le point sur sa visite

    Son Excellence M. Jovenel Moïse a participé au Forum diplomatique d’Antalya. Présidés par le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, les travaux ont débuté vendredi dans la station balnéaire d’Antalya, sur la côte méditerranéenne.

    Le Forum Diplomatique d’Antalya est un rassemblement de haut niveau. Il rassemble des dirigeants politiques, des diplomates, des leaders d’opinion et des universitaires représentant différents pays du monde pour échanger des idées et relever les défis internationaux.

    Cette première édition s’articule autour de « Diplomatie innovante, nouvelle ère, nouvelle approche », centrée sur des enjeux régionaux, mondiaux et thématiques.

    Les participants, dont le Président haïtien, ont débattu, pendant deux jours, des moyens de donner un nouveau souffle à la diplomatie internationale pour mettre fin aux différentes crises et conflits régionaux et mondiaux.

    Après avoir quitté le pays le jeudi 17 juin 2021, Son Excellence Jovenel Moïse est rentré en Haïti le samedi 19 juin. Selon le Président, ce forum a été l’occasion pour Haïti de développer de nouvelles coopérations avec certains pays du monde.

    M. Jovenel était accompagné de deux présidents de chambre de commerce représentant le secteur privé haïtien.

    Le Président haïtien a eu un tête-à-tête avec son homologue Erdoğan de la République de Turquie. Ils ont discuté des opportunités d’Haïti et de la manière dont les deux pays peuvent travailler ensemble pour développer leurs relations.

    Les deux dirigeants ont discuté des opportunités d’investissement et de la manière dont Haïti pourrait tirer parti de la technologie turque. Les discussions ont porté sur la construction, l’énergie et la sécurité.

    Le président Jovenel s’est notamment concentré sur la production d’électricité, y compris la production d’électricité à partir de déchets et d’énergies renouvelables. Entre autres choses, le Président a dit qu’ils ont discuté de la production de ciment en Haïti.

    Par ailleurs, le Président haïtien a indiqué qu’il avait participé samedi à une séance de débat sur les relations entre pays riches et pays en développement. Ils ont débattu de la nécessité de changer les liens pour de meilleurs résultats. De tels changements incluent l’idée que les pays les plus pauvres devraient avoir davantage leur mot à dire dans l’aide qu’ils reçoivent des donateurs.

  • Haïti – Taïwan : 2 millions de dollars pour l’augmentation de la production de semences de riz

    Une cérémonie de signature d’échange de notes relative à un projet de production de semences de riz entre les Gouvernements taïwanais et haïtien a eu lieu le vendredi 18 juin 2021, entre Son Excellence M. Patrix SEVER, Ministre de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR), et Son Excellence M. Wen Jiannn Ku, Ambassadeur de Chine (Taïwan) en Haïti.

    Dans le cadre du projet REPONSE, le gouvernement de la République de Chine (Taïwan) fournira au gouvernement d’Haïti plus de 2 millions de dollars pour soutenir son agriculture.

    Selon l’attestation de versement de contribution, la République de Chine (Taïwan), dans le cadre de la coopération bilatérale avec la République d’Haïti, fruit d’une longue amitié et d’une étroite collaboration, renouvelle son soutien au secteur agricole haïtien.

    Le gouvernement taïwanais apporte une nouvelle tranche de financement au projet « Renforcement de la production nationale de semences de riz (REPONSE) » mis en œuvre dans les régions du Sud, de l’Artibonite, du Nord et du Nord-Est.

    REPONSE a débuté en 2014 avec la mission de renforcer l’ODVA dans son travail de production de semences de riz de qualité. Le gouvernement taïwanais finance ce projet via le Fonds de coopération et de développement international (ICDF).

    Aujourd’hui, Haïti importe plus de 80% de ses besoins en riz annuellement. Le REPONSE visait à augmenter la production de semences de riz de 600 à 2000 tonnes et visait à l’augmenter de 45% par rapport aux besoins des riziculteurs.

    Le Ministre de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural, Son Excellence M. Patrix SEVER, a accepté la contribution et a exprimé sa gratitude à Taiwan. M. SEVER exprime également l’engagement du gouvernement haïtien à renouveler son intérêt à renforcer les relations de coopération et d’amitié entre les deux pays.

    Ayant des relations diplomatiques avec seulement 17 pays (Au 22 avril 2020), Taiwan accueille l’alliance d’Haïti. Après que le pays voisin a changé les relations diplomatiques de Taïwan à la Chine, Haïti réaffirme ses liens de 65 ans avec Taïwan.

    Haïti reçoit des aides depuis longtemps mais en termes de résultats et de performances, elles n’ont pas encore porté leurs fruits.

  • Le coût du panier alimentaire en Haïti continue d’augmenter

    Selon le dernier bulletin de la Coordination Nationale pour la Sécurité Alimentaire (CNSA), le coût nominal moyen du panier alimentaire en Haïti a augmenté de 2 % en base annuelle et de 3 % sur un rythme mensuel en avril 2021. Près de la moitié de la population a besoin d’une action urgente.

    Le panier considéré reflète surtout la consommation alimentaire des ménages pauvres à faible niveau de revenu. Il est composé de produits de base tels que le riz, la farine de blé, le maïs, les haricots, le sucre et l’huile végétale.

    Selon le rapport, le coût nominal moyen du panier alimentaire en Haïti en avril 2021 était d’environ 2112 gourdes par personne et par mois, soit 10 560 gourdes pour une famille de 5 personnes contre 2057 gourdes en mars 2021 et 1607 gourdes en avril 2021, respectivement une augmentation de 3 % en rythme mensuel et une augmentation de 2 % sur une base annuelle.

    Les hausses sont principalement dues à la détérioration du taux de change, la faible performance successive des campagnes agricoles, et aux troubles sociopolitiques qui entrainent une diminution des produits agricoles locaux sur les marchés.

    Le coût des aliments n’a cessé d’augmenter au fil des ans et s’est aggravé récemment. Cette augmentation soutenue des prix a contribué à une crise alimentaire préoccupante dans le pays. En conséquence, Haïti a le niveau de faim le plus élevé de l’hémisphère occidental et a réalisé des progrès limités depuis 2000.

    Selon la CNSA, de mars à juin 2021, plus d’un million de personnes font face à une insuffisance grave de l’accès à l’alimentation. Cela signifie qu’environ 12 % de la population haïtienne est confrontée à une urgence alimentaire.

    En outre, 34 % des Haïtiens (3 198 820 personnes) sont confrontés à un manque aigu et critique d’accès à la nourriture accompagné d’une malnutrition sévère et inhabituelle et d’un épuisement accéléré des moyens de subsistance. Si la situation perdure, cette population pourrait se retrouver en situation d’urgence et même faire face à la famine.

    Enfin, 4,4 millions de personnes, soit 46 % de la population, ont besoin d’une action urgente pour se nourrir.

    Haïti a le niveau de faim le plus élevé de l’hémisphère occidental et a réalisé des progrès limités depuis 2000. Selon le Food Security Information Network (FSIN), sur 55 crises alimentaires identifiées en 2020, 10 se sont démarquées en termes de nombre de personnes en crise ou pire. Six de ces pays se trouvaient en Afrique. Deux se trouvaient au Moyen-Orient. L’un d’eux se trouvait en Asie du Sud. Haïti était le seul pays des Amériques confronté à une crise alimentaire.

    Par ailleurs, l’augmentation du coût nominal du panier alimentaire en Haïti a été inégale d’une région à l’autre. Le coût du panier a augmenté dans toutes les régions, à l’exception des Cayes qui affiche une variation négative de 1 %. Les régions de Port-de-Paix (12 %) et de Fond-des-Nègres (7 %) affichent les plus fortes hausses mensuelles.

    En glissement annuel, à l’exception des marchés de Port-de-Paix (-6 %) et de Ouanaminthe (-3 %) qui présente une baisse en rythme annuel, la hausse du panier est reflétée sur toutes les régions. Les plus fortes hausses en rythme annuel ont été enregistrées à Fond-des-Nègres (11 %), Jacmel (9 %), et Cap-Haïtien (4 %).

  • James Monazars, installé comme nouveau DG a.i au MCI, promet des résultats

    Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Jonas Coffy, a installé ce mercredi 16 juin 2021, James Monazard comme nouveau DG a.i au ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI). Il a été nommé à son poste par décret présidentiel publié le 11 juin 2021.

    Monazard a remplacé Daniel Denis, qui n’était pas présent à la cérémonie. M. Denis avait démissionné pour des raisons personnelles. Le nouveau directeur a passé huit ans au ministère avant d’être promu à son nouveau poste. Il était assistant directeur à la direction contrôle et réglementation.

    Le nouveau directeur a.i, se dit conscient des immenses défis qui l’attendent et promet des résultats. Il s’est également engagé à contribuer à construire des piliers commerciaux au profit de ses compatriotes haïtiens.

    M. Monazard promet d’aborder certains des problèmes critiques visant à protéger les consommateurs et à lutter contre les hausses de prix généralisées.

    Il affirme également sa volonté de promouvoir les petites entreprises et supporter l’entreprenariat. Quant au secteur informel, il propose la formalisation. De plus, le DG a.i promet de réactiver les activités industrielles et l’adoption de l’innovation dans l’industrie et l’incorporation d’Haïti dans le commerce régional et mondial.

    Le directeur général par intérim s’est dit engagé à poursuivre une politique industrielle alignée sur la vision du ministère et la feuille de route du gouvernement. Une telle stratégie passe par « la réactivation des micro-parcs industriels tout en favorisant les spécialités régionales, la formation et le renforcement des chaînes de valeur et le soutien aux agro-industries pour l’exportation ».

    Haïti traverse de sérieux défis. Même accomplir la tâche gouvernementale la plus simple peut être un casse-tête chinois. Cependant, nous voulons croire le PDG et espérons qu’il pourra tenir ses promesses.

    « Bien que la tâche semble immense, ce n’est pas une tâche impossible », a déclaré le nouveau DG a.i.

  • Le MCI annonce la fermeture du ministère en raison de la COVID-19

    Ce mercredi, le ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) a annoncé la fermeture du ministère les jeudi 17 et vendredi 18 juin 2021 en raison de la COVID-19. La fermeture est due à une opération de décontamination visant à contrer les effets possibles de la pandémie de la maladie à coronavirus.

    Selon les chiffres publiés par le ministère, le nombre de cas de COVID-19 et de décès dus à la maladie a augmenté. Ainsi, les autorités de santé publique attirent l’attention de la population sur le respect des mesures barrières contre la maladie.

    Au 12 juin 2021, à l’échelle nationale, le MSPP a signalé environ 17 000 cas confirmés et près de 370 décès. Selon les dernières données, le taux de positivité était supérieur à 20 % et le taux de létalité était de 2,15 %.

    Par ailleurs, alors que le nombre de cas de COVID-19 augmente, les coûts des soins de santé d’une année à l’autre ont augmenté de plus de 26%, selon les chiffres de l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) publiés pour mars 2021.

    La semaine dernière, le MCI a publié une note interdisant l’augmentation des prix des produits pharmaceutiques recommandés pour le traitement des symptômes liés au COVID-19, y compris les augmentations excessives des prix des procédures médicales, des diagnostics et des tests connexes.

    Cas confirmés et décès de COVID-19 par département du 19 mars 2020 au 12 Juin 2021, Haiti

    DépartementCas CumulésNouveaux cas (24hr)Décès CumulésNouveaux décès (24hr)Taux de positivitéTaux de létalité
    Ouest12,07055185021.4%1.53%
    Nord9971551122.6%5.12%
    Centre880024020.8%2.73%
    Artibonite809240018.5%4.94%
    Nord-Est475106012.1%1.26%
    Sud40629021.3%2.22%
    Sud-Est392010024.4%2.55%
    Grand Anse333013019.0%3.90%
    Nord-Ouest310015021.7%4.84%
    Nippes18708019.3%4.28%
    Grand Total16,85984361120.8%2.14%

    MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LAPOPULATION (MSPP)

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