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  • L’ancien président Martinelli condamné à plus de 10 ans pour blanchiment d’argent

    En janvier 2023, le département d’État américain a désigné l’ancien président du Panama, Ricardo Alberto Martinelli Berrocal, pour corruption importante. Sept mois plus tard, un tribunal panaméen l’a condamné à plus de dix ans pour blanchiment d’argent. Quatre autres ont également été condamnés dans le cadre de ce stratagème. Martinelli a été condamné à 128 mois de prison et à une amende de 19,2 millions de dollars, ce qui a eu un impact sur sa candidature potentielle pour un nouveau mandat l’année prochaine.

    Il a défendu son innocence, suggérant des motifs politiques derrière la condamnation. Sa défense, qui envisage de faire appel de la condamnation, compte explorer toutes les options juridiques disponibles. Dans une vidéo défendant son innocence, Martinelli a déclaré : « Nous savons tous qu’ils veulent me condamner par intérêt politique. »

    Pendant le mandat de Martinelli en tant que président de 2009 à 2014, il y a eu de nombreuses accusations de corruption étendue. Il faisait l’objet d’une enquête pour avoir prétendument détourné des fonds d’un contrat de 45 millions de dollars destiné à l’achat de nourriture pour les écoliers dans le cadre du Plan d’action national contre la pauvreté.

    En 2015, la Cour suprême du Panama a ordonné l’arrestation de M. Martinelli, l’accusant d’utiliser des fonds publics pour espionner illégalement plus de 150 personnalités. Il s’est enfui aux États-Unis juste avant l’action du tribunal pour échapper à l’enquête sur la corruption.

    En juin 2017, il a été appréhendé en Floride après que le Panama a demandé son extradition. Martinelli a demandé l’asile politique, affirmant que les accusations étaient politiquement motivées, et son équipe juridique a fait appel de l’extradition à plusieurs reprises. Cependant, le sous-secrétaire d’État américain, John Sullivan, a approuvé la demande d’extradition du Panama.

    De plus, Martinelli fait face à des accusations supplémentaires de blanchiment d’argent liées à l’affaire Odebrecht, un important scandale de corruption impliquant des agents publics en Amérique latine. Deux de ses fils sont retournés au Panama après avoir purgé une peine de prison au Guatemala et aux États-Unis pour blanchiment d’argent lié à Odebrecht.

  • Sénégal : l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique subsaharienne

    L’économie du Sénégal a connu un ralentissement en 2022, avec un taux de croissance de 4,7 %. Cependant, elle devrait rebondir et dépasser la croissance de 5,3 % pour l’année en cours. Cette reprise peut être attribuée, en partie, à l’émergence de l’industrie pétrolière et gazière dans le pays. En conséquence, le Sénégal se distingue comme l’une des économies à la croissance la plus rapide d’Afrique subsaharienne.

    Les perspectives économiques du pays sont prometteuses, soutenues par la production de pétrole et de gaz, qui devrait contribuer à sa croissance dans les années à venir. Les projections indiquent que la croissance s’accélérera pour atteindre 10,6 % en 2024 et 7,4 % en 2025.

    En outre, les secteurs hors hydrocarbures devraient croître d’environ 6 %, sous réserve de la mise en œuvre de politiques macroéconomiques prudentes et de réformes structurelles cohérentes sous la direction de programmes soutenus par le FMI.

    Malgré ces perspectives positives, le Sénégal fait face à plusieurs défis. Le pays subit les retombées de la guerre en Ukraine, qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur son économie. En outre, des conditions de financement plus strictes et une instabilité politique accrue dans la région compliquent davantage le progrès économique du Sénégal.

    Deux préoccupations majeures pour le Sénégal sont un creusement du déficit budgétaire et une augmentation de la dette publique. La dette publique a augmenté pour atteindre plus de 76 % du PIB. Ces problèmes soulignent la nécessité d’une gestion budgétaire prudente et de politiques économiques durables pour assurer la stabilité et la croissance à long terme du pays.

    De plus, le Sénégal a récemment connu des manifestations généralisées, suscitant des inquiétudes quant à la stabilité. Cependant, le Sénégal est reconnu comme un important pilier de stabilité en Afrique de l’Ouest, et les autorités ont fait preuve d’un engagement constant à mettre en œuvre des réformes importantes, selon le FMI.

    Il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue pacifique pour régler les différends politiques. Cette approche est essentielle pour que le Sénégal puisse mettre en œuvre avec succès son ambitieux programme de réformes et libérer tout son potentiel économique.

    Pour assurer la viabilité future, les revenus supplémentaires générés par les exportations de pétrole et de gaz seront réservés conformément à la nouvelle règle budgétaire adoptée. Cette mesure vise à maintenir les dépenses publiques pendant la transition du pays vers les sources d’énergie renouvelables.

  • Sommet de l’OTAN 2023 : l’Ukraine sera au centre des préoccupations.

    Les 11 et 12 juillet, les dirigeants de l’OTAN se réuniront à Vilnius, en Lituanie pour aborder diverses questions, dont la guerre en Ukraine, dans une période critique depuis la création de cette alliance militaire intergouvernementale en 1949. Le lieu du sommet est également important, car la Lituanie est l’un des États baltes autrefois intégré de force à l’Union soviétique.

    L’OTAN, qui signifie l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, a été créée dans le but principal de promouvoir la défense et la sécurité collectives parmi ses États membres. Les membres fondateurs de l’OTAN étaient la Belgique, le Canada, le Danemark, la France, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, le Royaume-Uni et les États-Unis. Depuis sa création, l’OTAN s’est développée pour inclure un total de 30 pays membres.

    Les sujets à l’ordre du jour du prochain sommet incluent la candidature de la Suède à l’adhésion à l’OTAN, qui est bloquée par la Turquie et la Hongrie. L’Ukraine cherche également à adhérer à l’alliance, et à la fin de la semaine dernière, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré qu’il s’attend à ce que les dirigeants alliés s’entendent lors du sommet sur un « paquet pour rapprocher l’Ukraine de l’OTAN ». Il a également précisé que Kiev ne deviendrait pas membre tant que la guerre ferait rage et que le sommet de Vilnius ne lancerait pas d’invitation formelle.

    Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les alliés de l’OTAN ont fourni plus de 150 milliards d’euros de soutien, dont 65 milliards d’euros d’aide militaire. Ils ont également assuré la formation de dizaines de milliers de soldats ukrainiens, et ce depuis mars 2022.

    Néanmoins, l’adhésion à l’OTAN changerait la donne pour l’Ukraine qui souhaite que sa sécurité soit garantie conformément au cinquième article de l’organisation, qui est le principe fondamental de l’OTAN. Il stipule qu’une attaque contre un membre doit être considérée comme une attaque contre tous les membres.

    Les Alliés devraient également approuver un plan d’action pour la production de défense afin de « regrouper la demande, stimuler la capacité et accroître l’interopérabilité » et un engagement d’investissement dans la défense plus ambitieux consistant à investir au moins 2 % du produit intérieur brut par an dans la défense.

  • Armes américaines abandonnées en Afghanistan menacent la sécurité mondiale

    Le 7 octobre 2001, les forces américaines ont envahi l’Afghanistan pour renverser le régime taliban et démanteler al-Qaïda à la suite des attentats du 11 septembre à New York. Après 20 ans de combats, l’armée américaine s’est retirée d’Afghanistan laissant derrière elle des armes qui se trouvent désormais dans des points chauds éloignés où les terroristes combattent et tuent des alliés américains, rapporte Foreign Policy, une publication d’information américaine.

    Les stocks d’armes et de véhicules abandonnés en Afghanistan sont estimés à 7,12 milliards de dollars. Ceux-ci comprennent une gamme d’armes, d’avions, de véhicules et d’équipements de pointe. Après le départ des troupes américaines, les talibans ont acquis un nombre important de ces armes et véhicules militaires.

    Malheureusement, bon nombre de ces armes sont tombées entre les mains de terroristes, ce qui constitue une menace importante pour la paix et la sécurité mondiales.

    Les talibans, désormais désormais d’armes, utilisent les canaux utilisés pour le trafic de drogue et de contrebande pour fournir des armes aux groupes terroristes islamistes en Afrique subsaharienne, aux Philippines, en Thaïlande, en Malaisie, au Sri Lanka et dans les pays du golfe Persique.

    Par exemple, les Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) et des groupes séparatistes au Pakistan utilisent ces armes pour intensifier leur guerre contre l’État pakistanais. Des groupes non étatiques au Cachemire, dans la bande de Gaza en Israël et ailleurs auraient utilisé des armes d’assaut américaines lors d’attaques récentes, a rapporté la publication d’information américaine.

    Selon le Times of London, une quantité importante d’armes et d’équipements militaires ont été laissés par les États-Unis en Afghanistan. Cet arsenal comprend un nombre impressionnant d’articles, tels que 358 530 fusils d’assaut, 126 295 pistolets et environ 200 unités d’artillerie.

    L’équipement abandonné comprend environ 22 174 Humvees, près de 1 000 véhicules blindés, 64 363 mitrailleuses et 42 000 camionnettes et VUS. Il est également probable que les talibans prennent le contrôle d’hélicoptères, d’avions de guerre et d’autres avions militaires de pointe.

  • Yellen se rend en Chine pour apaiser les tensions entre les deux plus grandes économies

    La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a entrepris un voyage diplomatique de quatre jours en Chine, dans le but de rencontrer de hauts responsables économiques chinois et de discuter de questions économiques clés. La visite intervient dans un contexte d’inquiétudes concernant les intérêts concurrents des deux nations, ce qui pourrait entraver les discussions productives.

    Yellen est arrivée à Pékin jeudi et devrait partir dimanche, marquant sa première visite en tant que secrétaire au Trésor et le deuxième voyage en Chine d’un membre du cabinet de l’administration de Joe Biden dans un effort pour apaiser les tensions entre les deux plus grandes économies du monde.

    Mme Yellen rencontrera vendredi le Premier ministre chinois Li Qiang, l’ancien vice-premier ministre Liu He et l’ancien gouverneur de la Banque populaire de Chine Zhou Xiaochuan. Elle rencontrera également des représentants d’entreprises américaines faisant des affaires en Chine.

    La sécurité nationale reste une priorité absolue pour les deux pays, ce qui rend la coopération difficile. Des actions récentes, telles que les restrictions imposées par la Chine sur les exportations de métaux et les États-Unis envisageant de limiter les ventes de puces haut de gamme, soulignent davantage les tensions.

    Entre autres, les objectifs de Yellen incluent :

    • Renforcer les politiques de l’administration Biden.
    • Promouvoir la coopération.
    • Appel à la transparence concernant la loi chinoise sur l’espionnage.
    • Lutter contre les obstacles déloyaux au marché.
    • Décourager l’aide létale à la Russie dans son conflit avec l’Ukraine.

    La Chine, quant à elle, cherche à contrer les actions américaines antérieures, notamment les tarifs commerciaux imposés sous l’administration Trump et les sanctions contre les entreprises chinoises.

  • Aéroport international du Cap-Haïtien : La Banque mondiale accorde 12 millions USD à Haïti

    La Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire de 12 millions de dollars pour le projet de connectivité du transport aérien régional des Caraïbes. Les fonds serviront à couvrir les dépassements de coûts liés aux réparations à l’aéroport international du Cap-Haïtien en Haïti.

    Ce financement fait partie d’une série de projets de connectivité du transport aérien régional des Caraïbes à la Dominique, la Grenade, Haïti et Sainte-Lucie pour un total de 159 millions de dollars américains.

    L’objectif est de renforcer le secteur de l’aviation du pays et de s’assurer que l’aéroport répond aux normes internationales établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale.

    Le projet vise également à améliorer la connectivité aérienne en Haïti, qui est cruciale pour l’économie du pays et sa capacité à répondre aux urgences.

    Le financement sera utilisé pour la réhabilitation de la piste de l’aéroport et pour améliorer le système de drainage, compte tenu des projections de changement climatique.

    Le projet initial a été approuvé en mai 2020 avec une subvention de 84 millions de dollars américains pour améliorer la sécurité et l’efficacité du transport aérien en Haïti et accroître la résilience des infrastructures aéroportuaires face aux risques climatiques et aux catastrophes.

    Le projet se concentre sur l’amélioration de la sécurité, de la résilience et de la surveillance réglementaire. Il s’agit de moderniser les infrastructures de transport aérien, d’améliorer les systèmes de navigation et de renforcer les capacités des agences chargées des opérations de transport aérien et de la planification des investissements aéroportuaires.

    Les projets comprendront également des investissements dans le contrôle du trafic aérien, la gestion de la faune, la gestion des aéroports et la planification.

    Le financement de ces projets provient de l’IDA, Haïti recevant une subvention et les trois autres pays recevant un financement concessionnel. La maturité du financement est de 40 ans, dont un différé d’amortissement de dix ans.

    En améliorant la sécurité et la résilience du transport aérien, les projets visent à assurer la continuité des chaînes d’approvisionnement essentielles, à améliorer les services d’urgence et à accroître la capacité et l’efficacité des opérations aéroportuaires dans la région des Caraïbes, a expliqué la Banque mondiale.

  • Le gouvernement haïtien a été jugé responsable de plus de 28 millions de dollars en paiements de carburant

    Suite au dépôt d’une requête devant un tribunal des États-Unis, la République d’Haïti et le Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD), un organisme gouvernemental haïtien habilité à commander des produits pétroliers en Haïti, ont été déclarés solidairement responsables de plus de 28 millions de dollars de dommages et intérêts à Preble-Rish.

    Selon le document judiciaire, Preble-Rish Haïti, S.A. (PRH) et le BMPAD avaient trois contrats de carburant, mais le BMPAD n’a pas rempli ses obligations de paiement. Néanmoins, PRH a continué à fournir et à expédier le carburant, mais a finalement interrompu toutes les expéditions vers le BMPAD en raison de factures impayées. PRH a réclamé des dommages-intérêts pour factures impayées et manque à gagner.

    PRH est une société haïtienne qui agit en tant que fournisseur et importateur de carburant pour le transport maritime, tandis que la République d’Haïti et le BMPAD sont des entités organisées en vertu des lois Haïtiennes. Toutefois, les contrats contenaient une clause d’arbitrage stipulant que les différends entre les parties devaient être soumis à un arbitrage à New York devant trois arbitres. PRH a engagé une procédure d’arbitrage contre la République d’Haïti et le BMPAD en signifiant une notification demandant l’arbitrage.

    Cependant, la République d’Haïti et le BMPAD se sont opposés à l’arbitrage, affirmant qu’ils ne reconnaissaient pas la compétence du panel. Ils ont également déposé une requête auprès d’un tribunal de l’État de New York demandant la suspension de l’arbitrage, arguant que les clauses d’arbitrage étaient invalides en vertu de la loi haïtienne.

    Le tribunal a rejeté la demande de suspension de l’arbitrage, concluant que les dispositions d’arbitrage n’étaient pas illégales en vertu de la loi haïtienne. Haïti et son agence gouvernementale ont fait appel de la décision, mais la Division d’appel a confirmé le rejet de la requête et confirmé l’ordonnance d’arbitrage.

    Le comité d’arbitrage a procédé à l’audience et, le 7 février, une sentence finale de 28 184 756,65 $, plus tout intérêt couru, a été rendue en faveur de PRH.

    Une sentence finale partielle, que le tribunal a confirmée, a été demandée par PRH à titre de mesure provisoire pour sauvegarder la sentence finale potentielle. Il avait exigé que le gouvernement haïtien dépose 23 043 429,79 $ sur un compte séquestre à titre de garantie préalable à l’attribution des réclamations de PRH dans l’arbitrage.

    Compte tenu de la confirmation de la sentence finale, le litige concernant les obligations de sécurité préalables à la passation n’est plus actif. Le montant que le gouvernement haïtien devait initialement déposer a été englobé dans sa plus grande responsabilité établie par la sentence finale.

    Preble-Rish Haiti, v. Republic of Haiti, 22-cv-7503 (PKC) (S.D.N.Y. Jun. 29, 2023)

  • Taïwan : Trois anciens maires s’affrontent pour remplacer Tsai Ing-wen à la présidence

    Trois anciens maires populaires se présentent dans la course présidentielle pour remplacer l’actuelle présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, qui n’est pas éligible pour un autre mandat. Les trois anciens maires veulent diriger Taïwan dans sa période la plus difficile depuis 1949.

    Des élections présidentielles sont prévues à Taïwan, officiellement la République de Chine (ROC), le 13 janvier 2024. La présidente sortante Tsai Ing-wen du Parti démocrate progressiste, qui a été réélue en 2020, n’est pas éligible pour briguer un troisième mandat.

    23,5 millions de personnes voteront pour élire un nouveau président sur une série de questions, mais la plus importante sera les relations entre Taïwan et la Chine, officiellement la République populaire de Chine.

    L’ancien maire de Tainan et vice-président de Taïwan Lai Ching-te, l’ancien maire de Taipei Ko Wen-je et l’ancien maire de New Taipei Hou You-yi tenteront de convaincre les gens qu’ils peuvent diriger Taïwan à travers l’une des périodes les plus difficiles dans son histoire.

    Le candidat présidentiel du parti au pouvoir à Taïwan s’est engagé à protéger le statu quo avec la Chine s’il est élu. Écrivant dans le Wall Street Journal, il rassure les électeurs et les États-Unis sur le fait qu’on peut lui faire confiance pour gérer une relation complexe avec Pékin.

    Taïwan est gouvernée indépendamment de la Chine depuis 1949, mais Pékin considère l’île comme faisant partie de son territoire. Pékin s’est engagé à « unifier » éventuellement Taïwan avec le continent, en utilisant la force si nécessaire.

    Dans le Wall Street Journal, le vice-président Lai Ching-te a déclaré qu’il renforcerait les capacités de dissuasion militaire de Taïwan, assurerait la sécurité économique, s’associerait à d’autres démocraties et conduirait « un leadership stable et fondé sur des principes à travers le détroit ».

    Le Parti démocrate progressiste (DPP) en place et le parti nationaliste d’opposition taïwanais, le Kuomintang (KMT), s’opposent tous deux à l’unification. Le DPP affirme que Pékin a l’intention de changer le statu quo, exigeant que Taïwan choisisse entre la reddition ou l’annexion forcée. Cependant, le KMT affirme que la meilleure voie à suivre est d’avoir des relations plus amicales avec la Chine.

    Ko Wen-je est un perturbateur important de la course DPP vs KMT. L’ancien maire de Taipei est considéré comme un candidat plus acceptable pour la Chine, mais pas antiaméricain non plus. Il a appelé à renforcer les capacités militaires de Taïwan tout en augmentant les échanges culturels à travers le détroit et a déclaré que le statu quo d’une indépendance de facto était la seule option réaliste.

  • La valorisation boursière d’Apple a atteint 3 000 milliards de dollars

    La capitalisation boursière d’Apple a dépassé les 3 000 milliards de dollars vendredi, une étape historique alors que la plus grande entreprise du monde continue de croître grâce à des ventes et des bénéfices résilients. Pour mettre cela en contexte, le Royaume-Uni, la cinquième plus grande économie du monde, avait un PIB de 2,67 mille milliards de dollars en 2022.

    Les actions d’Apple ont gagné 48 % en valeur jusqu’à présent cette année à 193,97 $ par action à la clôture du marché, vendredi. Certains analystes prévoient qu’elles pourraient atteindre 219 dollars cette année. En revanche, le S&P 500, un indice qui regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines, a augmenté de 16 % depuis le début de l’année.

    Apple, la plus grande entreprise au monde, a enregistré un chiffre d’affaires de 94,8 milliards de dollars au cours de son deuxième trimestre fiscal clos le 1er avril, en baisse de 3 % d’une année sur l’autre. La société a enregistré des ventes nettes totales de 94,8 milliards de dollars, contre 97,2 milliards de dollars à la même période il y a un an.

    Outre Apple, seules cinq entreprises dans le monde ont une valorisation supérieure à 1000 milliards de dollars. Apple a près de 500 milliards de dollars de plus que la deuxième plus grande entreprise, Microsoft (capitalisation boursière de 2 500 milliards de dollars), tandis que Saudi Aramco (2 100 milliards de dollars), Alphabet (1 500 milliards de dollars), Amazon (1 300 milliards de dollars) et Nvidia (1000 milliards de dollars) complètent le club exclusif de mille milliards de dollars, selon Forbes.

  • L’inflation dans la zone euro a ralenti à 5,5 % en juin

    L’inflation dans la zone euro a ralenti à 5,5 % en juin, contre 6,1 % en mai, le taux le plus faible cette année. Mais l’inflation sous-jacente, qui exclut la volatilité des prix des aliments et du carburant, a légèrement augmenté à 5,4 %, en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent.

    Cette baisse de l’inflation serait due à un fort ralentissement sur un an des prix de l’énergie, a annoncé vendredi Eurostat. Le chiffre est également légèrement inférieur aux attentes des analystes de Bloomberg qui tablaient sur un taux de 5,6%.

    Malgré les efforts de la Banque centrale européenne (BCE) pour contrôler l’inflation, celle-ci reste nettement supérieure à l’objectif de 2 %. Par conséquent, la BCE n’a cessé d’augmenter ses taux d’intérêt directeurs afin d’atténuer la situation.

    Les dernières données de l’Office statistique européen révèlent également que les prix de l’alimentation, y compris l’alcool et le tabac, sont le principal moteur de l’inflation. En juin, ces prix ont augmenté de 11,7 %, marquant une légère décélération par rapport à la croissance de 12,5 % du mois précédent.

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