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  • “ Le pire est à venir ! Et si l’on relance la production nationale ? ”

    La production nationale avait connu une protection jusqu’au début des années 1980 par des barrières douanières particulièrement élevées sur certains produits stratégiques. Le gouvernement subventionnait également quelques produits de première nécessité à l’époque, ce qui permettait de proposer à la vente à moindre coût, et donc aux personnes pauvres d’y accéder plus facilement.

    Ainsi, la production nationale parvenait à satisfaire la demande interne pour plusieurs produits agricoles, en particulier ceux qui étaient plus consommés, et le prix des matières courantes ou stratégiques était en partie contrôlable.

    À partir des années 1986-1987, dans le cadre d’un plan d’ajustement structurel, les autorités haïtiennes ont abaissé les barrières douanières, de sorte que le marché national a très vite été envahi par des produits étrangers hautement subventionnés, notamment en provenance des États-Unis.

    Ces mesures qui visent la libération du marché national affectent la production nationale. Car les produits alimentaires qui proviennent de l’étranger ont pu entrer dans le pays sans payer les taxes. Ce qui permet aux produits importés de vendre à un prix plus faible que les produits locaux.

    Voyons quelques handicaps !

    L’aide alimentaire, qui devrait être un véritable support pour l’agriculture haïtienne, représente un handicap pour le développement de l’agriculture haïtienne. Elle représente une source de découragement pour les paysans haïtiens. On constate, après la distribution de l’aide alimentaire dans le pays, une diminution des prix de certains produits agricoles haïtiens sur le marché local. Puis, la valeur de ces produits diminue et reste sur le marché parce que les gens ont d’autres produits alimentaires presque substituables à de meilleurs prix sur le marché. Du coup, le mépris de certains produits agricoles haïtiens engendre un dégoût chez les paysans et cela va diminuer automatiquement le rendement et la productivité des paysans.

    -Le manque d’investissement dans l’agriculture haïtienne représente également un problème majeur pour sa productivité – il n’y a pas de banques agricoles dans les milieux ruraux qui pourraient faciliter les crédits agricoles aux paysans haïtiens. Cela réduit la productivité des paysans haïtiens qui empêche à l’agriculture haïtienne de répondre aux besoins alimentaires de la population.

    De plus, les techniques, les outils et les pratiques qu’utilisent les paysans pour travailler la terre posent également des problèmes pour sa productivité. Ces outils (roue, machette, pioche, etc.) diminuent le rendement des paysans.

    Le déclin de l’agriculture s’accompagne de son lot de conséquences néfastes pour l’ensemble de la société haïtienne, et ceci, dans le contexte actuel où les prix des produits recommencent à augmenter ; d’où la nécessité d’une relance de la production nationale.

    D’aucuns pensent que la sauvegarde de l’économie ne passe que par les grandes plantations, mais c’est pas le cas ! Les petites relèves d’une grande importance également, surtout au moment où la population commence à ne pas pouvoir se nourrir.

    C’est là qu’interviennent les paysans !

    Relancer la production nationale certes, mais comment faire ?

    « Le meilleur expert ne pourra pas créer un grand impact si les conseils sont ignorés par le ministère de l’Agriculture haïtienne. » (Joseph Dejoie)

    La présence de l’État (son engagement) est importante dans le développement de l’agriculture haïtienne. Il doit encourager les paysans en appliquant un ensemble de mesures dans le but de contribuer à la satisfaction des besoins alimentaires de la population.

    1) En agriculture, il faut faire des choix. L’on ne peut pas tout produire vaguement. L’État devrait faire des choix rationnels pour savoir quel type de produit qui est prioritaire pour le pays. Ce, afin d’introduire des incitatifs et des encadrements spécifiques pour encourager la production dans la filière définie.

    2) L’État doit mettre en place des institutions qui accordent aux agriculteurs des crédits agricoles.

    3) L’État doit favoriser également le développement et la production de certains produits alimentaires importés actuellement. Il doit beaucoup plus intéresser à la production alimentaire consommée à l’intérieur du pays au lieu d’orienter l’agriculture vers l’extérieur – qui est une agriculture extravertie.

    4) D’autres en plus, l’État doit mettre en place des institutions qui doivent intervenir dans les conflits terriens et redistribuer les terres. La terre est le principal moyen de production pour les paysans. En fait, une bonne distribution des terres aux paysans sans y être contraint est le meilleur moyen pour relancer la production agricole.

    5) L’État doit supprimer tous les prélèvements abusifs qui empêchent les paysans à maximiser leur productivité. Une réduction des taxes sur les produits agricoles cultivés par les paysans haïtiens peut encourager vivement ces derniers à augmenter leur productivité.

    6) L’éducation des paysans haïtiens est un facteur qui peut aider à augmenter la production agricole. Cette formation peut donner aux paysans de nouvelles techniques agricoles et les aider à s’adapter aux effets de l’environnement.

    On doit les éduquer avant tout processus de financement louable, car le financement ne fera pas de miracles avec des terres non irriguées, de faibles niveaux de mécanisation et sans absence de formations techniques pour les paysans.

    Il faut agir, le pire est à venir !

    Don Waty BATHELMY, économiste, blogueur, rédacteur.

    donwatybathelmy@gmail.com
    donwatybathelmy257.blogspot.com

    WhatsApp : +5093155 8862

    Référence

    Pierre Jameson BEAUCEJOUR

  • Un autre jour historique aux États-Unis – Trump mis en accusation pour la deuxième fois

    Les démocrates de la Chambre des représentants ont voté un article de destitution contre le président Donald Trump, l’accusant d ‘«incitation à l’insurrection». Dix républicains se sont joints à leurs collègues démocrates pour voter en faveur de la résolution de destitution (232 voix contre 197). Trump est devenu le premier président américain de l’histoire à avoir été mis en accusation (impeached) deux fois.

    Les partisans de Trump ont pris d’assaut le Capitole dans une violente émeute qui a fait cinq morts alors que les législateurs comptaient les votes du collège électoral confirmant la victoire de Joe Biden mercredi.

    En vertu de la section 3, selon l’article de destitution, Trump s’est disqualifié de ses fonctions en incitant ses partisans à faire violemment obstacle à l’affirmation par le Congrès de la victoire du président élu Joe Biden.

    L’article cite également “les efforts antérieurs de Trump pour subvertir et faire obstruction à la certification des résultats de l’élection présidentielle de 2020”, mentionnant spécifiquement l’appel téléphonique du 2 janvier dans lequel il a fait pression sur le secrétaire d’État de Géorgie Brad Raffensperger pour qu’il annule les résultats des élections de cet État.

    Alors que les législateurs républicains ont bloqué une résolution demandant à Mike Pence, le vice-président, d’invoquer le 25e amendement et de destituer M. Trump de ses fonctions, deux sénateurs républicains, Lisa Murkowski et Pat Toomey, ont déclaré que Donald Trump devrait démissionner de son poste de président américain.

    Par ailleurs, le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a indiqué qu’il pensait que la destitution du président Donald Trump faciliterait la suppression du Trumpisme du Parti républicain.

    Seuls trois présidents dans l’histoire des États-Unis ont été mis en accusation: Andrew Johnson, Bill Clinton et maintenant Donald Trump. Ni Johnson ni Clinton n’ont été démis de leurs fonctions par le Sénat. Richard Nixon a démissionné pour éviter un vote de destitution de la Chambre des représentants.

  • Communiqué #005

    Le 13 janvier 2021 – Le Ministère du Commerce et de l’industrie (MCI) a l’avantage de rappeler à toutes les personnes concernées et au public en général que conformément aux dispositions légales en vigueur, la vente sur la voie publique de produits pétroliers, notamment la gazoline et le diesel, est formellement interdite.

    Le Ministère du Commerce et de l’industrie (MCI) en profite pour mettre en garde tous les propriétaires de stations d’essence qui, sous da fallacieux prétexte, ferment ces stations en provoquant des raretés artificielles qui ouvrent la voie à la spéculation illicite (marché noir), une infraction punie par la loi.

    Le Ministère du Commerce et de l’industrie (MCI) tient à souligner que tous les auteurs de ces infractions seront sanctionnés conformément aux dispositions de la loi du 20 décembre 1946 sur la spéculation illicite.

    Jonas COFFY
    Ministre

  • 12 Janvier 2010 – 12 Janvier 2021: L’Espoir du renouveau oublié…

    12 Janvier 2010, tu n’étais pas un simple séisme meurtrier dérobant la vie à plus de 250 000 compatriotes haïtiens. Tu étais en effet, plus qu’une catastrophe humanitaire exposant le règne du chaos urbaniste et de là, l’espoir de la fin du leadership insouciant et destructeur enchérissait nos pensées. 12 janvier, tu es une date mémorablement encrée dans nos cœurs flétris depuis toujours, continuellement en quête d’un lendemain meilleur. Hélas, L’anarchie opposante et l’imposture triomphante dominent encore sur nous 12 Janvier…

    12 Janvier 2021, 11 années encore où les vautours de la reconstruction tant espérée, exhibent plus que jamais leur monstrueux égo. Aucune humilité ni mea culpa… Nos maisons ne sont pas encore reconstruites, nos abris de fortune crient encore au scandale aux yeux de tous. Autorités, chefs, diplomates, experts…Grande est la légion infernale obsédée de gloire et de richesse sanguinaires. La fin justifie les moyens. Le Dieu de la colère ne les tourmente pas encore car le tour final de la destruction des impies est pour l’Eternité.

    Oh 12 Janvier !!! Tu es venu sans fanfare ni trompette mais tu as dérobé l’innocent et même celle qui était à la mamelle. Tu nous as surpris dans notre honte de peuple désorganisé, éparpillé, entassé et écloué sur des couches de misère. Qu’en est-il de nos bourreaux ? Qu’en est-il de nos envoyés et délégués aux âmes vendues, aux ventres affamés et aux culs enfoncés par le bâton de l’inimitié des castes antinationaux et de l’amitié trompeuse de l’Etranger ?

    Nous voici 12 Janvier, comme nous sommes, dans cette exposition internationale de douleur imposée. Nous voici encore sous l’égide de la tyrannie timide… Une génération s’élève et s’en va mais la justice tarde à venir. Le renouveau, où est-il ? Faudrait-on attendre que nos eaux couvrent nos collines ? 30 pieds de hauteur, Hôpital général enseveli, 800 000 ensommeillés ? C’est quoi ton agenda pour le changement ? Où est la flamme de ta sainte colère par laquelle que tu devrais animer les générations montantes ? Oh 12 Janvier 2021, réveille les humbles et conscientise les simples car l’espoir de ce renouveau ne doit être jamais effacé dans les annales de notre histoire illustre de peuple.

  • Réforme monétaire à Cuba : le peso convertible (CUC) indexé au dollar est en cours de suppression

    Après des décennies de délibérations, le peso cubain convertible (CUC), qui est indexé au dollar américain (1 CUC = US$1) et coexiste avec le peso cubain normal, est en cours de suppression. Selon les autorités cubaines, le processus de réorganisation monétaire débute vendredi dernier à Cuba. Cela comprend l’élimination de la dualité monétaire et de change, la réforme des salaires et des retraites et l’élimination des subventions excessives.

    Le taux de change sera de 24 pesos cubains pour un dollar et le peso cubain convertible (CUC) cessera de circuler. Les comptes d’épargne en CUC, les dépôts et les certificats de dépôt des particuliers sont conservés dans cette monnaie pendant une période allant jusqu’à 180 jours, et pendant cette période, leurs titulaires peuvent décider de convertir leur solde, totalement ou partiellement, en CUP au taux de change de 24 pesos cubains à un dollar américain ou en euros.

    Pendant des années, l’existence de deux monnaies et la variété ahurissante des taux de change entre elles ont créé des distorsions qui drainent le Trésor et maintiennent les Cubains dans la pauvreté. L’abolition du CUC mettra fin aux taux de change favorables dont bénéficie le secteur public, l’obligeant à se comporter davantage comme le secteur privé.

    Les pensions et les salaires de l’État doivent être multipliés par cinq. Environ cinq millions de personnes bénéficieront directement de la réforme salariale : 3,1 millions de travailleurs, 1 671 000 retraités et 175 000 bénéficiaires de l’aide sociale.

    Cependant, les subventions aux services publics diminueront. Le coût de l’électricité devrait doubler. La plupart des Cubains sont inquiets et confus. Les dollars atteignent des prix records sur le marché noir. Le gouvernement a promis de rester à l’écoute et d’ajuster les prix au besoin, mais le mécontentement se prépare. Une transition lente et prudente vers l’économie de marché commence.

  • Course aux vaccins : 50 candidats vaccins COVID-19

    Maintenant, près d’un an après l’apparition du nouveau coronavirus, les scientifiques du monde entier ont travaillé plus vite que jamais pour trouver des vaccins qui pourraient arrêter la propagation du COVID-19 qui, au 3 janvier 2021, avait déjà infecté plus de 85 millions de personnes et tué près de 2 millions de personnes dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 50 vaccins candidats COVID-19 sont actuellement en cours d’essais et plusieurs candidats prometteurs ont commencé à être déployés. Voici quelques développements de vaccins qui se démarquent.

    Alors que le Royaume-Uni a été le premier pays occidental à autoriser un vaccin Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech, la Russie a le premier vaccin enregistré contre COVID-19 qui a été lancé le 11 août 2020. Le vaccin russe Spoutnik V a été développé par les scientifiques du Centre national d’épidémiologie et de microbiologie Gamaleya à Moscou. Dans un communiqué de presse, l’institut a déclaré qu’une analyse intermédiaire d’un essai à grande échelle avait révélé une efficacité de 92% pour son vaccin. Les demandes de nombreux pays du monde, dont la Turquie, l’Argentine, le Venezuela et d’autres, représentent 1 milliard de doses de vaccin «Spoutnik V».

    Le 9 novembre 2020, la société pharmaceutique Pfizer, basée à New York, a annoncé qu’elle avait développé un vaccin COVID-19 efficace à 90%. Co-développé avec BionTech à Mayence, en Allemagne, le vaccin avait été testé sur 43500 personnes dans six pays sans aucune préoccupation relative à la sûreté du vaccin. Le Dr Anthony Fauci, le plus grand spécialiste des maladies infectieuses du gouvernement américain, qualifie le résultat d’efficacité de 90% d ‘ « extraordinaire », ajoutant : « Peu de gens s’attendaient à ce qu’il soit aussi élevé que cela. » Après avoir demandé une autorisation d’urgence pour utiliser le vaccin, Pfizer a commencé à livrer les premiers lots de son vaccin COVID-19 environ un mois plus tard, le 13 décembre, aux hôpitaux et aux maisons de retraite.

    La Chine a approuvé son premier vaccin, fabriqué par la société pharmaceutique soutenue par l’État, Sinopharm. Les régulateurs ont déclaré que les résultats provisoires suggéraient que la vaccination était sûre et efficace à 79%. Cependant, le processus a été critiqué pour son manque de transparence car les données fournies n’étaient pas suffisamment détaillées. Pourtant, la Chine va maintenant poursuivre son programme de vaccination et a promis de rendre le vaccin disponible dans le monde entier en tant que «bien public». Selon le vice-ministre chinois de la Commission nationale de la santé, Zeng Yixin, depuis novembre, plus de 4,5 millions de doses de vaccin ont été administrées à des «groupes clés, y compris des« groupes à haut risque ».

    Le 18 août 2020, Cuba a annoncé que le Finlay Vaccine Institute of Vaccine à La Havane commencerait un essai clinique sur un vaccin contre le COVID-19. Le vaccin, appelé Soberana 1, soumis à des essais de phase I / II, contient une partie de la protéine de pointe, appelée RBD, ainsi qu’un adjuvant pour stimuler la réponse immunitaire. L’institut avait annoncé qu’il allait de l’avant avec son deuxième vaccin, Soberana 2, enregistré le 27 octobre. Le candidat vaccin est testé dans deux groupes différents avec des doses différentes du vaccin conjugué. Le vaccin devrait arriver sur le marché dans les quatre prochains mois.

    Outre les États-Unis, la Russie, la Chine et Cuba, au moins 6 autres pays dans le monde, dont le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Inde, Taiwan et l’Australie, développent des vaccins COVID-19.

    Selon les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), la vaccination contre le COVID-19 sera un outil important pour aider à arrêter la pandémie. Le port de masques et la distanciation sociale aident à réduire vos chances d’être exposé au virus ou de le transmettre à d’autres, mais ces mesures ne suffisent pas.

  • Trump appelle le Congrès à augmenter les chèques de relance de 600 $ à 2000 $

    Dans une vidéo publiée sur Twitter mardi soir, le président Donald Trump a appelé le Congrès américain à modifier le projet de loi de relance et de dépenses d’environ 900 milliards de dollars récemment adopté, suggérant qu’il ne le signerait pas sans amendement. Il a dit que “le projet de loi était très différent de ce qui était attendu” et l’a qualifié de “honte”.

    Il soutient que les dépenses dans le projet de loi de secours COVID n’ont rien à voir avec COVID car le Congrès a trouvé de l’argent à donner aux pays étrangers alors que les Américains n’en reçoivent pas assez.

    Trump a appelé le Congrès à augmenter les chèques de relance «ridiculement bas» de 600 $ à 2 000 $ et a présenté une liste de dispositions dans la législation finale qu’il a qualifiée de «dépenses inutiles». Il affirme également que le projet de loi autorise des chèques de relance jusqu’à 1800 $ aux étrangers illégaux.

    «Je demande également au Congrès de se débarrasser immédiatement des éléments inutiles de cette législation, et de m’envoyer un projet de loi approprié, sinon la prochaine administration devra fournir un paquet de secours covid, et peut-être que cette administration sera moi, »A dit Trump.

  • Le Congrès américain s’apprête à voter lundi sur un plan de relance de 900 milliards de dollars

    La Chambre des représentants et le Sénat américains devraient voter lundi sur un plan de relance de la pandémie de 900 milliards de dollars visant à stimuler l’économie américaine au début du printemps, combiné à 1,4 mille milliards de dollars pour financer les opérations régulières du gouvernement pour le reste de l’exercice.

    Le projet de loi comprend une aide pour les petites entreprises, les chômeurs et des paiements directs à la plupart des Américains. Les dispositions visant les retombées du coronavirus représentent le deuxième plus grand plan de sauvetage économique de l’histoire américaine, derrière le paquet de secours contre le virus de 1,8 mille milliards de dollars qui a été signé il y a à peine neuf mois.

    Le programme d’aide négocié par les dirigeants du Congrès comprend 15 milliards de dollars pour rétablir les remboursements de paie aux compagnies aériennes qui ont expiré il y a deux mois.
    Le projet de loi est similaire aux dispositions d’un précédent paquet pandémique qui a expiré le 1er octobre, qui interdit les licenciements et s’accompagne d’autres restrictions.

    L’accord de principe conclu dimanche comprend également 1 milliard de dollars pour les salaires des entrepreneurs aériens, 10 milliards de dollars pour les routes nationales, 2 milliards de dollars pour les concessions aéroportuaires, 2 milliards de dollars pour les industries des autocars privés, des autobus scolaires et des ferries, et 1 milliard de dollars pour Amtrack, une entreprise ferroviaire publique américaine.

    Les sénateurs ont également convenu d’un compromis sur la capacité de la Réserve fédérale à relancer les programmes de prêts d’urgence pour les petites entreprises.

    La Maison Blanche propose un plan de relance de 916 milliards de dollars

    Le nouveau plan de relance proposé par l’administration Trump devrait envoyer un paiement direct de 600 dollars à la plupart des Américains…

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  • L’USAID aidera 30,000 petites entreprises locales

    L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) annonce son nouveau projet Atteindre de 12 millions de dollars sur quatre ans pour aider les petites entreprises locales en Haïti à développer des plans d’affaires, accéder à des prêts bancaires, se formaliser et former une main-d’œuvre qualifiée, afin qu’elles deviennent des entreprises rentables. Le gouvernement des États-Unis, via l’USAID, s’associera à Mennonite Economic Development Associates (MEDA) pour aider 30 000 micro, petites et moyennes entreprises informelles (MPME) à se développer et à créer des emplois.

    L’Ambassadeur des États-Unis en Haïti, Michele Sison, a déclaré: “Les petites entreprises haïtiennes sont les moteurs de la croissance économique à long terme. L’Ambassade des États-Unis s’efforce d’augmenter les opportunités pour les entrepreneurs haïtiens. Aider ces entreprises à se développer augmentera les revenus des familles haïtiennes et bâtira des communautés plus résilientes. L’USAID aide l’hémisphère occidental à devenir plus pacifique, sûr et prospère en renforçant la capacité des gouvernements et des entités privées à améliorer la gouvernance et à créer un environnement économique dans lequel le secteur privé peut prospérer et créer des emplois.”

    Les MPME informelles génèrent jusqu’à 80% des nouveaux emplois en Haïti, mais nombre de ces entreprises sont confrontées à des défis qui entravent leur croissance, comme un accès limité au financement des institutions formelles et peu de sources de conseils sur la manière de développer et d’étendre leurs entreprises. Le projet Atteindre de l’USAID créera un environnement plus propice aux affaires en s’attaquant aux principaux défis de la création d’entreprise et de l’expansion inclusive. Le projet s’appuiera sur la longue histoire de l’USAID en matière de soutien aux entreprises locales pour favoriser la croissance économique en Haïti. Au cours des 10 dernières années, l’USAID a aidé plus de 12 000 micro-entreprises à obtenir des prêts pour démarrer ou développer leurs activités. Avec le soutien de l’USAID, 90 autres PME ont généré plus de 110 millions de dollars de chiffre d’affaires et créé plus de
    27 000 emplois.

    Claude Clodomir, Directeur du projet Atteindre de l’USAID ajoute: “Ce projet s’appuiera sur l’engagement de longue date de l’USAID à soutenir les entreprises locales en Haïti. En se basant sur toutes les leçons apprises au fil des ans par l’USAID, nous travaillerons en étroite collaboration avec les entreprises pour leur créer des opportunités d’obtenir plus de financement, de devenir plus compétitives et de créer des emplois.”

    Le projet Atteindre de l’USAID aidera à établir un réseau de conseillers commerciaux haïtiens qui fourniront à ces entreprises des conseils abordables et des formations à leurs employés spécifiquement adaptés à leurs besoins. Le projet facilitera la connexion entre les MPME et les institutions financières afin de les aider à accéder aux capitaux dont elles ont besoin pour investir dans leurs entreprises. Afin d’atteindre plus d’entreprises et de créer plus d’emplois, le projet renforcera les associations du secteur tout en soutenant la stratégie du gouvernement haïtien pour l’expansion des MPME et la création d’emplois.

    Le Directeur de Mission de l’USAID a ajouté: “Soutenir les entreprises locales est un élément clé de la stratégie mondiale de l’USAID qui consiste à aider les pays partenaires à conduire leur propre croissance économique, ce que nous appelons le cheminement vers l’auto-suffisance. Nous sommes très heureux que ce projet aidera 30 000 petites et micro entreprises en Haïti à prospérer.”

    À propos de Mennonite Economic Development Associates (MEDA)

    Depuis 1953, MEDA met en œuvre des programmes efficaces axés sur le marché à l’échelle mondiale. MEDA combine des solutions innovantes du secteur privé avec un engagement à faire progresser et à autonomiser les communautés exclues, à faible revenu et défavorisées (y compris les femmes et les jeunes). Ils possèdent une expertise de base dans les systèmes de marché et les chaînes de valeur, l’agriculture intelligente face au climat, les services financiers inclusifs et les investissements d’impact. MEDA s’associe aux acteurs locaux du secteur privé, public et de la société civile, renforçant les individus, les institutions, les communautés et les écosystèmes et contribuant ainsi à un changement systémique durable et inclusif.

    USAID pral ede 30,000 ti biznis lokal grandi epi kreye plis travay

    Ajans Etazini pou developman entènasyonal (USAID) ap anonse yon nouvo pwojè ki rele Atenn pou 12 milyon dola pandan 4 lane. Pwojè Atenn USAID a pral ede ti biznis ak antwepriz an Ayiti devlope plan dafè, jwenn prete lajan, anrejistre antwepriz la, epi fòme anplwaye yo, yon fason pou ede yo vin rantab. Gouvènman ameriken an, atravè USAID, pral asosye ak Mennonite Economic Development Associates (MEDA) pou ede 30 000 ti biznis enfòmèl grandi epi kreye plis travay.

    Anbasadè Etazini an Ayiti Michele Sison deklare : “ Ti biznis ayisyen yo se motè kwasans economik dirab la. Anbasad amerikèn la ap travay pou ede antweprenè ayisyen yo jwenn plis opòtinite. Lè nou ede ti biznis sa yo grandi, sa ede fanmi ayisyèn yo fè plis kòb e vin fè kominote yo vin pi djanm. USAID ap travay pou ranfòse kapasite gouvènman yo ak òganizasyon prive yo pou amelyore gouvènans yo epi kreye yon anviwonman ekonomik kote sektè prive a kapab grandi epi kreye travay.”

    Biznis enfòmèl yo jenere preske 80% nouvo djòb yo an Ayiti, sepandan anpil nan antwepriz sila yo ap goumen ak anpil antrav tankou pa ka jwenn finansman nan sektè fòmèl la oswa bonjan konsèy sou kijan pou devlope biznis la.  Pwojè Atenn USAID a pral atake pi gwo defi sila yo, yon fason pou kreye yon anviwonman pi favorab pou tout biznis kapab devlope epi kreye travay.  Pwojè a pral pran tout leson USAID deja aprann nan lòt pwojè li yo pou kore antwepriz lokal yo e favorize kwasans ekonomik an Ayiti. Pandan 10 lane ki sot pase yo, USAID ede plis pase 12 000 ti biznis jwenn prè pou demare oswa devlope aktivite yo. Ak sipò USAID, yon lòt 90 piti ak mwayèn antwepriz rive jenere plis pase 110 milyon dola epi kreye 27 000 djòb.

    Claude Clodomir, Direktè pwojè Atenn USAID a ajoute: “Pwojè sila pral ajoute sou angajman USAID pou kore antwepriz lokal yo an Ayiti. Pandan n’ap baze sou tout leson USAID deja aprann, nou pral travay kole sere ak antwepriz yo pou kreye pou yo opòtinite jwenn plis finansman, vin pi konpetitif epi kreye travay. ”

    Pwojè Atenn USAID a pral ede monte yon rezo ekspè ayisyen nan biznis ki pral bay antwepriz sila yo bonjan konsèy ak fòmasyon pou anplwaye yo ki adapte egazakteman pou sa yo bezwen. Pwojè a pral fè antwepriz yo konekte ak entitisyon labank yo pou ede yo jwenn lajan yo bezwen pou envesti nan biznis yo. Pwojè a pral travay tou pou ranfòse asosyasyon sektè enfòmèl yo pandan l’ap kore estrateji gouvènman Ayisyen an pou ede ti biznis grandi epi kreye travay, yon fason pou rive ede plis antwepriz epi kreye plis djòb.

    Direktè Misyon USAID a ajoute : “ Kore antwepriz lokal yo se yon eleman kle nan estrateji mondyal USAID ki se ede peyi patnè nou yo dirije pwòp kwasans ekonomik pa yo, sa nou rele chimen pou oto-sifizans. Nou kontan anpil pwojè sila pral ede 30 000 ti biznis an Ayiti devlope. ”

    Enfòmasyon sou Mennonite Economic Development Associates (MEDA)

    Depi 1953, MEDA ap enplemante de pwogram efikas pou ede ti biznis tou patou nan mond lan. MEDA adopte bonjan solisyon inovasyon sektè prive ak yon angajman pou ede kominote pi defavorize yo (enkli fanm ak jèn) pwogrese e vin pi djanm. Yo gen ekspètiz nan zafè sistèm komès ak filyè, teknik agrikilti pou afronte chanjman klimatik yo, sèvis finansye pou tout moun epi envestisman ki fè anpil enpak. MEDA asosye ak moun nan sektè prive a, sektè piblik la ak sosyete sivil la, pandan li travay pou kore moun, enstitisyon, kominote ak ekosistèm, sa ki ede reyalize yon chanjman sistèm dirab pou tout moun.

  • Il est Temps de diriger Haiti en Chef d’Etat pour le compte du peuple Haitien

    SEM Jovenel Moïse,
    Président de la République d’Haiti
    Palais National


    Monsieur le Président,

    En écrivant des OP-Ed dans les médias américains, la communauté internationale comprend bien vos démarches de charme en quête de légitimité internationale pour vos actions peu présidentielles et illegales dont vous ignorez les conséquences sur la souverainneté tant assoiffée par les fils et filles légitimes de la République et sur le sort du peuple Haitien qui vous a confié ce mandat. Diriger c’est prévoir; Mais semble-t-il vous vous êtes perdu dans la compréhension du vrai sens des coopérations internationales. Aussi, ne consideriez vous pas que l’enfoncement dans l’impunité, d’un Etat failli comme le nôtre, sous l’emprise totale et continue de l’Etranger annonce déjà notre disparition en tant que Nation?

    Entre autres, même s’il existerait des stratèges politiques étrangers, qui indécemment, vous manipulent dans vos desseins les plus malsains et politiquement mesquins, une étincelle de conscience patriotique devrait vous rappeler que le pouvoir politique est éphémère et que la République est plus grande que vos ambitions personnelles; Detrompez-vous Excellence, le faux support international dont vous pourriez en tirer, est tout simplement, une contre partie de rançon et d’asservissement international au profit des intérêts géopolitiques strictes de vos dominateurs.

    Monsieur le Président, Vous dirigez Haiti pour les Haitiens et non pour le Core group, encore moins pour Washington, l’OIF et la Caricom. Une constitution reste et demeure une émanation juridique de la souverainneté populaire, légitimement adoptée par l’ensemble des couches sociales et forces vives d’une nation. Pas la peine de vous rappeler que même cette opposition politique, à contenance exécrable et contenu puant, a son rôle à jouer dans tout processus honnête visant à doter le pays d’une nouvelle constitution.

    Aussi, Ne serait-il pas plus sage et noble de votre part, de faire accompagner techniquement votre “soit disant” comité consultatif indépendant, des expertises nationales crédibles et honnêtes de la République pour le bonheur patriotique et souverain de notre chère Haïti? Pourquoi un tel entêtement aussi servile et plat, dénué de tout honneur présidentiel, voulant à tout prix soumettre les jurisprudences suprêmes nationales constituant une affaire interne d’Etat, d’ordre d’intérêt national par devant l’Etranger?

    Le réalisme politique voudrait que votre mandat politique se termine le 7 février 2022 mais en toute constitutionnalité, vous devriez partir le 7 février 2021, considérant le principe d’équité reciproque entourant la loi electorale de 2015 que vous avez évoquée pour rendre caduc le parlement Haitien. Cependant, du principe de stabilité réquise, de transition ordonnée et pour ne pas créer brusquement un vaccum de leadership politique, le réalisme et la raison semblent être à vos côtés pour conduire les rênes du pays jusqu’en 2022.

    En conséquence, Monsieur le Président, Il vous serait plus avantageux politiquement de vous élever en statut d’homme d’Etat accompli en vue de préparer et doter le pays d’un Gouvernement de Transition Démocratique Non Partisan (GTDNP), capable de Reconfigurer ou Redéfinir la Démocratie Haitienne sur de nouvelles bases constitutionnelles durant les trois (3) prochaines années; Et ce processus, dès le 7 Février 2021, avec un nouveau Premier Ministre de Concensus venant de la societé Civile neutre ou de la Diaspora.

    En effet, Ce gouvernment de transition travaillera durant la dernière année de votre mandat pour lancer les négociations pour un vrai dialogue politique, établir des comités et commissions sectoriels de consensus pour tous les grands dossiers d’intérêt national; Durant la seconde année, après votre départ, sous la présidence d’un Juge de la Cour de Cassation, le Premier Ministre et son gouvernement de transition mobiliseront le pays sur la nouvelle constitution, les grands chantiers de la conférence nationale et doter le pays d’un conseil electoral indépendant et répresentatif des secteurs vitaux de la nation; Durant la troisième ou la dernière année, le gouvernement adoptera la nouvelle constitution consolidant un système Présidentiel, réformera le système judiciaire, établira un agenda economique et social pour le pays, adoptera un nouveau systême politique ayant 5 grandes plateformes nationales et organisera des élections générales libres et honnêtes pour tous les postes électifs.

    Par conséquent, il est de toute évidence que cette nécessité historique de doter le pays d’une nouvelle constitution est dépourvue de légitimité populaire sous votre leadership tant décrié. De ce fait, embarquer le pays dans des démarches électorales sous l’égide d’une constitution illégitime ouvrira la voie à un autre cycle de crises qui indéniablement empirera ces conditions socio-économiques infernales que nous connaissons tous aujourd’hui. Vouloir à tout prix plaire à l’étranger pour conserver le pouvoir ou pour sécuriser une quelconque immunité judiciaire pour vos alliés, est un risque majeur duquel l’ordre du chaos interminable tirera ses fondements pour nous punir et imposer à la nation Haitienne ingérance et occupation.

    Organiser des éléctions sans préalablement reconfigurer la démocratie Haitienne au moyen d’une nouvelle constitution légitimement adoptée sous l’égide d’un gouvernement de consensus, politiquement neutre, non partisan et le plus important moralement crédible, constituera tout simplement une aubaine pour l’étranger manipulateur, qui voulant toujours tirer profits de nos interminables crises, continuera à imposer ses normes anti-Républicaines.

    En toute sincérité et par amour patriotique, Je suis convaincu que les missions régaliennes de Président de la République vous interpellent en ce moment précis de l’histoire de l’humanité. Dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, de recession économique et d’incertitude généralisée, gratifier au pays un geste solennel de raison en refoulant votre égo à l’égard des revendications de vos concitoyens et en repoussant cet esprit de basesse vis à vis de l’étranger serait illustre de votre part. Ce qui vous permettera enfin de prendre des décisions fortes non partisanes dignes d’un Chef d’Etat capable de soutenir la Justice en vue d’éradiquer ce phénomène de violences généralisées, de banir cette impunité effrayante; De faire baisser le coût de la vie et surtout de léguer au pays un climat idéal à la stabilité politique et propice aux changements constitutionnels et systémiques tant voulus par les générations montantes.

    Espérant que les conseils prodigués dans cette présente interpelleront votre illustre conscience et dans l’attente de mésures d’Etat salvatrices, Recevez Son Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments patriotiques les plus nobles.

    Pour les héritiers du sang de l’alliance;
    Pour les Fils et Filles de Jacques 1er et de Faustin 1er;
    Pour les illuminés du temps des temps;
    Gumais Jean-Jacques, AvMP jjgumais@gmail.com
    Tous droits réservés@Decembre 2020

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