Tag: inflation

  • L’euro repasse au-dessus du seuil de parité avec le dollar

    Au lendemain d’une hausse de taux d’intérêt d’une ampleur inédite, l’euro est repassé au-dessus de la parité avec le dollar. La Banque centrale européenne (BCE) a accéléré jeudi le resserrement de sa politique monétaire pour tempérer l’inflation de la zone euro en relevant les taux directeurs de 75 points de base.

    Servant de référence dans un contexte de liquidités abondantes, le taux sur les dépôts bancaires à la BCE, ramené de -0,5 % à 0 % en juillet, passe ainsi à 0,75 %. La banque centrale, qui définit la politique monétaire des 19 pays utilisant l’euro, avait maintenu les taux en territoire négatif depuis 2014 dans le but d’inciter les dépenses et de lutter contre la faible inflation.

    Toutefois, les prix ont grimpé en flèche depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février. Des facteurs tels que les problèmes persistants de la chaîne d’approvisionnement et les effets induits par les récentes vagues de chaleur ont contribué à l’inflation. Ainsi, les prix à la consommation de la zone ont augmenté de 9,1 % en août, établissant un neuvième record consécutif.

    L’euro avait chuté de plus de 10 % cette année, le laissant se négocier à environ 1 dollar, un niveau jamais vu depuis deux décennies. Les analystes et les investisseurs pariaient que l’euro continuerait de chuter même après avoir atteint la parité avec le dollar alors que les perspectives économiques de l’Europe s’assombrissent et que la Réserve fédérale américaine relève ses taux pour lutter contre l’inflation.

    Le dollar américain, qui a servi de refuge aux investisseurs fuyant l’euro et la livre, s’est déprécié face à un panier de devises majeures alors qu’un important appétit pour le risque a freiné la demande pour le billet vert. L’indice du dollar américain était en baisse d’environ 1 % vendredi matin alors que les traders prennent des bénéfices après une forte augmentation qui a poussé la devise refuge de choix à un niveau record plus tôt cette semaine.

  • Anpil moun pran lari pou pwoteste kont lavi chè ak vyolans

    Lendi, plizyè milye ayisyen te foule beton an pou yo te pwoteste kont vyolans, kidnaping, lavi chè, rate gaz, ak valè goud la k’ap degrigole.

    Enflasyon ap bay pwoblèm patou nan mond lan. Men ogmantasyon pri manje yo patikilyèman douloure an Ayiti, kote fanmi yo depanse plis pase 50% nan revni yo nan lamajay. Nan mwa jen, enflasyon anyèl la te rive 29%, ki se ekspansyon ki pi enpòtan depi nan fen ane 2003. Sous prensipal enflasyon sa se ogmantasyon pri manje ak bwason ki pa gen alkòl, ki te depase 30%.

    Nan plizyè gran vil nan peyi a, moun yo te pran lari pou leve vwa yo, eksprime fristrasyon yo ak kòlè yo kont sitiyasyon ekonomik yo k’ap degrade, alòs ke lekòl pwal louvri. Nan Pòtoprens, lapolis te degaje manifestan yo, debleye lari yo pandan manifestan an kòlè t’ap mete barikad anflame nan kèk zòn.

    Nan okap, lidè goch Moise Jean Charles te nan tèt manifestasyon yo. Li te pwan lari ak plizyè milye manifestan ki pat kache fristrasyon yo kon kominote entènasyonal la. Anpil moun te mete chemiz wouj ki gen mo “endepandans”. Yo t’ap flote drapo Nwa-Wouj yo pandan yo t’ap denonse enjerans peyi oksidantal yo nan zafè peyi a.

    Gen kèk nan manifestan ki t’ap flote drapo Larisi ak Lachin pandan yo t’ap blame kominote entènasyonal la, patikilyèman Etazini, Core Group, ak Nasyonzini, pou kontribisyon yo nan sitiyasyon aktyèl an Ayiti ki ap degrade chak jou.

    Pandan ke pri pwodwi premye yo ap monte, moun yo ap bat dlo pou fè bè nan mitan vyolans gang ak kidnaping ki achte lari Pòtoprens lajan kontan. Moun yo pè kite kay yo pou al chache lavi. Kòm rezilta, plis moun gen pwoblèm pou yo bay tèt yo ak fanmi yo manje, e plizyè milyon moun fè fas ak grangou.

  • Le Panama établit des contrôles des prix alimentaires après un mois de protestations

    En réponse aux récentes protestations généralisées et aux fermetures de routes, le Panama a récemment établi une série de plafonds de prix, de contrôles des marges bénéficiaires et de subventions qui affectent les biens de consommation. Il s’agit notamment d’un plafonnement de la marge bénéficiaire brute sur 11 produits alimentaires importés ; un plafonnement des prix de détail pour 18 produits alimentaires (importés et locaux) ; ainsi que des subventions pour 36 produits alimentaires produits localement, considérés comme nécessaires pour les consommateurs, reflétant les plaintes selon lesquelles les Panaméens ne pouvaient plus se permettre les biens essentiels. Ces mesures ont été mises en place pour une durée de 6 mois (prorogeable), dans le but de faire face aux troubles sociaux.

    Le taux d’inflation des prix à la consommation au Panama est passé de 4,22 % en mai 2022 à 5,20 % en juin. Bien que le taux semble relativement faible, il est significatif pour ce pays dollarisé habitué à une faible inflation. Par exemple, le taux d’inflation du pays n’était que de 1,6 % l’an dernier. En comparaison, il était de 6,9 ​​% en Amérique latine et dans les Caraïbes.

    Au Panama, les catégories les plus critiques de l’indice des prix à la consommation sont les aliments et les boissons non alcoolisées (22,4 % du panier de consommation des ménages) et les transports (16,8 %). Les prix des produits dans les deux catégories ont grimpé en flèche dans le monde entier et les Panaméens ressentent la pression.

    Irrité par les prix élevés des articles essentiels, le peuple est descendu dans la rue dans une vague de manifestations antigouvernementales décrite comme la plus importante depuis des décennies. Les manifestations socio-économiques ont commencé fin juin sur l’augmentation des coûts du carburant, de la nourriture, des médicaments et de l’énergie affectée par l’inflation. Les préoccupations de longue date liées aux inégalités et à la corruption ont également joué un rôle.

    Le dirigeant de gauche et ancien candidat à la présidence Saul Mendez affirme que la cause profonde de la hausse du coût de la vie au Panama est un modèle économique qui maximise les profits des entreprises au détriment d’une population de plus en plus appauvrie. Il a également affirmé que le problème a été exacerbé par des facteurs externes.

    Un dialogue entre l’exécutif du gouvernement panaméen et les manifestants, y compris les syndicats, a eu lieu avec l’Église catholique panaméenne en tant que facilitateur pour résoudre la situation. Le dialogue a abordé huit sujets, dont la réduction des prix du carburant, les subventions sur les denrées alimentaires de base et une augmentation du budget de l’éducation publique.

  • L’inflation annuelle en Haïti atteint un seuil inédit depuis 2 décennies en juin

    L’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) rapporte que l’inflation annuelle en Haïti a atteint un niveau record. En juin, les prix ont augmenté de 29 % en glissement annuel, l’expansion la plus importante depuis la fin de 2003, l’inflation ayant atteint 38,4 % en décembre.

    Les principaux moteurs de cette inflation sont la hausse des prix de l’alimentation et des boissons non alcoolisées, qui ont atteint 30,7 % en juin 2022. Il est important de noter que cette composante du panier de consommation représente plus de la moitié du budget des ménages en Haïti. Ainsi, la population haïtienne a de plus en plus de difficultés à se nourrir.

    Évolution de l’inflation en Haïti

    Évolution de l’inflation en Haïti

    Variation annuelle


    Institut haïtien de la statistique et de l’informatique (IHSI)


    Haïti traverse une grave crise socio-économique, exacerbée par une violence accrue alimentée par des gangs lourdement armés et le coût élevé des importations, principalement des produits pétroliers et des produits de première nécessité.

    Alors que les produits locaux ont augmenté de 21,8 % en juin 2022 par rapport à juin 2021, les produits importés ont affiché une augmentation colossale de 41,7 %. Le pétrole est un intrant économique important. Ainsi, une hausse du prix des produits pétroliers pousse l’inflation vers le ciel. Le coût réel du pétrole a atteint un sommet en sept ans au milieu de la guerre russo-ukrainienne.

    Selon les dernières données, le Grand Sud est le plus touché par la flambée des prix. Cette région du Sud composée des départements du Sud, de la Grande-Anse et des Nippes et coupée de la grande aire métropolitaine de Port-au-Prince depuis plus d’un an a enregistré une inflation de 31,4 %.

    La flambée des prix touche la plupart des pays et des zones économiques du monde, des pays en développement aux pays avancés. Ils luttent tous contre la hausse des prix après que la pandémie de COVID-19 a plongé les chaînes d’approvisionnement mondiales dans le chaos et que la guerre en Ukraine a poussé les prix des aliments et du carburant à de nouveaux sommets.

    Partout dans le monde, les gouvernements prennent des mesures pour maîtriser l’inflation et atténuer son impact sur leurs citoyens. En Haïti, les autorités ne font aucun effort pour gérer l’inflation qui contribue à la misère de la population, de même que leur inaction contre la violence des gangs qui rend le pays invivable.

  • Haïti : l’inflation s’accélère encore en avril, à 26,7 % sur un an

    En avril, les prix à la consommation en Haïti ont augmenté de 26,7 % d’une année à l’autre. Il s’agit d’une légère hausse par rapport à mars (+ 25,9 %), dans un contexte de hausse des prix des matières premières à l’échelle internationale, en particulier les produits alimentaires et les dérivés du pétrole. Au cours des 3 dernières années, le taux d’inflation des services et des biens de consommation a oscillé entre 10,9 % et 27,8 %. Pour l’année 2022, une inflation moyenne de 25,44 % a été calculée.

  • Haïti : l’inflation grimpe à 25,9 % en mars avec le renchérissement des importations

    L’inflation en Haïti a encore accéléré en mars, selon le constat de l’Institut haïtien de statistique et d’informatique (IHSI). Les prix ont augmenté de 25,9 % sur un an sous l’effet d’un bond des prix des produits importés qui ont grimpé de 36,2 % en rythme annuel alors que les prix des produits locaux ont augmenté de 20,2 % par rapport à mars 2021.

    Face à la flambée des prix, les Haïtiens rencontrent de plus en plus de difficultés pour se nourrir. Les produits alimentaires font partie des produits affichant les taux d’inflation les plus élevés. Dans la restauration, les plats ont augmenté de 32,6 % en glissement annuel.

    Les produits qui ont su influencer le glissement annuel de l’IPC sont :

    Alimentation : riz (en moyenne 39,6 %), pain (29,2 %), viande (en moyenne 22,7 %), lait (en moyenne 28,9 %), l’huile comestible (67,5 %), citron (15,8 %) et sucre (en moyenne 30,3 %).

    Transports : entretien de véhicule privé (37,6 %) essence et gas-oil (66,6 %).

    Articles d’habillement et chaussures : chemise (29,8 %), pantalon pour homme (27,1 %), soulier, tennis (36,7 %), sandales (30 %).

    Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles : loyer du logement (19,4 %), eau (42 %), charbon de bois (34,8 %), gaz propane (66,4 %) et kérosène (118,8 %).

    Santé : médicaments (30,1 %) et lunettes à verres correcteurs (22,3 %).

    L’inflation élevée n’est en aucun cas une préoccupation réservée à Haïti. Dans la plupart des pays du monde, l’inflation a atteint des sommets pluriannuels, stimulée par un rebond de l’activité économique et une pression supplémentaire due aux perturbations généralisées de la chaîne d’approvisionnement.

  • L’inflation a augmenté partout dans le monde, Haïti n’a pas été épargné

    L’inflation élevée n’est en aucun cas une préoccupation réservée aux pays à faible revenu et aux marchés émergents. Dans la plupart des pays du monde, l’inflation a atteint des sommets pluriannuels, stimulée par un rebond de l’activité économique et une pression supplémentaire due aux perturbations généralisées de la chaîne d’approvisionnement.

    Alors que les économistes s’attendaient à ce que l’inflation se modère cette année avec des signes d’atténuation des chocs d’offre, la guerre russo-ukrainienne et les récents blocages induits par une résurgence des cas de COVID-19 dans certaines parties de la Chine, « l’usine du monde », ont fait dérailler une grande partie de cet optimisme.

    Selon diverses sources, le dernier taux d’inflation mondial est à deux chiffres. Les taux d’inflation des pays du G20 sont en moyenne proches de 11 %, la Turquie ayant le taux le plus élevé à 61,14 % et l’Argentine à 55,1 %.

    Aux États-Unis, l’inflation atteint 8,5 %, la plus élevée depuis le début des années 1980. Ce taux est également loin du niveau d’environ 2 % que la Fed considérait comme optimal.

    En Haïti, l’inflation s’accélère également. D’un mois à l’autre, les prix à la consommation ont augmenté de 1,6 % pour atteindre 25,9 % en glissement annuel en mars, contre 25,2 % le mois précédent, les produits alimentaires faisant partie des produits affichant les taux d’inflation les plus élevés.

    Haïti – Inflation mensuelle

    20 pays avec les taux d’inflation les plus élevés au monde

    (mars 2022)

    Source: sur la base de différentes sources de données


  • Hausse historique des taux de la Fed américaine pour contrer l’inflation

    La Réserve fédérale a relevé mercredi ses taux directeurs d’un demi-point de pourcentage, sa plus forte hausse depuis 2000, alors qu’elle tente de contenir l’inflation galopante. Cette décision unanime est un signe que la banque centrale américaine envisage sérieusement de refroidir l’économie et le marché du travail alors que l’inflation persiste et que les responsables craignent qu’elle ne devienne permanente.

    “Je voudrais profiter de cette occasion pour parler directement au peuple américain. L’inflation est beaucoup trop élevée. Nous comprenons les difficultés qu’elle cause et nous agissons rapidement pour la faire reculer.”

    Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell

    Au cours des deux dernières années, les taux ont été proches de zéro pour aider l’économie à traverser la pandémie. Cependant, certains craignent que des taux d’intérêt aussi bas aient également maintenu la pression sur l’inflation, qui est maintenant à 8,5 %, la plus élevée depuis le début des années 80. L’inflation est également loin du niveau d’environ 2 % que la Fed juge optimal.

    Le contrôle des taux d’intérêt est le principal outil de la boîte à outils de la Fed pour contrôler l’inflation. La Fed devrait procéder à de nouvelles hausses de taux pour maîtriser la pire inflation que les États-Unis aient connue en 40 ans.

    Cependant, augmenter les taux trop ou trop tard risque d’étouffer la demande si sévèrement que les États-Unis entrent en récession — une période au cours de laquelle les gens réduisent largement leurs achats, l’économie se contracte et le chômage augmente.

  • Accélération des prix à la consommation en Haïti

    Selon les dernières données publiées par L’Institut Haïtien de Statistique et d’informatique (IHSI), le taux d’inflation annuel en Haïti s’est accéléré à 25,2 % en février 2022, le plus élevé depuis août 2020, lorsque l’indice des prix à la consommation a atteint 27,8 %. Les nécessités vitales restent les principaux contributeurs, avec des prix alimentaires en hausse de 25,9 % et le coût de la santé en hausse de 25,2 %. Le transport a également été un facteur prépondérant puisque les prix ont bondi de 30,2 % sur un an.

  • Les prix du blé bondissent, signalant une inflation alimentaire accrue en Haïti

    Les céréales sont actuellement le principal contributeur à l’approvisionnement alimentaire en Haïti. La forte dépendance à l’égard des importations rend Haïti vulnérable aux flambées des prix. Avec des prix du blé qui ont bondi de 37 % jusqu’à présent en 2022 après avoir augmenté de plus de 20 % en 2021, Haïti pourrait être affecté négativement par le conflit russo-ukrainien.

    Haïti ne produit pas assez de nourriture pour répondre à la demande intérieure. Elle doit importer une part importante des produits agricoles qu’elle consomme. Les produits céréaliers, en particulier le blé et la farine, sont des composants essentiels de l’alimentation haïtienne. Depuis l’année dernière, les prix du blé ont bondi des États-Unis à la Russie, atteignant un record en Europe et augmentant les prix des pâtes, du pain et d’autres produits à base de blé dans le monde entier. Et avec la guerre, il n’y a peut-être pas beaucoup de soulagement à l’horizon.

    La Russie et l’Ukraine sont les plus grands exportateurs de blé au monde, représentant près de 30 % de toutes les exportations internationales. Les attaques russes pourraient perturber la capacité des agriculteurs ukrainiens à planter et à récolter, réduisant ainsi l’offre importante de ce produit de base sur le marché en 2022.

    Il convient de mentionner qu’Haïti importe principalement des États-Unis. Néanmoins, la guerre en Europe aura un impact sur les prix des denrées alimentaires dans le pays. Le Washington Post rapporte que le conflit pourrait augmenter les prix des denrées alimentaires aux États-Unis, car la région est l’un des plus grands producteurs de blé et d’huiles végétales au monde.

    Les perturbations pourraient durer des mois, voire des années, car la production agricole dans la région pourrait être interrompue et mettre beaucoup de temps à redémarrer. De plus, il y a déjà un blocus sur les ports de la mer Noire. Au moins à court terme, une telle perturbation entraînera une pénurie mondiale d’approvisionnement, poussant les prix à la hausse.

    Alors que le monde a beaucoup de blé, certains pays ont accumulé des stocks, et ils en accumuleront probablement davantage en cette période de crise. En juin de l’année dernière, l’agence alimentaire de l’ONU avait averti que certains pays à faible revenu verraient les coûts d’importation des aliments grimper. Moins de 20 % de la population mondiale, y compris la Chine, a réussi à stocker plus de la moitié du maïs, du blé et d’autres céréales de la planète, ce qui a entraîné une forte augmentation des prix à travers le monde et plongé davantage de pays dans la famine.

    De plus, l’année dernière, la Russie avait commencé à taxer les exportations pour protéger les approvisionnements et contrôler les coûts intérieurs. Cela a contribué à ralentir les expéditions et à soutenir les prix ailleurs tout en donnant aux fournisseurs rivaux la possibilité de s’emparer de plus de parts de marché. Pourtant, l’offre peine à suivre la demande.

    De plus, le pétrole, la principale source d’énergie, sert également à produire d’autres formes d’énergie telles que l’électricité ou les produits de raffinage, qui, à leur tour, fabriquent divers biens et ont un impact sur les processus de transport. Ce conflit affectera l’un des plus importants producteurs de pétrole au monde contribuant à l’inflation mondiale, y compris Haïti.

    Lorsque vous tenez compte de l’inflation, de la hausse du coût du carburant et de la perturbation de l’approvisionnement en blé, il en résulte des prix plus élevés pour les clients. La hausse des prix va devenir un défi douloureux pour Haïti, qui ne produit pas assez de nourriture pour répondre à la demande intérieure.

    Les importations de blé en Haïti en 2021 étaient prévues à environ 420 000 tonnes métriques (MT), une quantité qui devrait augmenter alors que la production locale diminue. Avec des inquiétudes concernant le resserrement de l’offre de blé chez les principaux producteurs, les produits finis, y compris, le pain et les pâtes dans les pays importateurs deviennent plus coûteux. Cela ne menace pas seulement un coût de la vie plus élevé ; il augmente, aggravant la faim dans le pays et un taux de criminalité déjà insupportable.