Tag: dette

  • 1,1 milliard de dollars : le FMI et le Kenya sont parvenus à un accord

    Le Fonds monétaire international (FMI) a conclu un accord avec le Kenya qui pourrait débloquer 976 millions de dollars de fonds, en attendant l’approbation du conseil d’administration du FMI. Une fois approuvé, Un montant supplémentaire de 120 millions de dollars pourrait être déboursé immédiatement dans le cadre d’un mécanisme dit de résilience et de durabilité, indique-t-il.

    Le Kenya est confronté à de graves défis économiques, notamment une forte baisse de sa monnaie et une dette extérieure croissante. Sous l’administration Ruto, le gouvernement manque de liquidités pour faire face à ses obligations financières urgentes, notamment une euro-obligation de 2 milliards de dollars arrivant à échéance ce mois-ci.

    Le Kenya, également l’un des plus gros débiteurs du FMI, avec un encours total de 2,6 milliards de DTS (droits de tirage spéciaux), soit 3,4 milliards de dollars, est confronté à des problèmes de liquidité persistants.

    En janvier 2023, la dette totale publique et garantie par l’État du Kenya s’élevait à 73,82 milliards de dollars, soit 63,2 % de son PIB. En août 2023, la dette extérieure du Kenya était passée à 38,6 milliards de dollars, contre 24,4 milliards de dollars en octobre 2022, avec 69,3 % de cette dette libellée en dollars. Ce risque de change important, notamment lié au dollar, pose un défi majeur à la situation de la dette du Kenya.

    Toutefois, le Kenya a récemment levé 1,5 milliard de dollars via une euro-obligation pour gérer sa dette, atténuant ainsi les craintes des investisseurs concernant un éventuel défaut de paiement et rétablissant la confiance des investisseurs étrangers dans l’économie de l’Afrique de l’Est. Cette émission a également entraîné un renforcement du shilling par rapport au dollar. Malgré ces évolutions positives, une détérioration du solde budgétaire primaire en 2023-24 et un déficit de recouvrement des impôts devraient maintenir des besoins d’emprunt extérieurs élevés.

    Dans un effort pour atteindre les objectifs de recettes fiscales, les législateurs kenyans ont approuvé des augmentations d’impôts l’année dernière, déclenchant de nombreuses protestations. Le paquet fiscal, qui prévoyait un doublement de la taxe sur les produits pétroliers, a même suscité la colère de certains partisans du président, qui avaient précédemment promis de réduire le coût de la vie.

  • Les défis économiques du Kenya : baisse de la monnaie et augmentation de la dette

    Le Kenya est aux prises avec des défis économiques, sa monnaie connaissant une baisse significative et sa dette extérieure atteignant des niveaux alarmants. Sous l’administration Ruto, le gouvernement est actuellement confronté à une ruée sur les liquidités, la priorité étant de répondre à une euro-obligation de 2 milliards de dollars arrivant à échéance en juin 2024. Cet article explore les facteurs contribuant aux malheurs économiques du Kenya, notamment la dépréciation de la monnaie, le surendettement et les mauvaises décisions nationales, et examine les stratégies utilisées pour résoudre ces problèmes.

    Déclin des devises et dynamique de la dette :

    En janvier 2023, la dette nominale totale publique et garantie par l’État du Kenya, y compris la dette intérieure et extérieure, s’élevait à 9 182,83 milliards de shillings kényans, soit l’équivalent de 63,2 % du PIB ou 73,82 milliards de dollars, selon le Trésor national et la planification économique du Kenya. Toutefois, Le Kenya est confronté à un risque de change important, en particulier celui du dollar, qui pose un défi considérable à la situation de la dette du pays. En août 2023, la dette extérieure du Kenya avait passé à 38,6 milliards de dollars, contre 24,4 milliards de dollars en octobre 2022, la dette extérieure libellée en dollars atteignant 69,3 %.

    L’un des principaux défis liés à la dette libellée en devises est l’exposition aux fluctuations des taux de change. Si la monnaie dans laquelle le prêt est libellé s’apprécie par rapport à la monnaie locale de l’emprunteur, le montant du remboursement dans la monnaie locale augmente, ce qui le rend plus coûteux pour l’emprunteur.

    La monnaie du Kenya, le shilling, a connu son affaiblissement le plus important en quatre mois après que Fitch Ratings a fait allusion à une possible dégradation de sa note de crédit (Fitch est une agence mondiale de notation de crédit qui évalue la solvabilité des entités, notamment des gouvernements et des entreprises). Une telle dépréciation de la valeur du shilling kenyan a eu un impact significatif sur le coût du service du prêt, car le gouvernement doit payer davantage en monnaie locale pour couvrir la dette libellée en devises.

    L’inquiétude de l’agence de notation porte sur la part des réserves de change que le Kenya pourrait utiliser pour régler les paiements de l’euro-obligation de 2 milliards de dollars due en juin 2024. La monnaie a atteint un plus bas historique de 150 shillings pour un dollar en novembre, exacerbant les défis économiques du pays déjà en proie à l’inflation.

    Surendettement et mauvaises décisions :

    Les difficultés du Kenya ont commencé en 2014, lorsque le gouvernement a contracté une importante dette, principalement via des euro-obligations. Cette décision s’est avérée préjudiciable dans la mesure où la stabilisation du shilling kenyan est devenue un défi après la COVID, le shilling kenyan s’étant déprécié de 31 %, compliquant le remboursement de la dette du gouvernement.

    Le gouvernement du Kenya 2013-2023, dirigé par Uhuru Kenyatta et son adjoint William Ruto, a promis de poursuivre la croissance économique initiée par Mwai Kibaki. Le gouvernement a accumulé une dette record, notamment en investissant dans des projets d’infrastructure tels que l’autoroute Thika et la ligne de chemin de fer à voie normale de Mombasa à Nairobi (standard gauge railway – SGR). L’autoroute Thika a coûté 32 milliards de shillings (360 millions de dollars), a bénéficié d’un financement à 50 % de la Banque africaine de développement et à près d’un tiers de la China Exim Bank. Initialement estimé à 55 milliards de shillings, le projet SGR a finalement dépassé les 400 milliards de shillings, contribuant ainsi à hauteur de 4,7 milliards de dollars à la dette globale du Kenya.

    L’afflux croissant de fonds a également coïncidé avec une montée de la corruption. Les récentes élections kenyanes, qui ont porté M. Ruto au pouvoir, ont souligné la nécessité urgente d’un contrôle public du financement politique, comme l’a noté Transparency International. Malgré la promesse du président de lutter contre la corruption, plusieurs de ses collaborateurs ont été accusés de détournement de fonds.

    Les mauvaises décisions nationales, comme l’inflation des coûts de construction du chemin de fer, contribuent entre autres au surendettement. Au premier trimestre 2023, la dette extérieure du Kenya s’élevait à environ 5 100 milliards de shillings, soit environ 35,08 milliards de dollars américains. Le service de la dette est devenu de plus en plus coûteux à mesure que le shilling se déprécie, perdant près de 24 % de sa valeur par rapport au dollar l’année dernière. Les besoins de financement extérieur du gouvernement devraient également augmenter, en raison de l’augmentation des remboursements du principal et de la dépréciation de la monnaie.

    Stratégies utilisées pour réduire le fardeau de la dette du Kenya :

    Le fardeau de la dette du Kenya s’est alourdi au cours de la première année du président William Ruto, imposant des obligations de remboursement supplémentaires aux contribuables en plus des mesures d’austérité. Pour gérer la dette publique croissante, le président Ruto a mis en œuvre des mesures d’austérité strictes, telles que la limitation des voyages à l’étranger et la réduction des budgets des ministères de plus de 10 %. Cependant, Ruto a fait face à des réactions négatives du public pour ses nombreux voyages à l’étranger, effectuant près de 40 voyages depuis son investiture en septembre 2022, dépassant les records de voyages de ses quatre prédécesseurs au cours de leur première année de mandat.

    Le gouvernement a récemment adopté un budget axé sur la maximisation de la collecte des impôts, visant 3 600 milliards de shillings pour l’exercice 2023/2024, soit un montant nettement supérieur de 1 500 milliards de shilling au montant de l’année précédente. Le Kenya a alloué plus de fonds au service de la dette au cours de l’année écoulée que le budget combiné pour tous les autres postes budgétaires. Le projet de loi de finances controversé vise à augmenter les impôts face aux défis actuels des consommateurs liés à l’inflation.

    Une disposition cruciale du projet de loi de finances du Kenya, soutenu par le Fonds monétaire international (FMI), implique un prélèvement obligatoire sur le logement, largement considéré comme inconstitutionnel et inapplicable. Les Kenyans critiquent cette disposition car elle augmente considérablement les impôts et le coût global de la vie. Plus tôt cette année, une loi de finances a été adoptée, doublant la taxe sur la valeur ajoutée sur les produits pétroliers à 16 % et augmentant l’impôt sur le revenu des personnes physiques à un maximum de 40 %. Ces changements ont déclenché de vastes protestations à Nairobi et dans d’autres régions du pays.

    En réponse à la crise financière imminente, le FMI mobilise des fonds pour aider le Kenya à rembourser ses euro-obligations de 2 milliards de dollars arrivant à échéance en juin 2024. Un déficit plus important que prévu pour l’exercice 2024 est dû à l’augmentation du service de la dette, atteignant environ 5,7 % du PIB. Pour obtenir des financements étrangers, le Kenya reste en pourparlers avec divers partenaires extérieurs, notamment le FMI, la Banque de commerce et de développement, la Banque africaine d’import-export et la Banque mondiale qui prévoit de fournir une aide de 12 milliards de dollars au Kenya au cours des trois prochaines années.

    Le Kenya est confronté à un scénario économique complexe marqué par une dépréciation de sa monnaie, une dette croissante et la nécessité de prendre des décisions stratégiques pour assurer la stabilité. Les efforts du gouvernement pour obtenir des financements étrangers et relever les défis du remboursement de la dette seront cruciaux pour déterminer l’avenir économique du pays. Alors que le Kenya est aux prises avec ces problèmes, une approche globale et bien coordonnée est essentielle pour parvenir à la stabilité financière et atténuer l’impact des chocs externes sur son économie dans un contexte de risque géopolitique accru.

  • Pas encore d’accord sur le plafond de la dette ; un défaut pourrait générer une profonde récession

    Les États-Unis, la plus grande économie du monde, sont dangereusement proches de leur premier défaut de paiement en 246 ans d’histoire. Un défaut de paiement de la dette américaine pourrait déclencher un effondrement de 45 % du marché boursier et une forte contraction économique conduisant à une profonde récession semblable à la grande crise financière de 2008, avec des millions de personnes perdant leur emploi et de graves répercussions mondiales.

    Le président républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a déclaré qu’un accord devait être conclu cette semaine pour que la législation soit adoptée par le Congrès et qu’il envisagerait d’annuler une suspension de la Chambre la semaine prochaine s’il n’y avait pas d’accord.

    La dette nationale américaine s’élevait à plus de 31 mille milliards de dollars en décembre 2022. La secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, a averti que le non-relèvement du plafond de la dette avant le 1er juin pourrait déclencher un défaut de paiement. Le plafond de la dette est la limite fixée au montant de la dette que le gouvernement américain est autorisé à contracter.

    Le président Joe Biden et le président de la Chambre, Kevin McCarthy, n’ont pas réussi à parvenir à un accord pour relever le plafond de la dette américaine, mais ont juré de continuer à parler. Les deux hommes ont décrit leur réunion de plusieurs heures à la Maison-Blanche lundi comme « productive » et ont suggéré qu’un accord était à portée de main.

    La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a également renforcé son avertissement au Congrès lundi selon lequel il ne lui reste que peu de temps pour s’attaquer au plafond de la dette avant que la nation ne manque à ses obligations. Il est « très probable » que l’agence ne soit pas en mesure de payer toutes ses factures à temps dès le 1er juin, a écrit Yellen dans une lettre au président de la Chambre.

    Plusieurs analyses confirment les prévisions de Yellen selon lesquelles la soi-disant « X-date » pourrait arriver début juin, bien qu’ils pensent qu’elle pourrait se produire plus tard que le 1er juin. Si les États-Unis ne remboursaient pas leur dette, des millions d’emplois seraient touchés, le coût des emprunts monterait en flèche et les prestations gouvernementales sur lesquelles comptent de nombreuses personnes ne seraient pas envoyées à temps. Cependant, les investisseurs avides d’opportunités d’acheter bas et de vendre haut disent que le défaut pourrait ne pas être apocalyptique.

    Biden et McCarthy ont tous deux qualifié leur réunion d’environ 90 minutes de lundi productive, et Biden a déclaré que la Maison-Blanche a réitéré que le défaut n’était pas sur la table. Avant la réunion, les équipes de négociation des deux parties sont restées en désaccord sur la question centrale des dépenses, mais étaient sur le point de s’entendre sur des questions secondaires telles que la récupération des fonds inutilisés de lutte contre les coronavirus.

  • Le Congrès doit relever le plafond de la dette fédérale, sinon les États-Unis manqueront d’argent pour payer leurs factures

    Hier, le secrétaire au Trésor a envoyé une lettre aux membres de la direction du Congrès concernant le plafond de la dette fédérale. La lettre note qu’après avoir examiné les récents reçus fiscaux fédéraux, la meilleure estimation du ministère est qu’il ne sera pas en mesure de continuer à satisfaire à toutes les obligations du gouvernement dès le 1er juin si le Congrès n’augmente pas ou ne suspend pas le plafond avant cette date. La nouvelle estimation publiée lundi fixe un calendrier plus court que prévu par les prévisionnistes, mettant potentiellement les États-Unis à quelques semaines du premier défaut de paiement de la dette américaine.

    Le plafond de la dette, également appelé limite de la dette, est un plafond sur le montant total d’argent que le gouvernement fédéral est autorisé à emprunter via des titres du Trésor américain, tels que des bons et des obligations d’épargne, pour remplir ses obligations financières. Parce que les États-Unis connaissent des déficits budgétaires, ils doivent emprunter des sommes considérables pour payer leurs factures.

    La limite d’endettement plafonne le montant total de l’encours autorisé de la dette fédérale américaine. Les États-Unis ont atteint cette limite — 31 400 milliards de dollars — le 19 janvier 2023, mais le département du Trésor a pris une série de « mesures extraordinaires » pour que la limite de la dette ne soit pas encore contraignante.

    Peu de temps après l’avertissement de Mme Yellen, le président Biden a convoqué les dirigeants républicains et démocrates de Capitol Hill pour qu’ils se rencontrent le 9 mai afin de faire avancer les discussions sur le relèvement du plafond de la dette.

    Cette échéance intervient après que les républicains ont adopté un projet de loi associant une augmentation de la limite à des réductions de dépenses, défiant une menace de veto du président Biden. Certains républicains poussent à abroger une grande partie de la loi sur la réduction de l’inflation du président.

    Pendant ce temps, les démocrates de la Chambre ont discrètement lancé une proposition visant à forcer une augmentation de la limite de la dette alors que la menace d’un défaut se profile. Ce projet de loi obscur fait partie d’une stratégie confidentielle et inédite que les démocrates complotent depuis des mois pour éviter un défaut de paiement fédéral dévastateur si les pourparlers sur le plafond de la dette restent dans l’impasse.

    Ne pas relever le plafond de la dette entraînerait un défaut de paiement du gouvernement américain, ce qui aurait de graves conséquences pour les États-Unis et l’économie mondiale.

  • La dette externe d’Haïti s’alourdit

    Selon le FMI, les gouvernements sont actuellement aux prises avec une dette croissante. Haïti n’est pas épargné. La dette extérieure du pays augmente dans un environnement mondial très incertain couplé à un déclin économique local, une inflation élevée exacerbée par une crise sécuritaire aiguë.

    En 2021, la dette externe d’Haïti a augmenté de 12,3 % en termes nominaux pour passer de 2,3 milliards de dollars à 2,6 milliards de dollars. La dette extérieure du pays en pourcentage du revenu national brut (RNB) diminue de 25 points de pourcentage en 2021 pour atteindre 16 %. Cette baisse a été entraînée par une reprise de la croissance du RNB en 2021 après le verrouillage du pays et la crise économique induite par la pandémie plutôt que par une réduction de la dette.

    La dette nationale est le montant d’argent que le gouvernement a emprunté pour couvrir le solde impayé des dépenses engagées au fil du temps. Au cours d’une année fiscale donnée, lorsque les dépenses de l’État dépassent les recettes, il en résulte un déficit budgétaire. Pour payer ce déficit, le gouvernement génère de la dette. Par conséquent, à mesure que l’État haïtien connaît des déficits récurrents, la dette nationale augmente. À titre d’exemple, les recettes publiques perçues au cours de l’exercice n’ont représenté que 37,5 % des ressources totales de l’État. Depuis 2017, la dette extérieure d’Haïti a augmenté de 20 %.

    Aujourd’hui, le monde, y compris Haïti, connaît de graves crises d’inflation. Alors que l’inflation réduit la valeur de la gourde par rapport au dollar, La vulnérabilité d’Haïti à la dette augmente. C’est d’autant plus problématique que la Réserve fédérale américaine resserre sa politique monétaire pour freiner l’inflation. En conséquence, les coûts des emprunts souverains libellés en dollars augmenteront, rendant plus difficile pour le gouvernement le service de la dette.

    De plus, Haïti attire de moins en moins de devises pour financer ses importations croissantes. La dernière note sur la politique monétaire de la BRH révèle que les exportations totales d’Haïti n’étaient que de 1,17 milliard de dollars, tandis que ses importations totales équivalaient à 4,5 milliards de dollars.

    Néanmoins, selon le gouverneur de la banque centrale, Jean Baden Dubois, le pays dispose de suffisamment de réserves pour financer les importations des trois prochains mois. Bien que ce soit une bonne nouvelle, si rien n’est fait pour améliorer la sécurité dans le pays, ce soulagement ne peut durer que tant que de plus en plus de personnes fuient le pays. Par conséquent, les envois de fonds, qui sont les sources les plus importantes de réserves de change pour Haïti, se tarissent à mesure que de plus en plus de bénéficiaires se réinstallent dans les pays voisins. Au cours de l’exercice 2021-2020, les transferts privés sans contrepartie baissent de 5,5 % par rapport à l’année précédente.

  • Récapitulatif hebdomadaire des nouvelles économiques – 8 Mai 2020

    • Des Équipements de santé commandés par le gouvernement haïtien sont arrivés ce jeudi
    • Sogener n’est plus, les prix du pétrole sont historiquement bas, mais toujours pas d’électricité
    • Les marchés émergents du monde doivent collectivement 17 milliards de dollars de dette publique
    • Selon les autorités vénézuéliennes, 13 individus, dont deux Américains ont été arrêtées lors d’une tentative de coup d’État au Venezuela
    • La BCE doit justifier les achats de dette de la Bundesbank, annonce la Cour constitutionnelle allemande

    Équipements de santé commandés par le gouvernement Haïtien sont arrivés ce jeudi

    Une délégation gouvernementale comprenant le président Jovenel Moise accompagné de la Première Dame, le Premier ministre Joseph Jhoute, la ministre de la Santé Publique et de la Population, Dr Greta Roy Clément, et d’autres responsables ont reçu à l’aéroport international Toussaint Louverture une cargaison de matériaux commandés par le gouvernement Haïtien.

    Cette cargaison fait partie de 463 tonnes de fournitures et d’équipements de santé pour aider à combattre le COVID-19 en Haïti, pays qui possède le système de santé le plus faible de l’hémisphère occidental. Selon le gouvernement, cette expédition comprend 50 000 masques N95, 137 000 760 viseurs, 500 lits complets, 100 respirateurs et chariots, 250 000 lunettes de protection et 200 000 masques chirurgicaux.

    Sogener n’est plus, les prix du pétrole sont historiquement bas, mais toujours pas d’électricité

    Les données de 2014 de la Banque mondiale révélaient qu’Haïti avait dans le monde la plus faible consommation d’électricité par habitant Electricité d’Haïti (EDH), une entreprise publique, fournissait environ 13 heures d’électricité par jour à travers le pays. La capitale Port-au-Prince à son tour reçevait moins de 20 heures d’électricité par jour.

    Depuis, nous n’avons fait aucun progrès. En fait, les choses se sont empirées et certains quartiers passent des jours sans électricité alors que le gouvernement a dépensé près de 2 milliards de dollars en infrastructures électriques au cours de la dernière décennie.

    Le directeur général de l’électricité d’Haïti (EDH), M. Hervé Pierre Louis, a indiqué qu’une amélioration est attendue mi-mai avec la fin de la saison sèche lorsque les turbines de la centrale hydroélectrique de Péligre seront livrées en état de fonctionnement.

    Certains s’interrogent sur la capacité du gouvernement à fournir de l’électricité car en moyenne 85% du courant électrique est produit à partir de combustibles à base de pétrole. En raison du COVID-19, les prix du pétrole ont été historiquement bas, ce qui devrait entraîner une augmentation des ressources disponibles pour acheter du carburant pour produire de l’électricité.

    81% de la production totale de L’EDH provenait principalement de producteurs d’électricité indépendants, dont Sogener, qui n’y est plus. Le directeur a également indiqué que son entreprise n’était pas en mesure d’utiliser l’infrastructure de Varreux 3 en raison d’une procédure judiciaire. Mais cela ne justifie pas le manque d’électricité car il représente moins de 10% de la capacité des 3 Varreux.

    Maintenant, le gouvernement, qui n’a pas été en mesure d’améliorer l’électricité malgré les prix du carburant historiquement bas et actuellement sans aucun contrat abusif du secteur privé, parie sur un prêt de 150 millions de dollars de Taiwan pour résoudre le problème de l’électricité en Haïti.

    Les marchés émergents du monde doivent collectivement 17 milliards de dollars de dette publique

    Un montant représente 24% du total mondial. À ce jour, dix-huit d’entre eux ont vu leur cote de crédit baisser en 2020, soit plus que toute l’année précédente.

    L’Argentine a manqué un paiement de 500 millions de dollars sur ses obligations étrangères. Si elle ne parvient pas à convaincre les créanciers d’échanger leurs titres actuels contre des titres moins généreux d’ici le 22 mai, il sera en défaut pour la neuvième fois de son histoire.

    Le tas de linge comprend également l’Équateur, qui a reporté 800 millions de dollars de paiements d’obligations pendant quatre mois pour l’aider à faire face à la pandémie ; le Liban, qui a fait défaut sur une obligation de 1,2 milliard de dollars en mars ; et le Venezuela, qui doit des barils de liquidités et de pétrole brut à ses obligataires, banquiers et bienfaiteurs géopolitiques en Chine et en Russie. 

    Selon Gita Gopinath, l’économiste en chef du fonds monétaire international, 100 des 189 membres du FMI, dont la moitié sont des pays à faible revenu, dont Haïti, ont contacté le prêteur de crise mondial au sujet du financement d’urgence pour contenir la propagation du nouveau coronavirus et atténuer son impact économique.

    Selon les autorités vénézuéliennes, 13 personnes, dont deux Américains, arrêtées lors d’une tentative de coup d’État au Venezuela

    Les autorités vénézuéliennes ont déclaré avoir arrêté 13 personnes accusées d’avoir participé à une tentative de coup d’État. Le groupe comprenait deux Américains, Airan Berry et Luke Denman, qui travaillent pour une entreprise de sécurité basée en Floride. Les arrestations ont eu lieu un jour après que le gouvernement a déclaré que des hommes sur des bateaux rapides sont entrés au Venezuela en provenance de la Colombie pour assassiner le président Nicolás Maduro, mais ont été contrecarrés par les forces de sécurité.

    La BCE doit justifier les achats de dette de la Bundesbank, annonce la Cour constitutionnelle allemande

    La Cour constitutionnelle allemande a assombri le programme d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne, dans lequel la banque imprime de l’argent pour acheter des obligations d’État. Le tribunal a jugé que la Bundesbank, la banque centrale nationale allemande, membre constitutif de la BCE, ne pouvait pas participer à l’achat d’obligations si cette dernière ne prouve pas que ces achats sont justifiés. Pour la Cour, la participation de la Bundesbank implique des risques pour les finances publiques allemandes susceptibles de conduire à une dévalorisation de l’épargne des Allemands et au maintien en activité d’entreprises non-viables. La banque allemande devra cesser d’ici trois mois d’acheter des emprunts d’Etats de la zone euro pour le compte de la BCE.  Le Conseil des gouverneurs de La BCE a réagi à ce jugement en réaffirmant son engagement à faire tout ce qui lui est possible dans le cadre de son mandat pour redresser l’inflation dans la zone euro vers son objectif de presque 2%, a rapporté Reuters.

  • FMI a approuvé un allégement immédiat dette pour Haïti

    Le Conseil d’administration du FMI a approuvé un allégement immédiat du service de la dette de 25 des pays membres du FMI, y compris Haïti, dans le cadre du Fonds de secours et de secours en cas de catastrophe (CCRT) remanié du FMI dans le cadre de la réponse du Fonds pour aider à faire face à l’impact de la pandémie de COVID-19.

    L’allégement initial accordé à ces pays s’élève à 213,4 millions de dollars. L’allégement du service de la dette libérera de rares ressources financières qui peuvent désormais être consacrées à des efforts médicaux d’urgence et à d’autres secours vitaux pendant que ces membres combattent l’impact de la pandémie.

    Le service de la dette éligible à l’allégement est supérieur à 4 millions en 6 mois et 15 millions en 2 ans.