Tag: produits pétroliers

  • MCI interdit le marché noir et la vente de produits pétroliers sur la voie publique

    Le 23 juin 2021 – Devant le constat alarmant que des personnes, mal intentionnées, faisant fi de toutes les dispositions légales en vigueur, s’improvisent vendeurs ambulants en exposant à la vente, sur la voie publique, et dans toutes sortes de récipients non appropriés, des produits pétroliers extrêmement inflammables tels que la gazoline et le diesel, à des prix qui traduisent la pratique prohibée du marché noir, le Ministère du Commerce et de l’Industrie rappelle à toutes les personnes concernées et au public en général que, conformément à la loi du 20 décembre 1946, sur la spéculation illicite (marché noir) et au Communiqué 005, du 13 janvier 2021, rappelant le Décret du 25 novembre 2020, la vente sur la voie publique de produits tels que la gazoline et le diesel est formellement interdite.

    Les autorités compétentes séviront, conformément à la loi et avec la dernière rigueur, contre tous les contrevenants à cette disposition.

    Jonas COFFY

    Ministre

    Note circulaire aux Commissaires du Gouvernement près les Tribunaux de Première Instance de la République

    Le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique vous enjoint de prendre toutes les dispositions légales pour accompagner le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) à l’encontre des contrevenants à la loi du 20 décembre 1946, modifiée par le décret du 28 février 1989 sur le contrôle des prix et la spéculation illicite, particulièrement ceux qui s’adonnent à la vente illicite de produits pétroliers sur la voie publique.

    En effet, ces vendeurs ambulants, étant des produits pétroliers extrêmement inflammables dans des récipients non appropriés exposent la vie des familles et des biens des personnes. Il s’agit donc d’un enjeu de Sécurité Publique.

    Face à ce risque majeur, le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique vous demande de requérir les forces de police pour les suites que de droit.

    Rockfeller VINCENT, av.

    Ministre

  • Les prix du pétrole dépassent 60 $ le baril

    Ce lundi 8 février, le prix du Brent a dépassé 60 dollars le baril pour la première fois depuis le début de la pandémie COVID-19. Une partie de la hausse des prix du pétrole est, bien entendu, liée aux attentes concernant la demande. La restriction continue de la production de l’OPEP + a également contribué à doper les prix du pétrole.

    Oil Prices
    boursorama.com

    La Chine s’attend à une croissance économique robuste en 2021. Selon le FMI, le PIB chinois devrait augmenter de 8,2%. Cette croissance devrait contribuer aux importations chinoises de brut qui devraient augmenter de 81 000 b / j en 2021. Cela reflètera principalement des achats plus importants des nouvelles raffineries avant leur démarrage qui compenseront les activités de déstockage. Les analystes du S&P Global soulignent également une croissance de la consommation de 3,5% à 4,5% sur un an, mais les importations de pétrole brut pourraient ne pas connaître une croissance similaire alors que le pays est aux prises avec des stocks gonflés. Les investisseurs pétroliers espèrent que la hausse pourrait être compensée ailleurs.

    En Inde, la consommation de combustibles de cuisson issus du gaz de pétrole liquéfié est en hausse. En Amérique, le stimulus proposé par le président Joe Biden de 1,9 milliard de dollars pourrait entraîner un bond de l’activité économique et donc de la demande de pétrole. La production de brut en janvier était de 13% inférieure à celle d’un an auparavant, selon Goldman Sachs.

    Cependant, le rythme de la reprise économique n’est guère assuré. La hausse des prix a beaucoup plus à voir avec les contraintes de l’offre que la confiance dans la demande, selon The Economist.

    La restriction continue de la production du groupe OPEP + et la réduction supplémentaire du membre clé de l’alliance et premier exportateur mondial de pétrole, l’Arabie saoudite, ont soutenu les prix du pétrole en début de semaine, après que le pétrole ait enregistré la semaine dernière son troisième gain hebdomadaire consécutif.

    Alors que le rôle et les relations de l’administration Biden avec les États arabes du Golfe n’ont pas encore été établis, les exportations iraniennes semblent peu susceptibles de reprendre rapidement. Dans une interview avec CBS News diffusée le 7 février, M. Biden a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de lever immédiatement les sanctions contre le pays.

    Ailleurs, la production continue d’être restreinte. Chez certains producteurs africains, l’offre commence à souffrir du report des investissements dans de nouveaux projets et de la baisse de la production par rapport aux projets existants.

  • De l’énergie pour l’économie haïtienne

    Une saine expansion de l’économie haïtienne tout au long de l’ère post-Duvalier a été constamment interrompue. De l’embargo commercial du début des années 90 aux instabilités politiques chroniques, l’économie du pays souffre de reculs après reculs. Haïti est passé d’une dictature à une kleptocratie – un État prédateur caractérisé par la corruption, le favoritisme et des monopoles privés protégés par l’État. Ce système a contribué à l’instabilité politique et économique du pays car il a politisé des secteurs importants de l’économie. Ces secteurs incluent le secteur de l’énergie qui est devenu un puissant outil de déstabilisation de masse et de ruine économique.

    L’absence d’une politique énergétique adéquate a conduit à des épisodes de pénurie de carburant qui ont soulevé des questions et de la volatilité sur le marché de l’énergie. On ne peut qu’imaginer à quel point cela peut avoir un impact sur l’économie haïtienne. Les pénuries généralisées de produits pétroliers tels que l’essence et le diesel perturbent la vie des gens et suscitent le ressentiment des citoyens contre le gouvernement qui semble incapable de répondre aux besoins fondamentaux des citoyens.

    La récente pénurie de carburant provoque de longues files d’attente aux pompes, où acheter un gallon de carburant est un combat comme l’accès à tous les autres services publics de base, y compris l’électricité en Haïti qui est devenu un véritable enfer. Tout le monde brûle. Alors que les personnes les plus pauvres en ont eu le poids, la classe moyenne n’est pas épargnée, ni les riches et les politiciens bénéficiant de ce système kleptocratique car leur vie luxueuse ne s’étend pas au-delà de leurs murs en béton armé de 3 mètres qui cachent leurs habitats.

    Des témoins accusent les propriétaires de pompes de stocker de l’essence et du diesel, créant une pénurie de carburant qui alimente un marché noir extorquant où le prix d’un gallon d’essence est passé de 200 gourdes à la pompe à jusqu’à 1000 gourdes. Cela survient après que le gouvernement a pris le contrôle du secteur à la suite de bénéfices records générés par le secteur privé au détriment de tout le monde pendant une brève période de libéralisation du marché pétrolier entre mars 2019 et mai 2020, selon le Premier ministre haïtien Joseph Jouthe. Pendant cette période, les revenus des compagnies pétrolières ont bondi de 82% malgré une baisse des importations de pétrole. Cela a été possible non pas grâce à l’efficacité des opérations, mais grâce aux généreuses subventions gouvernementales et à la manipulation des prix.

    En se penchant sur les données des 5 dernières années, la consommation d’énergie a à peine bougé alors que la population augmente. Cela se reflète dans la consommation d’énergie électrique et surtout dans les importations de produits pétroliers. Selon les données du gouvernement, les importations de produits pétroliers ont stagné à une moyenne de 800 000 barils par mois pendant cette période et à environ 770 000 barils par mois au cours des deux dernières années.

    Selon la BID, l’approvisionnement énergétique global est dominé par le bois de feu et le charbon de bois qui représentent 75% de la consommation finale d’énergie. Les combustibles fossiles fournissent environ 20 pour cent de la consommation finale d’électricité dont 65% est consommée par les ménages, suivie de l’industrie avec 19%, des transports avec 12% et des services avec 4%.

    En ce qui concerne les importations de produits pétroliers, bien qu’Haïti ait un secteur énergétique relativement petit, les importations haïtiennes de combustibles fossiles représentent plus d’un quart des importations globales.

    L’énergie totale utilisée en Haïti montre que la consommation de diesel (gas-oil) représente 42% des produits pétroliers importés, la gazoline et le bitume représentant respectivement 23% et 19%. Le mazout représente 7% de tous les produits pétroliers importés, suivi du kérosène qui représente 6% tandis que les 3% restants sont du gaz de pétrole liquéfié et autres.

    Le pays n’ayant pas de politiques énergétiques adéquates, il est devenu plus vulnérable que jamais à la spéculation et à la pénurie, et son économie en souffre. Une politique énergétique compréhensible exige que le gouvernement prenne des mesures qui non seulement répondent à la demande d’énergie du pays, mais il doit également en traiter l’approvisionnement afin que le pays puisse faire face efficacement aux perturbations de l’approvisionnement énergétique et à ses efforts pour influencer la consommation d’énergie et la croissance économique.

    Le développement économique des pays en développement et pauvres comme Haïti dépend de la consommation d’énergie. Un corpus de recherches révèle un lien direct entre le développement économique et la consommation d’énergie. Ainsi, cette crise des carburants rend non seulement la vie difficile, mais elle entrave également le potentiel économique du pays car l’accès à l’énergie est inversement proportionnel au développement industriel.

    Un accès stable et fiable à l’énergie offre de nombreux avantages sociaux, notamment une éducation et une santé améliorées, des opportunités de génération de revenus pour les citoyens, ainsi que la création d’emplois et une productivité accrue dans les zones urbaines et rurales. Le recours à l’énergie humaine pour produire des biens, des animaux de trait dans la production agricole et des combustibles traditionnels tels que le bois ou le charbon de bois, et même des générateurs dans les micros et petites entreprises ainsi que dans les ménages ne peut pas soutenir le même niveau d’activité économique que l’utilisation de produits pétroliers raffinés et électricité.

    En raison de la forte corrélation positive entre l’énergie et la croissance économique, il est temps pour Haïti de développer et de mettre en œuvre une politique énergétique globale et appropriée garantissant un approvisionnement ininterrompu en énergies renouvelables et en produits pétroliers tout en tenant compte de la capacité de stockage du pays qui est juste au-dessus de l’actuelle consommation; ainsi que la capacité institutionnelle de réglementer le marché et de protéger les consommateurs et l’environnement.

  • Communiqué #005

    Le 13 janvier 2021 – Le Ministère du Commerce et de l’industrie (MCI) a l’avantage de rappeler à toutes les personnes concernées et au public en général que conformément aux dispositions légales en vigueur, la vente sur la voie publique de produits pétroliers, notamment la gazoline et le diesel, est formellement interdite.

    Le Ministère du Commerce et de l’industrie (MCI) en profite pour mettre en garde tous les propriétaires de stations d’essence qui, sous da fallacieux prétexte, ferment ces stations en provoquant des raretés artificielles qui ouvrent la voie à la spéculation illicite (marché noir), une infraction punie par la loi.

    Le Ministère du Commerce et de l’industrie (MCI) tient à souligner que tous les auteurs de ces infractions seront sanctionnés conformément aux dispositions de la loi du 20 décembre 1946 sur la spéculation illicite.

    Jonas COFFY
    Ministre

  • Libéralisation du marché pétrolier haïtien : un désastre

    La libéralisation économique est généralement considérée comme un processus bénéfique et souhaitable pour les pays émergents et en développement. On pense également que le secteur privé est plus efficace que le secteur public et peut donc fournir des biens et des services à un meilleur prix. Ainsi, certains pensent que permettre au secteur privé de prendre le contrôle de certains secteurs aiderait le gouvernement à économiser de l’argent et à accroître son efficacité en libéralisant les marchés, notamment le marché pétrolier. Cela n’a pas été le cas en Haïti, car la libéralisation du marché pétrolier en Haïti a été un désastre, a suggéré le Premier ministre haïtien Joseph Jouthe.

    Ce mercredi, le Premier ministre a révélé que la libéralisation du marché pétrolier a enrichi quelques-uns dans le secteur privé et certains fonctionnaires au détriment de tout le monde. Au cours d’une période d’un an de libéralisation du marché, les bénéfices des sociétés pétrolières ont presque doublé tandis que le gouvernement qui subventionne le marché a vu son déficit monter en flèche.

    Sur la base des données du BMPAD, entre mars 2019 et mai 2020, période de libéralisation du marché pétrolier haïtien, « les revenus des compagnies pétrolières sont passés de 39 millions de dollars avant la libéralisation à 71 millions de dollars lors de la libéralisation, soit une augmentation de 82%. Alors que les compagnies pétrolières prospéraient, sans se soucier du bien-être collectif, l’Etat continuait à enregistrer les manques à gagner », a expliqué le Premier ministre.

    Le Premier ministre Haïtien a révélé également que sur les dix dernières années, « le manque à gagner de l’État lié à la subvention du pétrole culmine à plus de 113 milliards de gourdes. Il est important de souligner que de ces 113 milliards de gourdes de manque à gagner, plus de 39 milliards de gourdes de pertes ont été enregistrées au cours de la période de libéralisation. Ces 39 milliards de gourdes représentent en moyenne 46 fois les dépenses en agriculture, 5 fois les dépenses en éducation et 13 fois les dépenses en santé », a souligné le chef du gouvernement. 

    Création du groupe de travail ULCC-UCREF-IGF

    En juin, le gouvernement a créé un groupe de travail pour enquêter sur les dix dernières années du processus d’appel d’offres entre l’État et les compagnies pétrolières. Ce « task force » a réuni les principaux organes de lutte contre la corruption du pays tels que l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), l’Unité centrale de renseignement financier (UCREF) et l‘Inspection générale des finances (IGF).

    Le rapport soumis par la commission tripartite composée de l’ULCC, de l’UCREF et de l’IGF sur les produits pétroliers rapporte 94 millions de dollars de bénéfices cumulés par les compagnies pétrolières. Selon le Ministre, « entre mars 2019 et mai 2020, à la demande des compagnies pétrolières, l’État libéralise le marché pétrolier haïtien, mais conserve le principe de la subvention du pétrole. Très vite, de nombreuses irrégularités et anomalies ont été repérées dans le fonctionnement du marché des produits pétroliers libéralisé ». 

    « Grâce à une enquête minutieuse, l’IGF, l’UCREF, l’ULCC ont pu mettre en évidence un stratagème orchestré par les compagnies pétrolières pour accumuler d’importants profits aux dépens de l’État. Ce stratagème repose sur deux éléments fondamentaux ».

    1. Le premier est la différence entre l’indice à l’achat et l’indice de la facturation : l’achat est effectué sur la base de l’indice Platts dont le coût est bas, alors que la facture adressée à l’État est calculée sur la base de l’indice Caribbean Posting avec un coût plus élevé.
    2. Le deuxième élément du stratagème est l’opacité des premiums : c’est une marge appliquée par les compagnies pétrolières qui prend en compte le coût des dépenses diverses associées à l’acquisition des produits pétroliers, a-t-il indiqué.

    Le Premier ministre a ajouté que les premiums ont presque doublé pendant la période de libéralisation du marché pétrolier haïtien. Il explique, sur une moyenne de 1 million de barils par mois, les premiums sont passés de 0,12 dollar (avant la libéralisation) à 0,22 dollar US (durant la période de la libéralisation). Ainsi, les gains des compagnies pétrolières sont passés de 39 millions de dollars, avant la libéralisation, à 71 millions de dollars, durant la libéralisation, soit une augmentation de 82%.

    Recommandations

    Le chef du gouvernement a déclaré que l’Etat ne pouvait pas rester impassible face à cette situation. Il en a profité pour annoncer plusieurs mesures. Ces mesures comprennent la reprise totale par l’Etat de l’importation des produits pétroliers. D’autres mesures comprennent le renforcement des capacités du BMPAD; transparence des prix des produits pétroliers importés; accès par l’Etat via le Ministère de l’Economie et des Finances aux différentes bases de données relatives aux indices utilisés; l’élimination des intermédiaires lors des importations; augmentation de la capacité de stockage des produits pétroliers; l’approfondissement de l’enquête par toute autorité compétente, aux fins de la détermination de la responsabilité pénale des personnes physiques et morales.

  • Rareté artificielle de Gazoline en Haïti: le MCI met en garde contre le marché noir

    Note de Presse

    Le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) prend acte des informations faisant accroire à une prétendue rareté de gazoline sur le marché. Cette situation a donné concomitamment et ouvertement lieu à la spéculation illicite, c’est-à-dire le “marche noir”.

    En conséquence, le MCI en vertu de la Loi du 20 décembre 1946 a déjà pris toutes les dispositions légales en vue de mettre fin à cet état de fait.

    Le MCI compte protéger les consommateurs et fera respecter strictement la Loi sur la spéculation illicite.

    Fait à Portau-Prince, 17 juin 2020

  • L’OPEP+ espère que les États-Unis et le Canada réduiront leur production de pétrole pour soutenir les prix

    Selon les dernières données de la US Energy Information Administration (EIA), au 24 avril, les producteurs américains avaient déjà coupé 1 million de barils par jour de production. Le régulateur du Texas, qui favorise les réductions de l’offre imposées par l’État, a déclaré que les efforts avaient échoué avant que le plus grand État américain producteur de pétrole brut ne se prononce sur les mesures de quotas pétroliers.

    Mark Finley, chercheur en énergie à Rice University et ancien économiste de BP, affirme que «nous avons peut-être vu le pire de la destruction de la demande alors que l’économie commence à se remettre en marche aux États-Unis et dans le monde. Et depuis vendredi dernier, les réductions de production coordonnées les plus importantes de l’histoire du marché mondial du pétrole sont entrées en vigueur. »

    Les prix du pétrole ont chuté alors que les inquiétudes de l’offre excédentaire continuent de faire pression sur les prix, même si l’OPEP et ses alliés ont convenu de réduire la production de 9,7 millions de barils par jour, soit près de 10% de l’approvisionnement mondial en pétrole. L’OPEP+ espère que d’autres pays, notamment les États-Unis, le Canada et la Norvège, réduiront également leur production afin de soutenir les prix.

    Trump a déclaré que les forces du marché limiteraient naturellement la production. Le secrétaire américain à l’Énergie, Dan Brouillette, a réitéré ce point, affirmant qu’environ deux millions de barils par jour de production américaine auraient été mis hors ligne d’ici la fin de l’année, ce nombre pouvant atteindre trois millions.

    Certains analystes estiment un prix de fin d’année de 45 à 50 dollars pour le WTI et une sortie de production de schiste aux États-Unis de 4 à 5 millions de barils par jour. Combiné aux restrictions de l’Arabie saoudite, de la Russie et d’autres pays, on estime que jusqu’à 20 millions de barils par jour seront retirés du marché mondial.

    Le brut WTI a chuté de plus de 9%, car les traders craignaient que la baisse ne soit pas suffisamment importante pour lutter contre la baisse de la demande causée par la pandémie de coronavirus. Pour l’année, le WTI est en baisse de 62%, tandis que le Brent a perdu 52%. Cependant, les attentes suggèrent un retour de la demande mondiale et des réductions de l’offre, mais les analystes affirment qu’une récupération prolongée nécessite que la pandémie soit maîtrisée – et donnant aux voyageurs une certaine assurance de se déplacer sur la planète.

    Le rapport hebdomadaire sur l’état du pétrole (WPSR) de l’EIA révèle que le total des produits fournis au cours des quatre dernières semaines a atteint en moyenne 14,5 millions de barils par jour, en baisse de 28,0% par rapport à la même période l’an dernier. Au cours des quatre dernières semaines, les produits d’essence à moteur fournis ont atteint en moyenne 5,3 millions de barils par jour, en baisse de 43,7% par rapport à la même période l’an dernier. Les produits pétroliers distillés fournis ont atteint en moyenne 3,2 millions de barils par jour au cours des quatre dernières semaines, en baisse de 15,1% par rapport à la même période l’an dernier. Les produits de carburéacteur fournis ont diminué de 61,6% par rapport à la même période de quatre semaines l’an dernier.

  • Récapitulatif hebdomadaire des nouvelles économiques – 1 Mai 2020

    Ecouter l’audio

    ● La croissance du PIB réel en Haïti devrait reculer d’environ 4% en 2020 sous l’effet de la COVID-19 

    ● Le déficit budgétaire devrait augmenter à plus de 6% du PIB 

    ● 3000 gourdes à 1,5 million d’Haïtiens

    ● La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% 

    ● Aux États-Unis, 3,8 millions d’Américains de plus ont déposé une demande de prestations de chômage la semaine dernière 

    ● Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or 

    ● L’alliance dirigée par l’Arabie saoudite a convenu de réduire la production de 9,7 millions de barils par

    La croissance du PIB réel en Haïti devrait reculer d’environ 4% en 2020 sous l’effet de la COVID-19 

    Ce jeudi, lors de la 10e Édition Sommet Finance et 5e Édition de La FINTECH, le Premier ministre haïtien Joseph Jhoute a annoncé que la croissance du PIB réel en Haïti devrait diminuer d’environ 4% en 2020 en raison du COVID-19. Ce sera la récession la plus grave depuis 2010. Il faut dire que même avant la pandémie de coronavirus, l’économie haïtienne était en difficulté et devait se contracter.

    En janvier 2020, la Banque mondiale avait signalé que l’économie haïtienne devrait se contracter de 1,4% cette année et de 0,5% en 2021 en raison des troubles socio-politiques de 2019 alors que le PIB avait baissé de 0,4%. De plus, les transferts de la diaspora haïtienne qui contribuent à plus des 2/3 de l’économie devraient baisser jusqu’à 25% cette année.

    Le déficit budgétaire devrait augmenter à plus de 6% du PIB

    En début d’année, le nouveau Ministre de l’Économie et des Finances (MEF), Michel Patrick Boisvert, avait promis un nouveau budget et la reprise des discussions avec le FMI dans l’espoir de stabiliser le cadre macroéconomique et budgétaire. La pandémie a cependant ajouté de nouvelles couches de complication aux discussions ainsi que des demandes d’aide supplémentaires car les recettes fiscales devraient être en deçà des attentes, et le déficit budgétaire devrait atteindre plus de 6% du PIB contre 3,8% l’année précédente. 

    Au cours des cinq premiers mois de l’exercice, les importations ont chuté de 40% et les exportations de plus de 9%, selon le Premier ministre haïtien. Bien que cela puisse être une bonne nouvelle pour la balance commerciale du pays qui est chroniquement déficitaire, c’est aussi un cauchemar pour le gouvernement haïtien fortement dépendant de la taxe à l’importation. Sur la base du dernier budget proposé, les impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales s’élèvent à plus de 62 milliards de gourdes soit 55% du total des revenus prévisionnels.

    3000 gourdes à 1,5 million d’Haïtiens

    Le gouvernement à annoncé qu’il a mis en place un programme Moncash pour aider 1,5 million de citoyens parmi les plus vulnérables à faire face aux effets économiques du COVID-19. À l’origine, les ménages auraient reçu entre 2 000 et 3 000 gourdes. Dans une adresse à la nation, le président Jovenel Moise s’est engagé à fournir un transfert direct de 3000 gourdes à chaque bénéficiaire pour un coût total de 4,5 milliards de gourdes, soit plus de 45 millions de dollars, par souci d’équité, a-t-il affirmé. Il a également souligné le soutien du gouvernement à plus de 54 000 travailleurs pour un montant total de plus de 200 millions de gourdes et le paiement des arriérés de police. 

    Par ailleurs, 40% de la population haïtienne est confrontée à l’insécurité alimentaire tandis que le panier alimentaire augmente de 25% sur une base annuelle au mois de mars. Dans le cadre d’un programme lié au confinement, periode de la pandémie de COVID-19, le gouvernement à aussi annoncé une distribution de nourriture aux nécessiteux, mais nombreux sont qui n’ont rien reçu et pointent du doigt la corruption qui empêche à la nourriture d’atteindre le maximum de gens possibles.

    La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% 

    Alors que l’économie de la zone euro régressait de 3,8% au premier trimestre de l’année, la Banque centrale européenne a déclenché une nouvelle série d’assouplissements de politique monétaire. La Banque centrale européenne a déclaré qu’elle 

    prêterait de l’argent aux banques à des taux aussi bas que -1% dans le cadre d’un nouveau programme de prêts. Dans le cadre d’une politique de taux négatifs, les institutions financières sont tenues de payer des intérêts pour le stationnement des réserves excédentaires auprès de la banque centrale et d’inciter les banques à consentir des prêts plutôt que de s’accrocher aux fonds.

    La Banque centrale européenne a également déclaré qu’elle était « pleinement préparée » à étendre un programme d’assouplissement quantitatif récemment lancé au-delà de sa taille actuelle de 750 milliards d’euros, soit 820 milliards de dollars.

    Aux États-Unis, 3,8 millions d’Américains de plus ont déposé une demande de prestations de chômage la semaine dernière

    Le rythme des licenciements semble ralentir, mais en seulement six semaines, 30 millions d’Américains sans précédent ont maintenant demandé des allocations de chômage et leur nombre continue d’augmenter. De nombreuses grandes entreprises américaines ont annoncé des réductions de personnel ou prévoient des licenciements.

    Mardi, le département du commerce a annoncé que l’économie américaine avait reculé de 4,8% au cours des trois premiers mois de l’année, sa baisse la plus prononcée depuis la dernière récession et mettant fin à une décennie de croissance économique presque constante. Plus de 12% de la main-d’œuvre reçoit désormais des prestations de chômage. Par ailleurs, la Réserve fédérale a élargi son programme de prêts conçu pour aider les petites et moyennes entreprises, en réduisant la taille minimale des prêts et en élargissant les critères d’éligibilité.

    Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or

    Le Venezuela a demandé à la Banque d’Angleterre de vendre une partie de ses réserves d’or pour financer les efforts des Nations Unies pour lutter contre le Covid-19 dans ce pays d’Amérique latine, 

    selon Reuters. Le Venezuela a stocké pendant des décennies de l’or qui fait partie de ses réserves de banque centrale dans les coffres des institutions financières étrangères, dont la Banque d’Angleterre, qui fournit des services de dépositaire d’or à de nombreux pays en développement. 

    On estime que la nation riche en pétrole possède actuellement environ 10 tonnes de réserves d’or, mais un tiers du total est détenu par la Banque d’Angleterre. En mars, le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a fait appel au Fonds monétaire international pour une aide de 5 milliards de dollars, mais le fonds l’a repoussé.

    L’alliance dirigée par l’Arabie saoudite a convenu de réduire la production de 9,7 millions de barils par jour

    La production de pétrole devrait ralentir considérablement, alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés commencent aujourd’hui à baisser les niveaux de production. L’alliance, dirigée par l’Arabie saoudite, a accepté en avril de réduire la production de 9,7 millions de barils par jour en mai et juin, un record. Mais la demande diminue beaucoup plus rapidement, car covid-19 réduit la demande de voyages en voiture ou en avion. 

    La demande pourrait avoir baissé de 29 millions de barils de pétrole par jour en avril. Il existe désormais un risque réel que le monde soit à court de capacité de stockage de pétrole. Les prix oscillent énormément alors que les commerçants examinent la disponibilité des navires et des réservoirs.

  • Laman Petwòl: Kòman Ayiti ka benefisye de kriz Kowonaviris la

    Laman pri gaz la ki desann soti nan plis ke 100 dola ameriken rive nan 20-30 dola pou 1 baril jodi a fè tout peyi sou latè ki enpote gaz ap estoke mete nan rezèvwa. Swa yo estoke nan rezèvwa sou tè oubyen yo lwe gwo bato tanker ki pou estoke gaz la pou yo.

    Laman sa vini akoz eskonbrit oubyen gè pri ant ArabiSawoudit ak Larisi. Tou 2 peyi yo deside pa kanpe e rive menm ogmante pwodiksyon an malgre bès konsomasyon ki vini akoz kriz kowonaviris la, epi malgre USA ap pouse pwodiksyon gaz lakay li… Kidonk, yon move jwèt malveyan ant peyi Putin ak Sawoudien pou blese ekonomi youn lòt malgre pa gen demand pou tout gaz sa yo. Sa ki bon pou tout peyi enpòtatè!

    Men laman pri sa pap dire paske ta sipoze gen yon akò nan mwa sa. Kidonk, pri yo pral rebondi, epi lè kowona fini, tout peyi pral rekonsome pi rèd. Sa ki pral lakoz enflasyon. Pa bliye kowona gentan mete ekonomi mondyal la nan resesyon.

    Ayiti te ka pwofite pou amòti chòk sa epi envesti Benefis gaz la nan sektè kle yo jodi a: Agrikilti ak Lasante. Sa ki bèl la, si pa gen mwayen pou w kouri konstwi rezevwa, ou ka peye gwo Bato tanker yo pou estoke gaz la.

    Kòm tout peyi ap estoke koulye a, pri yo varye ant 45 000 jiska 120 000 dola US par jour. Donk fè kalkil la pou 6 mwa ak kantite nou konsome par mwa. Nou pa gen lajan vre, men nou ka mande Bayè tradisyonèl yo finanse yon ka ijans ki deja aktive. Oubyen nou k siyen yon akò dirèk ap yon peyi vandè pou vann nou yon kantite gaz a kredi ak yon to rezonab pou’n peye pandan nap revann sou mache lokal la. Oubyen nou ka fè yon gwo bank letranje finanse acha pou estoke gaz la. Paske Fòk nou estoke mete nan rezèvwa.

    Leta di li pèdi anviwon 7 milya goud nan sibvansyon gaz, epi pri yo yo bese a 70% sou mache entenasyonal la. Si nou tap ajiste pousantaj defisi leta aprè lòt defisi nan taks sou konsomasyon + sibvansyon, chif la ka anviron 10 milya goud.

    Pa bliye nou konsome 20 mil baril gaz par jour….. kidonk, Sak ki te konn koute nou 100 dola pou 1 baril, li vini jodi a 30 dola pou pi plis. Sa vle di nou gen 70 dola rabè kap rete. Nan 70 dola a, si n retire 25% (5~6 mil baril sibvansone a sou total 20 mil baril ) kise 1/4 lajan nou te konn sibvansyone par jou an, l’ap bay anviron 50 dola US nap rete kòm benefis…

    Koulye an’n fè 50 dola benefis net pa baril × 20 000 baril =1 000 000 dola pa jou… Nap jis peye ant 45 000 minimòn ou 120 000 maksimòm pa jou pou yon gwo Tanker kenbe gaz tankou bato VLCC yo.

    Pa bliye pi gwo bato tanker sa yo ka kenbe jiska 2 milyon baril ki egal a 100 jou (3 mwa) konsomasyon mache lokal Ayisyen an. An’n di yo fè n peye pri mwayèn lan jodi a, sa fè 80 000 dola estokaj par jour × 180 jour (6 mwa) = 14,4 milyon dola. Si n vle rezève pou 180 jou (6 mwa) konsomasyon lokal, 2 tanker ap vini mwens ke 30 milyon dola.

    Koulye a pran total benefis net par jour an ki se 1 milyon dola ameriken × par 180 jou estokaj la= 180 milyon dola. Koulye a nap fè diferans lan. 180 milyon dola mwens 29 milyon frè estokaj = Leta ka rantre 151 milyon dola ameriken pou piti pou res 6 mwa yo. E lajan sa ke l kapab envesti nan Agrikilti ak Lasante!

    Mensi nou tap peye enterè labank, enterè sou kredi…Leta ap jwenn pou piti 100 milyon dola benefis.

    NB: Benefis total la ka plis paske tout chif yo majore depi nan defisi sibvansyon rive nan depans pou estockaj la.

  • Prix des produits pétroliers révisés à la hausse? Le MCC et le MEF démentent les rumeurs

    Dans un tweet, le Secrétaire d’État à la Communication de la République d’Haïti, Eddy Jackson Alexis rappelle à la population que les prix des produits pétroliers restent inchangés et qu’il y a du carburant disponible sur le marché.

    Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) dément également les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et font croire que les prix des produits pétroliers seraient révisés à la hausse à partir du 22 janvier 2019.

    Prix des produits pétroliers à la pompe
    Gazoline224 gdes
    Gazoil179 gdes
    Kerozène173 gdes
    Données actualisées le 21 janvier 2019 | SRC: MEF

    Selon cette note de presse du MEF, l’institution entend engager l’action publique contre les détracteurs, les fauteurs de troubles et les contrefacteurs qui utilisent le papier à en-tête du ministère à des fins inavouables et inavoué