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  • Lancement de l’extension des bons du Trésor aux entreprises et aux particuliers

    Le Ministre de l’Économie et des Finances d’Haïti, M. Michel Patrick Boisvert, et le Gouverneur de la Banque de la République d’Haïti, M. Jean Baden Dubois, ont lancé ce mardi le Programme d’Expansion des Bons du Trésor aux Entreprises et aux Particuliers.

    Dans son allocution, le Gouverneur, accompagné des membres du Conseil d’Administration de la BRH, a annoncé que ce programme d’expansion des Bons du Trésor est une étape vers la création d’un marché financier et des capitaux en Haïti.

    Un bon du Trésor est un titre de créance émis par un gouvernement pour soutenir les dépenses et les obligations du gouvernement. Ils sont souvent considérés comme des investissements à faible risque puisque le gouvernement émetteur les soutient avec son pouvoir d’imposition.

    Bien que les obligations du Trésor soient généralement considérées comme l’un des investissements les plus sûrs, certains risques subsistent. Ils impliquent des risques d’inflation, des risques politiques et des risques de solvabilité de la banque centrale.

    Les titulaires du MEF et de la BRH ont signé un protocole d’accord pour fixer les conditions dans lesquelles chacune de ces institutions devra gérer les émissions de bons du Trésor sur le marché intérieur pour le compte de l’État, selon un tweet de la BRH.

  • Le pétrole bondit, les répercussions en Haïti seront sévères

    La semaine dernière, le prix du brut West Texas Intermediate (WTI), la référence américaine, a dépassé les 80 dollars pour la première fois depuis novembre 2014. Le brut Brent a atteint un sommet en trois ans. La récente remontée des prix de l’énergie reflète un rebond de la demande mondiale qui contribue aux pénuries d’énergie dans les grandes économies comme la Chine, l’Europe et l’Inde. En Haïti, les répercussions des prix élevés des produits pétroliers seront graves avec un gouvernement incapable de percevoir des impôts pour continuer les subventions pétrolières au milieu de la violence des gangs et des troubles politiques.

    Alors que la crise énergétique frappe de grandes économies dans un contexte de reprise économique mondiale, elle est une préoccupation notable en Haïti, car la petite économie souffre souvent de pénuries de produits pétroliers en raison d’un manque de réserves étrangères suffisantes pour financer les importations, ressources fiscales pour les subventions, et d’un marché efficace.

    Haïti, qui enregistre constamment d’énormes déficits commerciaux, manque souvent de réserves de change suffisantes pour financer ses produits pétroliers à travers le Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD). Selon les responsables gouvernementaux, il y a souvent un décalage entre la livraison des produits pétroliers au secteur privé et le paiement. En conséquence, le gouvernement n’a pas toujours les moyens de payer ses fournisseurs qui facturent des frais supplémentaires pour le temps qu’ils passent dans les ports d’Haïti incapables de livrer les marchandises.

    La banque centrale puise dans ses réserves épuisantes pour payer les factures afin de faciliter l’importation de produits pétroliers. En août dernier, le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH) a indiqué que la banque centrale avait déboursé 550 millions de dollars pour permettre au pays de payer la facture des produits pétroliers cet exercice 2021.

    La terreur des gangs contrôlant la majeure partie du pays n’arrange pas non plus la situation. Leurs activités, ainsi que les instabilités politiques, ont étouffé l’économie haïtienne. En conséquence, le gouvernement n’a pas atteint son objectif de recettes fiscales et a considérablement réduit ses dépenses.

    Le gouvernement haïtien avait connu de graves déficits budgétaires en partie à cause de ses subventions aux produits pétroliers. Une telle subvention implique l’utilisation de ressources publiques rares et de recettes fiscales sacrifiées. Pour l’exercice 2021, l’État a financé plus de 21 milliards de gourdes au titre de la subvention pétrolière.

    Malgré l’effort budgétaire du gouvernement pour maintenir les prix bas à la pompe, la marchandise est toujours hors de portée et rare. La subvention pétrolière, de plus en plus inabordable par le gouvernement, le marché noir a prospéré tandis que la PNH détourne de précieuses ressources de la lutte contre les gangs pour empêcher la vente d’essence de manière informelle.

    De plus, les gangs ont prouvé leur capacité à choquer facilement le marché en contrôlant les artères autour des terminaux pétroliers, dont Varreux, représentant 70 % de la capacité de stockage d’Haïti. On assiste trop souvent à de longues files d’attente aux pompes à travers la capitale. De nombreuses stations essence sont fermées parce que la violence perturbe la livraison de carburant. Les compagnies pétrolières disent qu’ils en ont assez et demandent au gouvernement de faire ce qu’il faut pour sécuriser le flux de ce produit, qui est essentiel à l’économie.

    À Port-au-Prince 3e circonscription, les gangs opèrent sur la route nationale numéro 2, qui donne accès au terminal de Thor, et une route vitale reliant quatre départements au reste du pays d’une dizaine de départements. Cette artère logistique vitale pour la distribution des produits pétroliers dans le pays est impraticable.

    Limité au nord par le port de Port-au-Prince, Thor est le principal goulot d’étranglement énergétique d’Haïti qui importe la totalité de son carburant. Les carburants arrivent aux terminaux pétroliers de Thor et Varreux, prêts à être consommés.

    La hausse du prix du pétrole sur le marché international crée une pression fiscale supplémentaire sur le budget de l’État, qui est déjà incapable de financer les investissements dans les projets de développement du pays ou de payer les services publics essentiels comme le ramassage des ordures.

    Quand le carburant est disponible, il peut coûter jusqu’à cinq fois les prix cibles du gouvernement. Vendus à des prix prohibitifs, les produits pétroliers contribuent à l’augmentation du coût de la vie, créant plus de pression sociale sur une économie déjà volatile.

    « À chaque fois qu’il faut s’approvisionner en produits pétroliers, c’est un casse-tête. Avec la hausse des prix sur le marché international, ce financement sera certainement supérieur à 30 milliards de gourdes », a expliqué le ministre de l’Économie et des Finances d’Haïti, M. Michel Patrick Boisvert évoquant la subvention des produits pétroliers qui a coûté plus de 21 milliards de gourdes à l’État haïtien au cours de l’exercice 2020-2021.

    Les prix au comptant du pétrole brut brent étaient en moyenne de 74 $ le baril (b) en septembre, en hausse de 4 $/b par rapport à août et de 34 $/b par rapport à septembre 2020. Les prix resteront proches de 81 $/b pour le reste de 2021, soit 10 $/b de plus que les prévisions précédentes.

  • Michel Patrick Boisvert reconduit au poste de ministre de l’Économie et des Finances

    L’ancien ministre de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) Michel Patrick Boisvert a été reconduit au poste de de l’Economie et des Finances (MEF) lundi en Haïti par un arrêté nommant les membres du cabinet ministériel signé par le nouveau Premier Ministre Ariel Henry.

    Michel Patrick Boisvert est l’un des nombreux ministres, dont l’ancien Premier ministre par intérim, le Dr Claude Joseph, le ministre de la Justice Rockfeller Vincent et la ministre de la Santé Gréta Roy Clement qui ont été reconduits dans leurs fonctions.

    M. Boisvert avait pris les rênes du ministère de l’Economie et des Finances après son installation, le jeudi 5 mars 2020, par l’ancien Premier ministre Joseph Jouthe.

    Selon son profil LinkedIn, le nouveau titulaire du ministère de l’Économie et des Finances est fonctionnaire depuis 1995. Il occupait également auparavant le poste de directeur général dudit ministère depuis 2018.

    Le ministère de l’économie et des finances est l’un des ministères les plus importants du gouvernement Haïtien. Il a pour mission fondamentale de formuler et de mettre en application la politique économique et financière de l’état.

    En tant que ministre de l’Économie et des Finances, M. Boisvert sera chargé de gérer la trésorerie haïtienne. Il détermine également la politique fiscale de l’État, d’assurer la perception des impôts et taxes, de gérer les actifs de l’État.

    Entre autres, il coordonne également les travaux de préparation du budget général de la république et veille à son exécution et établit, avec l’aide de la Banque centrale, la politique monétaire du pays et supervise son exécution.

  • Budget 2020-2021 : le grand optimisme du gouvernement Haïtien

    Mercredi à l’issue de l’exercice 2019-2020, le Ministère de l’Économie et des Finances de la République d’Haïti a publié les grandes masses du budget de l’exercice 2020-2021. Le nouveau budget adopté par le Conseil des ministres s’élève à deux cent cinquante-quatre milliards sept cent quatre millions (254 704 000 000) de gourdes.

    Le Parlement a bloqué pendant deux ans la ratification d’un budget national. Ne faisant face à aucun blocage de la branche législative, le gouvernement adopte un budget record. Les dépenses totales ont augmenté de plus de 56 milliards de gourdes, soit 28% par rapport à l’exercice précédent.

    En juin, en fin d’année fiscale et en absence du Parlement, le budget 2019-2020 a été adopté dans un environnement économique très particulier. Les activités économiques ont été interrompues par une crise sanitaire mondiale causée par la pandémie COVID-19, une crise politique et une insécurité généralisée qui ont eu un impact majeur sur les capacités du gouvernement à collecter des revenus pour financer ses opérations.

    Avec l’appréciation de la monnaie locale par rapport au dollar et la réouverture de l’économie mondiale, le budget de cette année reflète le grand optimisme du gouvernement haïtien qui est confiant dans sa capacité à collecter les ressources nécessaires pour financer les dépenses de l’Etat.

    La plus grande partie des dépenses publiques proviendra des ressources domestiques, soit plus de 52% du total des ressources – constituées de recettes internes qui se chiffrent à près de 133 milliards de gourdes contre 89,3 milliards de gourdes en 2019-2020, soit un accroissement de 43,3 milliards de gourdes ou 48%. Ses autres recettes proviennent des recettes douanières et autres ressources domestiques. Les recettes douanières représentent près de 13% des recettes totales du budget de l’État.

    Quant aux ressources extérieures, elles se chiffrent en 2020-2021 à 29,9 milliards de gourdes contre 37 milliards de gourdes en 2019-2020, soit une baisse de 7 milliards de gourdes ou de 19%. Ses ressources qui ont fortement diminué au fil des ans sont constituées de d’appui budgétaire (9%) et d’aide projets (10).

    En termes de financement, l’Etat empruntera 92,1 milliards de gourdes cet exercice, contre 72 milliards de gourdes l’exercice précédent, soit une augmentation de 27%. Les emprunts représentent environ 36% du budget de l’exercice 2020-2021 contre 37% du budget de l’exercice 2019-2020.

    Au total, le gouvernement haïtien a fortement augmenté son budget au cours de l’année fiscale 2020-2021 par rapport à l’année fiscale 2019-2020 malgré une augmentation des dépenses gouvernementales pour lutter contre le COVID-19 et soutenir l’économie.

  • La Gourde Haïtienne : la seule monnaie ayant cours légal

    Désormais, à partir du lundi 7 septembre 2020, la gourde haïtienne est la seule monnaie ayant cours légal sur l’ensemble du territoire national. Les agents économiques ne seront plus permis d’afficher leurs prix en dollar américain. L’objectif est de freiner la dépréciation de la monnaie locale par rapport aux devises étrangères.

    Selon un communiqué publié par le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) les commerçants et prestataires de service sont tenus d’afficher les prix en gourdes. Le MCI qui a pour mission de protéger les consommateurs, rappelle aux commerçants de libeller et d’afficher leur prix dans la monnaie nationale.

    Cette décision a été prise conformément à l’arrêté du 18 septembre 2018. Le décret composé de dix articles a été publié en mars 2018, suite à une décision prise par le Conseil des ministres présidé par l’ancien Premier ministre Jack Guy Lafontant en février 2018.

    En interdisant à quiconque de réclamer un paiement en devise étrangère ou son équivalent en gourde, le MCI espère non seulement protéger la valeur de la gourde, mais aussi protéger les consommateurs. Le Ministère du Commerce et de l’Industrie se chargera de vérifier les prix pour s’assurer de l’application de cette mesure, et d’éviter toute spéculation illicite ou marché noir. La BRH, le MEF et la primature contribueront également à faire respecter les dispositions du nouveau décret.

    Selon le gouverneur de la Banque centrale dans une interview sur Radio Télé Metropole, en 2017 les supermarchés mettent les prix en dollars et déterminent leur taux de change à un niveau élevé pour se protéger. Ces pratiques affectent négativement les consommateurs et exercent une pression à la hausse sur le taux de change.

    Le marché des changes a été très volatil ces derniers temps. Cette volatilité se reflète dans le rythme alarmant de la dépréciation de la gourde. L’obligation d’afficher les prix en monnaie locale est l’une des mesures que le gouvernement haïtien met en œuvre pour renforcer la valeur de la gourde haïtienne et protéger les consommateurs.

  • Etat de l’accord de 229 millions de dollars entre le FMI et le gouvernement haïtien

    • Pour advancer, Haiti a besoin d’un buget ratifié
    • L’accord doit d’abord être confirmé par le conseil d’administration du FMI avant de prendre effet
    • Les détails de l’accord doivent encore être négociés
    • Une fois que l’accord aura été confirmé par le conseil d’administration du FMI, un déblocage automatique des fonds sera effectué
    • Un deuxième déblocage est également prévu après un revue en juin pour un montant total de plus de 42 millions de dollars pour l’exercice fiscal
    • Si le gouvernement haïtien tient sa part de cet accord, a mis en place un nouveau gouvernement et dispose d’un budget, l’accord tiendra toujours selon le gouverneur de la banque centrale, Jean Baden Dubois

    Le FMI a conclu un accord avec Haïti sur un prêt de 229 millions de dollars

  • Conférence de presse de M. Ronald G DECEMBRE, ministre de l’économie et des finances, sur l’accord du FMI avec Haïti

    Le ministre de l’Economie et des Finances, Ronald G DECEMBRE, tient une conférence de presse pour discuter de l’accord du FMI avec Haïti. Le
    Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement haïtien et la Banque centrale d’Haïti (Banque de la République d’Haïti (BRH)) sont parvenus à un accord au niveau des services du FMI sur un prêt
    concessionnel à Haïti de US$229 millions USD à 0% d’intérêts payables sur trois ans . Cet accord vise à réduire la pauvreté, à encourager la bonne gouvernance, à stimuler la croissance et à stabiliser la situation économique du pays. Écoutez la conférence de presse et lisez les faits saillants ci-dessous.

    Les points saillants de la conférence

    Le Ministre de l’Economie et des Finances, Ronald Grey Décembre a passé en revue l’accord du FMI et a souligné ce qui suit :

    • Pour la première fois, Haïti a reçu le quota de prêt maximum
    • Cet accord devrait générer d’autres fonds provenant d’auters bailleurs tels que BID et l’Union européenne
    • L’accord porte sur la bonne gouvernance et la protection sociale des plus vulnérables
    • Stabilité macroéconomique comprenant :
      • Finances publiques
      • Réduction du déficit budgétaire pour assurer la stabilité macroéconomique et stabiliser la Gourde
      • Discipline budgétaire  (dépenses publiques)
      • Dépenses plus axées sur la croissance, comme dans le secteur agricole

    Plan d’action avec un repère et un calendrier pour traiter des finances publiques tels que :

    • Réforme des dépenses
    • Nécessité de prix de référence pour éliminer les surcharges

    Le ministre a discuté également de la réforme énergétique, qui met l’accent sur les points suivants :

    • Accord de 150 dollars avec Taiwan pour améliorer le secteur de l’énergie, ce qui nécessite la ratification du Parlement
    • Élimination des subventions de 10 milliards de gourdes d’EDH en trois ans
    • Les coûts de production par rapport aux coûts de facturation doivent être pris en compte

    Le gouvernement n’a perçu aucun revenu pendant les 12 jours “lock”

  • Prix des produits pétroliers révisés à la hausse? Le MCC et le MEF démentent les rumeurs

    Dans un tweet, le Secrétaire d’État à la Communication de la République d’Haïti, Eddy Jackson Alexis rappelle à la population que les prix des produits pétroliers restent inchangés et qu’il y a du carburant disponible sur le marché.

    Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) dément également les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et font croire que les prix des produits pétroliers seraient révisés à la hausse à partir du 22 janvier 2019.

    Prix des produits pétroliers à la pompe
    Gazoline224 gdes
    Gazoil179 gdes
    Kerozène173 gdes
    Données actualisées le 21 janvier 2019 | SRC: MEF

    Selon cette note de presse du MEF, l’institution entend engager l’action publique contre les détracteurs, les fauteurs de troubles et les contrefacteurs qui utilisent le papier à en-tête du ministère à des fins inavouables et inavoué

  • Le Ministre de l’Economie et des Finances, Jude Alix Patrick Salomon a déposé le projet de loi de finances pour l’exercice fiscal 2018-2019

    Ce jeudi 28 juin 2018, deux jours avant l’échéance légale de dépôt, le ministre de l’Economie et des Finances a déposé le budget rectificatif 2017-2018 et le projet de loi de finances pour l’année 2018-2019 au Parlement haïtien.

    Le budget national est l’un des instruments politiques les plus importants du gouvernement. Grâce à leurs décisions budgétaires, nos dirigeants s’acquittent de leurs responsabilités constitutionnelles, signalent leurs priorités politiques et gèrent les fonds du pays.

    Le budget reflète leurs décisions de consommer et d’investir. Ces décisions définissent la taille du budget et le rôle du gouvernement dans l’économie nationale. L’enveloppe globale du budget 2018-2019 est de 175 milliards de gourdes, soit une augmentation de 7% par rapport au budget rectificatif 2017-2018.



    La loi de finances, un texte qui a un fort impact socio-économique capable d’augmenter ou de réduire les disparités sociales. Selon la lettre de cadrage du ministre, le budget 2018-2019 doit être suffisamment ambitieux pour s’attaquer à un ensemble de problèmes structurels auxquels le pays est confronté, en vue de stimuler le développement de secteurs à fort potentiel et d’instaurer une dynamique de croissance équilibrée.

    En outre, le budget reflète les décisions de nos dirigeants d’emprunter et d’imposer des taxes. Avec la réduction des ressources externes telles que les fonds PetroCaribe d’une part, et la nécessité d’améliorer les programmes sociaux et d’augmenter l’investissement public, notamment dans la santé, l’éducation et les services sociaux tout en limitant le déficit budgétaire à un niveau soutenable, ont laissé peu de marge de manœuvre pour la banque centrale de financer le gouvernement central.