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  • Ma chère Port-Au-Prince

    Ma chère Port-Au-Prince

    William Vermette, clown humanitaire, est un volontaire à temps plein qui va là où les besoins sont les plus importants sur la planète, pour distribuer l’espoir, le bonheur et l’amour. Il fait cela depuis 10 ans et a voyagé dans 40 pays dont Haïti. Voici une lettre de son voyage à Port-au-Prince.

    Ma chère Port-Au-Prince,

    Je suis désolé.
    Les médias avaient réussi à me faire croire que tu es le trou d’cul du monde.
    Les étrangers avaient réussi à me faire croire que c’est dangereux de marcher dans tes rues.
    Les locaux avaient réussi à me faire croire que c’est dangereux d’être blanc chez vous.
    Les rares qui ont osé te vivre et te découvrir m’avaient pourtant bien dit que c’est pas si pire.
    Mais j’avais pas voulu les croire.
    Ma chère Port-Au-Prince,
    Désolé.
    Maintenant que je marche dans tes rues, je vois bien que c’est n’importe quoi.
    Je vois bien que c’est juste de la peur.
    J’y vois que du beau, du bon pis du gentil.
    Tu m’accueilles avec de grands sourires et de doux « bonjou » chaleureux.
    Tu ris avec moi plus rapidement que partout ailleurs.
    Tu m’aides et me renseignes sans même que je ne te le demande.
    Aujourd’hui, alors que j’étais subjugué par ta beauté… je n’ai pas vu le camion qui se dirigeait rapidement vers moi.
    L’un des tiens m’a instantanément agrippé et épargné une douloureuse collision.
    Puis il est reparti en souriant, sans rien demander. Sans rien ajouter.
    Chère Port-Au-Prince,
    Tu ne mérites pas la réputation qu’on te donne.
    On te juge sans te connaître.
    On est intimidés par ton authenticité.
    Au fond, c’est pas de toi qu’on a peur… mais de nous-même.
    On est incapables de voir plus loin que la couleur noire de tes gens et la pauvreté sale de tes rues.
    C’est plus simple comme ça. Ça nous réconforte. Ça nous protège.
    Des fois j’me demande si on est pas handicapés par notre trop de confort.
    J’me demande si on est pas racistes inavoués.

    Port-Au-Prince,

    Merci.
    Merci pour la claque dans face.
    Merci pour le beau, le bon pis le gentil.

    Je t’aime.

    Vous pouvez suivre William Vermette, clown humanitaire sur facebook à https://www.facebook.com/ClownHumanitaire/ ou son site web à http://www.guillaumevermette.com/

  • Le riz et L’Insécurité Alimentaire En Haïti

    Le riz et L’Insécurité Alimentaire En Haïti

    L’évaluation internationale de la sécurité alimentaire du Service de Recherche Économique (ERS), indique qu’environ 70% de la population haïtienne était en insécurité alimentaire en 2014. Les autorités haïtiennes estiment que les importations représentent 80 à 90% de la consommation de riz en Haïti. Les importations de riz ont augmenté depuis 1986, quand Haïti a commencé à ouvrir son marché au riz importé. Avant cela, le pays ne consommait que de petites quantités de riz et était autosuffisant. Si beaucoup pensent que l’agriculture est un secteur clé pour Haïti, avec la possibilité de réduire la pauvreté rurale et d’accroître la sécurité alimentaire, le secteur est confronté à de nombreux défis, tels que l’ouverture du marché à des importations bon marché, le manque d’accès au fonds de roulement et des infrastructures insuffisantes.

    Selon le Département de l’agriculture des États-Unis, Haïti est l’un des plus grands marchés pour le riz usiné à grains longs du Sud des États-Unis. Haïti, pays le moins développé à intégrer pleinement dans la CARICOM a le tarif le plus bas sur les importations alimentaires dans la région. Les facteurs macroéconomiques ont créé un avantage de prix significatif pour le riz importé sur le marché haïtien. Le pays a ouvert son marché aux importations de riz en 1986 et en 1995.

    En 1986, Haïti a d’abord éliminé les restrictions quantitatives sur les importations de riz, mais l’a remplacé à un droit d’importation spécifique de 70 dollars la tonne par un droit ad valorem de 50 pour cent. Les importations sont passées de seulement 7 000 tonnes métriques en 1985 à 25 000 tonnes métriques en 1986, les États-Unis étant le principal fournisseur (USDA, base de données PSD).

    En 1995, Haïti a réduit ses droits de douane sur le riz étranger de 50% à 3%. En outre, un petit nombre d’importateurs politiquement influents dominent le marché. Les importations de riz d’Haïti représentent maintenant 80% de la consommation. Peu d’efforts sont en cours pour améliorer les performances agricoles locales. Les importations de riz sont ensuite passées à 207 000 tonnes métriques pour 140 000 tonnes métriques. La production nationale a stagné pendant la même période. La consommation de riz a presque quintuplé depuis 1985, tandis que la production a baissé.

    En outre, la production de riz en Haïti n’a montré aucune croissance à long terme au cours des 30 dernières années, après avoir légèrement augmenté entre le début des années 1960 et le milieu des années 1980, selon le rapport du Service de recherche économique.

    Alors qu’Haïti a ouvert son marché aux importations, qu’il n’offre que peu de soutien aux agriculteurs. De plus, les agriculteurs sont confrontés à des contraintes sévères en raison du manque d’accès au fonds de roulement. Le financement privé n’est disponible qu’à des taux d’intérêt excessivement élevés. De plus, les pertes dues aux capacités techniques et aux catastrophes naturelles, d’autres contraintes incluent la petite taille des exploitations, les conflits permanents sur la propriété foncière qui bloquent toute expansion ou consolidation des exploitations en unités plus efficaces, et enfin l’accès à l’eau incluant des canaux d’irrigation inadéquats sont également des problèmes majeurs auxquels les agriculteurs sont confrontés. Toutes ces contraintes sont quelques-unes des raisons du manque de compétitivité d’Haïti dans la production alimentaire, ce qui fait que le riz domestique est plus élevé que le riz importé.

    Incapable de parvenir à l’autosuffisance, Haïti importe la majeure partie de sa nourriture contrôlée par un petit nombre d’importateurs politiquement influents, laissant sa population vulnérable et fortement exposée à l’insécurité alimentaire.

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  • La Banque de la République d’Haïti (BRH) Annonce La vente de 100 Millions de Dollars US

    La Banque de la République d’Haïti (BRH) Annonce La vente de 100 Millions de Dollars US

    L’inflation est au centre de l’économie haïtienne ces jours-ci. En 2017, le taux d’inflation moyen en Haïti s’élevait à environ 14,74% par rapport à l’année précédente. Face à la perspective d’une crise monétaire, la BRH a dû intervenir pour contenir la dépréciation lente mais régulière des gourdes face au dollar. La BRH intervient sur le marché des changes formel pour vendre le dollar tiré de ses réserves de change.

    Dans le cadre des mesures visant à améliorer l’offre de devises sur le marché local des changes, la Banque de la République d’Haïti (BRH) annonce aux banques, aux agents de change régulièrement enregistrés et au public en général la vente de 100 millions de dollars US pour le reste de l’exercice fiscal 2017-2018.

    Le taux d’inflation moyen a été enregistré à 13,10% entre janvier et mars 2018 (13,20% en janvier et 12,90% en mars). Cette dernière lecture de l’inflation met en évidence que la BRH a décidé de faire une intervention monétaire pour renforcer la gourde en déclin.

    Bien que la banque centrale ait activement surveillé la valeur de la monnaie nationale sur le marché des changes, la dernière fois qu’elle a dû entreprendre une telle action massive pour stabiliser la gourde était en mai 2017 quand elle a vendu 116 millions de dollars pour protéger la gourde.

    Face à la perspective d’une crise monétaire, les banquiers centraux peuvent essayer de maintenir un taux de change stable en utilisant les réserves de change du pays ou en laissant fluctuer le taux de change, ce qui peut entraîner une perte de pouvoir d’achat insoutenable. Toutefois, lorsque la banque vend une partie de ses réserves de change, elle reçoit un paiement sous la forme de la monnaie nationale, qu’elle détient hors de la circulation en tant qu’actif.

    En plus de réduire la masse monétaire en vendant des réserves de change, ce qui à son tour augmente la demande pour la monnaie, elle ne peut vraiment être compensée que par une augmentation du taux d’intérêt. Ainsi, la BRH annonce également une extension des échéances de ses factures, jusqu’à 364 jours. La banque centrale invite donc le public à acquérir des obligations par le biais des institutions financières à hauteur de 7,5% contre 6% au cours de la période précédente. Les Obligations BRH sont des titres d’emprunt à court terme ayant pour rôle de contrôler de la liquidité bancaire.



    En intervenant sur le marché des changes, la banque centrale soutient artificiellement le taux de change et soutient la gourde. Cela peut aider à court terme comme nous l’avons vu après l’intervention de mai 2017, mais il ne peut pas durer trop longtemps car il épuise ses réserves étrangères.

    Entre autres choses, la balance commerciale d’Haïti est chroniquement déficitaire. C’est la principale cause de la dépréciation de la gourde. La balance commerciale est la différence entre les importations et les exportations d’un pays. Un déficit commercial se produit lorsqu’un pays achète ou importe plus de biens d’autres pays qu’il n’en vend ou n’exporte. En 2017, Haïti avait un déficit commercial de 2,57 milliards de dollars américains. Lorsqu’on a un déficit commercial, la gourde s’affaiblit.

    Pour les entreprises d’importer des biens et services, ils utilisent leurs gourdes pour acheter des dollars. Ce processus génère une demande de dollars tout en réduisant la demande pour la gourde.

    BRH ne sera pas en mesure d’endiguer ce déclin continuel de la gourd simplement en dépensant des réserves de change. Les dirigeants doivent promouvoir la production locale et transformer le déficit en équilibre ou excédent commercial.

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  • Le Système d’Information du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (SIMAST)

    Le Système d’Information du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (SIMAST)

    Communiqué de Presse (Karibe Hôtel, 23 Mai 2018) – Le Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST), en partenariat avec l’Union Européenne et l’Agence Américaine de Développement International (USAID) ont présenté aujourd’hui le Système d’Information du Ministère des Affaires Sociales et du Travail, communément appelé “SIMAST”, un outil de gestion de données lié à des activités de protection sociale. Le SIMAST est conçu pour aider à mieux comprendre les problèmes de vulnérabilité et faciliter plus efficacement l’allocation des ressources vers les plus pauvres d’Haïti.

    Prenant la parole au cours de cet événement, la Ministre des Affaires Sociales et du Travail Dr. Stéphanie Auguste a déclaré ce qui suit: « Le SIMAST en tant qu’instrument stratégique et opérationnel doit permettre au Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST) de renforcer sa gouvernance dans toutes les actions de protection et de promotion sociales dans le pays ».

    Haïti subit des chocs fréquents dus, entre autres, aux catastrophes naturelles et aux aléas économiques. De plus, près de 54% de la population vit avec moins de 1,90 dollar par jour, selon le Human Development Index 2016. Dans ce contexte, le SIMAST aide à identifier les couches les plus vulnérables de la population haïtienne, à analyser des tendances socio-économiques et à gérer les prestations sociales, afin d’une part de répondre à leurs besoins économiques et sociaux de manière plus ciblée, avec des politiques adaptées; d’autre part d’augmenter l’efficacité de l’aide des partenaires financiers dans l’objectif de réduire la pauvreté.

    Durant son allocution à cet évènement, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Mme Michèle Sison, a déclaré: “Nous chérissons l’espoir que le SIMAST deviendra une source homogène et cohérente de données et d’analyse pour tous ceux et celles travaillant dans l’assistance sociale en Haïti. Nous espérons qu’il sera un outil de gestion de projet et de données qui élimine les sources de données individuelles de projet. Cela contribuera à réduire ou à éliminer la perte d’informations importantes à la fin des projets financés par des gouvernements, tant qu’Haïtien qu’étrangers. Nous espérons que le SIMAST se développera dans les années à venir en tant que le plateforme de partage des données et d’adoption de mesures communes pour évaluer les progrès accomplis par rapport aux objectifs communs”.

    Le SIMAST permettra de toucher particulièrement les populations en situation d’insécurité alimentaire élevée ou modérée, un fléau qui touche 30% de la population haïtienne, d’après le rapport d’audit organisationnel sur la Sécurité alimentaire et nutritionnelle (San), Union Européenne. Les populations identifiées verront ainsi leur sécurité alimentaire et nutritionnelle améliorée, grâce à la création de filets de protection sociaux sous forme de denrées alimentaires, d’intrants pour l’agriculture ou de bons pour l’acquisition de nourriture.

    L’Ambassadeur de l’Union européenne en Haïti, M. Vincent Degert, s’exprimant lors de cet évènement, a déclaré:” La résilience des populations est un corollaire incontournable du développement et une garantie de sa durabilité. Cette relation s’illustre davantage dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, qui implique, afin de répondre aux besoins de la population, de prendre en compte les aspects liés entre autres à sa protection sociale, afin de fournir à la population les moyens de résister et de surmonter les chocs liés aux aléas, notamment climatiques.”

    Grâce au leadership déployé par le Ministère des Affaires Sociales et du Travail, le SIMAST contient, à l’heure actuelle, des données sur 270,765 ménages reparties dans les départements du Sud-est, du Nord-Ouest, de l’Artibonite, de l’Ouest, du Centre et de la Grand Anse.

    En coordination avec tous les organes du gouvernement, le MAST a également entrepris une analyse des besoins en protection et promotion sociales de la population qui devrait à terme mener à la création d’une politique nationale de protection sociale capable de répondre aux préoccupations des populations les plus vulnérables du pays, notamment les femmes, les enfants les plus pauvres.

    – Fin –

  • Haïti discute pour la rentrée de ses produits en République voisine

    Haïti discute pour la rentrée de ses produits en République voisine

    Mai 04 2018 – Le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) a reçu ce mercredi, en ses locaux, une délégation de la République dominicaine en vue de poursuivre la renégociation de la modification de la Liste XXVI des concessions tarifaires dans le cadre des principes établis par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Cette phase de discussions fait suite à deux précédentes rencontres entre les deux pays, dont la deuxième a eu lieu, les 15 et 16 février dernier, en République dominicaine.

    Les discussions ont été portées sur les points convenus lors des deux dernières rencontres. Haïti s’attelle, dans ces négociations, à permettre à l’économie haïtienne de tirer plus de profit dans les relations commerciales entre les deux républiques.

    Dans ses propos de circonstances, le directeur général du MCI a souligné l’importance de ces négociations pour Haïti, laquelle cherche à combler le déficit commercial existant entre les deux pays. S’appuyant sur des chiffres officiels, le directeur général a tenu à rappeler qu’Haïti exporte approximativement 50 millions de dollars US en terre voisine tandis que la République dominicaine atteint la barre d’un milliard de dollars US sur le marché haïtien.

    De son côté, monsieur Chenet St-Vil, membre du Bureau de la Coordination et de Suivi des Accords de la Caricom, de l’OMC et de ZLEA, a présenté la liste des produits sur lesquels Haïti est prêt à faire certaines considérations.

    Au cours de ces pourparlers, la liste des biens commerciaux de la République dominicaine exportés en Haïti sera mise en discussion.

    – Ministère de la Communication

  • L’Internet des objets: Une opportunité qu’Haïti doit saisir

    L’Internet des objets: Une opportunité qu’Haïti doit saisir

    La mondialisation est en plein essor et l’e-business et « l’internet des objets » (IoT) ont créés des opportunités illimitées pour des pays comme Haïti.

    Dans le passage d’une économie industrielle à une économie numérique, de nombreux pays ciblent l’internet des objets (IoT) comme un moyen d’assurer une croissance plus rapide. Dans les pays avancés et les pays émergents, les gouvernements investissent des centaines de millions de dollars, ce qui fait de l’IoT un secteur stratégique émergent. On estime que l’IoT peut ajouter des milliards de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030. Les décideurs haïtiens doivent soutenir pleinement l’IoT pour s’assurer que le pays traduise facilement ce changement technologique en croissance économique.

    L’internet des objets industriel (IIoT) fait référence à l’utilisation des technologies de l’internet des objets (IoT) dans les industries liées à la production et au transport pour créer des systèmes intelligents autorégulés et des environnements de production. Couvrant de nombreuses industries, y compris la production, l’agriculture, l’exploitation gazière et pétrolière, les services et le transport, l’internet des objets industriel fait référence à l’usage de machines pouvant capturer et analyser des données à la volée pour augmenter l’efficacité et les bénéfices (Hewlett Packard).

    D’après l’Organisation de la Banque mondiale, les technologies de l’information et des communications, ou les TIC, est essentielle dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, car l’éducation, le travail et l’information sont de plus en plus diffusés sur les plates-formes numériques. L’accès aux TIC contribue à la croissance économique et promeut des industries nouvelles et novatrices. Les individus et les organisations ayant accès aux services numériques bénéficient d’un avantage économique distinct sur les populations qui n’en ont pas.

    Afin de faire de ce phénomène une plate-forme de lancement pour son développement, Haïti doit :

    • Développer les infrastructures nécessaires
    • Démocratiser l’accès
    • Soutenir la formation

    Infrastructures/Accès

    Seulement un citoyen sur trois a un téléphone mobile, moins d’un sur 100 a accès à Internet et la pénétration de téléphonie fixe n’est que de 1,2%, la plus faible en Amérique latine et dans les Caraïbes.

    Haïti doit investir et continuer à développer des partenariats public-privé avec des entreprises comme Viettel. Ce dernier envisage d’améliorer la connectivité Internet mondiale et offre un accès Internet aux villes éloignées d’Haïti, Viettel prévoit également de construire le premier réseau câblé de fibre optique du pays, avec 3 000 kilomètres. Cela ouvrira un deuxième point d’accès aux câbles sous-marins à fibre optique.

    L’accès au capital est également important. Le secteur financier haïtien reste sous-développé. Beaucoup de transactions économiques se déroulent en dehors du secteur bancaire formel, et l’accès limité au financement entrave gravement l’activité entrepreneuriale.

    Formation

    Selon le Youth Economic Opportunities Network, « le taux de changement rapide dans les compétences requises pour l’emploi de la technologie et le travail indépendant dépasse la capacité des systèmes d’éducation et de formation actuels à soutenir les marchés du travail qui fonctionnent bien. Au fur et à mesure que l’économie dépend davantage de la technologie numérique, de plus en plus d’emplois deviennent des emplois numériques, des emplois dans lesquels les TIC sont appliquées à une activité ou un processus nouveau ou existant. »

    Une main-d’œuvre bien formée et un soutien gouvernemental en recherche et développement (R & D) Sont des éléments clés de l’offre qui peuvent favoriser la croissance dans le domaine de l’e-business et de l’IoT.

    Les études montrent que la relation entre le développement des télécommunications et la croissance du PIB par habitant s’est révélée très corrélée positivement. Malgré la forte demande, le gouvernement n’a pas réussi à fournir l’infrastructure nécessaire pour améliorer l’accès aux télécommunications dans le passé. Les décideurs haïtiens doivent soutenir pleinement l’IoT et l’e-business afin de s’assurer que le pays traduise facilement ce changement technologique en croissance économique. Beaucoup d’experts estiment que l’Internet des objets alimentera la quatrième révolution industrielle. Une opportunité qu’Haïti doit saisir.

  • Combien valent vos informations sur Facebook ?

    Combien valent vos informations sur Facebook ?

    Ce mardi 10 avril, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est rendu à Washington et a témoigné sur Facebook devant près d’une centaine de législateurs Américains. Le PDG de Facebook a répondu à près de 600 questions à la suite de révélations selon lesquelles le cabinet de conseil politique Cambridge Analytical avait mal exploité et mal utilisé les données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook.

    Alors que certains s’interrogent sur les mesures que le géant des médias sociaux prendra pour protéger leurs données, d’autres s’interrogent sur la valeur de ces données. Si vous vous demandez combien valent vos données Facebook. Ça en vaut beaucoup. Selon Investopedia, Facebook a réalisé un chiffre d’affaires de 40 653 000 000 de dollars en 2017. La majeure partie de ce chiffre d’affaires provient des publicités numériques. Contrairement à son concurrent, qui permet aux annonceurs de diffuser des publicités à partir de recherches par mots clés, la proposition de valeur de Facebook est une publicité ciblée.

    La publicité ciblée est une forme de publicité en ligne axée sur les caractéristiques, les intérêts et les préférences spécifiques d’un consommateur. Les annonceurs découvrent ces informations en suivant votre activité sur Internet.

    Combien gagne Facebook à partir de la vente de données utilisateur ? Il est difficile d’en être certain, car les revenus publicitaires sont eux-mêmes ciblés, ce qui signifie qu’ils sont basés sur les données de l’utilisateur. La valeur des données par utilisateur américain typique est de l’ordre de 0,20 à 0,40 dollar.

    Bien que les informations générales sur une personne, comme son âge, son sexe et son lieu de résidence, ne valent que 0,0005 $ par personne ou 0,50 $ par 1 000 personnes, certains jalons dans la vie d’une personne qui entraînent des changements importants dans les habitudes d’achat, que ce soit le fait de devenir un nouveau parent, de déménager, de se fiancer, d’acheter une voiture ou de divorcer ont plus de valeur.

    Certaines des données les plus personnelles telles que les conditions de santé et des données incriminantes out secrètes sont les plus chères.

    Plus vous êtes actif et plus vous partagez d’informations sur Facebook, plus Facebook vous aime.

    Le top 10 des réseaux sociaux en 2017

    • 1,8 milliard d’utilisateurs actifs par mois : Facebook
      653 millions : Qzone
      600 millions : Instagram
      555 millions : Tumblr
      317 millions : Twitter
      300 millions : Baidu Tieba
      222 millions : Sina Weibo
      150 millions : Snapchat
      150 millions : Pinterest
      106 millions : LinkedIn

    Le top 5 des applications de messagerie en 2017

    • 1 milliard: Facebook Messenger
      1 milliard: WhatsApp
      860 millions: QQ
      650 millions: WeChat
      300 millions : Skype

  • Haiti: Indicateurs de la pauvreté

    En Haïti, le taux de pauvreté national était proche de 70% en 2012. Le pays n’a produit aucune donnée officielle sur la pauvreté depuis lors. Pour beaucoup de personnes, les choses ne semblent pas aller dans le bon sens depuis le dernier sondage. Avec un taux de 82%, le département du Nord-Ouest a plus de pauvreté que tous les départements du pays. Avec seulment 39%, le département de l’ouest a le moins de personnes vivant dans la pauvreté.

    Indicateurs de la pauvreté, ventilés par département et zone de résidence, 2012

    Département Nombre de personnes pauvres écart de pauvreté écart de pauvreté au carré population totale population pauvre totale part de la population,% part des pauvres,%
    Artibonite
    Urbain 42 10 4 727075 304672 41 29
    Rural 74 34 20 1028727 757382 59 71
    Total 60 24 13 1755802 1062054 100 100
    Centre
    Urbain 47 13 6 141101 65818 19 12
    Rural 81 39 22 620060 500360 81 88
    Total 74 34 19 761161 566178 100 100
    Grand’Anse
    Urbain 70 28 14 109379 76404 22 19
    Rural 82 39 22 399246 328582 78 81
    Total 80 36 21 508625 404986 100 100
    Nippes
    Urbain 57 23 12 59362 33885 17 15
    Rural 68 30 16 288995 196421 83 85
    Total 66 29 15 348357 230306 100 100
    Nord
    Urbain 51 17 8 488244 249168 46 34
    Rural 84 44 27 567997 477084 54 66
    Total 69 32 18 1056241 726252 100 100
    Nord-Est
    Urbain 73 31 17 192579 140707 47 43
    Rural 85 49 32 215994 183474 53 57
    Total 79 40 25 408573 324181 100 100
    Nord-Ouest
    Urbain 65 29 16 189278 122305 25 20
    Rural 87 44 26 574227 502319 75 80
    Total 82 40 24 763505 624624 100 100
    Ouest
    Urbain 33 9 4 3041085 1009360 79 67
    Rural 61 27 15 808732 496000 21 33
    Total 39 13 6 3849817 1505360 100 100
    Sud
    Urbain 49 17 8 142224 69414 19 15
    Rural 69 31 18 593651 407186 81 85
    Total 65 29 16 735875 476600 100 100
    Sud-Est
    Urbain 35 14 8 93662 32755 15 8
    Rural 69 29 16 524212 363190 85 92
    Total 64 27 14 617874 395945 100 100

    Sources de données: La Banque mondiale avec des contributions du personnel de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) du Gouvernement haïtien.

  • Le Passeport Haïtien Accepté Par 57 Pays à Travers le Monde

    Le Passeport Haïtien Accepté Par 57 Pays à Travers le Monde

    Certains passeports ouvrent plus de portes que d’autres. Selon le Global Passport Power Rank 2018, un classement mondial du cabinet de conseil Arton Capital, spécialisé dans les programmes d’investissement pour la résidence et la citoyenneté dans le monde, Singapour et la Corée du Sud ont les passeports les plus puissants au monde. Ils ont chacun un score de 162, ce qui signifie que les citoyens de Singapour et de la Corée du Sud peuvent voyager sans visa vers 162 pays à travers le monde.

    Les passeports du monde sont triés en fonction de leur score total « sans visa » (VFS), qui comprend les sans visas, et les visas à l’arrivée. Plus le score VFS est élevé, meilleure est la mobilité mondiale dont bénéficie son détenteur.

    Haïti, le Sénégal et l’Inde se classent au 74ème rang avec 57 points VFS signifiant 57 pays acceptent le passeport Haïtien sans visa. Haïti accepte 194 passeports sans visas.

    L’Afghanistan, l’Irak, le Pakistan et la Syrie ont des passeports qui ouvrent moins de portes à leurs citoyens sans visas.

    Pays acceptant le passeport Haïtien sans visa

    Argentine sans visa
    Bénin sans visa
    Cambodge visa à l’arrivée / eVisa
    Chili sans visa
    Corée du Sud sans visa
    dinde visa à l’arrivée / eVisa
    Dominique sans visa
    Equateur sans visa
    Gambie sans visa
    Guyane sans visa
    Hong Kong sans visa
    Indonésie sans visa
    Israël sans visa
    Kenya visa à l’arrivée / eVisa
    Malaisie sans visa
    Micronésie sans visa
    Philippines sans visa
    Rwanda sans visa
    Saint-Vincent et les Grenadines sans visa
    Sénégal sans visa
    Singapour sans visa
    Taïwan sans visa
    Territoires palestiniens sans visa
    les Seychelles permis de visiteur
    Zimbabwe visa à l’arrivée
    Zambie visa à l’arrivée
    Ouganda visa à l’arrivée
    Tuvalu visa à l’arrivée
    Aller visa à l’arrivée
    Timor-Leste visa à l’arrivée
    Tanzanie visa à l’arrivée
    Suriname visa à l’arrivée
    Somalie visa à l’arrivée
    Samoa visa à l’arrivée
    Palau visa à l’arrivée
    Népal visa à l’arrivée
    Mozambique visa à l’arrivée
    Maurice visa à l’arrivée
    Mauritanie visa à l’arrivée
    Maldives visa à l’arrivée
    Malawi visa à l’arrivée
    Madagascar visa à l’arrivée
    Macao visa à l’arrivée
    Laos visa à l’arrivée
    Jordan visa à l’arrivée
    Iran visa à l’arrivée
    Guinée-Bissau visa à l’arrivée
    Egypte visa à l’arrivée
    Djibouti visa à l’arrivée
    Comores visa à l’arrivée
    Cap-Vert visa à l’arrivée
    Bolivie visa à l’arrivée
    Bangladesh visa à l’arrivée
    Arménie visa à l’arrivée
    Inde e-Visa
    Sri Lanka eTA
    Côte d’Ivoire (Côte d’Ivoire) eTA
    eTA (Electronic Travel Authorization)

     

     

    Top 5 des passeports les plus puissants du monde en 2018

    Classement du passeport: 1
    Singapour 162VFS
    Corée du Sud 162VFS
    Classement du passeport: 2
    Allemagne 161VFS
    Japon 161VFS
    Classement du passeport: 3
    Danemark 160VFS
    Suède 160VFS
    Finlande 160VFS
    Italie 160VFS
    France 160VFS
    Espagne 160VFS
    Classement du passeport: 4
    Luxembourg 159VFS
    Norvège 159VFS
    Pays-Bas 159VFS
    Belgique 159VFS
    L’Autriche 159VFS
    le Portugal 159VFS
    Royaume-Uni 159VFS
    Classement du passeport: 5
    Suisse 158VFS
    Malaisie 158VFS
    Irlande 158VFS
    les États-Unis d’Amérique 158VFS
    Canada 158VFS

     

     

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