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  • L’élection présidentielle américaine sera truquée, a déclaré Trump : le risque de violence augmente

    Il y a un niveau élevé de crainte que les élections aux États-Unis, le pays le plus puissant du monde avec la plus ancienne démocratie établie, se terminent dans le chaos et la violence. Le risque de violence post-électorale qui pèse sur l’élection présidentielle américaine est de plus en plus préoccupant – une situation aussi alarmante et pourrait être pire que dans les États fragiles d’Afrique subsaharienne ou d’Haïti où des diplomates américains auraient sonné l’alarme.

    Le décompte des voix de cette élection devrait prendre plus de temps que d’habitude. Avec un nombre record d’électeurs qui votent par courrier, les Américains vont devoir attendre des jours voire des semaines avant de savoir qui remportera l’élection. Dans de nombreux États clés, les bulletins de vote par correspondance ne peuvent même pas être ouverts avant le jour du scrutin.

    Au 30 octobre, le total des votes anticipés dépassait 93 millions; près de 60 millions sont des bulletins de vote par correspondance tandis que 32 millions de plus n’ont pas encore été reçus.

    Votes anticipés
    Total des votes anticipés:         93,254,861
    Votes en personne:         34,045,136
    Bulletins postaux retournés:         59,209,725
    Bulletins postaux non encore reçus:         32,001,215
    Dernière mise à jour: 11/01/2020

    Président et candidat actuel, Donald Trump a remis en question l’équité électorale à son égard. Il affirme que les démocrates tentent de voler les élections avec des fraudes massives essayant de jeter le doute sur la légitimité de l’élection présidentielle américaine. Il a même déclaré que l’élection sera truquée (“Eleksyon Pike Kole”) et c’est la seule façon pour lui de perdre l’élection.

    Trump prépare le terrain pour contester l’élection s’il perd. En plus de la stratégie juridique pour rester au pouvoir, il encourage également la violence. Lorsqu’on lui a demandé de condamner les membres du groupe suprémaciste blanc lors du débat présidentiel, il a refusé de le faire. Certaines milices armées et groupes d’extrême droite sont prêts à aller jusqu’au bout avec leur président.

    Trump ne s’est pas encore engagé à une transition pacifique du pouvoir. Il fait pression pour que tous les bulletins soient comptés avant la fin du jour du scrutin. Cela fait partie de ses derniers efforts pour promouvoir la suppression des droits de vote et à l’intimidation.

    En ce qui concerne la suppression des votes, les États conservateurs ont adopté des lois qui empêche les gens de voter. Par exemple, le Texas est appelé un État de «suppression des électeurs» et est l’un des endroits les plus difficiles pour voter. Malgré la flambée des cas de COVID, les responsables ont imposé des restrictions strictes au vote par correspondance. Entre autres obstacles, l’État n’a pas d’inscription en ligne et il n’y a pas d’inscription des électeurs le jour même. Pour participer à l’élection présidentielle de novembre, les électeurs doivent s’inscrire environ un mois à l’avance.

    Trump exige des «observateurs des urnes» qui, selon certains, seront utilisés comme outils d’intimidation. Le président demande à ses partisans d’aller aux urnes pour garder un œil sur le processus. Le fils du président, Donald Trump, Jr. avait également demandé dans une vidéo de campagne aux partisans de la réélection de rejoindre «l’armée pour l’opération de sécurité électorale de Trump. Le procureur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, a déclaré que les commentaires du président étaient un appel codé pour effrayer des groupes spécifiques d’électeurs.

    Comme nous savons que les gens n’élisent pas le président directement. Le collège électoral fait. Ils se réunissent le 14 décembre pour voter pour élire le président. Si Trump parvient à retarder et à jeter suffisamment de doute sur le décompte des voix populaires, les gouverneurs des États qui doivent certifier l’élection du candidat à être nommé au collège électoral auront des difficultés à le faire. Cela entraînera une crise constitutionnelle majeure.

    Si cela devait arriver, le Congrès devrait prendre une décision et il y aura un grand combat à Capitol Hill. Pendant ce temps, les gens seront dans les rues pour protester et certaines manifestations devraient être violentes.

    Au milieu de l’année, le FBI avait rapporté que les Américains avaient établi un nouveau record de 3,9 millions de vérifications de casier judiciaire pour acheter ou posséder des armes à feu. «Les troubles civils, les émeutes, les pillages et les appels à démanteler la police sont sans aucun doute des facteurs qui expliquent pourquoi cette tendance augmente», a déclaré Mark Oliva de la National Shooting Sports Foundation, une association professionnelle de l’industrie des armes à feu.

    Dans les armureries, les armes et les munitions se vendent plus vite qu’elles ne peuvent être stockées. Les Américains ont acheté jusqu’à présent près de 17 millions d’armes à feu en 2020, plus que toute autre année enregistrée, a rapporté le Los Angeles Times.

    Les gens et les entreprises se préparent à d’éventuelles violences et chaos post-électoraux. Certaines personnes soutiennent l’idée que les manifestants ne devraient pas être simplement accompagnés de pancartes et demandent aux gens de porter des équipements de protection personnel, y compris des gilets pare-balles, des casques etc.

    Une coalition de plus de 130 organisations différentes prévoit des manifestations à travers les États-Unis, dans le cas où Donald Trump tente de saper l’intégrité de l’élection et de revendiquer la victoire avant que tous les bulletins de vote ne soient comptés.

    Quelques jours avant l’élection présidentielle américaine, des entreprises telles que Walmart ont temporairement retiré toutes les armes et munitions des étagères des magasins aux États-Unis avant d’éventuelles «troubles civils» après les élections.

  • La gourde a progressé de 93%, la BRH à injecté 12 millions de dollars supplémentaires

    En vue de contenir la hausse du taux de change, la Banque de la République d’Haiti a injecté 12,000,000 de dollars américains sur le marché des changes ce mercredi 28 octobre 2020. Ce montant est réparti et vendu sur le marché selon les conditions fixées par la banque centrale.

    Sur la base des conditions imposées par la BRH, les institutions financières achètent le dollar à 62 gourdes et ne doivent pas le revendre à un taux ne dépassant pas 62,50 gourdes.

    Répartition et montant vendu sur le marché

    InstitutionMontant
    Unibank :       2,125,000
    Sogebank :       2,110,000
    BNC :       2,095,000
    Capital Bank :          290,000
    BUH :       2,080,000
    Sogebel :          500,000
    BPH :          500,000
    La BRH (Banque de la République d’Haïti) a annoncé avoir injecté mercredi 12 millions de dollars sur le marché des changes

    Le taux de référence qui était de 62,48 gourdes pour un dollar à la veille de l’intervention de la BRH est le résultat des injections de millions de la BRH sur le marché des changes. Cela reflète également l’approche multidimensionnelle de la banque centrale qui comprend des sanctions aux banques et un contrôle strict de la spéculation pour contenir le taux de change. En conséquence, le taux de change qui était en hausse d’environ 30% entre le début de l’année et la date de l’intervention en août est désormais en baisse de 93%.

    Ce mercredi 28 octobre 2020, le taux moyen d’acquisition de la monnaie américaine était de 63,74 gourdes contre 122,96 gourdes pour un dollar américain, un peu plus de deux mois depuis que la BRH avait annoncé des interventions jusqu’à concurrence d’un montant de cent cinquante millions de dollars américains (150,000,000 E.U) sur le reste de l’exercice fiscal 2019-2020 dans le cadre du renforcement de l’offre de dollars sur le marché des changes.

    Après leur intervention majeure sur le marché des changes, les autorités monétaires haïtiennes ont signalé qu’elles continueraient à faire ce qu’il faut pour protéger la valeur de la monnaie haïtienne, la gourde. La banque centrale a jusqu’à présent injecté près de 12 millions de dollars américains sur le marché des changes pour le nouvel exercice.

  • Comment l’Argentine a doublé sa superficie sur la base d’une décision de l’ONU

    En 2016, la Commission des Nations Unies sur les limites du plateau continental (CLCS) a rendu une décision, fondée sur la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, qui fixe le bord du vaste plateau qui dépasse de la côte argentine. Là, le fond marin est suffisamment peu profond – moins de 2 500 mètres de profondeur – pour être considéré comme une extension du continent argentin. La décision a pour effet d’étendre les eaux territoriales de l’Argentine au-delà des 200 milles marins (370 km) normaux. L’Argentine chevauche désormais l’Amérique du Sud et l’Antarctique, du tropique du Capricorne au pôle Sud. Son territoire comprend certaines des zones de pêche les plus riches du monde et peut-être du pétrole et du gaz. Les îles Falkland, que les Argentins appellent les Malvinas, s’y trouvent.

    Le gouvernement argentin profite de cette décision de l’ONU qui a doublé sa superficie du jour au lendemain. L’expansion territoriale comprend les îles Falkland, qui sont autonomes, mais la Grande-Bretagne est responsable de sa défense et des affaires étrangères. Le gouvernement britannique affirme que les insulaires ne peuvent pas être forcés d’accepter la souveraineté argentine contre leur gré. La décision de l’ONU est une victoire diplomatique pour l’Argentine, mais a mis le différend territorial entre les deux pays sous le feu des projecteurs.

    Les îles Falkland également appelées îles Malvinas n’ont pas de terres arables, mais le territoire est connu pour son potentiel de pêche. Au début des années 1990, des études sismiques suggéraient la présence de réserves pétrolières substantielles offshores capables de produire 500 000 barils par jour. Des licences furent accordées à des sociétés étrangères pour l’exploration.

    Moins de 4000 personnes vivent sur les îles Falkland. La population est anglophone et se compose principalement de Falkland d’origine britannique. Cependant, la souveraineté sur les îles a été contestée entre l’Argentine et le Royaume-Uni. En 1764, le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville fonda la première colonie humaine des îles sur East Falkland, qui fut repris par les Espagnols en 1767. En 1765, les Britanniques s’installèrent à West Falkland mais quittèrent en 1774 pour des raisons économiques. L’Espagne a abandonné sa colonie en 1811. En 1816, l’Argentine a déclaré son indépendance de l’Espagne et en 1820 a proclamé sa souveraineté sur les Malouines.

    En 1841, un lieutenant-gouverneur civil britannique fut nommé pour les Malouines et, en 1885, une communauté britannique de quelque 1 800 habitants sur les îles était autonome. Aujourd’hui, le Royaume-Uni exerce de facto sa souveraineté sur l’archipel. L’Argentine a régulièrement protesté contre l’occupation britannique des îles. En 1982, le différend s’est intensifié quand l’Argentine a envahi les îles, déclenchant la guerre des Malouines.

    Mauricio Macri, alors président de l’Argentine, conservateur, a célébré la décision de l’ONU en 2016 comme une victoire diplomatique mais ne l’a pas inscrite dans la loi. La priorité de M. Marcri était d’établir des relations amicales avec le reste du monde, y compris la Grande-Bretagne.

    Le président argentin Alberto Fernández vient toutefois de signer une loi en août 2020, qui étend l’Argentine de 1,7 million de kilomètres carrés, une superficie trois fois plus grande que la France métropolitaine. La nouvelle carte affirme la souveraineté de l’Argentine sur la péninsule antarctique et englobe bien plus que la zone à laquelle la CLCS a déclaré que l’Argentine avait droit. La carte affirme la souveraineté de l’Argentine sur la péninsule antarctique, qui est également revendiquée par le Chili et la Grande-Bretagne.

    L’Argentine n’a pas l’intention d’essayer de reconquérir les îles, mais elle espère utiliser son interprétation de la décision de la commission pour faire pression sur la Grande-Bretagne afin qu’elle négocie. « L’ONU dit que les Malouines sont un sujet de différend », soutient un conseiller du président. « Les Britanniques essaient toujours de dire qu’il n’y a pas de différend sur les îles. » Le ministère argentin des Affaires étrangères a diffusé une vidéo appelant au « dialogue » sous les auspices de l’ONU. Il est peu probable que la Grande-Bretagne soit d’accord.

  • Investissements directs étrangers: Entretien du président Moise avec l’émir du Qatar

    Le président haïtien, Jovenel Moise, a annoncé son entretien avec Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani Emir de l’Etat du Qatar. Au cours de leur entretien, de nombreux sujets ont été abordés, notamment le Fonds de garantie pour financer les PME, les possibilités d’investissement dans les énergies renouvelables et le renforcement de la coopération entre les deux pays. Le gouvernement du Qatar possède l’un des plus grands fonds souverains au monde, à savoir le fonds souverain du Qatar (Qatar Investment Authority, QIA) ayant pour mission d’investir, de gérer et de faire croître les réserves du Qatar afin de soutenir le développement de l’économie du Qatar. Ayant l’un des taux les plus bas d’investissement direct étranger, Haïti profitera-t-elle pleinement de ses relations diplomatiques avec le Qatar, détenteur de l’un des plus grands fonds d’investissement étranger au monde?

    L’investissement direct étranger (IDE) est une source importante de financement extérieur pour les pays en développement. Non seulement l’IED peut accroître les ressources investissables et la formation de capital, mais, peut-être plus important encore, c’est aussi un moyen de transférer la technologie de production, les compétences, la capacité d’innovation et les pratiques organisationnelles, ainsi que d’accéder aux réseaux de marketing internationaux.

    L’IED a augmenté à un rythme phénoménal depuis le début des années 80, et le marché mondial est devenu plus compétitif et la répartition des entrées mondiales d’IED est largement inégale. Malgré des politiques favorables et des incitations fiscales pour attirer les IDE, Les taux d’IDE en Haïti sont parmi les plus bas au monde reflétant l’évaluation par les investisseurs de la croissance lente de l’économie du pays et de l’environnement politique instable, de la corruption et de la bureaucratie.

    Selon le Rapport sur l’investissement dans le monde 2020 de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les flux d’IDE en Haïti ont diminué à 75 millions USD en 2019, contre 105 millions USD en 2018. Le pays se classe 179e sur 190 dans le rapport Doing Business 2020 publié par la Banque mondiale.

    Les secteurs des transports, des télécommunications et du pétrole attirent le plus d’IDE. Plus récemment, la construction, le textile et la fabrication de composants automobiles ont également attiré des investissements étrangers. Le développement du secteur de l’énergie représente un champ d’opportunité pour des investissements majeurs en Haïti – un sujet débattu par les deux dirigeants, selon l’annonce du président haïtien.

    Bien que la population du Qatar soit relativement petite, son fonds souverain est l’un des plus importants au monde et son taux de chômage est parmi les plus faibles du monde. Cela signifie que le pays dispose d’importantes ressources disponibles pour investir ailleurs.

    Le mandat de QIA est de développer, d’investir et de gérer les fonds de réserve de l’État et les autres biens qui lui sont attribués par le gouvernement via le Conseil suprême des affaires économiques et des investissements. La loi fondatrice de QIA donne au fonds la capacité, les pouvoirs et les compétences nécessaires pour agir dans l’accomplissement de son mandat statutaire et atteindre ses objectifs.

    La Qatar Investment Authority se classe au 11e rang mondial, selon le Sovereign Wealth Fund Institute. Il a accumulé des actifs de plus de 2 billions de dollars comme coussin en cas d’épuisement du pétrole ou de baisse des revenus. Les fonds souverains du Moyen-Orient ont dépensé des milliards de dollars en actifs trophées, tels que l’immobilier à Londres et des participations dans des banques mondiales. La QIA a également ciblé davantage d’investissements aux États-Unis et en Asie et dans des secteurs tels que la technologie et la santé afin de diversifier son portefeuille.

    En mars 2019, l’ambassadeur d’Haïti, Bocchit Edmond a annoncé la décision du gouvernement d’Haïti d’ouvrir une ambassade à Doha estimant qu’Haïti ne pourra pas progresser économiquement sans investissement étranger sous la forme d’un partenariat économique avec les retombées de la création d’emplois, création de richesse et renforcement des PME locales. François Guillaume II, chef de mission et chargé d’affaires de l’ambassade d’Haïti à Doha a également expliqué récemment que les relations bilatérales entre le Qatar et Haïti peuvent apporter des initiatives mutuellement avantageuses dans plusieurs domaines, notamment l’agro-industrie, le tourisme, les infrastructures, l’industrie et l’immobilier.

    Tout au long de son histoire, les relations diplomatiques d’Haïti n’ont pas été en mesure d’aider le pays à prospérer économiquement. Par exemple, bien que les États-Unis aient été réticents à reconnaître Haïti après son indépendance, les États-Unis sont aujourd’hui le principal partenaire commercial d’Haïti tant pour les exportations que pour les importations. Haïti bénéficie d’un traitement préférable au marché américain. Mais le pays ne parvient pas à capitaliser sur l’accès au marché le plus important du monde.

    Le gouvernement haïtien a renforcé ses liens avec le gouvernement du Qatar. L’administration Moise-Jouthe réussira-t-elle à tirer pleinement parti de ces relations diplomatiques en aidant Haïti à puiser dans le fonds QIA et en apportant des investissements étrangers directs pour faire croître l’économie haïtienne?

  • Plan de relance américain: les négociations butent

    Le nombre d’Américains faisant de nouvelles demandes de prestations de chômage est passé à 898 000 pour la semaine se terminant le 10 octobre, une augmentation de 53 000 par rapport à la semaine précédente et le plus depuis août. L’économie n’a toujours pas remplacé les 10,7 millions des 22 millions d’emplois perdus pendant la pandémie. Pendant ce temps, Les démocrates et les républicains ne parviennent toujours pas à s’entendre sur un nouveau plan de relance pour faire face à l’épidémie de covid-19.

    Le président Donald Trump préparerait une nouvelle offre de plan de relance de 1,8 milliard de dollars aux démocrates du Congrès, quelques jours après avoir déclaré que les négociations étaient terminées. Ce chiffre est supérieur à ce qu’un républicain du Congrès soutiendrait et inférieur aux 2,2 trillions de dollars que les démocrates ont réclamés.

    Donald Trump a hâte de parvenir à un accord avant les élections. Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentant et Steve Mnuchin, secrétaire au Trésor de M. Trump, seraient sur le point de faire des compromis sur un paquet d’une valeur de 2 trillions de dollars.

    « Les négociations de programme d’aide pour répondre à la COVID-19 avancent. « Go Big or Go Home !!! » (Allez grand ou rentrez chez vous !!!), le président a tweeté mardi dernier. Mais Mitch McConnell, le leader républicain du Sénat, a suggéré qu’un accord était peu probable avant les élections. Il a demandé à la Maison Blanche de rejeter un accord de relance avec Mme Pelosi.

    On pense que le projet de loi de McConnel comprendrait un programme de protection des chèques de paie pour les petites entreprises et des prestations supplémentaires de chômage, mais il n’est pas fait mention d’une deuxième série de paiements d’impact économique (les chèques de 1 200 $ pour les particuliers).

    Des millions d’Américains espèrent que le paquet comprendra une disposition pour une deuxième série de chèques de relance de 1 200 $ qui ont été émis pour la première fois il y a six mois. Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, a déclaré qu’un autre cycle de secours économique était nécessaire pour soutenir l’économie et empêcher des millions de personnes de tomber dans la pauvreté.

  • Cérémonie de remise de don relatif au Projet d’Assistance Alimentaire (KR) 2018

    La cérémonie de signature d’un Accord de don pour le projet d’Assistance Alimentaire (KR) 2020 s’est déroulée le 19 Octobre 2020 entre Son Excellence Dr Claude JOSEPH, Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes de la République d’Haïti et Monsieur Mitsuaki MIZUNO, Ambassadeur du Japon en Haïti.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre de la continuité de la coopération traditionnelle entre le Japon et Haïti, et traduit la volonté du Gouvernement japonais d’appuyer les efforts d’Haïti à la réalisation de la sécurité alimentaire. En effet, le faible rendement des campagnes agricoles, les troubles socio-politiques, et particulièrement la crise sanitaire du Covid-19 ainsi que le passage du cyclone Laura sont autant de facteurs ayant entrainé une aggravation de l’insécurité alimentaire en 2020.

    Compte tenu de cette situation et en réponse à la requête du Gouvernement haïtien, le Gouvernement du Japon va mettre à la disposition de l’Etat haïtien à titre de don, un montant total de quatre cent millions de Yen japonais (¥400.000.000), soit environ trois millions huit cent mille dollars américains (USD 3.800.000). Ce montant servira à l’achat de riz, qui sera vendu à prix préférentiel par le Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD). Les recettes générées seront mises en réserve par le Gouvernement haïtien en tant que Fond de Contrepartie, ce qui lui permettra de réaliser des projets sociaux, dont notamment la fourniture d’équipements médicaux aux hôpitaux, la construction d’infrastructures scolaires, et la construction des logements policiers en vue d’améliorer le cadre de vie de la population.

    Il est aussi important de signaler la teneur conjoncturelle et structurelle de la coopération japonaise vis-à-vis d’Haïti dans le secteur de la sécurité alimentaire. D’une part, le projet KR 2020 permettra à court terme de répondre à l’urgence alimentaire actuelle. D’autre part, un appui matériel est en train d’être fourni au secteur, à travers des tracteurs agricoles et des équipements de forage qui arriveront bientôt en Haïti pour l’augmentation du rendement agricole de ce pays. Cet appui s’inscrit dans le cadre du « Programme pour le développement économique et social (hors projet) », signé entre les deux gouvernements en octobre 2018.

    Ambassade du Japon en Haïti

  • Haïti devrait afficher une croissance inférieure à ses pairs en 2021

    Le FMI prédit que la croissance du PIB d’Haïti sera sombre par rapport à celle d’autres pays au même stade économique. L’économie haïtienne devrait se contracter de 4% en 2020 et ne devrait pas dépasser 1,2% en 2021. La croissance dans les pays en developpement à faible revenue devrait s’établir à –1,2% en 2020, puis à 4,9% en 2021.

    Le Fonds Monétaire International (FMI) a mis à jour ses prévisions économiques. L’institution multilatérale prévoit une grave récession économique en 2020. L’économie mondiale devrait s’établir à -4,4% en 2020 et rebondir à + 5,2% en 2021. La croissance annuelle en Haïti, qui a fluctué entre -1,2% et 1,5% au cours des cinq dernières années, devrait diminuer considérablement cette année. Alors que l’économie haïtienne reprendra sa croissance en 2021, cette croissance devrait être l’une des plus lentes des pays les moins avancés.

    La croissance pour les pays en developpement à faible revenue prendra un sérieux coup, selon le FMI. La croissance dans ces pays devrait s’établir à –1,2% en 2020, puis à 4,9% en 2021. Un tiers de ces pays enregistreront une augmentation des inégalités de revenus.

    Comparé aux pays les moins avancés, Haïti aura la pire performance économique. Le fonds prédit que la contraction de l’économie haïtienne sera au moins 3 fois pire que ses pairs. L’économie se contractera de 4% cette année et ne devrait pas dépasser 1,2% en 2021.

    Ce taux de croissance projeté par le FMI est deux fois inférieur au taux de croissance projeté par le gouvernement haïtien pour l’exercice 2020-2021. Le nouveau budget reflète le grand optimisme de l’État haïtien pour l’économie. Il avait été préparé sur l’hypothèse que le PIB croîtra à un taux de 2,4% pour l’exercice et une inflation en fin d’année estimée à 18,2% sur un an.

    L’inflation qui avait toujours été un problème majeur en Haïti a oscillé autour de 19,7% en 2019 et de 25% en 2020 devrait être contenue par la force appréciation de la gourde haïtienne qui a reçu une poussée massive de la banque centrale (BRH) à la fin de l’exercice 2019-2020.

    Perspectives economiques

    Même avant la crise sanitaire mondiale, les perspectives pour 2019 pour de nombreux pays étaient très difficiles et les incertitudes étaient considérables. L’économie haïtienne a reculé de 1,2% en 2019 en raison des troubles politiques après une croissance de 1,5% en 2018.

    Cette maigre croissance de 1,5% de 2018 représente la meilleure performance économique d’Haïti au cours des cinq dernières années. Cette performance est également lamentable par rapport à d’autres pays au même stade de développement économique qui ont connu une croissance environ trois fois plus rapide, à un taux moyen de près de 5% par an.

    Dans les pays émergents et en développement, l’inflation a fortement baissé aux premiers stades de la pandémie, bien qu’elle se soit accélérée depuis dans certains pays. L’inflation des prix à la consommation est restée modérée dans les économies avancées.

    Partout dans le monde, de nombreux pays prennent des mesures importantes pour atténuer les effets d’une faible croissance économique pour l’année 2020 et pour se préparer à une économie plus résiliente à venir en 2021. Des mesures fiscales aux mesures monétaires, les pays du monde entier ont adopté des plans de relance pour protéger les économies de l’impact de la pandémie COVID-19.

    En réponse à la montée des risques mondiaux, la Réserve fédérale américaine a suspendu ses hausses de taux d’intérêt. Ell n’a signalé aucune hausse pour le reste de l’année. La Banque centrale européenne, la Banque du Japon et la Banque d’Angleterre ont toutes adopté une position plus accommodante. La Chine a intensifié ses mesures de relance budgétaire et monétaire pour contrer l’effet négatif des tarifs commerciaux.

    Dans les pays émergents et en développement, la réponse est considérable. Environ 3,5% du PIB en mesures budgétaires discrétionnaires et plus de 2% en soutien de liquidité ont été adoptés.

    Alors que le gouvernement ne présente pas de plan de relance spécifique, pour l’exercice 2020-2021, l’administration Mouse-Jouthe a adopté un budget record qui a augmenté de 28% par rapport à l’exercice précédent. Le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC), l’institution qui gère les infrastructures du pays, recevra la plus grande partie – plus de 17% du budget de 254 milliards de dollars. Sur le montant total alloué au MTPTC, 42,5 milliards de gourdes sont destinées aux investissements.

    Il est impératif de prendre des mesures qui stimulent la production potentielle. Le renforcement de l’inclusivité et le développement de la résilience sont des politiques vitales qui doivent être poursuivies. Le dialogue social entre toutes les parties prenantes pour lutter contre les inégalités et le mécontentement politique profitera à l’économie. Il s’agit d’un ordre tout à fait approprié pour Haïti qui est sous le charme d’une instabilité sociopolitique continuelle.

  • À quoi la prolifération des partis politiques en Haïti est-elle utile ?

    Dans le souci d’attirer les électeurs, les partis politiques adoptent différentes stratégies. Et c’est à partir de ces stratégies que le juriste allemand Otto Kirchheimer définit ainsi les partis politiques comme des partis «attrape-tout» qui sont , d’après lui , des partis pragmatiques. Leurs objectifs ne sont pas la transmission d’idéologie forte, mais plutôt le rassemblement des électeurs. Ces derniers votent en fonction du président du parti plutôt qu’en fonction de son programme, car la personnalité du leader compte plus que le programme du parti. La confiance placée en ce leader ne joue davantage ni sur son bilan ni sur son programme idéologique. Dans ce cas, le programme idéologique ni le bilan ne comptent pas. C’est la capacité du leader à mobiliser les citoyens qui compte. « Un homme politique réduit souvent sa vie et sa vision du monde à quelques phrases simplistes qui lui servent de slogans pour se faire comprendre du plus grand nombre. On n’attire pas la foule avec des arguments, on la séduit avec des formules. », écrit Frank Andriat.

    Depuis quelques années on note une certaine désillusion des citoyens envers les partis; ils ne les considèrent plus comme leurs meilleurs représentants et intermédiaires. Une réalité qui se traduit par une augmentation du taux d’abstention aux différentes élections.

    Comment sont-ils ?

    Pour parodier Piere Jorès MERAT dans ses écrits , il écrivait et nous citons :

     nos partis politiques ne sont pas les meilleurs garants du maintien du lien entre le peuple haïtien et ses gouvernants. Au pouvoir ils sont monopolistes, marionnettistes et démagogues. Dans les couloirs du pouvoir ils sont muets et myopes. Et en dehors du pouvoir ils sont casseurs, révolutionnaires et taillables ;

    une crise de légitimité et de qualité caractérisent nos partis politiques ;

    – nos partis politiques refusent de se ré-oxygéner. Ces partis n’ont pas vu que la société et le monde changeaient et qu’il fallait donc repenser leur stratégie et leur politique. Ils sont en panne d’idées et de stratégies ;

    nos partis politiques deviennent des machines à reproduire ou à recycler des paresseux, des incapables, des marrons, des astucieux et des marionnettistes, pour le grand malheur de la République.

    Utilité ?

    Un parti politique est un groupe de citoyens organisés, partageant une philosophie ou une idéologie commune et ayant pour finalité la conquête du pouvoir. Tel n’est pas le cas en Haïti. Cette définition a perdu son sens et a laissé la place à des individus qui se réclament des politiciens, dont la lutte pour le pouvoir n’est pas motivée que par une volonté du changement de leurs conditions de vie et de celles de leurs familles plutôt que par un changement des conditions matérielles d’existence de la population dans son ensemble. Ils sont obstinés par le pouvoir et croire que c’est un moyen sûr et certain de s’enrichir. C’est la raison pour laquelle avant-hier ils étaient des cadres dans tel ou tel parti et aujourd’hui ils sont des fondateurs de leur propre parti. Hier candidat pour un parti, demain candidat pour un autre.«En politique comme en amour, on pense toujours que la prochaine fois sera enfin la bonne. »

    Ce  n’est pas ce soi-disant pluralisme politique dont Haïti a besoin. Non. Mais d’un nombre raisonnable de partis politiques, à l’intérieur desquels se retrouvent des hommes et des femmes animés d’une grande vision à laquelle tend l’aspiration de la majorité du peuple haïtien, capables de la concrétiser avec ce dernier.

    Don Waty BATHELMY , Économiste , Blogueur , Rédacteur.

    donwatybathelmy@gmail.com

    donwatybathelmy257.blogspot.com

    WhatsApp: +5093155 8862

  • Dépréciation Monétaire : l’Effet du COVID sur les Devises

    La pandémie de COVID-19 a un impact sans précédent sur l’économie mondiale. Un tel impact s’est reflété sur les marchés des changes, tout comme il a affecté tous les aspects de nos vies. Les économies qui avaient connu des difficultés avant la crise sanitaire sont les plus durement touchés. Voici quelques cas notables de dépréciation monétaire dans le monde.

    La monnaie libanaise a perdu entre 85 et 90% de sa valeur

    Depuis 1997, la Banque centrale libanaise a artificiellement rattaché la livre libanaise au dollar américain au taux de 1 $ = 1 507 LBP. Mais depuis septembre, la monnaie libanaise a perdu entre 85 et 90% de sa valeur. La banque centrale a fixé un prix maximum de 3 200 livres libanaises pour le dollar, ce qui a déclenché une grève du syndicat des bureaux de change. Le taux de change dans les rues est de 9 500 à 10 000 livres pour un dollar. Alors que le taux officiel du gouvernement reste le même (1 $ = 1 507), presque personne n’a accès à ce taux à l’exception des oligarques et des politiciens corrompus qui sont la cause d’une grande partie des maux du Liban.

    Le bolivar vénézuélien (Soberano) recule de 70% face au dollar

    Avant la pandémie mondiale, le FMI prévoit une hyperinflation de 10 000 000% pour 2019. En conséquence, le bolívar est devenue sans valeur. Le FMI affirme que le déclin cumulé de l’économie vénézuélienne depuis 2013 a atteint 65% en 2019. La pandémie de coronavirus a aggravé la situation. Aujourd’hui, 35% de la population du pays dépend des envois de fonds des compatriotes vénézuéliens qui ont quitté le pays. Le Venezuela, dont le bolivar soberano (et son prédécesseur bolivar fuerte) est en chute libre depuis des années, a commencé à normaliser la dollarisation de facto et à assouplir les restrictions monétaires pour les importateurs. Mais cette année, la monnaie a perdu plus de 70% de sa valeur. La dépréciation monétaire a non seulement continué mais s’est accélérée et 79% de la population vénézuélienne vit maintenant dans une extrême pauvreté.

    Le Zimdollar se déprécie, le Zimbabwe reporte son projet de dédollarisation

    Le dollar zimbabwéen, également appelé Zimdollar, a connu une dépréciation de plus de 70% par rapport au dollar depuis le début de l’année. Le Zimdollar est une jeune monnaie et était en difficulté avant la pandémie COVID-19. En 2019, le Zimbabwe a adopté l’instrument statutaire 142, déclarant le zimdollar comme la seule monnaie valide du pays. La monnaie continue de se déprécier alors que l’économie a eu du mal à passer d’une utilisation généralisée des devises étrangères à une monnaie nationale unique avec une offre physique faible et une faible confiance du marché. La règle limitant l’utilisation de la monnaie étrangère a maintenant été annulée et remplacée par un plan de dé-dollarisation de 5 ans qui prévoit l’utilisation interchangeable de la monnaie étrangère et du zimdollar jusqu’en 2022.

    Dépréciation monétaire en Iran: le rial a perdu environ 56% de sa valeur

    En 2020, le rial iranien a perdu environ 56% de sa valeur. Le dollar se vendait jusqu’à 304300 rials sur le marché non officiel, contre 295940 vendredi, selon le site de change Bonbast.com. L’économie iranienne est sous pression depuis que les États-Unis ont imposé une sanction à l’Iran et la sortie de l’administration Trump de l’accord nucléaire. La pandémie mondiale actuelle de COVID-19 n’a pas été utile et a contribué davantage à la dépréciation continue du rial iranien. L’Iran a jugé nécessaire de demander un financement d’urgence de 5 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Cela met en évidence la situation désastreuse à laquelle il est actuellement confronté. La dépréciation du rial iranien a gravement entravé la capacité du gouvernement à fournir des soins de santé adéquats à sa population au milieu d’une crise sanitaire qui a commencé avec la propagation du coronavirus.

    La lire turque a atteint des creux records par rapport à l’euro et au dollar américain

    La devise turque a atteint des creux records par rapport à l’euro et au dollar américain. La pandémie mondiale actuelle de COVID-19 a contribué à la dépréciation continue de la lire qui a perdu près de 20% de sa valeur depuis le début de l’année. Le tourisme, qui est l’un des secteurs économiques les plus dynamiques de la Turquie, a été particulièrement touché par la pandémie. Depuis que les premiers signes de difficultés pour la lire sont apparus plus tôt cette année, la banque centrale turque a dépensé des milliards de dollars pour empêcher la monnaie de chuter. Malgré les efforts de la banque centrale turque, la chute se poursuit alors que les effets de la pandémie mondiale et de la mauvaise politique économique convergent.

    Le réal a atteint son plus bas historique depuis sa création en 1994

    Au Brésil, la crise économique mondiale provoquée par la pandémie n’a pas épargné le réal brésilien qui a perdu plus de 20% de sa valeur. L’économie brésilienne n’a cessé de croître depuis sa transformation économique dans les années 60 et 70. Bien que le Brésil ait connu de nombreuses crises économiques en cours de route, le pays a récemment connu l’une de ses pires récessions économiques, en raison de la profondeur et de la durée du ralentissement économique cette année. Le président Bolsonaro a résisté aux mesures de verrouillage, et le Brésil est devenu l’un des pays les plus touchés par la pandémie avec plus de 150 000 morts. Cette année, le réal a atteint son plus bas historique depuis sa création en 1994. La Banque centrale du Brésil a été agressive dans ses tentatives d’arrêter la dépréciation monétaire et stabiliser l’économie, avec des résultats mitigés.

  • MTPTC recevra 44 milliards, quelles sont vos attentes?

    Le budget est l’un des outils les plus importants dont dispose le gouvernement pour s’acquitter de ses responsabilités. Allouer judicieusement les ressources est vital pour un pays aussi sous-développé comme Haïti. Le gaspillage et la mauvaise gestion représentent certains des plus grands défis du pays avec des dizaines d’institutions fournissant des services publics à la population. L’une de ces institutions est le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC) qui consommera près d’un cinquième du budget 2020-2021.

    Le MTPTC consommera la plus grande partie du budget d’Haïti. Avec onze entités dont des institutions vitales telles que la CONATEL, le CNE et la DINEPA sous ses ailes, le ministère absorbera plus de 44 milliards de gourdes, soit plus de 17% des 254 milliards de gourdes du budget de la république d’Haïti pour l’exercice 2020-2021. Sur le montant total alloué au MTPTC, 42,5 milliards de gourdes sont destinées aux investissements et 1,7 milliard de gourdes au fonctionnement.

    Au cours des 5 derniers exercices, le MTPTC a reçu près de 100 milliards de gourdes et a été responsable de plus de 140 projets financés par les fonds Petrocaribe entre 2008 et 2016. Pour mettre cela en perspective, les programmes et projets financés par les fonds Petrocaribe s’élèvent à 110 milliards de gourdes sur une période de 8 ans.

    Évolution de l’inflation mensuelle

    Budget du MTPTC en milliards de gourdes

    Source : Ministère de l’Economie et des Finances (MEF)

    Il faut rappeler que la mission du MTPTC est la suivante : « Le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications est l’Organisme central ayant pour missions de concevoir, définir et concrétiser la Politique du Pouvoir Exécutif dans les domaines Travaux Publics, Transports, Communications, Eau Potable, Energie et dans tous les autres domaines existants par la loi ».

    Si l’allocation des ressources du budget d’un pays reflète les priorités de la nation, les preuves sur le terrain prouvent le contraire en Haïti. Port-au-Prince est l’une des villes les plus sales du monde sans infrastructure fonctionnelle. Le pays dispose d’un réseau routier inadéquat et les communications sont pour le moins médiocres. L’eau portable est un luxe. Le taux d’accès à l’électricité figure parmi les plus bas du monde. Même la capitale haïtienne n’a pas de système d’égouts fonctionnel. Une pluie d’une heure inonde la capitale avec la plupart des routes inaccessibles.

    Dans la loi de finances issue du Conseil des ministres la semaine dernière, le budget du MTPTC a été augmenté de plus de 18 milliards de gourdes, soit 69% de plus par rapport à l’année précédente. En conséquence, l’argent alloué au MTPTC équivaut à environ de 7% du produit intérieur brut (PIB) d’Haïti.

    Alors que la population haïtienne attendra beaucoup d’un ministère aussi important, il est difficile d’imaginer que l’allocation de 17% des ressources du pays aidera le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications à accomplir plus que ce qu’il a fait dans le passé, selon des antécédents de mauvaise gestion, corruption et manque de résultats.

    Que pensez-vous du budget du MTPTC? Quelles sont vos attentes? Faites-nous savoir dans la section commentaires ci-dessous.

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