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  • Propriété intellectuelle dans la réduction de la pauvreté en Haiti

    Propriété intellectuelle dans la réduction de la pauvreté en Haiti

    Le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI), en coopération avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), organise, à l’hôtel Marriott, un forum national de deux jours sur la propriété intellectuelle. Cette activité, qui a débuté ce mercredi, a pour objectif de définir le rôle stratégique de la propriété intellectuelle dans l’élaboration des politiques publiques et le développement économique, technologique, social et culturel d’Haïti.

    Dans ces propos de circonstances, la conseillère de l’OMPI pour les pays moins avancés, Madame Olgatte ABDOU, a fait savoir que l’intégration des pays moins avancés dans l’économie mondiale du savoir est l’une des priorités de l’Organisation Mondiale de la propriété Intellectuelle. En ces termes, L’OMPI se réjouit de cette initiative prise par le gouvernement haïtien qui cherche à élaborer des stratégies appropriées en vue d’intégrer la propriété intellectuelle dans ses politiques publiques de développement.

    Monsieur Daniel DENIS, Directeur Général du Ministère du Commerce et de l’Industrie a, quant à lui, remercié les participants qui ont répondu à l’invitation et les assure que le MCI mettra tout en œuvre pour traduire en mesures concrètes les décisions qui émaneront de ces audiences nationales.

    Selon le Directeur Général, ces mesures permettront d’améliorer le cadre légal de développement de la propriété intellectuelle et industrielle d’Haïti; de sensibiliser toutes les instances concernées et d’inciter à l’innovation; d’intégrer cette filière innovante dans le cursus des écoles professionnelles et des universités; de sensibiliser les MPME à protéger leurs créations; de mettre en valeur les indications géographiques et les appellations d’origine sur tout le territoire national; de sensibiliser les promoteurs d’arts, les créateurs littéraires sur l’importance d’enregistrer leurs œuvres; et enfin de sensibiliser les parlementaires sur l’importance de ratifier les traités internationaux auxquels adhèrent Haïti et de promulguer des lois nationales relevant de la matière.

    Les thèmes qui seront, entre autres, débattus au cours de ce forum sont: la coopération technique de l’OMPI en faveur des pays les moins avancés (PMA); le rôle de la propriété intellectuelle dans la réduction de la pauvreté, la promotion du développement et la création de richesse; le cadre juridique et institutionnel de la propriété en Haïti ; l’importance du partenariat entre les universités , les instituts de recherche et de développement et les secteurs public/privé pour la gestion et la promotion et la commercialisation des actifs de la propriété intellectuelle; les savoirs traditionnels, les ressources génétiques et les expressions culturelles traditionnelles: la source de promotion et valorisation des produits locaux; la propriété intellectuelle et les questions publiques ; l’utilisation de la propriété intellectuelle pour la promotion de l’innovation et la compétivité des entreprises dans l’économie numérique; la facilitation d’accès aux informations scientifiques et techniques; l’intégration de la propriété intellectuelle dans les politiques de développement; et le rôle et la contribution de la gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins dans la promotion des industries créatives en Haïti : responsabilités des titulaires de droits.

  • Jean-Jacques Dessalines : Un soldat né

    Jean-Jacques Dessalines : Un soldat né

    Jean-Jacques Dessalines est né en 1758 en Afrique de l’Ouest. Il a été a menée à la colonie française des Antilles de Saint-Domingue (Haïti) en tant qu’esclave. Il a travaillé comme une main de champ pour un maître noir jusqu’en 1791, quand il a rejoint la rébellion d’esclaves qui a éclaté dans la colonie au milieu de la tourmente causée par la Révolution française.

    Un « soldat né », Dessalines est devenu connu comme un combattant courageux et un commandant qui inspire la peur et la fidélité. Il monta rapidement dans les rangs, devenant un général clé et infatigable sous le fameux Toussaint Louverture, combattant pour l’armée royaliste espagnole, puis pour l’armée républicaine française combattant les Espagnols et les Britanniques. En 1799, Toussaint confie à Dessalines une guerre civile, généralement comprise comme un conflit entre les mulâtres du sud et les noirs, aidés par un blocus de la marine américaine.

    Avec les révoltes écrasées, Toussaint avait besoin de stabiliser les armées noires et d’éliminer les officiers et soldats fidèles à son rival, le leader du Sud défait André Rigaud. Les représailles de Dessalines conduisirent à de nombreuses exécutions auxquelles Toussaint aurait réprimandé : « J’ai dit d’élaguer l’arbre, de ne pas le déraciner. » Certains historiens ont cependant suggéré que Toussaint avait ordonné ces tueries mais ses généraux avaient pris la responsabilité de garder ses mains et sa réputation propres (James 236, Dubois 236). Indépendamment de la véracité des prétentions de ces sous-traitances politiques, les événements de la guerre ont permis à la plupart des histoires de traiter Dessalines comme le film brutal de Toussaint.

    Dans la décennie qui suivit, Jean-Jacques Dessalines se distingua en tant que lieutenant du leader noir Toussaint Louverture, qui s’établit comme gouverneur général de Saint-Domingue avec allégeance nominale à la France révolutionnaire. Quand Toussaint fut déposé en 1802 par une expédition française envoyée par Napoléon Bonaparte pour reconquérir la colonie, Dessalines se soumit d’abord au nouveau régime. Cependant, en 1803, lorsque Napoléon déclara son intention de réintroduire l’esclavage (qui avait été aboli par la Convention nationale française en 1794), Dessalines et d’autres dirigeants noirs et mulâtres se révoltèrent. Dessalines a estimé que la guerre était maintenant une révolution pour l’indépendance totale plutôt que l’autonomie coloniale avec l’émancipation. Ils expulsèrent les Français de Saint-Domingue et, le 1er janvier 1804, Dessalines, en tant que gouverneur général, proclama l’île entière d’Hispaniola un pays indépendant sous le nom d’Arawak dérivé d’Haïti. Le septembre suivant il a adopté le titre d’empereur comme Jacques I.

    Dessalines a poursuivi une grande partie de la politique de Toussaint, y compris l’utilisation de travaux forcés dans les plantations pour empêcher le retour à une économie purement de subsistance. Dans une série d’actions destinées à empêcher tout renouvellement de la domination blanche sur les Noirs, qui ont formé plus de 80% de la population, il a confisqué des terres appartenant à des Blancs, rendu illégal leur propriété et peut-être les craignant comme des subversifs potentiels en cas d’une autre invasion française.Featured

    L’ascension impressionnante de Dessalines, de l’esclave abject à l’empereur à la poignée de fer, désireux de préserver la liberté de sa nation naissante par tous les moyens nécessaires, ne peut que provoquer une chute encore plus dramatique. Le despotisme de Dessalines, les politiques de travail draconiennes et les plans de réforme agraire forcés ont vite désillusionné les paysans, les propriétaires fonciers d’élite à la peau claire et les militaires. Le 17 octobre 1806, les soldats de Dessalines ont tendu une embuscade à leur chef et ont mis son corps en pièces. Des légendes racontent que la folle Défilée, peut-être l’amante méprisée de Dessalines, rassembla, enterra et garda les restes de l’empereur dans un dernier acte de dévouement.

  • Forum sur la Compétitivité et l’Investissement

    Forum sur la Compétitivité et l’Investissement

    Port-au-Prince, le 20 septembre 2017 — Organisé sous le leadership du chef de l’État, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, le Forum sur la Compétitivité et l’Investissement (FCI) a été officiellement lancé par le Premier ministre, Jack Guy Lafontant, le mercredi 20 septembre 2017, au Centre de Convention de la Banque de la République d’Haïti en présence de nombreux membres du secteur privé des affaires.

    Le chef du gouvernement a profité de ce grand rendez-vous économique, pour appeler tous les acteurs à contribuer, à travers des engagements concrets, au développement socio-économique du pays. Des engagements devant permettre d’améliorer, notamment le cadre des affaires et d’assurer la stabilité nécessaire pour attirer de nouveaux investissements.

    Le Premier ministre Jack Guy Lafontant, soulignant également les problèmes qui affectent le système haïtien des affaires, s’est dit prêt à collaborer avec tous les acteurs pour supporter les efforts en vue de relancer définitivement l’économie du pays. Aussi s’est-il dit déterminé à instaurer un dialogue public-privé, lequel constitue un processus incontournable dans la perspective d’apporter des solutions efficaces et concertées aux problèmes de la population.

    « Une collaboration franche et sincère pour apporter plus de service à la population, tout en relançant la croissance à travers la dynamisation des secteurs porteurs de l’économie comme l’agriculture, l’industrie de construction », ont été parmi les autres priorités de l’administration du Président Jovenel Moïse, abordées, à ce forum, par le Premier ministre Lafontant qui a aussi fait le point sur des lois soumises au parlement pour améliorer le cadre juridique des affaires et pour rendre l’Économie haïtienne plus attractive et plus compétitive.

    Intervenant également à ce forum, la Directrice générale du Centre de Facilitation des Investissements (CFI), Mme Tessa Jacques, a mis l’emphase sur les objectifs fixés dans le cadre de cette activité appelée à jouer un rôle fondamental dans la redynamisation et la compétitivité de l’économie haïtienne. Il s’agira, pour les acteurs, dans un premier temps, de contribuer à l’élaboration d’une stratégie de développement des entreprises.

    Dans un second temps, les réflexions produites par les différents participants et autres intervenants au FCI devront contribuer à mettre en place un plan d’action sur le développement de la compétitivité ainsi qu’un secrétariat devant faciliter l’implémentation dudit plan. À cet effet, les commentaires recueillis, durant les débats, serviront à alimenter les matrices de plans d’action en fonction des priorités des acteurs.

    Ce Forum sur la Compétitivité et l’Investissement qui bénéficie de la plus grande attention et du support inconditionnel du Président de la République, Jovenel Moïse, témoigne à clair de sa volonté de redresser l’économie afin d’améliorer le sort des plus vulnérables, tout en jetant les bases pour placer Haïti définitivement sur la voie du progrès et du développement durable.

  • Revizyon Ebdomadè – 25 Sep 2017

    Revizyon Ebdomadè – 25 Sep 2017

    Suivez les podcasts hebdomadaires des nouvelles de la semaine présentées par Garry Bélizaire, ancien journaliste à la radio Signial FM (Port-au-Prince, Haiti)

  • La dollarisation

    La dollarisation

    Liste des pays et moyenne de la dollarisation des dépôts, janvier 2006 – décembre 2009

    Pays nominale réelle
    Nicaragua 90.85 102.64
    Cambodge 97.8 94.47
    Sao Tomé & Principe 63.57 79.41
    Géorgie 65.64 59.75
    Bolivie 65.55 59.34
    Ukraine 39.2 56.66
    Rep. d’Azerbaïdjan 59.63 56.21
    Maldives 55.08 55.08
    Haïti 52.93 53.83
    Biélorusse 41.91 51.27
    Vanuatu 53.15 48.72
    Arménie 51.77 48.6
    Zambie 39.61 47.03
    Mongolie 39.08 44.81
    Le kazakhstan 38.62 41.22
    Mozambique 42.07 41.18
    Le ghana 27.58 40.93
    La Moldavie 45.99 36.4
    Albanie 40.54 35.84
    Tanzanie 36.03 35.23
    Sierra Leone 32.32 34.79
    Ouzbékistan 26 29.63
    Honduras 28.96 28.96
    Ouganda 28.56 28.13
    Le soudan 20.06 21.67
    Érythrée 17.7 17.7
    Burundi 15.82 16.81
    Kenya 16.44 16.14
    Le Nigeria 12.05 13
    Le pakistan 7.34 9.63
    Source: Fond Monétaire International

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  • Documents et rapports

    Documents et rapports

    Haïti est le top 10 des pays les plus misérables du monde (2018)

    (12-1-19) Selon le rapport mondial sur le bonheur 2018 des Nations Unies, Haïti est le top 10 des pays les plus misérables du monde. Depuis 2012, le Réseau de solutions pour le développement durable des Nations Unies publie un rapport qui mesure le bien-être de personnes dans le monde. Les six principaux facteurs utilisés par le rapport pour mesurer le bonheur sont le PIB par habitant, le soutien social, l’espérance de vie, la liberté de choisir des vies, la générosité et les niveaux de corruption.

    Instabilité politique et croissance économique

    La croissance économique et la stabilité politique sont étroitement liées. L’incertitude associée à un environnement politique instable peut réduire les investissements et le développement économique, selon une étude de 113 pays réalisée par le Bureau national de la recherche économique à Cambridge, MA.

    Télécharger le Document de recherche (Anglais) PDF


    Le  Rapport Final de la Commission Sénatoriale Spéciale d’Enquête sur le Fonds Petrocaribe

    Les périodes annuelles allant de septembre 2008 à septembre 2016 couvertes par le mandat de la Commission ont vu deux (2) Chefs d‟État se succéder, René Garcia PREVAL et Joseph Michel MARTELLY. Sous l‟Administration de ces deux (2) Chefs d‟État, cinq (5) Gouvernements ayant à leur tête cinq (5) Premiers Ministres se voyaient installés.

    Pour répondre aux catastrophes naturelles : Tempêtes, Ouragans et le séisme du 12 janvier 2010, deux (2) lois d‟Urgence furent votées suivies de trois (3) Arrêtés présidentiels pour instaurer l‟État d‟Urgence sur toute l‟étendue du territoire national et treize (13) Résolutions avec des Programmes et Projets financés à travers le fonds PETRO CARIBE totalisant la somme de cent dix milliards cent quatre-vingt dix millions huit cent soixante-quatre mille neuf cent quatre-vingt-dixneuf gourdes (HTG 110,190,864,999).

    Composition de la Commission Sénatoriale Spéciale d’Enquête sur le Fonds PETRO CARIBE

    Télécharger le rapport en version PDF


    Le rapport mensuel des frais perçus sur les transferts privés internationaux

    Le rapport mensuel des frais perçus sur les transferts privés internationaux au compte du trésor public. Pour consulter le document complet, cliquez sur le lien suivant:

    Télécharger le rapport en version PDF


    L’effondrement de l’industrie du café haïtien

    En 1990, le pays a exporté 190 000 sacs de 60 kg de café. En 2017, Haïti n’exportait que 2 000 sacs de 60 kg de café, soit une baisse de 98,95% par rapport aux exportations de 1990.

    Lire l’article

    Télécharger le rapport en version PDF

  • Jude Alix Patrick SALOMON

    Jude Alix Patrick SALOMON

    Ministre de l’Economie et des Finances

    A. Patrick SALOMON est licencié de l’INAGHEI et détient une maîtrise en Administration Publique de l’École Nationale d’Administration Publique du Québec (ENAP). De 1998 à 2011, il a suivi des séminaires de formation et/ou de perfectionnement sur des thématiques liées au contrôle et à la vérification du secteur public, des finances publiques, de la compatibilité publique, du contrôle financier et de la passation de marchés publics.

    Ayant intégré la fonction publique haïtienne en 1982. Il y fit carrière en gravissant les échelons qui l’amènent aujourd’hui au poste de Ministre de l’Économie et des Finances suivant l’arrêté signé le 12 mars 2017 par le Président de la République, son Excellence, Monsieur Jovenel MOISE. Le Premier Ministre, Monsieur Jack Guy LAFONTANT a procédé à l’installation du ministre SALOMON le 22 mars 2017 au Ministère de l’Economie et des Finances (MEF).

    En effet, employé à la Direction du Trésor de 1982 à 1986, il y devint tour à tour assistant-chef de section et chef de section jusqu’en 1994. En 1995, après l’obtention de sa maîtrise en Administration Publique à l’ENAP du Québec, il fait son entrée à la Direction Générale du Budget (DGB). Après un bref passage à la Direction du Contrôle Budgétaire comme Directeur-Adjoint, il est promu Directeur à la Direction de la Dette Publique. À ce titre, il a rationalisé les activités liées au service de la dette en produisant une revue annuelle de l’endettement public, incluant notamment des études et analyses économiques. De 1999 à 2005, Monsieur SALOMON occupa le poste de Directeur General-Adjoint de la DGB où il a contribué à décloisonner la préparation du budget de la République en réalisant une mise en commun des ressources du Ministère de l’Economie et des Finances par la mise en place de différentes sous-commissions (Légal, Economie, Ressources, Dépenses). Il a également institué un dialogue plus ouvert avec les ministères de service notamment par la modernisation des conférences budgétaires.

    En 2005, il est transféré au sein des services centraux du MEF à l’Unité de Programmation à titre de Conseiller Spécial avec rang de Directeur Général Adjoint où, entre autres, il a contribué à résorber les arriérés de salaire du MENFP et conduit une importante mission portant sur la gestion et la performance des Légations haïtiennes.

    En 2008, il a été nommé Directeur Général de l’Inspection Générale des Finances, avec la responsabilité de mettre en place « le système de contrôle et d’audit interne de l’État ». À ce titre, il a privilégié l’implantation d’une culture professionnelle par la mise en place d’un système de formation à l’intégration pour les nouveaux employés. Sous son autorité, la qualité des travaux est une exigence de base, avec notamment l’adoption d’une méthodologie appropriée. Il s’est également évertué à renforcer la coopération avec des structures publiques similaires au niveau international, conduisant notamment à des insertions, pour une période limitée (3 mois) de professionnels haïtiens à l’IGF de France. Depuis 2016, l’IGF a entamé sa mue, avec le lancement de divers chantiers en vue de réorganiser son fonctionnement, repenser ses stratégies d’intervention et consolider les expériences accumulées.

    Professeur d’université, il enseigna les mathématiques financières, la budgétisation, les Finances Publiques, le processus décisionnel pour ne citer que ceux-là, tant à l’Université d’État d’Haïti que dans des Universités Privées. Depuis deux ans, il enseigne la Gestion Budgétaire du Programme de Maîtrise en Administration Publique de l’ENAP du Québec en Haïti.

    Son expérience dans le domaine des finances publiques le porte à participer à des rencontres du Groupe Consultatif pour Haïti- Coordination de l’Aide Internationale de la Banque Mondiale et de l’État Haïtien et celle du Pool de Renégociation de la Dette Publique Externe du Club de Paris en France.

  • Petit inventaire de la violence

    Petit inventaire de la violence

    On ne saurait aimer la violence.
    Comme cette violence visible qui s’est déployée ce mardi 12 septembre dans nos rues.
    Cette violence nous fait peur. Elle nous a choqués.
    Cela aurait dû être salutaire le fait d’être choqué par une telle violence.
    Car une telle violence aurait dû nous rappeler une autre.
    La violence des bien-pensants.
    La violence de ceux qui se vautrent dans l’indifférence.
    La violence de ceux qui se servent de la détresse des autres pour garnir leur compte en banque.
    La violence de ceux qui trainent les jeunes filles pauvres dans leur lit pour un plat de poulet
    barbecue.
    La violence de ceux qui se croient tout permis parce que ce peuple est finalement trop bon.
    Trop naïf.
    La violence de ceux qui affutent leur crayon pour savoir combien rapporteront bientôt ces
    dizaines de milliers de jeunes qui fuient le pays.
    La violence que constituent ces écoles nationales publiques dépourvues de tout tandis que des
    parasites effectuent un hold-up sur le peu de ressources dont nous disposons.
    Cette violence quotidienne qu’est l’étalage de privilèges stupides octroyés à des fonctionnaires
    sans aucune utilité pour la nation.
    Cette violence qu’est le mépris que nos prétendues élites professent pour la nation.
    Un sénateur qui déchire un rapport en pleine séance oui c’est violent. Choquant pour les bien-
    pensants hypocrites.
    Mais notre drapeau, notre dignité qu’on déchire chaque jour avec des dirigeants incapables
    même de gérer l’espace physique à un kilomètre à la ronde de leurs propres bureaux n’est-ce pas
    de la violence ?
    Ce n’est pas de la violence dans les rues dont il faut avoir peur. C’est de ceux qui utilisent cette
    violence pour venir donner du sang frais au monstre. Car ils ont tous usé de cette violence pour
    arriver au pouvoir pour venir se repaitre des violences aveugles d’un système injuste, inégalitaire
    et terriblement anachronique
    C’est aux violences de ce système qu’il faut s’attaquer.
    Ce système, cet État voyou qui sont une offense à la dignité de l’Homme.

    Gary Victor

  • Revizyon Ebdomadè – 17 Sep 2017

    Revizyon Ebdomadè – 17 Sep 2017

    Suivez les podcasts hebdomadaires des nouvelles de la semaine présentées par Garry Bélizaire, ancien journaliste à la radio Signial FM (Port-au-Prince, Haiti)

  • 5 millions d’Haïtiens n’ont pas accès à des points d’eau améliorés

    5 millions d’Haïtiens n’ont pas accès à des points d’eau améliorés

    Port-au-Prince a commencé à fournir de l’eau à ses citoyens depuis 1841. Il y avait un système de distribution d’eau adéquat tout au début du 20ème siècle. En 2017 cependant, l’accès à l’eau dans le pays est inacceptable. Alors que plus de 91 % de la population mondiale utilise un point d’eau amélioré, 95 pour cent de la population de l’Amérique latine et des Caraïbes a accès à des sources améliorées d’eau potable, seulement 60 pour cent des Haïtiens ont accès à des points d’eau améliorés.

    Une source d’eau améliorée (ou une source d’eau potable améliorée ou un approvisionnement en eau amélioré) est un terme utilisé pour catégoriser certains types ou niveaux d’approvisionnement en eau. Il est défini comme un type de source d’eau qui, par nature de sa construction ou par une intervention active, est susceptible d’être protégé de la contamination extérieure, en particulier de la contamination par des matières fécales (Tels qu’une prise d’eau ménagère, un réservoir public au sol, un puits, une source, un puits protégé ou des eaux pluviales collectées).

    Les maladies hydriques sont liées à une charge de morbidité importante dans le monde entier. L’accès à de l’eau propre et fraîche est une préoccupation majeure en Haïti, où des maladies d’origine hydrique telles que la typhoïde, le choléra et la diarrhée chronique sont la cause de plus de la moitié des décès dans le pays chaque année. L’eau contaminée est également l’une des principales causes de maladies infantiles et le taux de mortalité infantile très élevé en Haïti (57 pour 1000 naissances). Le manque de services d’eau et d’assainissement a contribué à la gravité et à la propagation rapide de l’épidémie de choléra qui a débuté en Haïti en octobre 2010 et qui a entraîné 658 563 cas de choléra et 8 111 décès signalés au 2 juin 2013.

    Des pratiques appropriées en matière d’eau et d’assainissement peuvent améliorer la résilience aux risques de maladies hydriques. Ces mesures comprennent l’élimination des eaux usées sanitaires, des matériaux d’approvisionnement en eau potable et de stockage, et l’éducation sur les comportements hygiéniques.

    • En 2015, 4,9 millions d’Haïtiens manquent encore accès à des points
      d’eau améliorés
    • Haïti est l’un des rares pays au monde ayant des avancées limitées, voire inexistantes dans l’utilisation des sources d’eau potable depuis 1990
    • 5 personnes sur dix sont encore sans sources d’eau potable améliorées
    • Seulement 60% de la population haïtienne utilise une source d’eau potable améliorée
    • 73% de la population urbaine utilise des sources d’eau potable améliorées, contre 40% de la population rurale

    Pour permettre la comparabilité internationale des estimations de suivi des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), le Joint Monitoring Program (JMP) de l’Organisation mondiale de la santé / UNICEF pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement définit les sources d’eau potable améliorées comme suit:

    • Eau canalisée dans le logement
    • Eau canalisée dans la cour / parcelle
    • Robinet public / bornes fontaines publiques
    • Puits tubulaire / trous de forage
    • Puits creusés protégés
    • Sources protégées
    • Collecte d’eau de pluie
    • Eau embouteillée, si la source secondaire utilisée par le ménage pour la cuisine et l’hygiène personnelle est améliorée

    Les sources d’eau qui ne sont pas considérées comme « améliorées » sont :

    • Puits creusés non protégés
    • Sources non protégées
    • Les achats auprèsde vendeurs d’eau
    • Eau embouteillée, si la source secondaire utilisée par le ménage pour la cuisine et l’hygiène personnelle n’est pas améliorée
    • Camion-citerne
    • Les eaux de surface

    Accès à l’eau (Haiti vs LAC)

    Haiti

    Amérique latine et Caraïbes

    Au moins l’accès de base 64 96
    Limité (plus de 30 minutes) 7 1
    Non amélioré 29 2
    Eaux de surface 0 1
    Taux annuel de variation de base 0.52 0.38

     

    Accès à l’eau

    Population Rurale

    Population Urbaine

    Au moins l’accès de base 41 81
    Limité (plus de 30 minutes) 10 5
    Non amélioré 50 14
    Eaux de surface 0 0
    Taux annuel de variation de base -0.02 -0.26

     

    Accès à des points
    d’eau améliorés

    Haiti

    Amérique latine et Caraïbes

    Accès à l’eau à domicile 7 93
    Disponible en cas de besoin 60 74
    Sans contamination 65
    Eau par canalisations 25 91
    Eau non canalisés 47 6

     

    Accès à des points
    d’eau améliorés

    Population Rurale

    Population Urbaine

    Accès à l’eau à domicile 5 9
    Disponible en cas de besoin 40 73
    Sans contamination
    Eau par canalisations 24 25
    Eau non canalisés 26 61

    Remarques:

    – Données non disponibles au moment de la publication.

    À des fins de communication dans son rapport, le JMP affiche ces proportions comme des nombres entiers arrondis, qui, ensemble, ajoutent à 100% pour l’eau potable et l’assainissement, respectivement. Pour sa base de données sur le site Web de JMP (www.wssinfo.org), le JMP utilise des estimations non renseignées pour obtenir une plus grande précision lors de la conversion des estimations de couverture en nombre de personnes avec ou sans accès. Toute divergence entre les estimations publiées et celles dérivées du site Web de JMP est due aux estimations publiées apparaissant arrondies à l’entier le plus proche.

    Une régression linéaire simple est utilisée pour estimer la proportion de la population en utilisant les sources d’eau potable suivantes (eau canalisée dans les locaux, sources d’eau potable améliorées et eau de surface) et les utilisations de la population restante des sources d’eau potable non améliorées. Autres détails disponibles dans le rapport JMP.

    Sources: OMS / UNICEF (2017) Progrès réalisés dans l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène: mise à jour 2017 et base de données SDG

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