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  • La valorisation boursière d’Apple a atteint 3 000 milliards de dollars

    La capitalisation boursière d’Apple a dépassé les 3 000 milliards de dollars vendredi, une étape historique alors que la plus grande entreprise du monde continue de croître grâce à des ventes et des bénéfices résilients. Pour mettre cela en contexte, le Royaume-Uni, la cinquième plus grande économie du monde, avait un PIB de 2,67 mille milliards de dollars en 2022.

    Les actions d’Apple ont gagné 48 % en valeur jusqu’à présent cette année à 193,97 $ par action à la clôture du marché, vendredi. Certains analystes prévoient qu’elles pourraient atteindre 219 dollars cette année. En revanche, le S&P 500, un indice qui regroupe les 500 plus grandes entreprises américaines, a augmenté de 16 % depuis le début de l’année.

    Apple, la plus grande entreprise au monde, a enregistré un chiffre d’affaires de 94,8 milliards de dollars au cours de son deuxième trimestre fiscal clos le 1er avril, en baisse de 3 % d’une année sur l’autre. La société a enregistré des ventes nettes totales de 94,8 milliards de dollars, contre 97,2 milliards de dollars à la même période il y a un an.

    Outre Apple, seules cinq entreprises dans le monde ont une valorisation supérieure à 1000 milliards de dollars. Apple a près de 500 milliards de dollars de plus que la deuxième plus grande entreprise, Microsoft (capitalisation boursière de 2 500 milliards de dollars), tandis que Saudi Aramco (2 100 milliards de dollars), Alphabet (1 500 milliards de dollars), Amazon (1 300 milliards de dollars) et Nvidia (1000 milliards de dollars) complètent le club exclusif de mille milliards de dollars, selon Forbes.

  • Wall Street a connu sa pire semaine depuis mars 2020

    Les principaux indices de Wall Street ont terminé en forte baisse vendredi, entraînant la chute des marchés boursiers américains pour la quatrième journée consécutive. Le Nasdaq, l’indice à forte composante technologique, a été particulièrement touché.

    L’indice composite Nasdaq a chuté de 7 % pour la semaine, sa pire baisse hebdomadaire depuis octobre 2020. Pour les indices boursiers de référence tels que le Dow Jones des industrielles et le S&P 500, un indice qui suit la performance des 500 principales sociétés américaines, c’était leur troisième semaine consécutive de perte.

    Les actions Netflix font partie des actions les moins performantes du S&P 500 perdant environ un tiers de leur valeur au cours de l’année écoulée en raison du ralentissement de la croissance des abonnés. Les actions des petites banques poursuivent leur baisse d’une semaine, menées par Huntington Bancshares (HBAN) suite à son rapport sur les gains.

    Quant aux contrats à terme sur le pétrole brut, ils sont également en baisse. Alors que le pétrole est en hausse de 13 % cette année, la matière première chute une deuxième journée pour s’établir en dessous de 85 dollars le baril. L’augmentation de l’offre de pétrole brut aux États-Unis a contribué à prolonger sa baisse par rapport au niveau le plus élevé depuis 2014. Les analystes, cependant, voient toujours le prix du pétrole augmenter, car rien n’a fondamentalement changé.

    La cryptomonnaie, un marché très volatil, connaît une vente massive. Le crypto le plus populaire, Bitcoin, a chuté à son plus bas niveau en cinq mois. Selon les données de l’échange de cryptomonnaie CoinMarketCap, le marché de la cryptomonnaie a perdu 150 milliards de dollars jeudi. La baisse s’explique en partie par la proposition de la banque centrale russe d’interdire l’utilisation et l’extraction de cryptomonnaie. Alors que le prix du Bitcoin a baissé de 10 % à moins de 39 000 de dollars, d’autres populaires cryptomonnaies telles que Ether, XRP et Solana se négocient également en baisse de pourcentages à deux chiffres.

    Par ailleurs, Ataman Ozyildirim, directeur principal de la recherche économique au Conference Board, a noté que le produit intérieur brut (PIB) ralentirait à 2,2 % (annualisé) au premier trimestre. Cependant, le PIB devrait bondir de 3,5 % pour l’ensemble de l’année, bien au-dessus des niveaux d’avant la pandémie.