Le Parti républicain a pris le contrôle de la Chambre des représentants américaine lors des élections de mi-mandat. Cette victoire ouvrira la porte à une avalanche d’enquêtes sur l’administration Biden tout en bloquant l’agenda du président. Pendant ce temps, les démocrates font pression pour une solution bipartite au plafond de la dette du pays avant que leurs successeurs n’entrent en fonction pour éviter les batailles fiscales.
Huit jours après les élections de mi-mandat, le parti républicain a décroché son 218e siège (et décisif) face aux 210 des démocrates. Quel que soit le résultat des sept courses restantes, leur marge est bien plus mince que ce qu’ils avaient espéré — et la pire performance à mi-parcours d’un parti sans pouvoir en 20 ans.
Bien que les performances électorales du parti Biden n’aient pas été aussi mauvaises que certains sondeurs l’avaient prédit, les démocrates doivent maintenant faire face à une réalité plus sombre à Washington. Le gouvernement est maintenant divisé, même si les démocrates ont conservé le Sénat.
Le contrôle du Sénat permet aux démocrates de confirmer plus facilement toute nouvelle nomination à l’exécutif, y compris les membres du cabinet. Cela permet également des confirmations judiciaires, qui auraient pu rencontrer des difficultés si les républicains avaient le contrôle.
Néanmoins, le gouvernement de Biden sera confronté à un examen minutieux dans une Chambre contrôlée par les républicains, avec de graves implications pour les élections de 2024. Certaines des préoccupations de l’administration incluent des enquêtes sur les finances du fils du président et le retrait bâclé des États-Unis d’Afghanistan, entre autres.
En plus des enquêtes dévastatrices, un choc fiscal se profile. Les républicains pourraient provoquer une crise budgétaire en refusant d’augmenter le plafond de la dette américaine. Le plafond de la dette est un plafond légal que le Congrès fixe au montant que le gouvernement fédéral peut emprunter.
Les démocrates ont conservé le contrôle du Sénat après que la sénatrice Catherine Cortez Masto a remporté une course serrée au Nevada contre Adam Laxalt. La victoire de Mme Masto donne au parti les 50 sièges sur 100 dont il a besoin pour une majorité, la vice-présidente Kamala Harris détenant le vote décisif.
Pour l’instant, le contrôle de la Chambre des représentants reste indécis, mais les républicains ont un avantage étroit. Néanmoins, avec une majorité à la chambre haute, les démocrates conserveront désormais le pouvoir de confirmer les candidats de M. Biden sans l’aide des républicains.
Le contrôle du Sénat permettra également aux démocrates de confirmer plus facilement toute nouvelle nomination à l’exécutif, y compris les confirmations judiciaires et les membres du cabinet, qui auraient pu rencontrer des difficultés si les républicains prenaient le contrôle.
Alors qu’il reste une course au Sénat avec un second tour prévu pour le mois prochain en Géorgie, quel que soit le résultat, les démocrates ont scellé hier le contrôle du Sénat américain avec la victoire de la titulaire Catherine Cortez Masto. « Il est toujours préférable d’avoir une majorité de 51 », a déclaré le président Biden.
En Allemagne, les sociaux-démocrates ont battu de justesse le parti d’Angela Merkel. Les sociaux-démocrates (SPD) de gauche remportant 25,7 % des voix. L’Union chrétienne-démocrate (CDU), de centre-droit, le parti d’Angela Merkel, l’actuelle chancelière, et son partenaire bavarois, l’Union chrétienne-sociale, ont obtenu 24,1% des voix. Les Verts ont obtenu le meilleur résultat de l’histoire du parti, se classant troisièmes avec 14,8 % des voix. Le résultat final signifie que les sociaux-démocrates doivent créer une coalition pour former un gouvernement.
Des négociations prolongées sur la constitution d’une coalition se profilent. Les deux partis vont courtiser les petits partis pour essayer de rassembler une majorité. La main d’Olaf Scholz, le leader du SPD, semble plus forte que celle d’Armin Laschet, son rival de la CDU. Mme Merkel restera à la tête du pays jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.
Toutefois, les négociations risquent d’être particulièrement ardues et longues. Entretemps, Merkel pourrait rester dans les parades. Dans l’équation complexe qui peut être exigée en Allemagne pour former un gouvernement, il est possible que si le parti vainqueur ne parvient pas à faire participer les autres, le parti qui s’est classé deuxième puisse finir à la tête du pays.
C’est la fin du règne de 16 ans de Mme Merkel. Cette élection était la première dans l’histoire d’après-guerre au cours de laquelle un chancelier en exercice ne cherchait pas à se faire réélire. Les candidats pour remplacer la chancelière sortante, Angela Merkel, ont tous cherché à imiter son appel à l’électorat centriste allemand.
La tâche principale du successeur est de diriger la première économie d’Europe au cours des quatre prochaines années, avec le changement climatique en tête de l’agenda des électeurs.
Sur le front de la politique étrangère, les priorités incluent un rôle plus actif de l’Allemagne dans le monde, en particulier les relations entre l’Allemagne, l’UE et la Chine. Parmi les autres priorités, citons la gestion des contraintes du « frein à l’endettement » constitutionnel de l’Allemagne. Une règle budgétaire introduite en 2009 à la suite de la crise financière mondiale fixe un emprunt net maximum autorisé. Le gouvernement a suspendu cet amendement d’équilibre budgétaire en 2020 pour permettre une réponse robuste à la pandémie de coronavirus.
Par ailleurs, l’Institut de recherche économique, un groupe de réflexion, a réduit ses prévisions de croissance du PIB pour l’Allemagne de 0,8 point de pourcentage à 2,5 % pour 2021, en raison de perturbations de la chaîne d’approvisionnement et d’une reprise plus lente que prévu de covid-19. La croissance du PIB devrait atteindre 5,1 % en 2022, bien que ce soit principalement l’économie qui rattrape les opportunités manquées l’année précédente.
Ce lundi, un jour après que les Haïtiens devaient voter pour une nouvelle constitution, le Conseil électoral provisoire (CEP) a publié un calendrier électoral modifié. Selon le nouveau calendrier, le gouvernement a invité la population aux urnes le 26 septembre 2021 pour voter pour une nouvelle constitution, un président et des membres du parlement.
Le 8 juin 2021, le CEP a reporté le référendum constitutionnel prévu le 27 juin en raison de la pandémie de coronavirus. C’est la deuxième fois que le référendum, initialement prévu le 25 avril, est reporté. Néanmoins, les incertitudes continuent de faire douter de la réalisation des élections en Haïti.
Les politiciens de l’opposition ont rejeté le Conseil électoral provisoire et son annonce d’un référendum constitutionnel et d’élections générales, les qualifiant d’illégitimes. Selon eux, le mandat de M. Moïse a pris fin le 7 février 2021, cinq ans après le départ de Michel Martelly et quatre ans après que son prédécesseur, Jocelerme Privert un président provisoire lui a transféré le pouvoir. Jovenel Moise soutient que son mandat de 5 ans a commencé lors de son entrée en fonction le 7 février 2017, lui donnant jusqu’au 7 février 2022 pour transférer le pouvoir à un autre président élu.
De plus, selon les Nations Unies, la violence des gangs, souvent liée aux politiciens, a augmenté. Des affrontements sanglants entre gangs rivaux éclatent dans divers endroits de la capitale. Des activités de gangs ont même été signalées dans le quartier calme de Laboule 12.
Les combats entre les bandits de Grand Ravine et de Ti Bois ont chassé 8 500 femmes et enfants de chez eux. Les affrontements ont également coupé quatre départements et la municipalité de Carrefour de la capitale, laissant l’économie fragile d’Haïti dans une situation encore plus difficile.
Par ailleurs, le 8 juin 2021, une mission de bons offices de l’Organisation des États américains (OEA) etait à Port-au-Prince, pour une visite de trois jours afin de faciliter un dialogue qui conduirait à des élections libres et équitables. Le Conseil permanent de l’organisation tiendra une réunion virtuelle spéciale le mercredi 30 juin pour écouter la présentation du rapport de la Mission de bons offices en Haïti.
Se référant au rapport de l’OEA, Mathias Pierre, le Ministre délégué chargé des Questions Électorales, a tweeté : « Ceux qui exercent une influence sur les activités des gangs en Haïti doivent mettre immédiatement fin à la violence et les responsables doivent être amenés à répondre de leurs actes. “
Alors que le président Jovenel qualifie cette année d’année électorale, beaucoup pensent que les élections ne sont pas possibles selon le Calendrier électoral proposé par le CEP, et compte tenu de l’environnement fragile actuel. Les États-Unis, d’autre part, demandent instamment que des élections présidentielles et parlementaires aient lieu en septembre.
Rapport @OEA_oficial, recommande: “Mesures urgentes prises pour rétablir un climat de sécurité,.. Ceux qui exercent une influence sur les activités des gangs en Haïti doivent mettre immédiatement fin à la violence et les responsables doivent être amenés à répondre de leurs actes” pic.twitter.com/WbxgK94M9S
Calendrier électoral modifié (publié le 28 juin 2021)
Ce lundi, un jour après que les Haïtiens devaient voter pour une nouvelle constitution, le Conseil électoral provisoire (CEP) a publié un calendrier électoral modifié. Selon le nouveau calendrier, le gouvernement a invité la population aux urnes le 26 septembre 2021 pour voter pour une nouvelle constitution, un président et des membres du parlement.
Activités
Début
Durée
Fin
1
Elaboration & promulgation du projet de décret électoral
28-juin-21
7
4-juil-21
2
Fermeture de la liste électorale générale (-45 j)
13-août-21
1
13-août-21
3
Listes électorales disponibles (-15)
12-sept.-21
1
12-sept.-21
4
Inscription des partis et groupements politiques
6-juil.-21
15
20-juil.-21
5
Gestion de candidatures (inscription des candidats-tes)
16-juil.-21
25
9-août-21
6
Formation du personnel vacataire
16-août-21
39
23-sept.-21
7
Acquisition de matériel électoral (sensible, non sensible)
14-août-21
20
2-sept.-21
8
Accréditation des mandataires et observateurs-trices, nationaux-ale-s et internationaux-ale-s
1-août-21
50
19-sept.-21
9
Campagne électorale (1er tour)
26-août-21
30
24-sept.-21
10
Jour des scrutins combinés : présidentiels, législatifs (sénat/député) et référendaire
26-sept.-21
1
26-sept.-21
11
Tabulation (1er tour)
26-sept.-21
6
1-oct.-21
12
Publication et affichage résultats préliminaires 1er tour présidentielles, 1er tour législatives, référendaire
2-oct.-21
1
2-oct.-21
13
Contestations 1er tour présidentielles, 1er tour législatives, référendaire
3-oct.-21
15
17-oct.-21
14
Publication résultats définitifs pour le 1er tour présidentielles, 1er tour législatives, referendum
18-oct.-21
1
18-oct.-21
15
Acquisition du matériel électoral (sensible, non sensible, sécurité)
19-oct.-21
15
2-nov.-21
16
Accréditation des mandataires et observateurs-trices, nationaux-ale-s et internationaux-ale-s
20-oct.-21
30
18-nov.-21
17
Campagne électoral (2ème tour)
21-oct.-21
30
19-nov.-21
18
2ème tour des scrutins combinés : présidentiels, législatifs
21-nov.-21
1
21-nov.-21
25
Tabulation (2ème tour)
21-nov.-21
6
26-nov.-21
26
Publication et affichage résultats préliminaires 2ème tour présidentielles, 2ème tour législatives
27-nov.-21
1
27-nov.-21
27
Contestations 2ème tour présidentielles, 2ème tour législatives
22-nov.-21
15
6-déc.-21
28
Publication résultats définitifs 2ème tour présidentielles, 2ème tour législatives
7-déc.-21
1
7-déc.-21
29
Fermeture de la liste électorale générale (-45j/élections municipales et locales)
3-déc.-21
1
3-déc.-21
30
Gestion de candidatures (inscription des candidats-tes/élections municipales et locales)
20-oct.-21
30
18-nov.-21
31
Formation du personnel vacataire
29-nov.-21
45
12-janv.-22
32
Acquisition du matériel électoral (sensible, non sensible)
22-nov.-21
30
21-déc.-21
33
Accréditation des mandataires et observateurs-trices, nationaux-ale-s et internationaux-ale-s
10-déc.-21
50
6-févr.-22
34
Campagne électorale (élections municipales et locales)
16-déc.-21
30
14-janv.-22
35
Jour du scrutin (élection municipales et locales)
16-janv.-21
1
16-janv.-21
36
Tabulation (élections municipales et locales)
16-janv.-22
4
19-janv.-22
37
Publication et affichage des résultats préliminaires (élections municipales et locales)
20-janv.-22
1
20-janv.-22
38
Contestation (élections municipales et locales)
21-janv.-22
15
4-févr.-22
39
Publication résultats définitifs (élections municipales et locales)
5-févr.-22
1
5-févr.-22
Calendrier opérations électorales 2020-2022 (publié le 7 janvier 2021)
Le Conseil électoral provisoire d’Haïti (CEP) a publié son calendrier électoral via les médias sociaux jeudi 7 janvier 2021. Selon le calendrier, le référendum constitutionnel aura lieu le 25 avril 2021. La campagne débutera le 6 juillet 2021 et se terminera le 8 décembre 2021. Le premier et le second tour des élections présidentielles et législatives auront lieu respectivement le 19 septembre 2021 et le 21 novembre 2021. Les résultats définitifs devraient être publiés le 22 janvier 2022.
Activités
Durée
Début
Fin
1
Évaluation et validation des BED et des BEC
8 jours
13-déc-20
22-déc-20
2
Recrutement du personnel (Membres de BEC et de BED)
12 jours
4-janv.-21
15-avril-21
3
Évaluation et validation des centres de vote
20 jours
18-janv.-21
12-fév-21
4
Mise en place de la liste électorale
93 jours
18-nov.-20
26-mars-21
5
Campagne de communication, de sensibilisation et d’éducation civique
382 jours
1-déc-20
17-déc-21
6
Acquisition du matériel électoral (sensible, non sensible, sécurité)
74 jours
15-déc-20
26-mars-21
7
Transmission de la base de données de l’ONI au CEP
1 jour
24-fév-21
24-fév-21
8
Listes électorales disponibles
0 jour
26-mars-21
26-mars-21
9
Accréditations (Cartes d’accréditations aux observateurs)
91 jours
21-déc-20
23-avril-21
10
Jour du scrutin (Référendum Constitution)
0 jour
25-avril-21
25-avril-21
11
Tabulation
6 jours
26-avril-21
2-mai-21
12
Contestations
3 jours
26-avril-21
28-avril-21
13
Publication et affichage résultats du referendum
1 jour
2-mai-21
2-mai-21
14
Élaboration du projet de décret électoral
16 jours
2-mai-21
21-mai-21
15
Fermeture de la liste électorale générale
0 jours
21-juil-21
21-juil-21
16
Listes électorales disponibles
0 jour
20-août-21
20-août-21
17
Inscription des Parties et Groupements Politiques
11 jours
8-mars-21
22-mars-21
18
Gestion des Candidatures (Inscription des candidats)
22 jours
25-mai-21
24-juin-21
19
Acquisition du matériel électoral (sensible, non sensible, sécurité)
123 jours
2-juin-21
20-nov.-21
20
Accréditations (Cartes d’accréditation aux mandataires)
140 jours
3-mai-21
12-nov.-21
21
Campagne électorale
120 jours
6-juil-21
18-déc-21
22
Jour des scrutins combinés (1er tour Présidentielles et 1er tour Législatives)
1 jour
19-sept.-21
19-sept.-21
23
Tabulation (1er tour)
6 jours
20-sept.-21
26-sept.-21
24
Publication et affichage résultats préliminaires (1er tour Présidentielles, 2e tour législatives)
1 jour
26-sept.-21
26-sept.-21
25
Contestations (1er tour présidentielles et 1er tour législatives)
3 jours
27-sept.-21
29-sept.-21
26
Publication résultats définitifs (1er tour Présidentielles et 1er tour législatives)
1 jours
15-oct.-21
15-oct.-21
27
Jour des scrutins combinés (2e tour Présidentielles, 2e tour Législatives, Municipales et Locales)
0 jour
21-nov.-21
21-nov.-21
28
Tabulation (2e tour)
5 jours
22-nov.-21
28-nov.-21
29
Publication et affichage résultats préliminaires (2e tour présidentielles, 2e tour législatives, municipales et locales)
1 jour
28-nov.-21
28-nov.-21
30
Contestations (2e tour présidentielles, 2e tour législatives, municipales et locales)
3 jours
29-nov.-21
1er-déc-21
31
Publication résultats définitifs (2e tour présidentielles, 2e tour législatives, municipales et locales)
Alors que les avocats de Donald Trump continuent d’alléguer que l’élection présidentielle américaine lui a été volée, le président élu Joe Biden ne perd pas de temps à avancer dans la constitution de son cabinet. Ce lundi 23 novembre, l’administration Biden aurait demandé à l’ancienne présidente de la Fed Janet Yellen de diriger le Trésor américain.
Le secrétaire au Trésor est l’un des postes les plus puissants du gouvernement américain. En tant que secrétaire, Mme Yellen sera responsable du Trésor américain, dont la mission est de maintenir une économie forte, de favoriser la croissance économique et de créer des emplois en favorisant les conditions propices à la prospérité au pays et à l’étranger.
Le secrétaire au Trésor agit également en tant que conseiller principal du président et du cabinet sur les questions économiques. Le Département du Trésor des États-Unis, que supervise le secrétaire, remplit de nombreuses fonctions importantes, notamment le paiement des factures du pays, l’impression de l’argent et la perception des impôts.
En plus de gérer les finances du gouvernement américain, elle sera également chargée de renforcer la sécurité nationale en combattant les menaces économiques et en protégeant le système financier du pays.
Janet Yellen est une économiste très respectée qui a travaillé dans les allées du Congrès sous l’administration Obama. Yellen sera la première femme à diriger le département du Trésor des Etats-Unis. Elle était déjà la première femme présidente de la Fed, elle continuera donc à briser les “plafonds de verre” si elle prend le poste.
Mme Yellen a précédemment été présidente du Federal Reserve Board (2014-2018), vice-présidente du Federal Reserve Board (2010-2014), présidente et chef de la direction de la Federal Reserve Bank of San Francisco (2004-2010), et a été présidente du Conseil des conseillers économiques de la Maison Blanche (1997-1999).
Le monde, y compris l’économie américaine, traverse la pire récession économique depuis la grande dépression de 1930. Cette récession induite par la pandémie COVID-19 sera l’un des plus grands défis de l’administration de Biden. Une action économique audacieuse sera donc nécessaire pour sauver l’économie. Mme Yellen jouera un rôle clé dans les efforts de l’administration pour sortir la plus grande économie mondiale de la récession.
Joseph Robinette Biden, Jr., né à Scranton, en Pennsylvanie, un sénateur de 36 ans qui a également occupé le poste de vice-président de Barack Obama de 2008 à 2016 a été élu samedi 46e président des États-Unis après un processus de dépouillement plus long que d’habitude qui a débuté mardi 3 novembre.
À 78 ans, il sera la personne la plus âgée à assumer la présidence de la plus ancienne démocratie du monde. M. Biden a également battu le précédent record détenu par Barack Obama avec un total de plus de 79,4 millions de voix à l’élection présidentielle de 2020. M. Obama a établi le record en 2008 avec 69,4 millions de voix. Les chiffres record de M. Biden reflètent le taux de participation particulièrement élevé de cette année.
Les États-Unis ont tendance à élire de nouveaux présidents pour corriger la déficience du président précédent. Le peuple élit Joe Biden qui promet de corriger les lacunes du président Trump que certains considèrent comme une figure de division et qui manque d’empathie. Il jure de rassembler les gens au lieu de les diviser. “Je me présente comme démocrate mais je gouvernerai en tant que président américain”, a déclaré Biden.
Il promet également qu’il maîtrisera la pandémie contrairement à M. Trump qui, selon lui, a nié la gravité de la maladie qui a tué plus de 236 000 Américains et rendu malade près de 10 millions d’entre eux. Biden accuse Trump d’avoir baissé les bras face à la pandémie après que la Maison Blanche a déclaré que les États-Unis ne «contrôleraient» pas le coronavirus.
Maintenant, ce qui reste à régler est de savoir qui contrôlera le congrès. La partie qui contrôle les deux chambres contrôlera en fait le programme politique. Le parti de Joe Biden, le président élu, espère contrôler le Congrès américain pour aider à faire avancer l’agenda du président.
À l’approche des élections, les démocrates détenaient 47 sièges au Sénat américain tandis que les républicains en détenaient 53. Cependant, le Sénat américain est toujours indécis, avec 48 sièges sur 100 à ce jour revendiqués par les démocrates et les républicains.
En ce qui concerne la chambre basse, les démocrates étaient également entrés dans les élections de 2020 dans l’espoir d’ajouter à leur majorité 232-197 à la Chambre des représentants, mais les premiers resultats suggéraient que cela ne se produirait peut-être pas après avoir perdu au moins six titulaires et ne pas avoir revendiqué de nouveaux sièges républicains.
Jusqu’à présent, dans cette élection, le parti de M. Biden contrôle 214 sièges à la chambre des représentants et a besoin d’au moins 4 autres pour revendiquer la majorité, tandis que le républicain détient actuellement 195 sièges alors que le dépouillement est toujours en cours.
Il y a un niveau élevé de crainte que les élections aux États-Unis, le pays le plus puissant du monde avec la plus ancienne démocratie établie, se terminent dans le chaos et la violence. Le risque de violence post-électorale qui pèse sur l’élection présidentielle américaine est de plus en plus préoccupant – une situation aussi alarmante et pourrait être pire que dans les États fragiles d’Afrique subsaharienne ou d’Haïti où des diplomates américains auraient sonné l’alarme.
Le décompte des voix de cette élection devrait prendre plus de temps que d’habitude. Avec un nombre record d’électeurs qui votent par courrier, les Américains vont devoir attendre des jours voire des semaines avant de savoir qui remportera l’élection. Dans de nombreux États clés, les bulletins de vote par correspondance ne peuvent même pas être ouverts avant le jour du scrutin.
Au 30 octobre, le total des votes anticipés dépassait 93 millions; près de 60 millions sont des bulletins de vote par correspondance tandis que 32 millions de plus n’ont pas encore été reçus.
Votes anticipés
Total des votes anticipés:
93,254,861
Votes en personne:
34,045,136
Bulletins postaux retournés:
59,209,725
Bulletins postaux non encore reçus:
32,001,215
Dernière mise à jour: 11/01/2020
Président et candidat actuel, Donald Trump a remis en question l’équité électorale à son égard. Il affirme que les démocrates tentent de voler les élections avec des fraudes massives essayant de jeter le doute sur la légitimité de l’élection présidentielle américaine. Il a même déclaré que l’élection sera truquée (“Eleksyon Pike Kole”) et c’est la seule façon pour lui de perdre l’élection.
Trump prépare le terrain pour contester l’élection s’il perd. En plus de la stratégie juridique pour rester au pouvoir, il encourage également la violence. Lorsqu’on lui a demandé de condamner les membres du groupe suprémaciste blanc lors du débat présidentiel, il a refusé de le faire. Certaines milices armées et groupes d’extrême droite sont prêts à aller jusqu’au bout avec leur président.
Trump ne s’est pas encore engagé à une transition pacifique du pouvoir. Il fait pression pour que tous les bulletins soient comptés avant la fin du jour du scrutin. Cela fait partie de ses derniers efforts pour promouvoir la suppression des droits de vote et à l’intimidation.
En ce qui concerne la suppression des votes, les États conservateurs ont adopté des lois qui empêche les gens de voter. Par exemple, le Texas est appelé un État de «suppression des électeurs» et est l’un des endroits les plus difficiles pour voter. Malgré la flambée des cas de COVID, les responsables ont imposé des restrictions strictes au vote par correspondance. Entre autres obstacles, l’État n’a pas d’inscription en ligne et il n’y a pas d’inscription des électeurs le jour même. Pour participer à l’élection présidentielle de novembre, les électeurs doivent s’inscrire environ un mois à l’avance.
Trump exige des «observateurs des urnes» qui, selon certains, seront utilisés comme outils d’intimidation. Le président demande à ses partisans d’aller aux urnes pour garder un œil sur le processus. Le fils du président, Donald Trump, Jr. avait également demandé dans une vidéo de campagne aux partisans de la réélection de rejoindre «l’armée pour l’opération de sécurité électorale de Trump. Le procureur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, a déclaré que les commentaires du président étaient un appel codé pour effrayer des groupes spécifiques d’électeurs.
Comme nous savons que les gens n’élisent pas le président directement. Le collège électoral fait. Ils se réunissent le 14 décembre pour voter pour élire le président. Si Trump parvient à retarder et à jeter suffisamment de doute sur le décompte des voix populaires, les gouverneurs des États qui doivent certifier l’élection du candidat à être nommé au collège électoral auront des difficultés à le faire. Cela entraînera une crise constitutionnelle majeure.
Si cela devait arriver, le Congrès devrait prendre une décision et il y aura un grand combat à Capitol Hill. Pendant ce temps, les gens seront dans les rues pour protester et certaines manifestations devraient être violentes.
Au milieu de l’année, le FBI avait rapporté que les Américains avaient établi un nouveau record de 3,9 millions de vérifications de casier judiciaire pour acheter ou posséder des armes à feu. «Les troubles civils, les émeutes, les pillages et les appels à démanteler la police sont sans aucun doute des facteurs qui expliquent pourquoi cette tendance augmente», a déclaré Mark Oliva de la National Shooting Sports Foundation, une association professionnelle de l’industrie des armes à feu.
Dans les armureries, les armes et les munitions se vendent plus vite qu’elles ne peuvent être stockées. Les Américains ont acheté jusqu’à présent près de 17 millions d’armes à feu en 2020, plus que toute autre année enregistrée, a rapporté le Los Angeles Times.
Les gens et les entreprises se préparent à d’éventuelles violences et chaos post-électoraux. Certaines personnes soutiennent l’idée que les manifestants ne devraient pas être simplement accompagnés de pancartes et demandent aux gens de porter des équipements de protection personnel, y compris des gilets pare-balles, des casques etc.
Une coalition de plus de 130 organisations différentes prévoit des manifestations à travers les États-Unis, dans le cas où Donald Trump tente de saper l’intégrité de l’élection et de revendiquer la victoire avant que tous les bulletins de vote ne soient comptés.
Quelques jours avant l’élection présidentielle américaine, des entreprises telles que Walmart ont temporairement retiré toutes les armes et munitions des étagères des magasins aux États-Unis avant d’éventuelles «troubles civils» après les élections.
Vendredi 5 février 2016, un accord a été conclu entre le Président de la République d’Haïti Michel Martelly et les présidents du Sénat, Jocelerme Privert et de la Chambre des députés, Cholzer Chancy pour la continuité institutionnelle à la fin du mandat du Président de la République en l’absence d’un président élu et pour la poursuite du processus électoral entamé en 2015.
Le texte se lit comme suit :
«Accord politique pour la continuité institutionnelle à la fin du mandat du Président de la République en l’absence d’un président élu et pour la poursuite du processus électoral entamé en 2015
Vu les articles 92, 92-1, 95, 95-1, 98, 98-3, 118, 134-1, 134-2, 134-3, 149, 149-1 de la Constitution de 1987 amendée ;
Vu l’article 134-1 de la Constitution de 1987 amendée consacrant la fin du quinquennal du président de la République le 7 février de la 5ème année de son mandat ;
Vu l’article 134-3 de la Constitution de 1987 amendée disposant que le président de la République ne peut bénéficier d’aucune prolongation de mandat ;
Considérant l’engagement de tous les acteurs intéressés dans la démarche pour trouver une solution haïtienne allant dans le sens des intérêts supérieurs du peuple haïtien, de la préservation des acquis démocratiques et de la consolidation de la cohésion nationale;
Considérant l’urgence de rassurer et d’inspirer plus de confiance à tous les acteurs impliqués dans le processus électoral;
Considérant le dysfonctionnement du Conseil électoral provisoire (CEP) et la nécessite de le redynamiser en vue de poursuivre le processus électoral ;
Considérant la fin du mandat du Président de la République le 7 février 2016 ;
Considérant l’obligation pour les deux (2) pouvoirs de l’Etat, codépositaires de la souveraineté nationale, de trouver une solution haïtienne afin d’assurer la continuité de l’Etat en s’inspirant des dispositions constitutionnelles, en recherchant un large consensus de toutes les forces vives de la Nation, en tenant compte de la situation exceptionnelle ;
Considérant qu’il est impératif de parvenir à un accord entre les pouvoirs politiques de l’Etat afin de créer les conditions de stabilité et de paix sociale;
Considérant l’entrée en fonction des parlementaires de la 50ème législature ;
Considérant qu’il y lieu de mettre en place un gouvernement doté de la confiance du Parlement ;
Après consultation engagée par le président de la République avec les présidents des deux (2) chambres,
LES REPRESENTANTS DES DEUX (2) POUVOIRS POLITIQUES, CO-DÉPOSITAIRES DE LA SOUVERAINETE NATIONALE, SE SONT ENGAGÉS À METTRE EN APPLICATION CE QUI SUIT :
I. Du départ du Président du pouvoir le 7 février 2016
1. Le Président de la République, par-devant l’Assemblée Nationale fait une adresse à la Nation relativement à la fin de son mandat et de son départ du pouvoir le 7 février 2016. Il informe le Parlement, à titre de Co-dépositaire de la souveraineté nationale, du vide provoqué par cette situation au niveau du pouvoir exécutif.
2. Le Président de l’Assemblée Nationale, par un message responsif, dit prendre note du message du Président de la République et constate le vide présidentiel entrainant le dysfonctionnement du Pouvoir exécutif.
3. Le vide une fois constaté, le Président de l’Assemblée Nationale charge le Premier Ministre en poste de la gestion des affaires courantes et annonce l’élection par l’Assemblée Nationale d’un Président Provisoire.
4. Le Président de l’Assemblée Nationale en profite pour informer de la tenue dans un délai ne dépassant pas cinq (5) jours calendaires des élections Présidentielles par l’Assemblée Nationale pour combler le vide.
5. Une commission bicamérale est immédiatement constituée pour définir et tracer la procédure à suivre pour la réalisation de ces joutes électorales qui doivent être inclusives honnêtes et transparentes.
6. L’élection du Président provisoire aura lieu 48 heures après la fin des inscriptions.
7. Le mandat du Président provisoire est de 120 jours maximum à partir de la date de son installation. Le cas échéant l’Assemblée Nationale prendra les dispositions qui s’imposent.
II. De la part du Président provisoire de la République
1. À entrer en consultation avec les principaux partis politiques représentés au Parlement, des groupes politiques non représentés au Parlement et les acteurs de la société civile afin de recueillir des propositions de noms de personnalités ayant les compétences et les qualités pour exercer la fonction de Premier Ministre.
2. À entrer en consultation avec les Présidents des deux (2) chambres du Parlement autour du choix d’un Premier ministre à designer.
III. De la part du Parlement
1. À confirmer l’éligibilité du Premier ministre de consensus désigné.
2. À inviter le Premier Ministre, accompagné des membres de son gouvernement, à se présenter par devant les deux (2) chambres, en séance plénière afin de recevoir le vote de confiance de sa déclaration de politique générale. Une fois le vote de confiance obtenu, le Premier Ministre est immédiatement installé dans ses fonctions.
IV. De la redynamisation du Conseil électoral provisoire (CEP)
1. Convocation, à l’initiative du Président provisoire des secteurs ayant délégué des représentants au précédent Conseil électoral provisoire (CEP) aux fins de confirmer ou de désigner de nouveaux membres en vue de la reprise des activités au CEP, dans un délai n’ excédant pas 72 heure.
2. Publication de l’arrêté Présidentiel de nomination des nouveaux membres du CEP.
V. De la poursuite du processus électoral initié au cours de l’année 2015
1. Relance par le CEP du processus électoral après évaluation des étapes déjà franchies :
a) Mise en application des recommandations techniques de la Commission indépendante d’évaluation électorale.
b) Finalisation et proclamation des résultats des élections municipales.
2. Organisation du deuxième tour de l’élection présidentielle, des élections législatives partielles et des élections locales (24 avril 2016).
3. Proclamation des résultats définitifs (6 mai 2016).
4. Installation du Président élu de la République (14 mai 2016).
Fait de bonne foi à Port-au-Prince, le 5 février 2016, en trois (3) originaux.
Le Président de la République Michel Joseph Martelly
Le Président du Sénat de la République Jocelerme Privert
Le Président de la Chambre des députés Cholzer Chancy »