Tag: Chambre des Députés haïtiens

  • Les étudiants philippins doivent planter au moins 10 arbres pour obtenir leur diplôme

    Le 15 mai, les législateurs philippins ont officiellement adopté un projet de loi stipulant que tous les élèves des écoles primaires, secondaires et universitaires doivent planter au moins 10 arbres pour obtenir leur diplôme.

    Les avocats de la loi disent que cela pourrait signifier 525 milliards d’arbres supplémentaires plantés en une génération. Avec plus de 12 millions d’élèves diplômés du primaire et près de cinq millions d’élèves du secondaire et près de 500 000 diplômés d’université chaque année, si cette initiative est correctement mise en œuvre, elle garantira au moins 175 millions de nouveaux arbres chaque année. En une génération, 525 milliards de nouveaux arbres peuvent être plantés.

    Des arbres seront plantés à divers endroits, y compris les forêts existantes et les sites miniers abandonnés. Le ministère de l’Éducation dit qu’il surveillera la plantation et encouragera les étudiants à planter des espèces indigènes de la région. Les Philippines ont connu une déforestation massive au XXe siècle, les zones forestières du pays passant de 70% à 20% seulement. L’abattage illégal continue d’épuiser ce nombre. Le gouvernement espère que la loi permettra non seulement de lutter contre la déforestation, mais également d’informer les générations futures de l’importance de l’environnement.

  • Lettre du Député Jude Jean au Bureau de la Chambre des Députés

    Port-Au-Prince, le 27 Mai 2019

    A l’Honorable Député Gary BODEAU,
    Président de la Chambre des Députés,
    Et aux Honorables Membres du Bureau.

    Honorables Collègues,

    Que la présente soit la traduction fidèle du désarroi rongeant le quotidien du peuple Haïtien, et ma consternation face à l’inaction du Pouvoir Législatif.

    Honorable Président, Honorables membres du bureau, la décadence galopante des conditions de vie de la population Haïtienne, a dépassé les orées de l’absurde, et j’ai passé deux ans à poser ces questions aux collègues Députés : « En sommes-nous conscients ?» Serions-nous devenus déficients de nos sens et facultés, à comprendre les conjonctures, la réalité, et agir dans le sens d’un palliatif graduel, et des solutions durables certaines.

    Le synopsis que je m’apprête à vous dresser n’est autre qu’un secret de polichinelle. Mais, vous m’aurez permis cette redondance, par nécessité de rappel. Rien n’a été sublime hier, mais aujourd’hui, honte à nous, dirigeants et acteurs, de constater ce bouquet de cauchemars et de mésaventures qu’a reçu le peuple. Nos rues sont des dépotoirs à ciel ouvert, notre environnement non-entretenu n’est qu’un cancer sur mesure, d’ailleurs nous traversons quotidiennement des montagnes d’immondices en toute quiétude pour nous rendre au Parlement. Peu de pluie accouche une mer d’alluvions, inonde nos villes, corrode nos campagnes; et la saison cyclonique est à nos portes. Les risques sismiques demeurent, nous y sommes pleinement exposés. Pourtant, cette rencontre au sujet desdits risques dont j’ai été l’instigateur, organisée au Parlement avec les représentants du Gouvernement reste sans suivi. La dépréciation vertigineuse, fulgurante de la gourde mortifie les commerces, et ravale le pouvoir d’achat de la masse, et des salariés. Les employés et personnels des institutions publiques et privées, en particulier les Professeurs, Policiers, Personnels de Santé, n’ont aucun moyen de vivre dans la décence ; ils sont mal-payés, et exercent leurs métiers au mépris de l’encadrement de l’Etat. Les jeunes sont démunis, et croupissent dans le chômage et la misère. Après leurs études, nos jeunes diplômés peinent à mettre leur savoir au service du pays, en particulier ces jeunes professionnels de la santé ayant effectué leurs études à l’étranger qui, souvent, font face à d’énormes difficultés pour intégrer le système de santé du pays. Les étudiants des écoles privées et publiques confrontent régulièrement à de nombreux obstacles. Et, actuellement, les cris de nos courageuses étudiantes des Ecoles Nationales d’Infirmières, notamment les revendications des étudiantes de l’Ecole Nationale d’Infirmières de la ville des Cayes, doivent, de toute urgence, constituer l’objet de nos préoccupations.

    Les Paysans sont laissés pour compte, vivotent dans la précarité, sans brin d’accompagnement. Et, n’en parlons pas, de l’insécurité partout sur le territoire national, avec tout ce qu’elle charrie: incendies de marchés, vols, tueries, anarchisme, et viols sur nos sœurs, nos enfants et nos jeunes, nos valeureuses femmes du ghetto ainsi que nos paisibles étudiantes. A chaque jour des cadavres jonchent nos rues ; ces derniers temps, plusieurs policiers sont tués, dont un Inspecteur, pas plus tard qu’hier : pourtant le CSPN reste serein. L’Etat ne contrôle rien, tout lui échappe ; les services des institutions publiques et privées à l’instar des compagnies de téléphonie, ne sont pas suffisamment contrôlées. Les Collectivités Territoriales sont traitées en parents pauvres. Et malgré le blocage des projets des CASEC, le blocage des projets inscrits dans les budgets, la Caravane passe, en toute quiétude, sans lueur de changement. Voilà le constat!

    Tout cela argumente la nécessité de convocation. Moi, pour ma part, j’encourage les différents blocs et groupes de Députés à réfléchir sur les actions nécessaires à poser. C’est pour cela que je suggère au Bureau de convoquer les Députés à une rencontre spéciale afin de décider de notre action comme institution. Il nous faut une décision expéditive du Pouvoir Législatif, pour forcer chaque institution en ce qui la concerne, à agir sur les problématiques, sans délai, pour des solutions adéquates et urgentes.

    Si aucun miracle ne présage la possibilité de changer les choses, nous n’en serions point innocentés.

    Nul besoin d’attendre la prochaine marche, la prochaine manifestation, le prochain déferlement populaire à l’exemple du 6 et 7 juillet 2018, le prochain “pays lock”, pour sursoir à nos pensées électives, de prochain mandat, pour prendre une décision historique salvatrice, susceptible de relever le niveau de la 50ème Législature, et du coup écrire une page d’histoire.

    Si rien n’est fait, il adviendra l’innommable, suite à ce chaos généralisé, ce désordre institutionnalisé, cette rageuse gangrène.

    Espérant, incessamment, que ladite convocation sera faite, Honorable Président, Honorables Membres du Bureau, recevez mes hautes considérations.

    Patriotiquement vôtre, Jude JEAN, Député du Peuple,
    Circonscription de Boucan Carré,
    50ème Législature

  • L’assemblée des députés a voté une proposition de loi modifiant la loi fixant le salaire minimum

    L’assemblée des députés a voté une proposition de loi modifiant la loi fixant le salaire minimum

    CHAMBRE DES DÉPUTÉS: Vote d’une proposition de loi révisant le salaire minimum en fonction des réalités socio-économiques de la population

    Port-au-Prince, mardi 26 mars 2019.- Avec 77 voix « pour », 0 « contre » et 1 « abstention », l’assemblée des députés a voté ce mardi 26 mars 2019, en séance plénière, la proposition de loi modifiant la loi du 10 septembre 2009 fixant le salaire minimum dans les établissements industriels et commerciaux.

    « Ce texte de loi vise à fixer un salaire minimum vital qui permet aux ouvriers de faire face à leurs besoins, non minimum, mais fondamentaux tout en créant des conditions qui n’empêcheront pas aux institutions industrielles, commerciales et agricoles concernées d’être profitables ; tout en évitant les abus de fonction et les trafics d’influence », indique le rapport de la Commission permanente des affaires sociales et du travail de la Chambre Basse, présidée par le Député Abel Descollines.

    En effet, le salaire minimum des travailleurs, révisé par segment, sera ainsi ajusté :
    – Le Segment A passe de 500 à 800 gourdes ;
    – Segment B, de 400 à 600 gourdes ;
    – Segment C, de 350 à 425 gourdes ;
    – Segment E, de 215 à 335 gourdes ;
    – Segment F, de 420 à 750 gourdes ;
    – Segment G, de 400 à 750 gourdes ;
    – Segment H, de 400 à 600 gourdes.

    Déposée par les députés Joseph Manès Louis, Jean Robert Bossé, Roger Millien, Bertrand Sinal et Bélizaire Printemps, ladite proposition comprend sept (7) chapitres et 38 articles et tient compte des dispositions constitutionnelles tout en modifiant substantiellement la loi de 2009.

    Tout compte fait, comme le veut la procédure, le texte sera transmis au Sénat de la République aux fins de vote.

    – FIN –

    Unité de Communication
    LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS