Tag: covid-19

  • L’Amérique latine, nouvel épicentre de la pandémie, le président brésilien, mort politiquement

    L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’Amérique latine est le nouveau centre de la pandémie de Covid-19. La région a dépassé l’Europe et les États-Unis dans les infections quotidiennes. Une étude de l’Université de Washington a prédit que le Brésil, l’un des pays les plus touchés, pourrait voir son nombre de morts s’élever à 125 000 début août.

    Carissa Etienne, directrice de l’OMS pour les Amériques et chef de l’Organisation panaméricaine de la santé, a déclaré par vidéoconférence que les épidémies s’accéléraient dans des pays comme le Brésil, où le nombre de décès signalés la semaine dernière était le plus élevé du monde sur une période de 7 jours. “Le Pérou et le Chili signalent également une incidence élevée, signe que la transmission continue de s’accélérer dans ces pays”, a-t-elle ajouté.

    Plus de 700 000 cas de nouveau coronavirus ont été officiellement déclarés en Amérique du Sud, selon un comptage réalisé par l’université Johns-Hopkins. Le virus a tué plus de 35 000 personnes dans la région. Le Brésil à lui seul compte près de 60% des cas confirmés et plus de 70% des décès.

    Jair Bolsonaro, un populiste de droite qui se compare à Donald Trump, a bafoué à maintes reprises les lignes directrices du ministère de la Santé sur la distance physique – et a continué de le faire ce week-end, alors que le nombre de morts par coronavirus au Brésil est passé à plus de 25000.

    Bolsonaro, dont la popularité part en fumée et est maintenant soumis à la colère du public, a été qualifié de ” tueur ” alors que le bilan de Covid-19 accélère. Le président brésilien est mort politiquement, affirme un éditorialiste du Folha de São Paulo. Même ses alliés commencent à le lâcher, consternés par sa gestion erratique de la crise du coronavirus.

  • L’économie américaine montre des signes de reprise

    Le pire des arrêts du coronavirus pourrait être terminé selon le Wall Street Journal. Des voyages aux demandes de prêts hypothécaires, les activités économiques augmentent.

    Les personnes qui essaient d’ouvrir des entreprises, les réservations de voyages et d’hôtels sont en augmentation, et de plus en plus de personnes demandent des prêts hypothécaires. Ce sont tous des signes que l’économie américaine a pris le virage et revient lentement à la vie après la pandémie de COVID-19.

    Les données d’avril et de mai montrent que le chômage est toujours élevé et que les activités commerciales ralentissent, mais à un rythme plus lent qu’auparavant. De plus, le pays est toujours plongé dans une grave récession et l’économie devrait reculer de 6% à 7%. Cependant, pour la première fois depuis le début de la crise, l’économie montre des signes d’amélioration et la normalisation a commencé.

    Le Wall Street Journal rapporte que les dépenses en hôtels, restaurants, voyages, transports et autres entreprises touchées par la pandémie semblent reprendre. Certes, l’amélioration de l’économie est encourageante, mais elle rebondit à partir d’un niveau extrêmement déprimé.

    Après 9 semaines de fermeture, la Bourse de New York (NYSE), symbole de la ville de New York et des marchés libres rouvre ses portes le lendemain du Memorial Day, jour férié fédéral aux États-Unis pour honorer et pleurer le personnel militaire qui était mort sur les champs de bataille.

    Les marchés boursiers américains ont bondi à leur meilleur niveau depuis des mois avec la réouverture des États. L’indice Dow Jones Industrial Average, un indice des bourses de New York et le plus vieil indice boursier du monde, suit 30 grandes sociétés publiques de premier ordre cotées à la Bourse de New York (NYSE) et au NASDAQ a rebondi.

    Malgré les bonnes nouvelles, l’Organisation mondiale de la santé a averti que les pays pourraient faire face à un deuxième pic de cas de coronavirus à tout moment, réitérant les préoccupations exprimées par les opposants à une réouverture rapide dans les pays du monde.

  • 9 000 milliards de dollars débloqués pour lutter contre COVID-19

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    La pandémie de Covid-19 a désormais touché plus de 180 pays à travers la planète. Au 20 mai 2020, plus de 5 millions cas ont été enregistrés dans le monde coûtant la vie à plus de 330 000 personnes, selon les données compilées par l’université américaine Johns Hopkins.

    Les gouvernements ont proposé des mesures d’urgence rapides et importantes pour protéger les populations et les économies en réponse à la pandémie. 9 000 milliards de dollars, soit 1 000 milliards de dollars de plus que les estimations d’il y a un peu plus d’un mois, est le montant total de l’aide budgétaire mondiale pour lutter contre le COVID-19.

    Selon le FMI, en avril, les économies de marché avancées et émergentes du Groupe des Vingt (G20) représentent l’essentiel du soutien budgétaire mondial, soit 8 000 milliards de dollars. Le total des mesures de recettes et de dépenses pour les pays du G20 représente 4,5% du PIB en moyenne, ce qui est supérieur à ceux de la crise financière mondiale de 2008.

    La ventilation se présente comme suit : le soutien budgétaire direct est actuellement estimé à 4 400 milliards de dollars dans le monde, et des prêts et injections de capitaux propres supplémentaires du secteur public, des garanties et d’autres opérations quasi-fiscales (telles que les activités non commerciales des entreprises publiques) à un autre 4 600 milliards de dollars.

    Les États-Unis sont en tête des dépenses, car leur congrès a déjà approuvé un montant historique de 2 400 milliards de dollars pour lutter contre les retombées économiques de COVID-19 avec éventuellement d’autres plans de relance.

    La valeur de la relance budgétaire COVID-19 au Japon représente 21% du PIB du pays, les États-Unis, loin derrière, les stimulants fiscaux représentent 11% du PIB, puis l’Australie (9,9%), le Canada 9,8%) et le Brésil (8%).

  • Plus de 192 000 personnes ont déjà reçu leurs 3000 gourdes

    Jeudi 2 juillet – MonCash a annoncé ce mercredi 1er juillet avoir reçu la 6ème liste qui comprend les noms et numéros de 50000 bénéficiaires, dont 49027 ont été traités le 30 juin. A ce jour, 192504 bénéficiaires ont reçu leur virement de 3000 gourdes promis par l’administration Jonevel-Jouthe.

    Jeudi 1er mai – Selon une note du Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES), plus de soixante-quinze mille six cent (75 600) personnes ont reçu une aide gouvernementale via la plateforme financière “Mon Cash” de la société de téléphonie mobile Digicel.

    Le gouvernement poursuit son programme de transfert et les premiers paiements ont été effectués le jeudi 30 avril. Selon la Digicel, il a été confirmé que près de 23 000 personnes identifiées par le Gouvernement avaient reçu leur transfert.

    Selon la note du FAES dans laquelle le gouvernement promet également la transparence, « le Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST), le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) et le Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES) continuent de travailler d’arrache-pied afin de permettre aux citoyens à revenu modeste de bénéficier d’une subvention de l’État haïtien en cette période de crise sanitaire provoquée par le Covid-19. »

    Alors que le ciblage des bénéficiaires est effectué à partir du système d’information du ministère des Affaires sociales et du Travail (SIMAST), l’identification des bénéficiaires éligibles peut s’avérer difficile dans un pays où un système d’indentification adéquat fait défaut, la plupart des gens n’ont pas de source formelle de revenu alors que très peu les déclarent.

    La corruption peut empêcher l’argent d’atteindre ceux qui en ont le plus besoin et, s’il n’est pas mis en œuvre correctement, le programme risque de ne pas atteindre ses objectifs et de créer plus de mécontentement et de troubles sociaux.

  • 60 millions de personnes pourraient tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie

    La Banque mondiale a averti que la pandémie de COVID-19 pourrait pousser jusqu’à 60 millions de personnes dans l’extrême pauvreté, annulant ainsi 3 ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté dans le monde.

    En janvier, la Banque mondiale prévoyait que la croissance mondiale augmenterait de 2,5% cette année, une légère augmentation par rapport à 2,4% en 2019 malgré la tension commerciale entre les deux plus grandes économies du monde.

    En avril, le FMI a prédit une récession mondiale historique, avec recul de la croissance estimée à 3% en 2020. Dans sa nouvelle prévision, la Banque mondiale prédit une récession planétaire de 5% cette année.

    « Pour renouer avec la croissance, explique le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, nous devons apporter des réponses rapides et modulables qui permettront de faire face à l’urgence sanitaire, mais aussi de fournir un appui financier et d’autres ressources extensibles dans le but de protéger les plus démunis, préserver l’activité du secteur privé et renforcer le redressement et la résilience économique. »

    La Banque mondiale exprime l’engagement du groupe à fournir aux pays pauvres 160 milliards de dollars sous forme de dons et de prêts à faible taux d’intérêt au cours des 15 prochains mois pour aider sur le plan sanitaire, économique et social.

  • Faute de ressources, Haïti a adopté des mesures de relance économique limitées

    Alors que de nombreux pays de la région ont pris des mesures substantielles pour stimuler leur économie, beaucoup n’ont pas l’espace budgétaire pour le faire. Haïti, par exemple, a adopté des mesures limitées par rapport à la taille de l’économie du pays.

    En avril, le gouvernement haïtien a annoncé une série de mesures fiscales et monétaires dans sa lutte contre les effets économiques de l’épidémie de coronavirus. Certaines d’entre elles comprennent les 3000 gourdes à 1,5 million de personnes coutant environ 4,5 milliards de gourdes qui doivent encore se matérialiser.

    Parmi les autres mesures annoncées figurent la distribution de rations sèches (1,5 milliard de gourdes), des subventions aux enseignants (0,8 milliard de gourdes) et au secteur de la sous-traitance (0,2 milliard de gourdes) leur permettant de payer 60000 travailleurs, des gratifications pour le personnel infirmier et forces de l’ordre.

    Le déficit budgétaire de la dernière décennie a été d’environ 3,5% en moyenne chaque année. Alors que les recettes budgétaires ont chuté et que le coût des subventions à l’énergie a augmenté, le déficit budgétaire s’est creusé pour atteindre 3,8% du PIB au cours de l’exercice 2019 et les arriérés intérieurs ont fortement augmenté. Selon le FMI, le ratio de la dette publique au PIB est passé de 40% à 47% au cours de l’année et le déficit budgétaire devrait atteindre plus de 6% du PIB.

    Alors que le déficit budgétaire a été quelque peu contenu en raison de fortes réductions des investissements en capital et des programmes sociaux au milieu des crises sociales de 2019, les conséquences négatives pour les perspectives de croissance et la réduction de la pauvreté seront perceptibles en 2020. Par conséquent, l’économie haïtienne qui se serait contractée de 0,9% en 2019, elle devrait connaître un déclin plus marqué en 2020.

    Les perspectives sont semées de risques à la baisse dans un contexte de crise politique non résolue et d’épidémie de Covid-19. Les rapports de la Banque mondiale montrent que l’économie va reculer de 3,5% cette année.

    Au cours des cinq premiers mois de l’exercice, les importations ont chuté de 40% et les exportations de plus de 9%, selon le Premier ministre haïtien. Bien que cela puisse être une bonne nouvelle pour la balance commerciale du pays qui est chroniquement déficitaire, c’est aussi un cauchemar pour le gouvernement haïtien fortement dépendant de la taxe à l’importation.

    Le Conseil d’administration du FMI a approuvé un allégement du service de la dette d’Haïti. L’allégement libérera de rares ressources financières qui peuvent désormais être consacrées à des efforts médicaux d’urgence et à d’autres secours vitaux pendant que ces membres combattent l’impact de la pandémie. Le service de la dette éligible à l’allégement est supérieur à 4 millions de dollars en 6 mois.

    Les ressources consacrées à stimuler l’économie de l’impact de la pandémie de COVID-19 et à sortir le pays de la crise économique induite par l’instabilité politique sont relativement limitées par rapport à la taille de l’économie qui est d’environ 9 milliards de dollars. La mise en place d’une relance budgétaire substantielle est quelque chose que seuls les pays disposant d’un espace budgétaire, en plus des dirigeants honnêtes, peuvent envisager.

  • Aux États-Unis, les Noirs meurent à un rythme alarmant par rapport aux Blancs

    Au 10 mai, le coronavirus a fait plus de 79 000 morts aux États-Unis et au moins 1,3 million de cas ont été signalés. Alors que la plupart des décès dans le monde sont survenus chez des personnes de plus de 50 ans et des personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents, la disparité par race est dramatique aux États-Unis.

    Un rapport d’APM Research Lab révèle que les Noirs américains et les Latinos meurent à un rythme alarmant par rapport aux Blancs et aux Américains d’origine asiatique. Le taux de mortalité des Noirs américains est 2,3 fois supérieur à celui des Asiatiques et des Latinos, et 2,6 fois supérieur à celui des Blancs.

    Pour chaque 100 000 Américains (de leurs groupes respectifs), 40,9 Noirs sont morts, environ 17,9 Asiatiques, 17,9 Latinos et 15,8 Blancs. Ces taux reflètent tant de disparités qu’il peut être difficile de comprendre ce que cela signifie. Selon le rapport, si les Noirs américains mouraient du COVID-19 au même rythme que les Blancs américains, au moins 10 000 Noirs américains de plus seraient encore en vie.

    Compétitivité
    Source: APM Research Lab

    Les taux de mortalité sont généralement exprimés en taux pour 100 000 personnes. Cependant, les taux d’infection et de décès par COVID-19 sont si inégaux géographiquement et racialement à travers le pays que les décès dans certaines régions ont atteint un niveau étonnamment élevé en tuant plus d’une personne sur 1000.

    À l’échelle nationale, plus des trois quarts de la population américaine est blanche et moins de 15% est noire. Cependant, la composition raciale de New York City, le hotspot américain pour COVID-19 est de 43% de blancs et 24% de noirs. Néanmoins, la létalité du virus est encore plus disproportionnée pour les Afro-Américains.

    Au Connecticut, au Michigan, au New Jersey et à New York, plus d’un résident noir sur 1000 est décédé de COVID-19. À New York, le taux dépasse désormais 2 sur 1 000 résidents noirs de l’État (principalement en raison de la ville de New York, où le taux approche les 3).

    À New York, le virus a également coûté la vie à plus d’un habitant latino-américain sur mille. (Cela aussi est largement dû à New York, où le taux dépasse 2 pour chaque 1000 Latinos.)

    Les taux de mortalité n’atteignent actuellement pas 1 sur 1 000 pour les résidents asiatiques ou blancs dans les endroits qui ont déclaré des données raciales; le plus proche est à New York, où le taux de mortalité COVID-19 parmi la population asiatique est juste en dessous de cette référence. “

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  • Récapitulatif hebdomadaire des nouvelles économiques – 1 Mai 2020

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    ● La croissance du PIB réel en Haïti devrait reculer d’environ 4% en 2020 sous l’effet de la COVID-19 

    ● Le déficit budgétaire devrait augmenter à plus de 6% du PIB 

    ● 3000 gourdes à 1,5 million d’Haïtiens

    ● La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% 

    ● Aux États-Unis, 3,8 millions d’Américains de plus ont déposé une demande de prestations de chômage la semaine dernière 

    ● Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or 

    ● L’alliance dirigée par l’Arabie saoudite a convenu de réduire la production de 9,7 millions de barils par

    La croissance du PIB réel en Haïti devrait reculer d’environ 4% en 2020 sous l’effet de la COVID-19 

    Ce jeudi, lors de la 10e Édition Sommet Finance et 5e Édition de La FINTECH, le Premier ministre haïtien Joseph Jhoute a annoncé que la croissance du PIB réel en Haïti devrait diminuer d’environ 4% en 2020 en raison du COVID-19. Ce sera la récession la plus grave depuis 2010. Il faut dire que même avant la pandémie de coronavirus, l’économie haïtienne était en difficulté et devait se contracter.

    En janvier 2020, la Banque mondiale avait signalé que l’économie haïtienne devrait se contracter de 1,4% cette année et de 0,5% en 2021 en raison des troubles socio-politiques de 2019 alors que le PIB avait baissé de 0,4%. De plus, les transferts de la diaspora haïtienne qui contribuent à plus des 2/3 de l’économie devraient baisser jusqu’à 25% cette année.

    Le déficit budgétaire devrait augmenter à plus de 6% du PIB

    En début d’année, le nouveau Ministre de l’Économie et des Finances (MEF), Michel Patrick Boisvert, avait promis un nouveau budget et la reprise des discussions avec le FMI dans l’espoir de stabiliser le cadre macroéconomique et budgétaire. La pandémie a cependant ajouté de nouvelles couches de complication aux discussions ainsi que des demandes d’aide supplémentaires car les recettes fiscales devraient être en deçà des attentes, et le déficit budgétaire devrait atteindre plus de 6% du PIB contre 3,8% l’année précédente. 

    Au cours des cinq premiers mois de l’exercice, les importations ont chuté de 40% et les exportations de plus de 9%, selon le Premier ministre haïtien. Bien que cela puisse être une bonne nouvelle pour la balance commerciale du pays qui est chroniquement déficitaire, c’est aussi un cauchemar pour le gouvernement haïtien fortement dépendant de la taxe à l’importation. Sur la base du dernier budget proposé, les impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales s’élèvent à plus de 62 milliards de gourdes soit 55% du total des revenus prévisionnels.

    3000 gourdes à 1,5 million d’Haïtiens

    Le gouvernement à annoncé qu’il a mis en place un programme Moncash pour aider 1,5 million de citoyens parmi les plus vulnérables à faire face aux effets économiques du COVID-19. À l’origine, les ménages auraient reçu entre 2 000 et 3 000 gourdes. Dans une adresse à la nation, le président Jovenel Moise s’est engagé à fournir un transfert direct de 3000 gourdes à chaque bénéficiaire pour un coût total de 4,5 milliards de gourdes, soit plus de 45 millions de dollars, par souci d’équité, a-t-il affirmé. Il a également souligné le soutien du gouvernement à plus de 54 000 travailleurs pour un montant total de plus de 200 millions de gourdes et le paiement des arriérés de police. 

    Par ailleurs, 40% de la population haïtienne est confrontée à l’insécurité alimentaire tandis que le panier alimentaire augmente de 25% sur une base annuelle au mois de mars. Dans le cadre d’un programme lié au confinement, periode de la pandémie de COVID-19, le gouvernement à aussi annoncé une distribution de nourriture aux nécessiteux, mais nombreux sont qui n’ont rien reçu et pointent du doigt la corruption qui empêche à la nourriture d’atteindre le maximum de gens possibles.

    La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% 

    Alors que l’économie de la zone euro régressait de 3,8% au premier trimestre de l’année, la Banque centrale européenne a déclenché une nouvelle série d’assouplissements de politique monétaire. La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle 

    prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% dans le cadre d’un nouveau programme de prêts. Dans le cadre d’une politique de taux négatifs, les institutions financières sont tenues de payer des intérêts pour le stationnement des réserves excédentaires auprès de la banque centrale et d’inciter les banques à consentir des prêts plutôt que de s’accrocher aux fonds.

    La Banque centrale européenne a également déclaré qu’elle était « pleinement préparée » à étendre un programme d’assouplissement quantitatif récemment lancé au-delà de sa taille actuelle de 750 milliards d’euros, soit 820 milliards de dollars.

    Aux États-Unis, 3,8 millions d’Américains de plus ont déposé une demande de prestations de chômage la semaine dernière

    Le rythme des licenciements semble ralentir, mais en seulement six semaines, 30 millions d’Américains sans précédent ont maintenant demandé des allocations de chômage et leur nombre continue d’augmenter. De nombreuses grandes entreprises américaines ont annoncé des réductions de personnel ou prévoient des licenciements.

    Mardi, le département du commerce a annoncé que l’économie américaine avait reculé de 4,8% au cours des trois premiers mois de l’année, sa baisse la plus prononcée depuis la dernière récession et mettant fin à une décennie de croissance économique presque constante. Plus de 12% de la main-d’œuvre reçoit désormais des prestations de chômage. Par ailleurs, la Réserve fédérale a élargi son programme de prêts conçu pour aider les petites et moyennes entreprises, en réduisant la taille minimale des prêts et en élargissant les critères d’éligibilité.

    Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or

    Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or pour financer les efforts des Nations Unies pour lutter contre le Covid-19 dans ce pays d’Amérique latine, 

    selon Reuters. Le Venezuela a stocké pendant des décennies de l’or qui fait partie de ses réserves de banque centrale dans les coffres des institutions financières étrangères, dont la Banque d’Angleterre, qui fournit des services de dépositaire d’or à de nombreux pays en développement. 

    On estime que la nation riche en pétrole possède actuellement environ 10 tonnes de réserves d’or, mais un tiers du total est détenu par la Banque d’Angleterre. En mars, le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a fait appel au Fonds monétaire international pour une aide de 5 milliards de dollars, mais le fonds l’a repoussé.

    L’alliance dirigée par l’Arabie saoudite a convenu de réduire la production de 9,7 millions de barils par jour

    La production de pétrole devrait ralentir considérablement, alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés commencent aujourd’hui à baisser les niveaux de production. L’alliance, dirigée par l’Arabie saoudite, a accepté en avril de réduire la production de 9,7 millions de barils par jour en mai et juin, un record. Mais la demande diminue beaucoup plus rapidement, car covid-19 réduit la demande de voyages en voiture ou en avion. 

    La demande pourrait avoir baissé de 29 millions de barils de pétrole par jour en avril. Il existe désormais un risque réel que le monde soit à court de capacité de stockage de pétrole. Les prix oscillent énormément alors que les commerçants examinent la disponibilité des navires et des réservoirs.

  • Les travailleurs du secteur de la sous-traitance sont autorisés à reprendre leur travail

    L’Association des Industries d’Haïti (ADIH), qui emploie plus de 60 000 personnes en Haïti, a annoncé sa réouverture le 22 avril suivie de l’autorisation gouvernementale aux entreprises de la sous-traitance de reprendre leurs activités.

    Le gouvernement, qui a déclaré l’état d’urgence il y a un mois pour lutter contre la propagation du COVID-19, a publié des directives de réouverture que les entreprises doivent respecter. Il s’agit notamment d’opérer avec seulement 30% de leurs effectifs, d’assurer le respect de la distance d’au moins 1 mètre entre les travailleurs, de distribuer des masques aux employés, d’avoir des kiosques pour se laver les mains, le transport, entre autres.

    L’Association a annoncé que 36 des 38 usines spécialisées dans l’assemblage textile avaient rouvert permettant à leurs employés de gagner des revenus dans des conditions sanitaires optimales.

  • FMI a approuvé un allégement immédiat dette pour Haïti

    Le Conseil d’administration du FMI a approuvé un allégement immédiat du service de la dette de 25 des pays membres du FMI, y compris Haïti, dans le cadre du Fonds de secours et de secours en cas de catastrophe (CCRT) remanié du FMI dans le cadre de la réponse du Fonds pour aider à faire face à l’impact de la pandémie de COVID-19.

    L’allégement initial accordé à ces pays s’élève à 213,4 millions de dollars. L’allégement du service de la dette libérera de rares ressources financières qui peuvent désormais être consacrées à des efforts médicaux d’urgence et à d’autres secours vitaux pendant que ces membres combattent l’impact de la pandémie.

    Le service de la dette éligible à l’allégement est supérieur à 4 millions en 6 mois et 15 millions en 2 ans.