Tag: Croissance Économique

  • Prévisions du FMI : la Chine sera l’un des pays à plus forte croissance en 2023

    Prévisions du FMI : la Chine sera l’un des pays à plus forte croissance en 2023

    Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), la Chine sera l’un des pays avec la plus forte croissance économique en 2023.

    2023 Est.2022
    Produit Intérieur Brut (PIB)5,2 %2,6 %
    Inflation2 %1,9 %
    Solde du compte courant (% du PIB)2,3 %1,4 %

    Les activités économiques en Chine se sont accélérées après le marasme précédent. Par exemple, les ventes au détail ont bondi de 10,6 %, la production industrielle de 3,9 % et les investissements en immobilisations de 5,1 %.

    Steve Barnett, haut représentant résident du FMI en Chine, note que le pays contribue à hauteur de 30 % à la croissance économique mondiale. En tant que l’une des plus grandes économies du monde, ce qui se passe en Chine peut avoir un impact significatif sur le reste du monde.

    L’économie chinoise a connu l’un de ses taux de croissance les plus lents depuis des décennies l’année dernière en raison de ses politiques de tolérance zéro contre le Covid-19, entraînant des confinements répétés qui ont frappé les ménages et les entreprises. Pékin a brusquement abandonné sa politique draconienne fin 2022 dans le but de relancer l’économie.

  • Haïti en mode d’une Économie détruite par la Guerre et les banques commerciales des survivantes atypiques

    Haïti en mode d’une Économie détruite par la Guerre et les banques commerciales des survivantes atypiques

    L’ IHSI vient de publier les Comptes Économiques de 2022, sans surprise, Haïti en mode d’une Économie détruite par la Guerre et les banques commerciales des survivantes atypiques.

    D’entrée de jeu l’Institut Haïtien des Statistiques et de l’informatique (IHSI) informe que l’Économie Haïtienne en 2022 a affiché pour la quatrième fois consécutive une croissance négative de son Produit Intérieur Brut( PIB).

    En effet, le PIB a enregistré en 2022 une chute de 1,7%, accusant ainsi une contraction en moyenne annuelle d’environ 2,1% sur les quatre dernières années.

    Mise de côté la dimension structurelle, la chute de 1,7% est due en grande partie à la détérioration accélérée de la situation d’insécurité, en particulier les crimes, les assassinats et le kidnapping commis par les gangs, de la crise du carburant et du climat politique délétère en général;

    Ces goulots d’étranglement ont porté un coup fatal à la progression des trois secteurs de l’économie, ainsi les secteurs primaires, secondaires et tertiaires ont respectivement régressé de 4,2%, 0,2% et 1,6% en termes de valeur ajoutée en 2022.

    En tout état de cause retenons que dans ce bilan de l’économie Haïtienne pour 2022,

    l’évolution des 3 secteurs de l’Économie en terme de contribution au PIB continue à changer tout en consacrant de plus en plus la disparition du secteur agricole ;

    a – Contribution du secteur Primaire n’est que de 18% du PIB contre 25% il y a 10 ans;

    b – L’apport du secteur secondaire est de 25%;

    c – Celle du secteur tertiaire de 57%.

    Le Gouvernement actuel n’est pas intéressé à la production agricole, les investissements publics en agriculture dans le Budget National 2021-2022 sont quasi-nuls.

    Des facteurs structurels et Conjoncturels sont à l’origine de la contre-performance du secteur agricole.

    On notera que dans le secteur tertiaire, la branche la plus performante est celle des banques;

    En effet, les banques affichent une progression de plus de 4% en termes de valeur ajoutée, pendant qu’elles ne font pas leur travail, en abandonnant leur mission d’intermédiation financière qui consiste à donner du crédit au secteur réel de l’économie;

    Elles sont plus intéressées dans une activité tres juteuse celle qui consiste à acheter et à vendre des devises et qui contribue très largement au Profit bancaire sans risque.

    Conclusion

    Un secteur agricole qui est en train de disparaître en dépit de la vocation agricole du pays, permet de comprendre une statistique de la Coordination Nationale de la Sécurité Alimentaire (CNSA) qui précise que plus de 60% des Haïtiens vivent en situation de pauvreté, d’extrême pauvreté et d’urgence alimentaire;

    Pendant que l’Économie Haïtienne s’effondre avec une production Nationale en chute libre depuis plus de cinq années, le secteur bancaire affiche une rentabilité et une profitabilité très élevées avec une forte dose de spéculation sur le change, dans un secteur qui échappe à une régulation normale. Quel paradoxe?

    Si Haïti veut avoir une économie performante au service des 12,9 millions d’Haïtiens, il va falloir corriger ces anomalies, un changement radical et en profondeur s’impose.

    Le système bancaire doit pouvoir financer le secteur réel de l’Économie avec 50% des dépôts bancaires donnés sous forme de crédits à l’Économie et faire du secteur agricole une priorité.

  • Récapitulatif hebdomadaire des nouvelles économiques – 1 Mai 2020

    Ecouter l’audio

    ● La croissance du PIB réel en Haïti devrait reculer d’environ 4% en 2020 sous l’effet de la COVID-19 

    ● Le déficit budgétaire devrait augmenter à plus de 6% du PIB 

    ● 3000 gourdes à 1,5 million d’Haïtiens

    ● La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% 

    ● Aux États-Unis, 3,8 millions d’Américains de plus ont déposé une demande de prestations de chômage la semaine dernière 

    ● Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or 

    ● L’alliance dirigée par l’Arabie saoudite a convenu de réduire la production de 9,7 millions de barils par

    La croissance du PIB réel en Haïti devrait reculer d’environ 4% en 2020 sous l’effet de la COVID-19 

    Ce jeudi, lors de la 10e Édition Sommet Finance et 5e Édition de La FINTECH, le Premier ministre haïtien Joseph Jhoute a annoncé que la croissance du PIB réel en Haïti devrait diminuer d’environ 4% en 2020 en raison du COVID-19. Ce sera la récession la plus grave depuis 2010. Il faut dire que même avant la pandémie de coronavirus, l’économie haïtienne était en difficulté et devait se contracter.

    En janvier 2020, la Banque mondiale avait signalé que l’économie haïtienne devrait se contracter de 1,4% cette année et de 0,5% en 2021 en raison des troubles socio-politiques de 2019 alors que le PIB avait baissé de 0,4%. De plus, les transferts de la diaspora haïtienne qui contribuent à plus des 2/3 de l’économie devraient baisser jusqu’à 25% cette année.

    Le déficit budgétaire devrait augmenter à plus de 6% du PIB

    En début d’année, le nouveau Ministre de l’Économie et des Finances (MEF), Michel Patrick Boisvert, avait promis un nouveau budget et la reprise des discussions avec le FMI dans l’espoir de stabiliser le cadre macroéconomique et budgétaire. La pandémie a cependant ajouté de nouvelles couches de complication aux discussions ainsi que des demandes d’aide supplémentaires car les recettes fiscales devraient être en deçà des attentes, et le déficit budgétaire devrait atteindre plus de 6% du PIB contre 3,8% l’année précédente. 

    Au cours des cinq premiers mois de l’exercice, les importations ont chuté de 40% et les exportations de plus de 9%, selon le Premier ministre haïtien. Bien que cela puisse être une bonne nouvelle pour la balance commerciale du pays qui est chroniquement déficitaire, c’est aussi un cauchemar pour le gouvernement haïtien fortement dépendant de la taxe à l’importation. Sur la base du dernier budget proposé, les impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales s’élèvent à plus de 62 milliards de gourdes soit 55% du total des revenus prévisionnels.

    3000 gourdes à 1,5 million d’Haïtiens

    Le gouvernement à annoncé qu’il a mis en place un programme Moncash pour aider 1,5 million de citoyens parmi les plus vulnérables à faire face aux effets économiques du COVID-19. À l’origine, les ménages auraient reçu entre 2 000 et 3 000 gourdes. Dans une adresse à la nation, le président Jovenel Moise s’est engagé à fournir un transfert direct de 3000 gourdes à chaque bénéficiaire pour un coût total de 4,5 milliards de gourdes, soit plus de 45 millions de dollars, par souci d’équité, a-t-il affirmé. Il a également souligné le soutien du gouvernement à plus de 54 000 travailleurs pour un montant total de plus de 200 millions de gourdes et le paiement des arriérés de police. 

    Par ailleurs, 40% de la population haïtienne est confrontée à l’insécurité alimentaire tandis que le panier alimentaire augmente de 25% sur une base annuelle au mois de mars. Dans le cadre d’un programme lié au confinement, periode de la pandémie de COVID-19, le gouvernement à aussi annoncé une distribution de nourriture aux nécessiteux, mais nombreux sont qui n’ont rien reçu et pointent du doigt la corruption qui empêche à la nourriture d’atteindre le maximum de gens possibles.

    La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% 

    Alors que l’économie de la zone euro régressait de 3,8% au premier trimestre de l’année, la Banque centrale européenne a déclenché une nouvelle série d’assouplissements de politique monétaire. La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle 

    prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% dans le cadre d’un nouveau programme de prêts. Dans le cadre d’une politique de taux négatifs, les institutions financières sont tenues de payer des intérêts pour le stationnement des réserves excédentaires auprès de la banque centrale et d’inciter les banques à consentir des prêts plutôt que de s’accrocher aux fonds.

    La Banque centrale européenne a également déclaré qu’elle était « pleinement préparée » à étendre un programme d’assouplissement quantitatif récemment lancé au-delà de sa taille actuelle de 750 milliards d’euros, soit 820 milliards de dollars.

    Aux États-Unis, 3,8 millions d’Américains de plus ont déposé une demande de prestations de chômage la semaine dernière

    Le rythme des licenciements semble ralentir, mais en seulement six semaines, 30 millions d’Américains sans précédent ont maintenant demandé des allocations de chômage et leur nombre continue d’augmenter. De nombreuses grandes entreprises américaines ont annoncé des réductions de personnel ou prévoient des licenciements.

    Mardi, le département du commerce a annoncé que l’économie américaine avait reculé de 4,8% au cours des trois premiers mois de l’année, sa baisse la plus prononcée depuis la dernière récession et mettant fin à une décennie de croissance économique presque constante. Plus de 12% de la main-d’œuvre reçoit désormais des prestations de chômage. Par ailleurs, la Réserve fédérale a élargi son programme de prêts conçu pour aider les petites et moyennes entreprises, en réduisant la taille minimale des prêts et en élargissant les critères d’éligibilité.

    Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or

    Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or pour financer les efforts des Nations Unies pour lutter contre le Covid-19 dans ce pays d’Amérique latine, 

    selon Reuters. Le Venezuela a stocké pendant des décennies de l’or qui fait partie de ses réserves de banque centrale dans les coffres des institutions financières étrangères, dont la Banque d’Angleterre, qui fournit des services de dépositaire d’or à de nombreux pays en développement. 

    On estime que la nation riche en pétrole possède actuellement environ 10 tonnes de réserves d’or, mais un tiers du total est détenu par la Banque d’Angleterre. En mars, le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a fait appel au Fonds monétaire international pour une aide de 5 milliards de dollars, mais le fonds l’a repoussé.

    L’alliance dirigée par l’Arabie saoudite a convenu de réduire la production de 9,7 millions de barils par jour

    La production de pétrole devrait ralentir considérablement, alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés commencent aujourd’hui à baisser les niveaux de production. L’alliance, dirigée par l’Arabie saoudite, a accepté en avril de réduire la production de 9,7 millions de barils par jour en mai et juin, un record. Mais la demande diminue beaucoup plus rapidement, car covid-19 réduit la demande de voyages en voiture ou en avion. 

    La demande pourrait avoir baissé de 29 millions de barils de pétrole par jour en avril. Il existe désormais un risque réel que le monde soit à court de capacité de stockage de pétrole. Les prix oscillent énormément alors que les commerçants examinent la disponibilité des navires et des réservoirs.

  • La croissance économique d’Haïti atteint son plus bas niveau en 10 ans

    L’économie haïtienne devrait reculer de -1,4% cette année et de -0,5% en 2021, rapporte la Banque mondiale en janvier 2020, abaissant ses prévisions par rapport à l’année dernière.

    Selon la Banque mondiale, la croissance devrait s’être contractée en 2019 dans un contexte d’instabilité politique grave, de dépréciation rapide du taux de change, d’inflation élevée et d’insécurité alimentaire croissante exacerbée par la sécheresse.

    La croissance régionale devrait atteindre 1,8% en 2020, car la croissance dans les plus grandes économies, en particulier la République dominicaine, se raffermit avec une croissance du PIB de 5% alors que le secteur du tourisme se stabilise à la suite de perturbations en 2019 liées à des problèmes de santé.

    La Guyane devrait connaître la croissance économique la plus rapide de la région et du monde l’année prochaine. Le pays connaîtra une croissance économique de 86% en 2020, principalement en raison des développements majeurs de la production pétrolière offshore qui commencent cette année.

    Haïti devrait être le pays le moins performant de la région, suivi de l’Argentine qui connaîtra une contraction économique de -1,3%. Les projections pour l’Argentine ont été revues à la baisse à la suite des graves turbulences sur les marchés financiers de l’année dernière.

    La Banque mondiale signale également que la croissance mondiale devrait revenir à 2,5% en 2020, en légère hausse par rapport au creux de 2,4% enregistré après la crise l’an dernier dans un contexte d’affaiblissement du commerce et des investissements.

    Néanmoins, les risques à la baisse prédominent, notamment la possibilité d’une nouvelle escalade des tensions commerciales mondiales, de fortes baisses dans les principales économies et de perturbations financières.

    Les marchés émergents et les économies en développement doivent reconstituer l’espace politique macroéconomique pour renforcer la résilience aux chocs défavorables et poursuivre des réformes décisives pour soutenir la croissance à long terme.

  • L’économie haïtienne est en déclin, confirment les dernières données de l’ICAE

    Les dernières données de l’Indice Global de l’Indicateur d’Activité Conjoncturel (ICAE) publiées par l’Institut haïtien de statistique et d’informatique (IHSI) confirment la contraction de l’économie haïtienne.

    L’ICAE sert de référence pour suivre de près la vie économique du pays. L’IHSI publie trimestriellement les données de l’ICAE qui donne une valeur chiffrée des différents secteurs d’activités de l’économie. Cet indicateur lancé le 1er septembre 2016 donne une idée fiable de l’évolution de l’économie. L’observation de l’ICAE est essentielle à l’analyse conjoncturelle pour détecter rapidement les modifications de l’évolution de la conjoncture.

    Au troisième trimestre de l’exercice fiscal 2018-2019 l’indicateur d’activité conjoncturel est tombé de 150.9 à 150.8 d’indice global reflétant une décroissance interannuelle de -0.1%, une performance nettement en contraste par rapport à l’année précédente où le taux de croissance se chiffrait à 1.3%.

    Jusqu’à récemment, la situation économique des petites et moyennes entreprises n’était ni robuste ni fragile au début de l’année, les experts du FMI prévoyant une croissance du PIB de 2,3% à la fin de 2019. Cependant, les instabilités sociopolitiques se sont avérées préjudiciables à l’économie. Selon la Banque de la République d’Haïti (BRH), cette tendance à la baisse de l’activité devrait également se refléter au quatrième trimestre de l’ICAE.

    Depuis le début de l’année, presque tous les secteurs d’activité sont négatifs. Le secteur primaire, qui comprend l’agriculture et les industries extractives, affiche la pire performance avec une variation cumulée de -1,7% et une variation annuelle de -1,8%.

    L’ICAE du secteur tertiaire reflète une faible croissance cumulée de 0,5% et une croissance annuelle de 0,9% au 3ème trimestre. Certaines branches de ce secteur étaient particulièrement vulnérables aux troubles politiques actuels. Par exemple, la variation annuelle pour le secteur de la restauration et de l’hôtellerie était de -6,6% par rapport à l’année précédente. Le secteur des transports et des communications a toutefois progressé de 4,1% au 3ème trimestre et de 2,1% depuis le début de l’année, malgré les pénuries répétées de carburant.

    Haiti : ICAE 3e Trimestre 2019
    Haiti : ICAE 3e Trimestre 2019
  • Prévision de Croissance Économique en Haïti en 2019

    Alors que la croissance de l’économie mondiale devrait ralentir cette année, celle-ci s’améliore progressivement dans la plupart des pays à faible revenu, y compris Haïti, malgré un environnement extérieur moins favorable. L’économie du pays devrait croître en fonction des indicateurs économiques clés. L’indicateur le plus critique est le produit intérieur brut, qui mesure la production de la nation. Le taux de croissance du PIB devrait augmenter de 2,3%, soit 0,6% de plus que le 1,7% prévu en Amérique latine et dans les Caraïbes cette année. Alors que le PIB évolue dans la bonne direction, une telle croissance ne sera pas suffisante si le gouvernement veut réellement faire d’Haïti un pays émergent dans les décennies à venir. En fait, il est décevant par rapport à la hausse de 5,9% attendue dans les autres pays au même stade économique qu’Haïti.

    Les déficits du compte courant se sont creusés en 2018. Les soldes extérieurs se sont détériorés car le déficit commercial reste chronique. L’inefficacité de la collecte des taxes, les subventions et les franchises inefficaces ainsi qu’à la hausse des prix du carburant sur les factures d’importation n’aident pas à combler le déficit budgétaire croissant, qui s’élevait à environ 26 milliards de gourdes pour l’exercice 2017-2018. Comme beaucoup d’autres pays à faible revenu, le financement des déficits des comptes courants est devenu plus difficile dans un environnement extérieur moins porteur, car les entrées d’investissements directs étrangers (IDE) et les appuis budgétaires ont ralenti, y compris les fonds Petrocaribe. De plus, la récente pénurie de carburant due en partie à la pénurie de dollars américains prouve que l’État est incapable de constituer suffisamment de réserves de change à partir du compte courant en raison de déficits commerciaux chroniques. En conséquence, on a des difficultés é financer les importations ou de renforcer la monnaie locale. L’inflation continuera donc à éroder le pouvoir d’achat de la gourde.

    Dans certains pays à faible revenu, la réduction de l’incertitude politique et l’amélioration de la confiance des investisseurs ont favorisé une augmentation des entrées d’IED. Cependant, Haïti reçoit en général des IDE relativement modestes. Alors que les entrées de fonds ont plus que doublé pour atteindre 375 millions de dollars en 2017, nous ne prévoyons pas que ces entrées de capitaux se poursuivent, en raison des émeutes récentes et de l’incertitude politique qui devrait régner. Cela est mis en évidence par un pacte de gouvernabilité dans lequel la sincérité des acteurs fait défaut.

    Malgré les autres défis auxquels l’économie est confrontée, la diaspora est restée l’élément vital de l’économie haïtienne. Les haïtiens ont envoyé un montant record de 3,2 milliards de dollars en Haïti, soit environ 37% du PIB du pays. L’économiste Emile Etzer a bien souligné que ce montant est 3 fois supérieur à nos exportations, 10 fois les revenus touristiques et le double des revenus de l’Etat. Cet afflux de fonds devrait se poursuivre avec les bonnes perspectives économiques des États-Unis pour 2019, le pays abritant la majeure partie de la diaspora haïtienne.

  • Qu’est-ce que le PIB et pourquoi est-il si important ?

    Qu’est-ce que le PIB et pourquoi est-il si important ?

    Le produit intérieur brut (PIB) est l’un des indicateurs économiques essentiels utilisés pour évaluer l’économie nationale. Le PIB mesure la richesse créée par les agents économiques résidant dans un espace donné au cours d’une période de temps.

    Au fil du temps, le PIB s’est imposé comme le principal instrument de mesure de l’activité économique d’un pays. Puisqu’il représente le pouvoir d’achat disponible dans un territoire, il permet d’évaluer la puissance économique de ce dernier et le niveau de vie de ses habitants. C’est pourquoi le classement PIB des pays permet de savoir quels sont les pays les plus riches.

    Comment Calculer Le PIB

    Mesurer le PIB est compliqué, mais à la base, le calcul peut être fait de deux façons : soit en additionnant ce que tout le monde a gagné en une année (approche du revenu), soit additionner ce que tout le monde a dépensé (méthode des dépenses). Logiquement, les deux mesures devraient arriver à peu près au même total. On peut le considérer comme la mesure de l’économie.

    L’approche du revenu est calculée en additionnant la rémunération totale des salariés, les bénéfices bruts des entreprises constituées et non constituées en sociétés et les impôts moins les subventions. La méthode des dépenses est l’approche la plus courante et est calculée en additionnant la consommation totale, l’investissement, les dépenses publiques et les exportations nettes.

    Croissance Économique

    Si le PIB renseigne sur la richesse d’un pays, sa variation permet de mesurer le taux de croissance économique sur une période donnée. Plus souvent qu’autrement, le PIB est communiqué comme une corrélation avec le dernier trimestre ou l’année. Par exemple, le PIB de 2016 était en hausse de 1,40%, ce qui signifie que l’économie a augmenté de 1,4% par rapport à l’année précédente (2015). Le PIB annuel sont régulièrement considérés comme la référence pour l’étendue de l’économie. Le produit intérieur brut (PIB) en Haïti valait 8,02 milliards de dollars américains en 2016. La valeur du PIB d’Haïti représente 0,01% de l’économie mondiale. Le PIB en Haïti a atteint en moyenne 4,94 milliards de dollars entre 1991 et 2016, atteignant un record absolu de 8,78 milliards de dollars en 2014 et un creux historique de 1,88 milliards de dollars en 1993.

    La croissance économique signifie une augmentation du PIB réel ; cela signifie effectivement une augmentation du revenu national, de la production nationale et des dépenses totales. La croissance économique devrait permettre une élévation du niveau de vie et une plus grande consommation de biens et de services. En conséquence, La croissance économique peut être considérée comme l’un des indicateurs les plus importants.

    Le taux de croissance annuel réel du PIB en Haïti a été en moyenne de 2.52% entre 2012 et 2016. En revanche, le taux de croissance annuel réel du PIB des pays les moins avancés (PMA) a été en moyenne de 4.94% entre 2012 et 2016. Ce qui signifie que nous sommes à la traîne. Faibles taux de croissance sont des signes d’instabilité macroéconomiques. Ce qui peut peser lourdement sur les pauvres.

    PIB Comme Outil de Comparaison des Economies

    Le stade de développement d’une économie est crucial pour comparer deux économies. Les économies développées ont un rythme de croissance beaucoup plus lent en glissement annuel (en glissement annuel) que les économies émergentes ou en développement. Par conséquent, la comparaison des taux de croissance économique du Chili et d’Haïti ne sera pas exacte. Au lieu de cela, comparer la croissance économique des pays au même stade de développement – de préférence la même région géographique – fournit une image plus comparable. Par exemple, on peut comparer Haïti avec les pays les moins avancés (PMA).

    PIB par habitant

    Le PIB par habitant est le produit intérieur brut divisé par la population en milieu d’année. Le PIB par habitant est particulièrement utile lorsqu’on compare un pays à un autre, car il montre la performance relative des pays. Une augmentation du PIB par habitant signale la croissance de l’économie et tend à refléter une augmentation de la productivité.

    Ce graphe ci-dessous représente le PIB par habitant d’Haïti et les pays les moins avancés entre 2006 et 2016.