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  • Déclaration du président de la CARICOM sur les manifestations violentes en Haïti

    La Communauté des Caraïbes (CARICOM) est profondément préoccupée par la poursuite des manifestations violentes en Haïti, qui ont entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels, en détruisant des infrastructures et en provoquant de grande détresse.

    La Communauté appelle au calme et à la cessation de la violence, invitant toutes les parties impliquées à engager un dialogue constructif et à respecter la Constitution, l’état de droit et les processus démocratiques afin que les problèmes puissent être résolus dans une atmosphère pacifique et le retour à un état de normalité.

    Statement by the Chairman of CARICOM on the Violent Protests in Haiti

    The Caribbean Community (CARICOM) is deeply concerned about the continuing violent protests in Haiti, which have resulted in the loss of life, property, destruction of infrastructure and caused grave distress.

    The Community calls for calm and a cessation of the violence, appealing to all involved to engage in constructive dialogue and to respect the Constitution, the rule of law and democratic processes so that issues can be resolved in a peaceful atmosphere and allow for the return to a state of normalcy.

  • Communiqué de presse du Core Group – 10 février 2019

    Le Core Group (composé du Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies, les Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, de la France, des Etats-Unis d’Amérique, et les représentants de l’Espagne, de l’Organisation des Etats Américains et de l’Union Européenne) prend note des revendications exprimées par les manifestants lors de la journée de contestation du 7 février 2019.

    Le Core Group déplore les pertes en vie humaines et les dégâts matériels occasionnés par les inacceptables actes de violences qui ont eu lieu en marge des rassemblements, tout en saluant le professionnalisme dont a fait preuve la Police Nationale d’Haïti dans son ensemble.

    Les membres du groupe appellent les acteurs de la société haïtienne, et en premier lieu les dirigeants du pays, à engager un dialogue constructif et inclusif afin d’identifier et mettre en œuvre des solutions réalistes et pérennes à la crise politique et économique dans laquelle Haïti est actuellement plongée. A cet égard, le groupe encourage le gouvernement à accélérer ses réformes structurelles visant à promouvoir une meilleure gestion des ressources de l’Etat, améliorer les conditions de vie de la population en précarité, lutter contre les disparités, et favoriser le climat d’investissement pour stimuler le développement des secteurs productifs – seuls à même de catalyser la croissance du pays.

    Réitérant le constat que dans une démocratie, le changement doit se faire par les urnes, et non par la violence, le Core Group exhorte le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif à collaborer afin que la loi électorale ainsi que la loi de finances pour l’exercice fiscal 2018-2019 soient adoptées et promulguées sous les meilleurs délais. Ce n’est qu’au travers de ces actions que les scrutins prévus par la Constitution pour octobre 2019 pourront se dérouler de façon libre, juste et transparente, et qu’un vide institutionnel sera évité. Les membres du groupe encouragent les acteurs de la vie politique, et notamment les formations politiques, à tout mettre en œuvre pour que les femmes et hommes soient des partenaires égaux dans le processus de développement démocratique et la construction d’une nation haïtienne unie, forte et inclusive.

    Core Group la (Ki gen ladan li Reprezantan espesyal Sekretè jeneral Nasyonzini an, Anbasadè Almay, Brezil, Kanada, Espay, Etazini, Frans, Inyon Ewopeyèn ak Reprezantan espesyal OEA) pran nòt de revandikasyon manifestan yo nan jounen kontestasyon 7 fevriye 2019 la.

    Core Group la regrèt lanmò ak dega materyèl zak vyolans sa yo, ki pa gen plas yo, rive fè nan moman rasanbleman sa yo, pandan l ap salye fason lapolis nasyonal la, nan tout konpozant li yo, montre pwofesyonalis li.

    Manm Gwoup la ap adrese li ak aktè sosyete ayisyèn nan, e a dirijan peyi a an premye, pou mande yo mene yon dyalòg konstriktif ki pa ekate pèsonn, pou idantifye enpi aplike solisyon reyalis k ap kenbe lontan, pou fè fas a kriz politik ak ekonomik kote peyi a plonje la a. Pou sa, Gwoup la ankouraje gouvènman an mache prese ak refòm estriktirèl yo ki dwe pèmèt yon pibon jesyon resous Leta yo, amelyore kondisyon lavi popilasyon ki nan malsite, lite kont inegalite yo, enpi fasilite klima envestisman pou bay devlòpman sektè pwodiktif yo jarèt – yo menm sèl ki ka sèvi motè avansman peyi a.

    Pandan l ap repete sa demokrasi a prevwa – ke se pa nan vyolans yo chanje dirijan men se nan eleksyon – Core Group la ap ekzòte pouvwa ekzekitif la ak pouvwa lejislatif la kolabore pou ke lwa elektoral la ak lwa finans pou egzèsis fiskal 2018-2019 la ka adopte epi pibliye pi vit posib. Se sèlman gras ak aksyon sa yo, eleksyon Konstitisyon an prevwa pou mwa oktòb 2019 la ap kapab fèt lib e libè, kòrèk, aklè, sa ki va epaye yon vid enstitisyonèl.

    Manm Gwoup la ankouraje aktè lavi politik la, sitou pati politik yo, fè tout sa yo kapab, pou fanm ak gason vinn tounen patnè egalego nan pwosesis devlòpman demokratik la ak nan konstriksyon yon nasyon ayisyèn ini, fò, ki pa ekate pèsonn.

    Communiqué de presse du Core Group – 10 février 2019

    Source: MINUJUSTH

  • 11 mesures: PM Céant contre l’utilisation abusive des fonds publics ?

    Certains des objectifs ultimes du gouvernement sont de créer des emplois, d’encourager le développement économique et d’assurer le bien-être de la population. Cependent, le gouvernement a du mal à atteindre ses objectifs pour de nombreuses raisons. Parmi lesquelles, la corruption, les dépenses inutiles, l’inefficacité de la collecte des taxes, les subventions et les franchises inefficaces. Ainsi, le gouvernement est non seulement incapable d’atteindre ses objectifs, mais il est chroniquement en déficit.

    Les fonds budgétaires alloués aux investissements, au développement des infrastructures et aux réformes structurelles nécessaires pour créer des emplois et attirer les investissements étrangers directs sont insuffisants. Pour mettre le problème en perspective, si l’on compare le budget haïtien au budget rwandais, deux petits pays aux ressources similaires, Le Rwanda consacre 57% de son budget à la transformation économique avec l’objectif primordial d’accélérer la croissance inclusive et le développement fondé sur le secteur privé, le savoir et les ressources naturelles du Rwanda. Les dirigeants haïtiens, d’autre part, consacrent la plupart des ressources nationales aux dépenses administratives du gouvernement, telles que les salaires et autres avantages généreux des fonctionnaires, les subventions et les franchises encourageant les activités de maximisation de la rente et les monopoles.

    Récemment, le Premier ministre de la République d’Haïti, Jean-Henry Céant a publié une liste de onze mesures visant à bien gérer les finances publiques. Ces mesures comprennent, entre autres, un moratoire dans les achats de voitures qui se terminent au cours de cet exercice. Le gouvernement ne louera pas de voitures sans l’approbation du Premier ministre, les ministres et les secrétaires d’État ne peuvent pas voyager sans son autorisation, les secrétaires d’État et les directeurs généraux devraient baisser leurs salaires et réduire certain frais.

    Alors que ces mesures peuvent être utiles, ce que nous pouvons constater, c’est qu’aucune de ces mesures n’est permanente et ne va pas assez loin pour lutter réellement contre l’utilisation abusive des fonds publics. Ces mesures doivent être reflétées dans les lois de finances pour être contraignantes et efficaces. Demander l’autorisation du Premier ministre est signe que le statu quo sera maintenu.

    Alors que le fardeau des dépenses inutiles réduit le dynamisme de l’économie haïtienne, les politicien estiment qu’elles sont nécessaires, bien qu’ils ne puissent produire aucune preuve ni explication économique rationnelle pour justifier les besoins, les coûts et l’efficacité réels de l’utilisation de ces dépenses. Les gens sont de plus en plus frustrés par la mauvaise gestion de l’argent des contribuables par les politiciens, alors que les services publics de base tels que la santé, l’éducation, la gestion des déchets, l’eau et l’assainissement font défaut.

  • Message de Nicolás Maduro au peuple américain

    Le président vénézuélien, Nicolás Maduro , averti le peuple américain dans un message vidéo d’une guerre psychologique des médias internationaux contre son pays. Cette campagne était préparée pour justifier un coup d’État au Venezuela pour voler les ressources naturelles du pays, comme ce fut le cas en Irak et en Libye, a-t-il expliqué.

    Il a demandé au peuple américain de ne pas appuyer ce qu’il qualifie d’ingérence de l’administration de Donald Trump pour créer une “guerre du Vietnam” dans son pays d’Amérique latine. Il demande au peuple américain de ne pas permettre que cela se produise.

    “Le peuple des #USA, je sollicite votre soutien afin de rejeter l’ingérence de l’administration de Donald Trump, qui entend transformer mon pays en “guerre du Vietnam” en Amérique latine. Ne le permettez pas!”

    Dans le message, il déclare qu’il est un admirateur de l’histoire des États-Unis et qu’il souhaite établir des relations de respect, de proximité et de coopération. Il ajoute que les États-Unis sont beaucoup plus que Donald Trump et qu’ils veulent résoudre leurs divergences par la diplomatie pacifique.

  • Prévision de Croissance Économique en Haïti en 2019

    Alors que la croissance de l’économie mondiale devrait ralentir cette année, celle-ci s’améliore progressivement dans la plupart des pays à faible revenu, y compris Haïti, malgré un environnement extérieur moins favorable. L’économie du pays devrait croître en fonction des indicateurs économiques clés. L’indicateur le plus critique est le produit intérieur brut, qui mesure la production de la nation. Le taux de croissance du PIB devrait augmenter de 2,3%, soit 0,6% de plus que le 1,7% prévu en Amérique latine et dans les Caraïbes cette année. Alors que le PIB évolue dans la bonne direction, une telle croissance ne sera pas suffisante si le gouvernement veut réellement faire d’Haïti un pays émergent dans les décennies à venir. En fait, il est décevant par rapport à la hausse de 5,9% attendue dans les autres pays au même stade économique qu’Haïti.

    Les déficits du compte courant se sont creusés en 2018. Les soldes extérieurs se sont détériorés car le déficit commercial reste chronique. L’inefficacité de la collecte des taxes, les subventions et les franchises inefficaces ainsi qu’à la hausse des prix du carburant sur les factures d’importation n’aident pas à combler le déficit budgétaire croissant, qui s’élevait à environ 26 milliards de gourdes pour l’exercice 2017-2018. Comme beaucoup d’autres pays à faible revenu, le financement des déficits des comptes courants est devenu plus difficile dans un environnement extérieur moins porteur, car les entrées d’investissements directs étrangers (IDE) et les appuis budgétaires ont ralenti, y compris les fonds Petrocaribe. De plus, la récente pénurie de carburant due en partie à la pénurie de dollars américains prouve que l’État est incapable de constituer suffisamment de réserves de change à partir du compte courant en raison de déficits commerciaux chroniques. En conséquence, on a des difficultés é financer les importations ou de renforcer la monnaie locale. L’inflation continuera donc à éroder le pouvoir d’achat de la gourde.

    Dans certains pays à faible revenu, la réduction de l’incertitude politique et l’amélioration de la confiance des investisseurs ont favorisé une augmentation des entrées d’IED. Cependant, Haïti reçoit en général des IDE relativement modestes. Alors que les entrées de fonds ont plus que doublé pour atteindre 375 millions de dollars en 2017, nous ne prévoyons pas que ces entrées de capitaux se poursuivent, en raison des émeutes récentes et de l’incertitude politique qui devrait régner. Cela est mis en évidence par un pacte de gouvernabilité dans lequel la sincérité des acteurs fait défaut.

    Malgré les autres défis auxquels l’économie est confrontée, la diaspora est restée l’élément vital de l’économie haïtienne. Les haïtiens ont envoyé un montant record de 3,2 milliards de dollars en Haïti, soit environ 37% du PIB du pays. L’économiste Emile Etzer a bien souligné que ce montant est 3 fois supérieur à nos exportations, 10 fois les revenus touristiques et le double des revenus de l’Etat. Cet afflux de fonds devrait se poursuivre avec les bonnes perspectives économiques des États-Unis pour 2019, le pays abritant la majeure partie de la diaspora haïtienne.

  • La légitimité de Maduro rejetée, le chef de l’opposition s’est déclaré président et reconnu par Washington

    Alors que des dizaines de milliers de Vénézuéliens devraient descendre dans les rues pour protester contre le président Nicolás Maduro, Juan Gerardo Guaidó Márquez, chef de l’opposition vénézuélienne qui a appelé à la manifestation, s’est déclaré président par intérim ce mercredi.

    Le Venezuela est en chute libre économique depuis plusieurs années sous la direction de Nicolás Maduro. L’hyperinflation et les pénuries, notamment de produits alimentaires, ont forcé des millions de personnes à quitter le pays. Dans le but de forcer l’actuel président à se retirer, Guaidó, président de l’Assemblée nationale, s’est déclaré président à Caracas et Washington reconnaît sa légitimité.

    L’administration Trump a récemment exprimé son soutien au chef de l’opposition vénézuélienne. Mardi, le vice-président Mike Pence a déclaré dans une vidéo mêlant l’anglais et l’espagnol que les États-Unis soutiendraient M. Guaidó.

  • Prix des produits pétroliers révisés à la hausse? Le MCC et le MEF démentent les rumeurs

    Dans un tweet, le Secrétaire d’État à la Communication de la République d’Haïti, Eddy Jackson Alexis rappelle à la population que les prix des produits pétroliers restent inchangés et qu’il y a du carburant disponible sur le marché.

    Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) dément également les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et font croire que les prix des produits pétroliers seraient révisés à la hausse à partir du 22 janvier 2019.

    Prix des produits pétroliers à la pompe
    Gazoline224 gdes
    Gazoil179 gdes
    Kerozène173 gdes
    Données actualisées le 21 janvier 2019 | SRC: MEF

    Selon cette note de presse du MEF, l’institution entend engager l’action publique contre les détracteurs, les fauteurs de troubles et les contrefacteurs qui utilisent le papier à en-tête du ministère à des fins inavouables et inavoué

  • Pénurie de dollars en partie responsable de la pénurie de gaz en Haïti

    Ces dernières semaines, Haïti a connu des pénuries de carburant provoquant de longues files aux stations d’essence. Trois navires se trouvaient dans les eaux au large de Port-au-Prince, mais ils n’ont pas pu être déchargés faute de paiement. Novum, une société qui fournit du pétrole et des produits pétroliers raffinés en Amérique latine et dans les Caraïbes, fournit des produits pétroliers à Haïti via le BMPAD. Elle a publié un communiqué de presse expliquant pourquoi le carburant ne pouvait pas être livré.

    En vertu d’une ordonnance présidentielle de janvier 2018, seul le BMPAD peut importer du carburant dans le pays, mais la pénurie de dollars a mis le BMPAD et le gouvernement haïtien sur la sellette. La valeur de la monnaie locale se détériore rapidement de jour en jour. Dans la mesure où elles font des affaires en gourdes, Les entreprises refusent de faire des paiements en dollars américains, comme le demande le BMPAD.

    Selon le communiqué de presse, BMPAD a dépassé sa limite de crédit de 70 millions de dollars US avec des délais de paiement de 45 jours à de nombreuses reprises et les paiements ont maintenant été retardés de plus de 60 jours par rapport au crédit de 45 jours. Cette situation limite la capacité financière de Novum à fournir du pétrole à d’autres pays de la région, explique le directeur financier de la société.

    Novum, la société d’énergie qui a remporté les derniers appels d’offres publics en présentant la meilleure offre, a reçu l’assurance que tous les paiements seraient effectués en temps voulu pour un total de 5 cargaisons de gazoline et de gasoil pour livraison en décembre. Au cours des dernières 48 heures, BMPAD a effectué un paiement partiel sur les soldes en souffrance, ce qui a incité Novum à autoriser la livraison d’un volume équivalent de gasoil et d’essence. La compagnie s’attend toujours à recevoir plus de 35 millions de dollars de paiements afin de livre 60 000 barils de gazoline et 260 000 barils de gasoil en suspens.

  • Près de trois semaines et la crise du carburant pourrait toujours ne pas être résolue

    Un secteur important est interrompu et cela affecte l’ensemble de l’économie. Cela fait maintenant presque trois semaines que le pays connaît des pénuries de carburant qui viennent encore compliquer la vie déjà difficile du peuple haïtien. Ces interruptions touchent non seulement ceux qui en dépendent directement, mais également l’ensemble de l’économie, car l’énergie joue un rôle crucial pour lui insuffler la vie. Son rôle est essentiel pour assurer le transport des personnes et des marchandises; elle alimente le réseau électrique qui alimente nos maisons, les entreprises, les hôpitaux, les lampadaires pour notre sécurité et ainsi de suite.

    En raison de la chute de la gourde, la crise peut persister. Le gouvernement demande des dollars et certaines entreprises veulent payer en monnaie locale. 80 millions de dollars, c’est ce qui explique les pénuries de carburant. Dans la structure actuelle, seul le BMPAD peut importer du carburant dans le pays. Ignace Saint-Fleur, président de BMPAD, a déclaré que la plupart des entreprises haïtiennes avaient refusé de payer leur facture, ce qui explique pourquoi l’institution devait plus de 78 millions de dollars aux fournisseurs. Ainsi, trois navires sont restés dans la baie de Port-au-Prince, ce qui a coûté au gouvernement 20 000 USD de plus par jour par navire. Ils ne peuvent décharger car le BMPAD a dépassé son crédit. Par conséquent, Haïti est tenu de fournir des espèces à la livraison. Entre-temps, des membres de l’Association nationale des distributeurs de pétrole, représentant environ 300 stations-service, passent leurs commandes mais n’ont pas reçu leur carburant », a déclaré David Turnier, président de l’association.

    En plus de la longue file d’attente aux pompes, les entreprises qui produisent leur propre électricité afin de minimiser leurs risques et de s’isoler d’un sous-réseau et d’un système électrique peu fiable ressentent la douleur et sont frustrées par la situation. Le PDG de l’une des plus grandes entreprises du pays, qui crée des emplois directement et indirectement pour un si grand nombre de personnes, s’est rendu sur Twitter pour faire connaître ses frustrations. Il a tweeté :

    “Trois compagnies sont en rupture de stock d’essence.
    Toutes les compagnies seront en rupture de stock dans 3 jours. Crise à répétition! À qui profite le crime? À Novum? Au @bmpadhaiti? “

    Au lieu de régler le problème, il a été invité à s’expliquer devant le système judiciaire, une autre institution corrompue et indigne de confiance qui permet à l’impunité de prospérer dans le pays.

    Comment pouvons-nous sortir ce pays de la misère quand les institutions qui étaient censées protéger l’intégrité du système et soutenir un environnement commercial favorable le détruisent? Comment créer des emplois pour les jeunes quand nous décourageons les entreprises et ceux qui veulent créer des emplois dans ce pays malgré son environnement importun et difficile en raison de ses défaillances systémiques? Selon le PDG Maarten Boute, cette situation a un impact sur les satisfactions des clients de certaines locations qui ne peuvent pas être desservis en raison de pannes de courant. “Les gens accusent Digicel, et non le gouvernement ni les sociétés pétrolières, et cela a un impact négatif sur notre marque et l’incertitude que cela crée n’est pas nécessaire; nous n’en avons pas besoin pour le moment en Haïti.” Il explique.

    Alors que deux des trois navires de ravitaillement au large de Port-au-Prince attendent de décharger suffisamment de carburant pour une durée de trois à quatre semaines, Ignace Saint-Fleur a suggéré que la crise soit résolue dans les prochains jours.


    Selon les prévisions, la croissance mondiale devrait ralentir en 2019 en raison de nombreux facteurs indépendants de notre volonté. Cette crise ne fera qu’empirer les choses en Haïti. Les autorités doivent agir de manière responsable et laisser le développement s’enraciner dans le pays afin que les populations puissent vivre décemment et dignement en Haïti.

  • L’afflux d’investissements directs étrangers en Haïti a plus que doublé en 2017

    Attirer les investissements directs étrangers a été assez difficile pour Haïti en raison de nombreux facteurs allant de l’instabilité politique à la médiocrité des infrastructures en passant par le manque de respect de l’État de droit . Malgré ces difficultés, Haïti avait réussi à doubler ses IDE. Haïti reçoit généralement des IDE relativement modestes, mais en 2017, les flux entrants ont plus que doublé pour atteindre 375 millions de dollars.

    L’augmentation est principalement attribuable à l’acquisition de DINASA, principal distributeur de carburant dans le pays, par la société française Rubis, pour un montant non divulgué. En outre, le secteur du vêtement continue de se développer grâce aux investissements des entreprises asiatiques. En 2016, des projets ont été annoncés par WINDS Group (RAS de Hong Kong) et MAS Holdings (Sri Lanka), auxquels se sont joints en 2017 ceux d’Everest Textile (province de Taiwan) et de Yangzhou Everbright Foreign Trading (Chine), avec des investissements estimés à US $ 28 millions et US $ 43 millions, respectivement. L’industrie du vêtement en Haïti est favorisée par son faible coût de la main-d’œuvre et son accès privilégié au marché des États-Unis.

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